Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 48 capitoli

Pubblicato: 01-05-20

Ultimo aggiornamento: 17-06-20

 

Commenti: 35 reviews

» Scrivere una review

 

HumourRomance

 

Riassunto: La naissance et l'évolution d'une colocation un peu spéciale... (AU)

 

Disclaimer: Les personnages de "Friends Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we don't have time to read evrything and trust the authors on knowing the boundaries. So if you read something that doesn't seem correctly rated, please contact me.

 

 

   Fanfiction :: Friends Hunter

 

Capitolo 19 :: Chapitre 19

Pubblicato: 19-05-20 - Ultimo aggiornamento: 19-05-20

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48


 

Chapitre 19  

 

Nimbé de son chapeau d’un blanc immaculé, le mont Fuji accueillit avec bienveillance ce jeune couple tokyoïte venu chercher en ces lieux le calme et la sérénité pour profiter de leur relation librement sans avoir à se cacher ni trouver de prétexte pour le moindre geste intime qu’ils auraient l’un envers l’autre. Descendant de voiture, Kaori leva des yeux admiratifs vers ce géant qui n’avait cessé de l’impressionner depuis sa plus tendre enfance. Des souvenirs de son père la promenant sur ses épaules lui revinrent, lui donnant cette petite pique de nostalgie. Elle sentit deux bras l’entourer et se laissa aller contre le torse de son fiancé.  

 

- Tu as beaucoup de souvenirs ici ?, lui demanda Ryo, sentant son humeur.  

- Oui avec mon père surtout. Nous venions tous les trois quand j’étais petite. Quand… quand il est parti, Hide n’a plus voulu mettre les pieds ici. Ca lui faisait trop mal. Moi, je suis revenue plus tard, quand il m’a autorisée à partir avec des amies et leurs parents et, il y a trois ans, seule. C’était le seul déplacement que j’étais autorisée à faire en solitaire et il fallait que j’appelle matin, midi et soir pour qu’il soit sûr que j’allais bien., lui expliqua-t-elle.  

- C’est bien le genre de ton frère. Il tient à toi, c’est normal.  

- Oui, je sais et je ne lui en veux pas.  

 

Ils se séparèrent et, main dans la main, se dirigèrent vers la pension où Hideyuki lui avait réservé une chambre, la même pension depuis trois ans. Ils furent accueillis par une dame d’une cinquantaine d’années qui leur sourit dès leur entrée.  

 

- Kaori, quel plaisir de vous revoir., s’exclama-t-elle.  

- Bonjour, Madame Yoshi. C’est un plaisir pour moi également., répondit Kaori.  

- Je vous présente Ryo, mon fiancé.  

- Madame., la salua-t-il poliment.  

- Enchantée de faire votre connaissance également. Votre frère ne m’avait pas prévenue que vous seriez deux et je n’ai plus de chambre disponible., leur dit-elle, navrée.  

- Je… C’est à dire que…, bafouilla Kaori, gênée.  

 

Ryo la prit par la taille et l’attira contre lui.  

 

- A vrai dire et sans vouloir vous choquer, nous souhaiterions occuper la même chambre. Nous sommes venus chercher un peu de tranquillité ici pour discuter de certains de nos projets., lui confia-t-il.  

- C’est vrai, Kaori ?, lui demanda la dame.  

- Oui, madame.  

- Parce que je n’aime pas abriter des couples illégitimes ici, vous le savez., lui rappela-t-elle.  

- Nous n’avons rien d’illégitime, Madame. Nous restons discrets sur notre relation mais elle est tout à fait sérieuse et nous nous sommes fiancés il y a quelques semaines., lui apprit Ryo, levant la main gauche de sa fiancée pour montrer l’anneau à son annulaire.  

- Pour quand est prévu le mariage ?  

 

Kaori ne savait quoi répondre parce qu’à vrai dire, tout cela dépendait de Ryo et du moment où il déciderait de rendre publique leur histoire.  

 

- Nous devons en discuter justement., répondit-il très posément.  

- Bon, très bien., concéda Madame Yoshi.  

- Venez., dit-elle, prenant une clef sur le cleffier.  

 

Elle les emmena tout au fond du couloir et ouvrit la porte d’une chambre, baignée par le soleil.  

 

- Cette chambre est un peu à l’écart des autres. Vous y serez plus tranquilles. Ne soyez pas trop bruyants dans vos discussions., leur dit-elle, avec un clin d’oeil.  

 

Les deux jeunes gens se mirent à rougir plus ou moins vivement, ce qui la fit rire, puis elle s’en alla. Ils posèrent tous deux leur sac sur une chaise puis se regardèrent nerveux.  

 

- Tu…, commencèrent-ils en même temps.  

 

Ils se regardèrent à nouveau surpris puis Ryo passa une main nerveusement dans ses cheveux tout en disant :  

 

- Vas-y, je t’écoute…  

- Non toi…  

 

Ils se regardèrent à nouveau puis finirent par éclater de rire, s’approchant l’un de l’autre pour s’enlacer et rester un moment ainsi, s’apaisant mutuellement.  

 

- Tu es nerveuse ?, s’enquit-il doucement.  

- Oui, un peu. Je… Je ne sais pas ce que tu attends de moi et ça me fait peur. Je ne veux pas te décevoir., lui avoua-t-elle.  

 

Il resserra un peu plus son étreinte sur elle, touché de sa considération. C’était elle qui était à protéger dans cette histoire, c’était elle qui avait quelque chose à perdre, qui allait franchir une étape importante dans sa vie de femme.  

 

- Sois toi, Kaori. Je ne te demande rien de plus. Je t’aime telle que tu es. Je ne veux pas d’une vamp, d’une actrice de film X ou d’une prostituée qui ne pensera qu’à mon plaisir. C’est un moment que l’on va vivre à deux, un moment de partage.  

- D’accord…, murmura-t-elle, tendue.  

- Kaori, si tu n’es pas prête, on peut attendre. On n’est pas pressés., la rassura-t-il.  

- Si, j’en ai envie. J’ai juste… juste un peu peur et je ne sais pas comment m’y prendre., dit-elle.  

- Est-ce que c’est à moi d’initier le mouvement ou je dois attendre ? Qu’est-ce que je dois faire en premier ? Est-ce que je dois me déshabiller ou te déshabiller ? Est-ce que…, se mit-elle à débiter.  

 

Elle fut coupée dans son élan par les lèvres de Ryo qui la bâillonnèrent et la détendirent plus sûrement que toutes les paroles. Quand il s’écarta d’elle, un léger sourire aux lèvres, il prit son visage entre ses mains et la regarda tendrement.  

 

- Il n’y a pas de mode d’emploi, Kaori. Tu dois juste suivre tes envies. Et si, pour le moment, on allait juste se balader ? J’ai vu que l’entrée du parc de la forêt primitive était juste à côté., lui proposa-t-il, prenant sa main.  

- Mais tu ne veux pas…, demanda-t-elle, légèrement rougissante.  

- Bien sûr que si mais on a tout le week-end devant nous. Je ne suis pas là que pour m’éclater sexuellement avec toi. Je veux profiter de ce moment de détente pour sortir et pouvoir me balader avec toi, main dans la main, pouvoir m’arrêter où je veux et t’embrasser à perdre haleine si j’en ai envie, et j’en ai envie. Je veux discuter avec toi de notre avenir et de futilités aussi sans oreille indiscrète. Tu as besoin de te détendre avant tout.  

- D’accord. Alors allons-nous balader., acquiesça-t-elle.  

 

Main dans la main, ils sortirent de la pension et s’engagèrent sur le parcours dans le parc de la forêt primitive de Kosukeyama. Ils marchèrent et profitèrent sereinement de cette promenade dans une nature quasi inviolée par l’homme. Pendant un moment, ils ne proférèrent aucun mot, appréciant le silence relatif, seulement brisé ça et là par le bruit des feuilles qu’agitait de temps à autre une brise de vent ou par le piaillement d’un oiseau ou le bruissement de ses ailes. Tout était si calme par rapport à la vie trépidante de Tokyo.  

 

- Arrête-toi., murmura soudain Ryo, la retenant.  

- Ferme les yeux.  

 

Se demandant ce qu’il voulait, elle s’exécuta néanmoins en toute confiance. Pendant quelques secondes, il ne se passa rien et elle faillit rouvrir les yeux lorsqu’elle sentit un souffle chaud sur sa joue. Ryo observait sa fiancée, toujours aussi émerveillé par la confiance qu’elle avait en lui malgré le peu de temps qu’ils avaient passé ensemble. Se secouant de sa contemplation, il approcha d’elle et, doucement, l’embrassa. C’était juste un effleurement au départ, léger, aérien, un baiser dont la légèreté n’enlevait pas l’intensité, à l’instar de leur relation, douce, tendre mais tellement profonde. Il s’écarta et croisa son regard noisette. Il eut à peine le temps de s’y plonger que Kaori se suspendit à son cou et l’embrassa passionnément. Cela faisait aussi partie de leur relation, cette passion latente qu’ils avaient déjà expérimentée à deux, qui ne demandait qu’à être assouvie par tous les moyens physiques, psychiques et sentimentaux. C’était la première femme avec laquelle il ressentait ce besoin vital d’aller au bout de lui-même si complètement.  

 

Sans faire attention aux personnes qui les croisaient, outrés ou amusées, ils échangèrent un long baiser sans aucune retenue, leurs langues partant dans une chorégraphie endiablée, leurs mains s’invitant sur et bientôt sous les vêtements. La température montait rapidement entre eux et aucun ne semblait vouloir mettre fin à cet échange des plus sensuels. Quand il sentit la dentelle du soutien-gorge de Kaori sous ses doigts, une alarme retentit dans le cerveau de Ryo et, même si ça lui prit quelques secondes, il s’écarta d’elle, enlevant ses mains de dessous son tee-shirt. Tous deux essoufflés, ils s’enlacèrent quelques instants, prenant le temps de reprendre le contrôle de leurs émotions.  

 

- Tu vois, ça aussi ça fait partie des préliminaires et c’est aussi agréable que l’acte en lui-même., lui affirma-t-il.  

- J’ai l’impression que mon cœur va exploser par moments ou que mes jambes vont lâcher., murmura-t-elle.  

- C’est toujours comme ça ?, s’enquit-elle, levant les yeux vers lui.  

- Je ne sais pas, Kaori. Tu es la première femme avec qui je ne contrôle plus rien., lui répondit-il.  

- C’est aussi ce qui me fait peur. Je crains parfois que ce ne soit qu’un feu de paille, quelque chose d’intense mais tellement court., admit-il.  

- Je ne pense pas, Ryo. Je… C’est peut-être naïf de ma part mais je pense qu’on était faits pour se rencontrer et s’aimer. Je pense que nous sommes les seuls à pouvoir nous mettre des barrières., lui dit-elle.  

- Peut-être… J’espère parce que j’ai tellement de choses en tête pour nous que ça me fera mal si ça ne se réalise pas.  

 

Se faisant bousculer par un groupe d’adolescents, ils reprirent le chemin et terminèrent la promenade en revenant dans le centre du village, trouvant une petite échoppe pour déjeuner.  

 

- Je ne comprends pas comment tu peux avoir autant de projets pour nous aussi vite alors que tu ne veux même pas parler de notre relation., s’interrogea Kaori, se tournant légèrement vers lui, anxieuse.  

- Je sais ce dont on est capable tous les deux. Je sens cet attachement fort et profond entre nous et, quand je suis avec toi, j’ai confiance en l’avenir. J’ai juste… peur du présent.  

- Mais pourquoi ?  

- Mick… C’est mon meilleur ami depuis le lycée mais c’est aussi mon pire ennemi dans les relations amoureuses. Mick adore briser les couples et je suis persuadé qu’il y mettra d’autant plus du sien qu’il éprouve quelque chose pour toi. Alors là où beaucoup s’afficherait pour faire fuir les rivaux, moi, je préfère me cacher pour nous protéger. C’est idiot, non ?, grimaça-t-il, nerveux.  

 

Kaori se leva et vint se glisser entre ses jambes pour lui faire face. Elle encadra son visage de ses longs doigts et lui sourit, de ce sourire chaud et rassurant qu’il aimait tant.  

 

- Non, c’est touchant. Mais tu dois avoir confiance en moi, en nous, Ryo. Tu peux crier au monde entier et à Mick qu’on s’aime et qu’on est ensemble. Il peut attaquer de plus belle, tenter de me séduire, faire ce qu’il veut. Je rougirai peut-être, sourirai certainement parce qu’il m’amuse plus qu’autre chose, me fâcherai à coup sûr mais jamais, ô grand jamais, je ne lui céderai parce qu’il n’y a que toi., lui assura-t-elle.  

 

Il l’observa un instant, les yeux dans les yeux, puis l’attira à lui pour l’embrasser.  

 

- Je t’aime, Kaori., lui murmura-t-il quand il s’écarta d’elle.  

- Moi aussi., lui répondit-elle.  

 

Il sentit un changement en elle, une assurance qu’elle n’avait pas le matin même, une maturité grandissante et il n’eut aucun doute sur le fait que c’était le moment pour eux de devenir un et un seul.  

 

- Viens, on rentre à l’hôtel., lui dit-il.  

 

Elle ne flancha pas, ne montra aucun signe de gêne ni de peur. Elle esquissa juste un sourire confiant alors que son regard s’animait d’une flamme puissante de désir et d’amour. Sur le chemin, ils s’arrêtèrent dans une supérette, achetant quelques provisions pour le soir.  

 

- Je ne compte pas ressortir avant demain matin. Tu y vois un inconvénient ?, la taquina-t-il.  

 

Pour seule réponse, elle secoua la tête négativement en se mordillant la lèvre anxieusement. Elle n’avait pas peur à proprement parler. Elle avait juste la tête emplie d’interrogations du style : comment ce serait ? Est-ce qu’elle aimerait ? Ou encore jusque demain matin ? C’était possible ?  

 

Passant par le rayon pharmacie en libre service, Kaori s’arrêta, le rouge aux joues.  

 

- Il… Il faut en prendre ?, demanda-t-elle, timidement.  

- J’ai prévu une boîte complète mais si tu penses qu’il n’y en aura pas assez…, la taquina-t-il, la voyant passer au vermillon.  

- Je… je prends la pilule depuis deux semaines., lui apprit-elle.  

- Et j’ai fait tous les tests. Ils sont négatifs. J’ai le papier dans mon sac si tu veux voir., lui proposa-t-elle, ouvrant son sac à main.  

- Je te crois, Kaori. Je suis clean aussi mais, sachant le délai d’incubation de certaines maladies, je préfère prendre mes précautions. Je refuse de te faire courir le moindre risque venu des affres de ma vie précédente. Reprends une autre boite, mieux vaut être prévoyant., lui dit-il.  

- XXL, ma chérie., lui murmura-t-il à l’oreille, tout en passant un bras contre elle pour attraper le bon produit, la laissant comme tétanisée.  

 

Kaori était engourdie par la vague de désir qu’elle avait ressentie quand son souffle avait caressé sa joue. Elle se sentait vibrer de toutes parts, un brasier flambait au creux de son ventre et elle se serait presque crue capable de lui sauter dessus ici et maintenant pour le manger tout cru. A cette pensée, elle sentit la vapeur s’échapper de ses oreilles et perdit toute conscience de la réalité. Ce fut l’air frais extérieur qui la réveilla et elle s’aperçut qu’ils se dirigeaient vers la pension. Ils ne croisèrent personne jusqu’à leur chambre et, lorsque Ryo referma la porte, il s’y adossa un instant en la déshabillant du regard. Elle sentit une boule de feu éclater dans ses entrailles tellement son regard était expressif et ne cachait rien du désir qu’il ressentait pour elle.  

 

- Vous êtes à point, Mademoiselle Makimura., murmura-t-il, approchant tel un félin.  

- Je me consume pour toi, mon amour., susurra-t-elle.  

- Je crois me souvenir que vous aviez commencé une démonstration, Caporal. Je n’ai pas eu la fin., lui dit-elle, passant les bras autour de son cou.  

- Il est de mon devoir de terminer, alors., affirma-t-il contre ses lèvres.  

 

Il prit sa bouche très passionnément, ne tardant pas à glisser sa langue contre la sienne, les faisant batailler âprement. Quand ils avaient besoin de respirer, ils se séparaient, exploraient quelque peu les joues, la nuque, le menton de l’autre avant de revenir urgemment mêler leurs souffles dans des baisers torrides. Suivant l’exemple de son compagnon, Kaori passa les mains sous son tee-shirt et explora la peau nue de son dos, sentant les mouvements de ses muscles alors qu’il explorait son corps. Quand il s’écarta légèrement d’elle, elle en profita pour glisser les mains sur son ventre, griffant légèrement ses abdominaux, le faisant grogner.  

 

- Une vraie tigresse…, murmura-t-il contre ses lèvres, ses yeux s’opacifiant de désir.  

 

Ces trois petits mots éveillèrent quelque chose en elle, une confiance, une audace qu’elle n’avait jamais ressenties. Elle avait besoin de sentir sa peau nue contre la sienne et tira sur son tee-shirt pour le lui enlever. Ryo la laissa faire complaisamment et en profita pour lui retirer le sien. Elle ne baissa même pas les yeux devant son regard plein de convoitise, lorgnant sur sa poitrine sans vergogne. Glissant la main dans son dos, elle s’apprêtait à dégrafer son soutien-gorge quand il l’arrêta, lui faisant non de la tête.  

 

- Patience., glissa-t-il à son oreille avant de la saisir par la taille et de l’asseoir sur le bureau.  

 

Se glissant entre ses jambes, une main dans son dos pour la soutenir, il alla chercher le lobe de son oreille, le mordillant avant de descendre le long de sa mâchoire lentement. Pendant ce temps, son autre main caressait ses seins alternativement avant de commencer à en agacer les pointes à travers le tissu. Alors qu’elles se dressaient fermes et fières, il entendait sa compagne haleter sous le désir. Ses lèvres étant arrivées à destination, sa main se concentra sur son sein gauche alors qu’elles s’occupaient du droit.  

 

Kaori ne savait plus où elle était. La déferlante de sensations était si forte qu’elle avait à la fois envie de fuir pour échapper à tout cela et d’aller plus loin pour voir comment c’était. Ses cuisses se serraient convulsivement autour du bassin de son compagnon et elle sentait son intimité éveillée comme jamais. Elle n’eut aucun mouvement de surprise, fut presque même reconnaissante lorsque Ryo dégrafa son soutien-gorge et le lui ôta pour reprendre le même traitement, inversant juste les positions bouche et main, sans le tissu comme barrière. Au bout d’un moment, elle sentit une boule naître au creux de son ventre et grossir et laissa échapper un long gémissement. Elle fut presque déçue que son amant cessa son traitement à ce moment-là pour descendre sur son ventre taquiner son nombril.  

 

- Il faut que je continue mon exploration du terrain pour savoir où sont les origines du feu., lui dit-il, jouant avec le bouton de son jean, un regard de braise plongé dans le sien.  

- Vas-y…, lâcha-t-elle dans un soupir rauque.  

 

Il l’attrapa et la souleva pour l’amener sur le lit où il l’allongea, prenant place à ses côtés. Avant qu’il n’eut le temps de bouger, elle l’avait attiré à elle et l’embrassait, laissant leurs langues danser ensemble. Il sentait ses mains voyager sur son dos, son ventre, ses fesses et même sur son sexe, plus dans le feu de l’action que volontairement, comprit-il, voyant son regard légèrement choqué.  

 

- Ne t’inquiète pas de cela., lui dit-il déposant un baiser sur ses lèvres.  

- Je n’ai pas peur mais tu es sûr que ça va rentrer ?, s’inquiéta-t-elle innocemment.  

 

Il laissa échapper un léger rire puis, reprenant le sérieux de la situation, il posa un regard tendre et rassurant sur elle, lui caressant la joue.  

 

- C’est comme une recette de cuisine. Tout est dans la préparation. Laisse-toi aller, Kaori. N’aie pas peur de moi. Détends-toi et profite du moment. Si ça ne va vraiment pas, dis-le moi et on s’arrêtera.  

 

Elle acquiesça et, pour lui prouver sa confiance, défit les boutons de son jean. Ryo se pencha sur elle et déposa une série de baiser jusqu’à la ceinture de son pantalon. Il écarta les pans de denim et embrassa la zone découverte parée de dentelle assortie au soutien-gorge qui gisait par terre. Laissant glisser les mains le long de ses jambes, ces jambes qu’il avait longuement admirées et sur lesquelles il avait fantasmé, il attrapa le bas du pantalon et le tira doucement avant de le laisser choir à terre. Il observa longuement sa fiancée uniquement vêtue de son dernier rempart.  

 

Suivant ses envies, Kaori se redressa sur le lit et, ne voyant pas son homme bouger, se mit à quatre pattes et avança jusqu’à lui. Elle se redressa à genoux sur le lit et glissa les mains de ses hanches jusqu’à son cou, voyant son regard s’assombrir. Elle plaqua son corps dénudé sur le sien et le sentit frémir. Elle n’était pas en reste mais, cette fois, au lieu de trembler, elle sentit une chaleur envahir tout son être de ses seins qui frottaient le torse nu et musclé de Ryo jusqu’à son intimité. Alors même que son intention première avait été de l’embrasser, elle changea d’avis et posa les lèvres sur sa clavicule, en traçant la ligne doucement. Elle réitéra le même geste de l’autre côté avant de descendre le long de la ligne sternale puis de tracer du bout des doigts ses pectoraux parfaitement dessinés. Répétant le même geste que lui, elle laissa glisser les doigts sur les deux boutons, le faisant tressaillir, avant d’y poser les lèvres doucement tour à tour.  

 

Après deux minutes de ce traitement qui le mettait au supplice, elle laissa sa bouche descendre sur son ventre et traça les lignes de ses abdominaux du bout de la langue, l’entendant haleter à son tour. Elle se sentait investie d’une puissance phénoménale qui nourrissait son audace. Butant contre le ceinturon de son pantalon, elle y glissa les doigts prestement, sentant contre son poignet son membre durci, et le défit, faisant tomber du même geste son vêtement et son caleçon. Elle se retrouva alors nez à nez avec le mokkori de son homme qui aurait pu rire de la rougeur subite de ses joues s’il n’avait pas été aussi enivré de désir.  

 

Comme hypnotisée, elle leva la main et la dirigea vers cet appendice encore inconnu. Au dernier moment, prise d’un sentiment de gêne, elle dévia sa course et posa la main sur la hanche de Ryo.  

 

- Tu peux toucher, Kaori. Je ne te jugerai pas. J’aime être caressé à cet endroit., lui murmura-t-il.  

 

Elle le regarda et déglutit avant de bouger la main et de la poser là. Ne sachant quoi faire, elle resta immobile jusqu’à ce qu’il pose la main sur la sienne et lui montre le mouvement. Il la retira très vite cependant, lui laissant le choix de continuer ou non. C’était un pur moment de supplice que de sentir cette main aller et venir et de devoir se contrôler pour ne pas exploser trop vite. Se sentant proche de ce moment, il attrapa son poignet et la força à se redresser avant de prendre ses lèvres dans un baiser tendre.  

 

- Merci., lui murmura-t-il avant de l’embrasser plus passionnément.  

 

Doucement, il la fit se rallonger sans quitter ses lèvres. Ses mains reprirent leur périple sur le corps de sa belle et partirent à la découverte d’une zone encore couverte. Il la caressa d’abord par dessus le vêtement, sa chaleur irradiant, puis lentement, soucieux de son confort, il glissa les doigts sous le tissu, appuyant progressivement ses caresses. La sentant réceptive, il lui ôta ce dernier rempart et se remit à ses côtés, observant ses traits pendant que la passion la happait progressivement. Ses mains agrippaient le drap sous elle, ses sourcils se fronçaient et détendaient, et, quand il glissa un peu plus profondément en elle, elle écarquilla les yeux de surprise.  

 

- Détends-toi. Tu veux arrêter ?, lui demanda-t-il.  

- Non., souffla-t-elle.  

 

Il s’allongea doucement sur elle et prit ses lèvres avec douceur avant de les laisser descendre le long de son corps jusqu’au sanctuaire des sanctuaires. Il sentit sa légère crispation au départ puis rapidement le désir la submergea. Son corps s’arquait, ondulant sous les vagues qui l’assaillaient, et il ne devait le salut de son visage qu’au fait qu’il tenait ses cuisses, les empêchant de se refermer sur lui.  

 

- Ryo… Ryo…, l’entendit-il murmurer juste avant de sentir tout son corps se contracter quelques secondes avant de se détendre, la laissant le souffle court.  

- Ca va, ma belle ?, lui demanda-t-il tendrement.  

 

Elle hocha la tête, des étoiles pleins les yeux.  

 

- On continue ?, s’enquit-il doucement.  

- Oui., souffla-t-elle.  

 

Il l’embrassa fougueusement avant de se lever pour aller chercher la boite de préservatifs qu’il avait emmenée. Paré, il revint s’allonger à ses côtés et ils s’embrassèrent de nouveau. Ils refirent monter la température par quelques caresses et, au bout de quelques minutes, Ryo se mit au dessus d’elle.  

 

- Je t’aime, Kaori., murmura-t-il.  

- Moi aussi, je t’aime., répondit-elle d’une voix emplie de ferveur.  

 

Il se glissa doucement en elle, sentant cette fine membrane résister un court instant avant de céder arrachant une grimace d’inconfort à la jeune femme, et s’arrêta un moment pour lui laisser le temps de s’habituer. Il plongea dans son regard, se sentant infiniment reconnaissant de ce don qu’elle venait de lui faire, comme s’il entrait lui-même dans une nouvelle vie après avoir franchi une porte des plus symboliques, comme s’il était lavé de ses excès antérieurs. Il caressa sa joue tendrement puis l’embrassa avant de se mettre à bouger doucement en elle, attentif à ses moindres réactions.  

 

Passés les premiers moments, légèrement inconfortables, la jeune femme se sentit submergée par le flot de sensations qui la prit. Extérieurement, elle sentait Ryo sur elle, allant et venant, caressant son corps, changeant de rythme, l’embrassant, lui disant des mots doux, l’enlaçant, entrelaçant leurs doigts et elle ne savait déjà plus où elle en était. Mais intérieurement, c’était indescriptible. Elle ne savait plus de quelle partie de son corps venaient les informations, les exaltations sensorielles. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’elle en voulait encore, qu’elle voulait être aussi proche de son fiancé que possible et, sans vraiment s’en rendre compte, elle le caressait, agrippait ses fesses, passait les doigts dans ses cheveux, cherchait ses lèvres avec avidité. Elle avait chaud, elle avait froid. Elle se sentait proche de chavirer et s’accrocha désespérément, jambes autour de son bassin, bras autour de lui, et la vague la prit, la chamboulant comme jamais elle ne l’avait été. C’était comme si toutes ses connexions nerveuses étaient court-circuitées d’un coup et son corps se contracta longuement, enserrant cet objet de douce torture de manière brusque et elle le sentit palpiter contre elle alors que Ryo poussait un long gémissement rauque, le visage enfoui dans son cou.  

 

Se reprenant lentement, Ryo se dit que c’était bien la première fois qu’il ne pouvait contrôler son propre plaisir. Quand elle l’avait soudain encerclé de ses jambes, elle l’avait emmené plus profondément en elle et ça avait été le coup de rein qui avait déclenché leur orgasme. Il était rare depuis des années maintenant qu’il jouisse en même temps que sa partenaire. En général, il arrivait à contrôler pour faire durer la chose. Il en arrivait même parfois à se donner des objectifs avant de laisser exploser sa propre jouissance. Quel salaud arrogant il faisait… Il n’avait jamais fait que prendre et, aujourd’hui, pour la première fois, il n’avait que peu calculé et encore dans son intérêt à elle. Elle était bien la première femme à qui il avait eu envie de donner.  

 

Se mettant sur le côté pour la soulager de son poids, bien qu’elle ne s’en plaignit pas, il contempla un moment son beau visage rosi par l’effort et le plaisir, ses grands yeux noisette pétillant d’amour et de tendresse, de passion assouvie peut-être aussi et ses lèvres roses et gonflées par leurs baisers. Il les caressa doucement du pouce avant de les embrasser.  

 

- Ca va ?, lui demanda-t-il.  

- Merveilleusement bien., dit-elle d’une voix émerveillée, qui le fit sourire tendrement.  

- Et toi ?, s’enquit-elle légèrement inquiète.  

- Très bien., admit-il, pris d’un accès de pudeur quelque peu déplacé après ce qu’ils venaient de faire, se dit-il.  

 

Il l’attira à lui, posant sa tête contre son torse. Il sentait son cœur battre sous sa main, une sensation douce et lénifiante pour l’homme qu’il était.  

 

- Quand on rentrera, on dira à nos amis que nous sommes fiancés., lui dit-il.  

- Tu es sûr ? Tu n’es pas obligé., objecta-t-elle.  

- Je le veux, Kaori. Tu as raison. J’ai juste à avoir confiance en nous, en toi, et je l’ai., lui affirma-t-il, serein face à sa décision.  

- Tu n’imagines pas le plaisir que tu me fais., lui confia-t-elle.  

- Plus que celui que je t’ai donné avant ?, lui demanda-t-il, mutin.  

 

Elle le regarda, rougissante, un grand sourire aux lèvres, et haussa les épaules, faussement innocente.  

 

- Plus que celui que je vais te donner maintenant ?, lui demanda-t-il encore, un ton plus bas, plus suggestif.  

- Je ne sais pas. Fais voir d’abord., répondit-elle, un regard lourd de désir rencontrant le sien.  

 

Il fondit sur sa bouche pour le deuxième des nombreux rounds de ce week-end là. 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de