Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: messlat

Beta-reader(s): Chronos

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 30 chapitres

Publiée: 20-03-06

Mise à jour: 06-11-07

 

Commentaires: 335 reviews

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ActionAction

 

Résumé: Fiction alternative. Ryo ne connais pas la famille MAKIMURA et n'a donc jamais fait la promesse de veiller sur Kaori. Sauront-ils s'apprivoiser ? A vous de le découvrir !

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon voisin le tueur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mon voisin le tueur

 

Chapitre 2 :: Quand Ryo rencontre Kaori (1)

Publiée: 20-03-06 - Mise à jour: 20-03-06

Commentaires: Voilà la suite.

 


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Comment osait-il lui parler sur ce ton, quel goujat !  

 

Kaori senti une vague de rage l’envahir, elle serrait les poings jusqu'à s’en faire blanchir les jointures.  

La rage, qui rapidement remontait jusqu’à son cerveau, lui fît oublier toute trace de peur, elle pouvait désormais sentir la chaleur irradier de son visage tellement elle était énerver. A ce moment, elle aurait pu attraper n’importe quoi pour le jeter à la tête de cet homme. (La massue c’est pour quand ?)  

 

En d’autres circonstances, elle ne se serait pas mise dans un tel état, elle essayait de se raisonner mais rien à faire, son indignation était plus forte que tout. Elle lui cracha, d’une voix déformer par la colère :  

 

- Espèce de malotru, pour qui est-ce que vous vous prenez, je ferais ce que je veux, si j’ai envi de rester là, c’est pas vous qui allez m’en empêcher.  

 

Elle savait que ce qu’elle venait de dire était stupide, et son attitude complètement téméraire. Mais son regard lançait des éclairs et restait rivé au visage de son interlocuteur qui ne trahissait quant à lui aucune émotion.  

 

- On voit bien que tu ne sais pas à qui tu as à faire, sinon tu ne serais pas là à taper du pied comme une gonzes.  

 

Kaori n’entendit pas la fin de la phrase. Elle fulminait, ce type était vraiment imbu de sa personne, il fallait qu’elle lui rabatte son caquet à cet abruti :  

 

- Je me fous complètement de qui vous pouvez être, le Pape, la reine d’Angleterre, ça m’est complètement égale, je vous interdis, je dis bien, je vous interdis de me parler sur ce ton. Kaori avait finit sa phrase, avec une voie qui frôlait l’hystérie.  

 

L’homme avait tiqué, ce petit avorton court sur patte était en train de l’énerver au plus au point. Lui qui d’habitude savait se maîtriser parfaitement, sentait l’impatience le gagner. Il allait lui donner une leçon qu’il ne serait pas prêt d’oublier. Rien qu’a cette idée il jubila intérieurement. Il ne fallait pas trop l’amocher, après tout il avait l’excuse de l’âge, mais pour le principe il ne laisserait pas passer cet affront.  

 

- A ouais, ben voyons voir ça, dit-il d’une voix grave.  

 

Avant même d’avoir pu se rendre compte qu’il se déplaçait, l’individu se retrouva à cinquante centimètres d’elle. Il la dépassait largement, et elle devait lever la tête pour le regarder, à ce moment elle pue croiser enfin son regard.  

Son sang se glaça dans ses veines, toute la colère qui l’avait alors submergé reflua, pour laisser place à une panique aussi viscérale que l’instinct de survie.  

De nouveau ses muscles étaient paralysés. Elle ne pouvait plus bouger, son regard était hypnotisé par ces yeux aussi noir que la nuit. Ils dégageaient une telle froideur, qu’elle se demanda comment un être humain pouvait, à la fois, paraître aussi vivant à l’extérieur que mort à l’intérieur.  

 

Elle avait déjà pu voir ce regard dans le miroir, il y a un an, quand elle avait perdu son frère. Cet immense vide qui l’avait envahi à l’idée d’être seule, la douleur de la perte d’un être cher, avait aussi transformé son regard. Mais sa sœur, ses amis et tous les souvenirs heureux qui lui restaient, tout l’amour qui l’entourait lui avaient permis de refaire surface et de reprendre le cours de sa vie.  

 

Kaori pensa qu’il devait avoir beaucoup souffert pour que toute étincelle d’humanité disparaisse de son regard. Elle comprenait cette solitude de l’âme et ressentie bientôt de la compassion pour cet inconnu. Trop absorbé par son regard, elle ne se rendit pas compte qu’une larme venait de couler le long de sa joue.  

 

Elle leva lentement le bras pour caresser son visage. L’homme, quant à lui, avait esquissé un mouvement de recul, comme s’il avait eu peur d’elle, mais elle avait quand même continué son geste et murmura :  

 

- Je suis désolé.  

 

Le son de sa propre voix venu troublé le silence lui permis de sortir de sa rêverie. Elle se rendit alors compte que sa main était toujours posée sur la joue de son interlocuteur. Elle l’a retira immédiatement, en balbutiant des excuses et rougie jusqu’à la racine des cheveux.  

 

Son cœur battait la chamade et elle ne savait plus ou se mettre, si elle avait pu creuser un trou pour se cacher, à ce moment là, elle l’aurait fait.  

 

Mais que lui arrivait-il ? Il fallait qu’elle s’éloigne à tout prix de cet individu.  

 

Ryo quant à lui restait les bras ballant.  

 

Dés qu’il s’était approcher de lui, il avait senti un léger malaise l’envahir, mais n’y avait prêté aucune attention, focalisé qu’il était sur la correction qu’il allait lui infliger.  

Mais à cinquante centimètres de son visage il avait enfin put voir ses yeux et là il avait été pris d’un doute. Sur son visage, il pouvait y lire de la peur, puis sans crier gare son expression avait changé. De la compréhension, voilà ce qu’il avait vu. Des yeux, marrons, immenses le dévisageaient avec une telle compassion qu’il s’était senti transpercé, mis à nu sans sommation, un frisson le fit tressaillir.  

 

Il continuait de dévisager cette FEMME, car maintenant il se rendait bien compte que ce n’était pas un jeune homme comme il l’avait d’abord crût.  

 

Comment était-ce possible, il avait été floué, il n’avait rien senti. Rien !!!  

 

Non c’était impossible !  

 

Il fallait quand même qu’il en ait le cœur net, lentement il leva la main et retira la casquette de son interlocuteur.  

 

Finalement, il dû se rendre à l’évidence, son instinct l’avait trahi.  

 

Son bras retomba le long de son corps, sa main droite serrant toujours la casquette. Il était complètement abasourdi. Ce petit bout de femme aux cheveux court l’avait complètement déstabiliser.  

Il aurait du dire quelque chose pour expliquer son geste, mais les mots ne venait pas. Il était en état de choc.  

 

Devant son attitude et le mutisme soudain de son vis à vis, Kaori s’enfuie et courut aussi vite qu’elle pu pour regagner son appartement en oubliant totalement la raison qu’il l’avait poussé à en sortir la première fois.  

Elle dégringolât les escaliers s’arrêtant juste le temps d’introduire la clé dans la serrure pour ouvrir et fermer la porte, et continua sa course vers sa chambre pour se jeter sur son lit.  

 

Elle n’avait même pas pris la peine d’enlever son blouson, elle resta étendue sur le ventre la tête fourrée dans les oreillers à se demander ce qui avait bien pût lui prendre pour se conduire de cette façon, avec un parfait inconnu qui plus est et comble de tout, s’enfuir ensuite comme une voleuse.  

 

- Mais dans quelle galère je me suis encore fourrée. C’est pas vrai !!!!  

 

 

Pendant ce temps, sur le toit.  

 

Elle avait dû le prendre pour un malade ! S’il avait cru donner une leçon à ce petit jeune, il en avait eu pour ces frais.  

Il regarda la casquette qu’il tenait toujours dans sa main droite et de sa main libre toucha la joue sur laquelle la jeune femme avait un peu plutôt apposé sa main.  

 

Pourquoi l’avait-elle regardé de cette façon, personne ne l’avait jamais fait auparavant. Ce mélange de tristesse et de compréhension dans ce regard, on aurait dit qu’elle avait pitié de lui. Elle l’avait effleuré de sa main et lui s’était laissé faire, il ne comprenait pas ce qui s’était passé. Elle avait même versé une larme.  

 

Tout d’un coup sa colère refit surface. Qui était-elle pour l’avoir rabaissé de la sorte ?  

Non, lui le meilleur nettoyeur du Japon, n’avait jamais inspiré de pitié et encore moins de la compassion à personne.  

La peur était le seul sentiment qu’il lisait sur le visage des gens qu’il croisait. Rare étaient ceux qui le connaissaient suffisamment pour aller au de là de cette première impression.  

La colère était un sentiment qu’il maîtrisait mieux, il fît donc le nécessaire pour entretenir celle-ci, afin d’oublier le trouble qui l’avait envahi.  

 

D’un geste un peu brusque, il jeta la casquette comme si celle-ci lui avait brûlé la main, petite insolente, elle ne perdait rien pour attendre. Malheureusement, pour lui et heureusement pour elle, il ne violentait jamais les femmes, il préférait les séduire. Mais là, fallait pas déconner, cette espèce de garçon manqué, n’était vraiment pas son type. Elle était grande (maintenant qu’il s’était rendu compte que c’était une femme), les cheveux courts qui tiraient un peu sur le roux, encadrait un visage fin et volontaire, certes pas vilain, mais il lui manquait quelque chose, le je ne sais quoi qui faisait craquer Ryo. Non vraiment ce n’était pas son type.  

Lui préférait les femmes qui savaient mettre leurs atouts en valeurs, avec de longues crinières et des formes bien placées. Rien que d’y penser, il salivait.  

 

Il décida de regagné son appartement et d’appeler Mick, son compagnon de beuverie, pour passer la nuit à faire la fête. Il venait de terminer son dernier contrat et avait envie de se détendre. Rien de tel pour cela, qu’un bon pôte et pleins de belles femmes, pas très farouches, pour vous rendre la vie plus agréable.  

Il gagna donc les escaliers qui redescendaient à son appartement, le visage déformé par la lubricité.  

 

En effet, le point faible de Ryo était les femmes : Toutes les femmes à la seule condition (et non pas des moindres) qu’elles soient jolies. Il ne savait pas résister à l’appelle d’une voix féminine et leur vouait une passion sans borne, passion qu’il partageait d’ailleurs avec son ami de toujours, Mick, son comparse américain.  

 

Ryo était tellement occupé à penser à toutes les jolies filles qu’il allait pouvoir caresser qu’il en oublia son inconnue du toit.  

 

 


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