Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: messlat

Beta-reader(s): Chronos

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 30 chapitres

Publiée: 20-03-06

Mise à jour: 06-11-07

 

Commentaires: 335 reviews

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ActionAction

 

Résumé: Fiction alternative. Ryo ne connais pas la famille MAKIMURA et n'a donc jamais fait la promesse de veiller sur Kaori. Sauront-ils s'apprivoiser ? A vous de le découvrir !

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon voisin le tueur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Je vais bientôt avoir 18 ans. Est-ce que je peux avoir accès à la section NC-17?

 

Non. C'est simple. D'un point de vue légal, vous n'êtes pas majeur tant que vous n'avez pas 18 ans. Ca m'est égal que ça soit dans un jour ou dans une semaine. Ne faites votre demande qu'après vos 18 ans.

 

 

   Fanfiction :: Mon voisin le tueur

 

Chapitre 5 :: Première affaire.

Publiée: 05-04-06 - Mise à jour: 05-04-06

Commentaires: Bonjour à tous. Tout d’abord un grand merci à ma béta Chronos qui fait vraiment un travail formidable. Ensuite je voudrais remercier, tous ceux qui prennent le temps de lire cette fic, car c’est vraiment super de savoir que des gens apprécie ce que vous faites. Pour tous ceux qui me laissent des reviews un double merci… « On croirait la remise des oscars :) » Sans plus attendre, je laisse place à la lecture avant de me faire luncher ! A la prochaine, pour de nouvelles aventures.

 


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Ryo fulminait ! Il s’imaginait déjà en train de l’étrangler ! Ses doigts se crispèrent comme s’il serrait son cou, secouant ses mains en mimant cette scène. Ce petit intermède lui permit d’évacuer une partie de ses nerfs...  

 

Une fois remis de ses émotions, il regarda autour de lui. Il était planté au milieu d’une pièce qui devait apparemment servir de salle d’attente. Il entendit des voix féminines, puis le bruit d’une porte qui se referme.  

 

Cette folle furieuse était donc sa voisine. Il savait bien que son visage lui était familier. Il l’avait reconnue quand il avait vu son pull : c’était la personne rencontrée sur le toit !  

 

Et voilà qu’elle l’avait encore planté ! Décidément, c’était une habitude chez elle ! Un seul regard de lui et toute la vermine du Japon prenait la fuite. Alors qu’elle ! Elle n’avait pas hésité à le défier et le malmener. Survivre au passage de cette tornade s’annonçait plus compliqué que prévu. Il allait devoir trouver une solution pour se débarrasser d’elle avant que cela ne tourne à la catastrophe.  

 

Ryo fourra les mains dans ses poches pour se calmer. Il sentit quelque chose d’inhabituel et extirpa le petit objet. Il fut étonné de constater que c’était un bouton. En fouillant dans sa mémoire, il se souvint qu’il l’avait trouvé près de la plaque métallique.  

Il fallait quand même lui reconnaître cette vérité : elle avait du cran ! Il joua un instant avec ce petit bouton, en souriant. Il lança l’objet en l’air et le rattrapa avant de le remettre dans sa poche.  

 

Il regarda sa montre et se dit qu’il était en retard pour son déjeuner avec Mick au Cat’s. Bon, il avait déjà perdu assez de temps avec cette pimbêche. Il n’avait pas que ça à faire que d’attendre le bon vouloir de MADAME.  

 

Dès qu’il aurait plus de temps - se promit Ryo - il reprendrait la conversation là où ils l’avaient laissé. Ryo quitta donc l’appartement de sa voisine sans faire un bruit.  

 

 

***********************  

Pendant ce temps, dans le bureau de Kaori :  

 

Kaori accueillit sa toute nouvelle cliente avec un large sourire, en lui demandant de se mettre à l’aise. Elle faisait tout son possible pour paraître décontractée, alors qu’elle était en fait très nerveuse.  

 

Tomoko hésitait, elle observa Kaori quelques instants et se demanda si elle faisait bien de s’adresser à cette toute jeune femme pour son problème. Elle avait été surprise en la voyant dans l’entrée, d’autant plus qu’elle s’attendait à avoir à faire à un homme et non à une femme, jeune qui plus est.  

 

Malheureusement, elle ne savait plus vers qui d’autre se tourner car la police ne voulait pas s’occuper de son affaire : elle était venue, en effet, à Tokyo, dans l’espoir de retrouver sa jeune sœur et s’était adressée à la police, en espérant qu’elle puisse l’aider. Malheureusement, elle avait été trimballée d’un bureau à l’autre et avait vite fait de réaliser que personne n’était intéressée par son affaire. A bout de ressources, elle était entrée dans le premier bureau venu et avait, d’une traite, raconté son histoire à la personne qui lui faisait face.  

 

En y repensant, Tomoko rougit. L’inspectrice, une certaine Nogami - qu’elle avait sûrement dû déranger dans son travail - l’avait écoutée en silence, sans l’interrompre une seule fois. A la fin de son récit, l’inspectrice s’était gentiment adressée à elle et lui avait expliqué qu’il n’y avait aucune raison de penser que sa sœur était en danger puisqu’elle était partie de son plein gré. La police ne pouvait malheureusement rien faire pour elle. Néanmoins, elle lui avait donné les coordonnées d’un privé, en lui assurant qu’elle pouvait lui faire confiance pour ce genre d’enquête.  

 

Elle allait donc devoir raconter encore une fois ce qui la tourmentait mais elle n’avait pas le choix. Il fallait qu’elle le fasse pour sa sœur.  

 

Kaori sentit la tension de sa cliente. Elle devait absolument la rassurer sur ses compétences. Elle entra donc dans le vif du sujet, pour couper court à toute objection. D’un ton professionnel, Kaori lui expliqua rapidement les activités de son agence avant de lui demander les raisons qui la poussaient à demander ses services.  

 

Tomoko fût rapidement impressionnée par l’assurance affichée de la jeune femme. Elle était jeune mais faisait preuve d’une maturité étonnante. Comme elle aurait aimé que sa jeune sœur lui ressemble… Elle soupira. Elle ne pouvait plus reculer maintenant, et puis son instinct lui soufflait qu’elle pouvait lui faire confiance. Tomoko se racla la gorge pour raffermir sa voix et commença :  

 

- Je m’appelle Tomoko Nomura, j’habite Osaka, et je suis enseignante dans un collège. Je viens vous voir aujourd’hui, pour vous demander de retrouver ma sœur Miyabi, qui a disparu il y a plus d’un an. Ma sœur fête aujourd’hui ses 20 ans, et il est de tradition d’offrir une bague aux jeunes femmes pour cet anniversaire. Mais voilà, mes parents et moi nous ne savons pas où elle se trouve et nous aimerions lui offrir la bague qui lui revient.  

 

Elle sortit alors un petit écrin de son sac et le montra à Kaori, puis elle continua :  

 

- Elle est partie l’année dernière suite à une violente dispute que j’ai eue avec elle. Depuis sa plus jeune enfance, Miyabi ne rêvait que de devenir une riche. Mais voilà, mes parents ne le sont pas et ils n’ont jamais pu satisfaire tous ses caprices. Ils ont travaillé dur pour nous élever et ont fait tout leur possible pour que nous ne manquions de rien. Mais ma sœur voulait toujours plus. Cela ne lui plaisait pas de récupérer les habits devenus trop petits pour moi, car mes parents ne pouvaient constamment nous acheter des habits neufs. Je me suis consacrée corps et âme à mes études, afin que mes parents soient fiers de moi. Malheureusement, je n’ai pas vu ma sœur grandir et devenir une jeune femme aussi belle que calculatrice. Malgré tous ses caprices, nous étions heureux, enfin je le croyais, jusqu’à cette nuit où elle est partie.  

Cette vie ne lui convenait pas, elle trépignait. J’ai cru que c’était dû à son jeune âge, mais c’était plus profond, je savais qu’elle était jalouse de moi, je réussissais dans mes études et cela rendait mes parents heureux. Elle, au contraire, était constamment convoquée pour mauvaise conduite et mes parents s’arrachaient les cheveux en se demandant pourquoi nous étions si différentes.  

C’est de ma faute, je n’ai pas été présente pour elle, j’aurais peut-être pu l’aider mais …  

 

Tomoko s’interrompit un instant, avant de reprendre son récit d‘une voix tremblante :  

 

- La nuit de son départ, nous sommes disputées encore une fois à propos de son comportement. Elle nous a dit des horreurs, qu’elle ne saurait pas se contenter d’une vie médiocre comme la nôtre, qu’elle méritait mieux ! Mes parents étaient effondrés, alors je l’ai giflée. Je n’avais jamais cru que je ferais ça un jour, mais elle avait dépassé les bornes. Elle m’a traitée de tous les noms et ensuite elle s’est enfuie.  

 

A ce souvenir, les larmes coulèrent le long de sa joue.  

 

- Je l’ai tellement regretté, vous savez ! C’est aussi la dernière fois que nous l’avons vue. Elle est partie, sans un regard en arrière, sans se dire qu’elle allait nous causer de la peine, rien ! Je m’en veux de ne pas avoir su la comprendre, peut-être que si je l’avais écoutée à ce moment-là, elle ne serait pas partie… Depuis un an, nous vivons dans l’angoisse que quelqu’un vienne nous apprendre qu’il lui est arrivé malheur. Ma mère sursaute à chaque sonnerie et se laisse dépérir, la flamme de joie qui brillait autrefois dans son regard s’est éteinte. Mon père fait tout ce qu’il peut pour la réconforter, mais je l’ai surpris plus d’une fois à pleurer quand il pensait qu’il était seul. L’approche de son anniversaire les a rendus encore plus malheureux... Cela ne peut plus continuer ! C’est pour cela que j’ai décidé de la retrouver et de la convaincre de revenir auprès de nous.  

 

Kaori avait écouté avec attention l’histoire de Tomoko, elle avait pris quelques notes, mais s’était vite rendue compte que sa cliente avait avant tout besoin d’être soutenue, car elle était malheureuse. Cela se lisait dans son regard baigné de larmes. Mais surtout, on y voyait toute la culpabilité qu’elle ressentait vis-à-vis d’elle-même.  

 

Elle se leva et vint s’asseoir près de Tomoko. Elle lui tendit un mouchoir et lui laissa le temps de se ressaisir, avant de poser une main sur les mains crispées de Tomoko. Ce contact se voulait apaisant, elle voulait lui montrer qu’elle ne la jugeait pas. D’une voix rassurante, elle lui dit :  

 

- Vous vous sentez coupable, mais ce n’est pas de votre faute. Votre sœur attendait quelque chose que vous n’auriez pas pu lui donner. Ce serait présomptueux de croire que vous auriez pu empêcher cela. Votre sœur a fait son choix, vous n’êtes pas responsable de ce choix. Elle a pris son envol, d’une manière douloureuse certes, mais tout à fait logique. Les enfants finissent par grandir et quitter le nid familial. Il est probable que votre sœur cherche toujours son bonheur, mais c’était son choix, elle l’a fait en toute connaissance de cause. Je peux vous aider à la retrouver, mais si ce n’est pas ce qu’elle souhaite, que ferez-vous ?  

 

Tomoko avait séché ses larmes et regardait à présent Kaori. Elle avait raison. Au plus profond d’elle-même, elle le savait. Mais son cœur refusait de l’entendre. Elle s’était efforcée de veiller sur sa petite sœur et avait le sentiment d’avoir échoué. Elle ne pouvait pas abandonner sans lui avoir parlé au moins une dernière fois.  

 

- Je n’arrive pas à me convaincre que nous l’avons définitivement perdue. J’ai besoin de croire que nous lui manquons. Elle est si jeune, je n’ose pas imaginer ce que sa vie a pu être sans nous, sans amis, sans argent. Elle est partie sans rien pour cette ville. Je veux la retrouver ! Je veux savoir si elle va bien. Si après, elle ne veut plus de moi, de nous, alors je m’inclinerais, je la laisserais partir.  

 

- C’est une sage décision - lui répondit Kaori. Je vais faire tout mon possible pour vous aider. Vous m’avez dit que vous venez d’Osaka, comment êtes-vous sûre que votre sœur se trouve à Tokyo ?  

 

- Une semaine après son départ, comme nous n’avions plus de ses nouvelles, j’ai contacté toutes ses amies. L’une d’entre elle m’a dit que Miyabi l’avait accompagnée à Tokyo lors d’un de ses voyages chez un membre de sa famille. Elles sont restées quinze jours ensemble, ensuite Miayabi serait partie avec un jeune homme qu’elle aurait rencontré dans un bar.  

 

- Vous ne connaîtriez pas le nom de cette personne par hasard ?  

 

- Hélas, non !  

 

- Avez-vous une photo récente de votre sœur ?  

 

- Oui, j’en ai même apporté plusieurs. J’ai également pensé à prendre les coordonnées de tous ses amis au cas ou vous voudriez les contacter. - Tomoko farfouilla dans son sac et en sortit un dossier qu’elle tendit à Kaori.  

 

- Il me faudrait également ses coordonnées bancaires, n° de permis de conduire, bref, tous les documents administratifs la concernant.  

 

- D’accord, dès que je rentre ce soir à Osaka, je réunis tout ce qui la concerne et vous les envoie par courrier.  

 

Kaori et Tomoko continuèrent leur discussion encore un moment, puis se serrèrent la main pour conclure leur entretien. Kaori la raccompagna jusqu’à l’entrée et lui promit de lui donner des nouvelles bientôt.  

 

De retour à son bureau, elle remarqua que la porte de la salle d’attente était grande ouverte. Elle réalisa soudain qu’elle avait complètement oublié son voisin ! Elle ne l’avait pas entendu sortir mais elle était – il fallait l’avouer - soulagée qu’il ne soit plus là !  

Elle pinça les lèvres au souvenir de leur confrontation. Décidément, elle qui voulait être en bons termes avec son voisinage, c’était plutôt mal parti !  

 

Elle retourna à son bureau et commença à prendre des notes sur sa nouvelle enquête. Elle travailla jusqu’à 17h et décida ensuite d’aller faire ses courses.  

 

Karori avait repéré un centre commercial près de chez elle qui ferait parfaitement l’affaire. Elle s’y rendit donc en voiture.  

 

Une fois les courses chargées, elle se mit au volant de sa petite Fiat et s’engagea vers la sortie du parking. En sortant de celui-ci, elle remarqua une femme qui essayait, tant bien que mal, de ramasser ses provisions éparpillées sur le sol. Il y avait à coté d’elle quatre grands sacs dont un était complètement éventré.  

Kaori croisa le regard de la jeune femme et sentit son embarras. Elle gara sa voiture et alla lui proposer son aide.  

 

Miki était à genoux sur le sol et ramassait les conserves tombées d’un de ses sacs. Miki avait repéré une présence qui se dirigeait vers elle et leva les yeux quand elle l’entendit s’adresser à elle.  

 

Une jeune femme souriante se proposait de l’aider. Celle-ci s’agenouilla et l’aida dans sa tâche. Elle lui proposa également de la ramener en voiture chez elle. D’abord surprise par tant de sollicitude, Miki lui rendit son sourire.  

 

Kaori remarqua son étonnement et lui expliqua qu’elle n’avait pas à avoir peur, elle venait d’emménager dans le quartier et souhaitait simplement l’aider.  

 

Miki la regarda longuement. Cette jeune femme avait cru qu’elle avait peur d’elle, alors qu’en réalité, elle ne faisait que la jauger. Toutes les années passées dans la jungle lui avaient appris à repérer la présence d’un ennemi, c’était une question de survie ! Mais cette personne était sincère.  

 

Miki se présenta et c’est ainsi que Kaori la raccompagna jusque devant la porte d’un café où elle l’aida à décharger ses provisions.  

 

- Entre Kaori, pour te remercier, je t’offre un café et il est hors de question que tu refuses !  

- Si tu veux Miki, mais je ne peux pas rester longtemps car j’ai encore plein de choses à faire.  

 

Les deux jeunes femmes entrèrent, accompagnées par le tintement de la clochette de la porte…  

 

 


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