Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: messlat

Beta-reader(s): Chronos

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 30 chapitres

Publiée: 20-03-06

Mise à jour: 06-11-07

 

Commentaires: 335 reviews

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ActionAction

 

Résumé: Fiction alternative. Ryo ne connais pas la famille MAKIMURA et n'a donc jamais fait la promesse de veiller sur Kaori. Sauront-ils s'apprivoiser ? A vous de le découvrir !

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon voisin le tueur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mon voisin le tueur

 

Chapitre 9 :: Ennemis rapprochés

Publiée: 02-05-06 - Mise à jour: 02-05-06

Commentaires: Bonjour à tous fan de CH ! Voici enfin le moment où nos trois héros se retrouvent dans la même pièce…J’espère que ce chapitre saura vous plaire et que vous prendrez autant de plaisir que moi quand je l’ai écrits. Un grand merci à Chronos pour son travail efficace et ses corrections judicieuses. Merci à toutes les personnes qui prennent le temps de lire cette fic et un double merci à ceux qui prennent le temps de me donner leur avis. Sans plus attendre je laisse place à la lecture et à le semaine prochaine pour de nouvelles aventures. PS: je suis également une fan de GTO!!

 


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- Bonjour Kaori !  

 

Mick lui prit la main et la garda dans la sienne, comme s’ils s’étaient convenus d’un rendez-vous à cette heure et cet endroit précis.  

 

- Bonjour Monsieur Angel. - Kaori vit son sourire s’élargir encore plus.  

- Je vois que vous n’avez pas oublié mon nom, comme je vous l’avais demandé !  

 

Kaori resta coite, il fallait qu’elle trouve quelque chose à répondre à ça, et ce, très vite, avant qu’il ne commence à s’imaginer des choses !  

 

- C’est que j’ai une excellente mémoire et que je n’oublie jamais un visage... - Embarrassée, elle s’interrompit soudainement, se rendant compte que sa remarque pouvait porter à confusion.  

- Vous m’en voyez ravi !  

 

Tout en lui disant cela, il l’entraîna imperceptiblement vers sa table. Sans doute avait-il deviné ses intentions et ne voulait pas qu’elle s’en aille…  

 

Pendant ce temps, Ryo devenait de plus en plus perplexe. Mais que se passait-il ? Pourquoi Mick discutait avec son ennemi ? Il avait un mauvais pressentiment, mais quand il entendit une douce voix féminine répondre à Mick, il faillit tomber à la renverse. Tous ses muscles qui s’étaient mis sous tension se détendirent soudain. Il s’imagina une libellule voler autour de lui, arborant fièrement une pancarte marquée « Crétin ».  

 

Ryo ne s’était toujours pas remis de sa méprise quand il vit du coin de l’œil Mick et son interlocutrice se rapprocher de la table. Il amorçait un geste pour se tourner vers eux quand il réalisa que cette voix lui semblait étrangement familière. Et pour une raison inexpliquée, il vint poser ses mains sur son entrejambe !  

 

Mick, de son côté, entraînait tranquillement Kaori vers sa table. En chemin, il se rendit compte qu’il avait complètement oublié Ryo. Il devait le prendre pour un fou ! Le sourire béat qu’il affichait depuis qu’il avait vu sa sirène s’estompa pour laisser lentement place à une lueur d’inquiétude. Il allait devoir présenter Kaori à Ryo... et ce dernier, le connaissant, allait sûrement lui sauter dessus et tenter de la séduire. Et ça, il en était hors de question !  

 

Kaori n’avait pas eu d’autre choix que de le suivre, Mick lui tenant fermement la main. Il n’arrêtait pas de la regarder en souriant quand elle vit une lueur d’inquiétude traverser son regard et sentit qu’il se crispait. Elle ne put s’empêcher de lui demander :  

 

- Quelque chose ne va pas, Monsieur ANGEL ?  

- AHAHAHAHAAH ! Non, non, tout va très bien ! - Puis, reprenant une expression sérieuse : - Mais je vous en prie, appelez-moi Mick.  

- C’est que je ne vous connais pas très bien …  

 

Ils venaient d’arriver à la table qu’occupait quelques instant plus tôt Mick, quand Kaori leva les yeux et fut stupéfaite de découvrir l’homme qui y était assis. Non ! Tout mais pas LUI ! C’est un cauchemar ! Faites que je me réveille !!  

 

Ryo, leva les yeux, intrigué par l’interlocutrice de Mick. Quand il la vit, son sang se figea. Il ne s’attendait certainement pas à la rencontrer ici. Cette pimbêche avait l’art d’apparaître quand on s’y attendait le moins ! Et comble de tout, elle connaissait Mick !  

 

Une fois le premier choc passé, ils s’écrièrent à l’unisson :  

 

- VOUS ?!  

- MAIS QU’EST-CE QUE VOUS FAITES-ICI ?!!  

- VOUS LE FAITES EXPRES !!!  

- ARRETEZ DE REPETER TOUT CE QUE JE DIS !!  

 

Abasourdi, Mick regardait Kaori et Ryo se livrer à un dialogue de sourds. Leurs yeux lançaient des éclairs, on aurait dit qu’ils se préparaient à monter sur un ring pour disputer un match de boxe. Tout à coup, chacun d’eux détourna la tête et croisa les bras, en signe d’hostilité. Mick, profitant de la soudaine accalmie, osa demander:  

 

- Euh, vous vous connaissez ??  

- HMMMM...  

 

Le regard de Mick allait de l’un à l’autre, tout en essayant de comprendre ce qui se passait sous ses yeux, mais personne ne semblait vouloir lui donner une explication. Il reporta son attention sur la jeune femme. Elle avait les sourcils froncés, ses yeux étincelaient, alors que ses lèvres étaient pincées dans une moue boudeuse.  

 

- Vous savez que vous êtes très belle quand vous êtes énervée comme ça ?  

 

Ryo et Kaori tombèrent à la renverse, tellement ils ne s’attendaient pas à cela !  

 

Mick la dévisageait avec un sourire béat. Kaori devint rouge pivoine. Elle détourna les yeux et tomba sous le regard sceptique de Ryo. Elle ne savait plus où poser les yeux, coincée qu’elle était entre les deux hommes. Elle finit par regarder ses chaussures.  

 

Ryo n’en revenait pas. Comment Mick pouvait dire une chose pareille ? A propos d’elle, en plus !  

 

- Mick, réveille-toi ! Tu dois te tromper, ce dragon n’a rien de beau, elle ressemble plutôt à un travesti.  

 

Kaori fut ulcérée par ce qu’elle venait d’entendre. Cette petite phrase assassine n’aurait pas dû la toucher de cette façon, pourtant, elle ne put s’empêcher d’être marquée dans sa chair par ces quelques mots. Elle sentit les larmes lui picoter les yeux ... pourquoi la traitait-il avec aussi peu d’égard ? Il était cependant hors de question de pleurer devant lui ! Sa colère lui permettrait de rester digne, elle laissa donc libre cours à celle-ci... et perdit le contrôle d’elle-même. Elle allait lui apprendre à vivre ! S’avançant toutes griffes dehors, elle vociféra :  

 

- Espèce…espèce de malotru !  

 

Mick lui saisit un bras pour l’empêcher d’aller plus loin.  

 

- Calmez-vous Kaori !  

- Laissez-moi passer ! Je vais le tuer !!  

- Ryo ne pense pas un mot de ce qu’il vient de dire, n’est-ce pas Ryo ?  

 

Ryo jubilait. Il y avait un je-ne-sais-quoi dans le regard de cette femme qui lui donnait envie de la contrarier. La voir perdre son sang-froid lui procurait un immense plaisir.  

 

Il leva les yeux vers Mick et remarqua l’étincelle qu’il avait déjà observé un peu plus tôt. Ce dernier regardait la jeune femme alors qu’il la tenait gentiment prisonnière. Il sentit ses mains se crisper. Mick la serrait d’un peu trop près à son goût !  

 

Mick, de son côté, ne comprenait pas l’attitude de Ryo, cela ne lui ressemblait pas. D’habitude, il ne ratait jamais une occasion de sauter sur une jolie fille, alors pourquoi se conduisait-il ainsi ? Se tournant vers Kaori, il ajouta :  

 

- N’écoutez pas cet imbécile ! Je peux vous assurer, moi, que vous êtes une très belle femme. Croyez-moi, je m’y connais !  

 

Kaori fût étonnée par cette dernière affirmation. A l’évidence, Mick devait courir tous les jupons de la planète pour s’y connaître en jolies filles. Elle aurait aimé le questionner à ce sujet, mais il venait de poser sa main sur la sienne et ce simple contact eut pour effet de faire disparaître sa colère comme par enchantement. Elle était de nouveau gênée.  

 

- Merci Monsieur Angel, c’est gentil à vous de prendre ma défense.  

- Mais je ne fais que dire la vérité, telle que je la vois. Et je vous ai déjà demandé de m’appeler Mick.  

- Si vous voulez … Mick.  

 

Ryo ressentit soudain des fourmis dans les mains. Voir Mick poser la main sur celle de la jeune femme le rendait inexplicablement nerveux. Il ressentait à nouveau la tension l’envahir et ne savait pas à quoi attribuer sa soudaine envie d’envoyer son poing sur le visage de son partenaire! Il se tourna vers Mick et d’un ton bourru, lui asséna :  

 

- Je te rappelle que nous étions en plein travail !  

- Ne t’inquiète pas, je n’ai pas oublié, mais parfois, il y des choses plus importantes…  

 

Kaori sauta sur l’occasion pour pouvoir s’éclipser :  

 

- Je vais vous laisser, j’étais simplement venue prendre un petit café pour me changer les idées.  

- Non, ne partez pas, restez ! Vous n’avez même pas pris votre café !  

 

Comme pour en rajouter une couche, Miki venait dans leur direction, chargée d’un plateau. En effet, quand celle-ci avait entendu Kaori hausser la voix, elle avait cru que ces deux pervers l’importunaient. Mais, à sa grande surprise, Ryo n’avait pas esquissé un seul geste en direction de la jeune femme. Au contraire, il semblait crispé et nerveux.  

 

- Tout va bien, Kaori ?  

- Oui Miki, ne t’inquiète pas pour moi. - Elle en profita pour retirer prestement sa main de celle de Mick.  

- Je t’ai apporté le gâteau dont je t’ai parlé, ainsi que ton café.  

 

Mick saisit l’occasion pour insister qu’elle reste encore un peu.  

 

- Asseyez-vous, cela me ferait très plaisir !  

 

Ryo regarda Kaori d’un air narquois, il la défiait du regard d’accepter de s’asseoir en face de lui. Kaori était coincée et ne put qu’accepter cette invitation. De plus, si son voisin s’imaginait qu’elle avait peur de lui, il pouvait se mettre le doigt dans l’œil ! Kaori prit donc place et tendit la main pour prendre l’assiette et la tasse de café que Miki venait de lui servir, tandis que Mick s’asseyait à côté d’elle.  

 

Ryo remarqua les égratignures sur le dos de la main de Kaori quand elle prit son assiette. L’observant plus attentivement, il nota une légère raideur au niveau de son cou, ainsi qu’une ecchymose à la naissance de sa nuque. C’était certainement dû à sa chute de la veille. Il se demanda quelles autres marques pouvaient se cacher sous ses vêtements... cette pensée eut tôt fait d’en entraîner une autre... le souvenir d’une dentelle blanche sous un chemisier déchiré fit soudainement son apparition dans son esprit. La mine lugubre qu’il affichait depuis que sa voisine avait fait son apparition laissa peu à peu place à une tête de débile. Il portait machinalement sa tasse de café à ses lèvres quand la rondeur d’un sein blanc se matérialisa soudain à ses yeux le faisant s’étrangler...  

 

Kaori le regarda froidement jusqu’à ce qu’il ait cessé de tousser :  

 

- Je vous assure que j’aurais fait quelque chose, si votre visage était devenu bleu... – lui susurra-t-elle ironiquement.  

- Votre seule présence constitue une menace pour tous les mâles de cette planète !  

- Une menace ? Pour vous peut-être, mais cela peut s’expliquer : je ne vous aime pas et votre présence ici me contrarie au plus haut point, d’autant plus qu’elle m’est imposée. Si le diable pouvait vous emporter !  

- Vous n’y allez pas avec le dos de la cuillère ! J’en aurai autant à dire à votre propos ! Si vous faisiez preuve d’un minimum d’amabilité et de féminité, ce ne serait pas du luxe !  

 

Kaori le regarda comme si elle voulait l’étouffer avec la nappe. Mick et Miki ne pouvaient que regarder avec effarement Ryo et Kaori s’envoyer des piques. Miki intervint juste avant que Kaori n’attaque Ryo avec sa fourchette.  

 

- Alors, comment trouves-tu mon gâteau, Kaori ?  

- Il est excellent, Miki.  

- Mais dis-moi Kaori, comment connais-tu Ryo ? – Miki, dévorée par la curiosité, n’avait pu s’empêcher de poser la question.  

- Eh bien... c’est-à-dire qu’on ne se connaît pas... - Au souvenir de leur rencontre la veille dans l’escalier, un frisson parcourut son dos et elle rougit jusqu’à la racine des cheveux. Pour cacher son trouble, elle s’empressa de rajouter qu’il etait en fait son voisin...  

 

Miki et Mick s’attendaient à tout sauf à ça ! Ils pensaient que Kaori avait été une des nombreuses femmes que Ryo avait dû importuner avec ses avances intempestives ! Mick n’en revenait pas : cette magnifique créature était la voisine de Ryo...  

 

- Il en a de la chance, d’avoir une aussi belle femme comme voisine !  

 

Kaori rougit de nouveau. Décidément, tous ces compliments commençaient à la mettre mal à l’aise. Elle détourna son regard pour croiser celui de Ryo. Celui-ci la regardait, immobile, avec cette saisissante faculté qu’il avait de se taire et d’observer, sans qu’un muscle de son visage ne bouge. Son regard était insondable, réfractaire à toute lecture. Son voisin était un véritable mystère à lui tout seul.  

 

Ryo était, quant à lui, resté silencieux. Il regardait Kaori, en se demandant pourquoi le fait que Mick s’intéresse à elle le préoccupait autant. Quand elle planta son regard empli de confusion dans le sien, il comprit….  

 

 


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