Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: messlat

Beta-reader(s): Chronos

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 30 chapitres

Publiée: 20-03-06

Mise à jour: 06-11-07

 

Commentaires: 335 reviews

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ActionAction

 

Résumé: Fiction alternative. Ryo ne connais pas la famille MAKIMURA et n'a donc jamais fait la promesse de veiller sur Kaori. Sauront-ils s'apprivoiser ? A vous de le découvrir !

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon voisin le tueur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mon voisin le tueur

 

Chapitre 10 :: L’art et la manière de faire semblant de rien…

Publiée: 09-05-06 - Mise à jour: 09-05-06

Commentaires: Bonjour à tous. Voici comme prévu le chapitre 10, où Ryo vient de comprendre enfin ce que Kaori représente ! (C’est comme dans le sketch d’Eric et Ramzi : Nous ne voyons pas d’autre explication … ). Nos héros vont devoir s’expliquer sur leur comportement plus ou moins étrange vis à vis de l’autre !!! En tout cas c’est toujours un bonheur de savoir que vous continuez à suivre leur aventures et que vous êtes de fidèles lectrices. Merci à ma Béta Chronos avec qui j’échange beaucoup sur les tribulations de nos deux héros. Sans plus tarder, je laisse la place à la lecture. A la semaine prochaine pour de nouvelles aventures.

 


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Ryo venait de comprendre...  

 

Il voulait en fait éviter à Mick le désagrément de sortir avec cette folle furieuse ! Il ne voyait pas d’autre explication. Il pouvait sentir le danger. C’était pour protéger Mick, et uniquement pour ça, qu’il avait ce petit pincement au niveau de la poitrine chaque fois qu’elle levait les yeux vers lui.  

 

Mick, de son côté, n’avait qu’une envie, c’était de se débarrasser de Miki et de Ryo pour avoir le champ libre avec Kaori et faire sa plus ample connaissance. Elle était la grâce incarnée, et malgré tout ce que Ryo pouvait dire, chacun de ses gestes étaient d’une grande féminité. Sa voix était aussi douce que la soie et son regard transperçait l’âme. Il ne se lassait pas de la contempler. Il voulait tout connaître d’elle, tout savoir de sa vie, jusqu’aux détails les plus insignifiants. Il avait déjà remarqué qu’elle ne portait pas d’alliance, cela ne signifiait pas pour autant qu’elle soit libre, mais pour une raison inexpliquée, il n’envisageait pas cette possibilité.  

 

Miki, elle, observait la scène avec un certain amusement. Elle était consciente que quelque chose était en train de se jouer entre ses trois amis. Pourtant, en notant l’embarras de Kaori, elle n’eut pas le cœur de la laisser se débattre dans cette situation. Elle finit par lui dire :  

 

- Kaori, puisque tu trouves mon gâteau excellent, voudrais-tu que je te montre ma recette ?  

 

En entendant ces mots, Kaori faillit pleurer de joie! Avec un sourire reconnaissant, elle s’empressa d’accepter. Elle sentait toujours le regard de Ryo posé sur elle, comme s’il cherchait à l’intimider. Furieuse, elle le défia d’un signe orgueilleux de la tête. Et pour la première fois depuis qu’elle l’avait vu dans le café, elle vit sa bouche sévère frémir. Pendant une fraction de seconde, une ébauche de sourire adoucit les traits de son visage. Il eut un imperceptible mouvement du menton à son tour, comme pour lui indiquer qu’il relevait son défi.  

 

Kaori se releva et lui tourna délibérément le dos. Elle sourit à Mick et s’excusa, tout en lui souhaitant une bonne fin de journée.  

 

Mick était dépité, il n’avait plus aucune excuse pour la retenir. Il la regarda se diriger vers le comptoir avec Miki. Il aurait voulu la rejoindre, mais il avait d’abord quelque chose à régler avec Ryo. Savoir que sa douce habitait juste en dessous de ce pervers lui avait fait découvrir l’âcre morsure d’un sentiment qu’il n’aurait jamais cru éprouver un jour : la jalousie...  

Il se détourna donc de l’objet de son désir et planta son regard d’acier dans celui de son ami.  

 

- Je peux savoir ce qui s’est passé entre vous exactement ?  

 

Ryo fut surpris par la détermination de son partenaire. Il fallait qu’il trouve quelque chose de plausible, car il ne tenait pas vraiment à raconter à Mick, ni à qui que ce soit d’ailleurs, sa mésaventure dans les escaliers de son immeuble.  

 

- En fait, le lendemain de notre soirée un peu arrosée, alors que j’essayais de dormir, cette folle furieuse n’arrêtait pas avec son aspirateur. Alors, je suis allé lui demander de la mettre en veilleuse. Et depuis, je crois qu’elle ne m’aime pas beaucoup...  

- C’est tout ? Pourtant j’aurais juré que…  

- Mais non ! Que vas-tu imaginer ? HAHAHAHA !  

 

Mick l’observa un bon moment avant de rajouter :  

 

- Alors, cela ne te dérange pas si je lui demande de sortir avec moi ?  

- Je croyais qu’on avait du travail ? - lui répondit Ryo le plus sérieusement du monde - Mick, je ne comprends pas ton intérêt pour cette fille. Elle n’est pas spécialement belle, et en plus, tu l’as vu comme moi, elle est particulièrement agressive !  

- Peut-être, mais il y a quelque chose chez elle qui m’attire irrésistiblement...  

- Mick, tu m’inquiètes de plus en plus !  

 

Mick était rassuré. Ryo n’était pas intéressé par SA belle. Il n’avait jamais été confronté à ce genre de situation et ne souhaitait surtout pas l’être, en particulier concernant Kaori. Il regarda à nouveau en direction du comptoir. Elle quittait le café. Les battements de son cœur s’accélèrent. C’était ridicule, mais quelque chose frémissait en lui à chaque fois qu’il posait son regard sur elle. Il était en train de perdre pied dans des sables mouvants, et plus rien ne pouvait le sauver. D’ailleurs, pour rien au monde il n’aurait souhaité l’être. Ce n’était que partie remise ! Il savait maintenant où elle habitait et comptait l’inviter rapidement en tête-à-tête.  

 

Kaori avait toujours les nerfs à fleur de peau. La proposition de Miki de consulter sa recette lui avait permis de trouver une excuse pour quitter la table. Devant le comptoir, celle-ci lui tendit une feuille sur laquelle étaient inscrits les ingrédients nécessaires à la réalisation du fameux gâteau. Kaori y jeta un coup d’œil distrait, la seule chose qui l’intéressait à ce moment-là était de sortir du café !  

 

Miki regarda Kaori parcourir distraitement la recette. Elle savait pertinemment que Kaori ne souhaitait qu’une chose : détaller. Mais le démon de la curiosité s’était à nouveau emparé d’elle :  

 

- Alors, comme ça, tu connais Ryo ?  

- Connaître est un bien grand mot ! On a dû se parler en tout et pour tout deux fois ! - lui répondit-elle, fixant toujours le bout de papier.  

- C’est bizarre, en vous regardant, j’ai eu l’impression que vous étiez plus que de simples voisins... - ajouta malicieusement Miki.  

- NON MAIS CA VA PAS LA TETE, CE PERVERS !!  

- ….  

 

Kaori, surprise par le silence de Miki, releva les yeux. Cette dernière la regardait avec un sourire qui s’élargissait jusqu’aux oreilles.  

 

- J’avais raison ! Tu le connais un peu mieux que ce que tu veux bien me dire ! Allez, raconte !!  

- Je te répète Miki qu’il n’y rien de plus à dire, nous sommes voisins et je doute qu’il y ait quoique ce soit de plus entre nous ! Bon, j’y vais Miki, merci pour le gâteau, à la prochaine.  

 

Kaori avait dit ces quelques mots avec une telle véhémence que cela fit de nouveau sourire Miki. Elle voulait définitivement suivre ça de près...  

 

- Au revoir Kaori, ne tarde pas trop à revenir me voir quand même !  

 

Un peu plus loin, Ryo vit Mick suivre la jeune femme du regard et il sentit sa mauvaise humeur revenir. Il se saisit de sa tasse de café pour faire quelque chose de ses mains car il était à nouveau pris par l’envie d’assommer Mick. Ils avaient du boulot et Mick ne pensait qu’à compter fleurette à cette fille ! Et puis, pourquoi est-ce que Mick s’intéressait tellement à elle ? Après tout, il y en avait tellement d’autres, alors pourquoi elle ? Il repensa à la sensation qu’il avait éprouvé juste avant de la voir... ce léger picotement dans la nuque, il l’avait déjà ressenti la veille... cela voulait dire que … non, c’était impossible ! Ses sens ne l’avaient jusqu’alors jamais trahi, pourtant, quand il s’agissait d’elle, son corps réagissait de manière totalement différente !  

 

Il n’aimait pas cela, et pour une obscure raison, il se sentit menacé. Il allait devoir se tenir sur ses gardes avec elle. S’il s’agissait d’une simple menace physique, il pourrait se défendre. Or, ce n’était pas le cas. C’était totalement différent, quelque chose de plus insidieux, de plus subtil... et en cela, d’encore plus dangereux. En effet, à chaque fois qu’il l’avait vue, il s’était laissé surprendre. Il fallait absolument qu’il réagisse!  

 

- Ryo, est-ce que tu m’écoutes ?  

 

Il était tellement plongé dans ses pensées qu’il fut surpris d’entendre la voix de son ami. Celui-ci lui rappelait leur petite virée sur les quais.  

 

- A quelle heure je passe te prendre demain soir ? - demanda Mick, d’un air dégagé.  

- Tu te moques de moi ? Tu crois que je n’ai pas compris pourquoi tu veux venir ? Hors de question, c’est moi qui viendrai te chercher, à 23h ! - lui répondit Ryo d’un ton abrupt.  

 

Mick était déçu, il avait espéré pouvoir endormir sa méfiance, et en profiter pour faire un saut chez sa belle voisine.  

 

- Bon, d’accord, je suis démasqué. Mais je compte bien inviter cette charmante créature au restaurant avant notre petite expédition de samedi. - lui dit-il d’un ton penaud.  

- Au lieu de penser à elle, tu ferais mieux de rester concentré sur la cible !  

- Contrairement à toi, moi, je peux penser aux femmes et travailler - lui répondit Mick, histoire de dérider un peu son ami.  

 

Cela n’eut pas l’effet escompté. Ryo paraissait réellement soucieux.  

 

- Mick, j’ai un mauvais pressentiment.  

- Tu dramatises Ryo. Ce n’est pourtant pas la première fois que nous avons ce genre de contrat...  

- Oui, mais celui-là est différent. Je le sens mal...  

- C’est pour cela que tu avais besoin de réfléchir avant d’accepter ? - lui demanda Mick.  

 

Ryo planta son regard dans le sien. Mick était perspicace. Mais que pouvait-il bien lui répondre ? Depuis son retour d’Amérique centrale, pour pouvoir survivre, il avait proposé ses services comme homme de main. Il s’était spécialisé dans un certain type de mission : les assassinats. Celles qui comportaient le plus de risques. Néanmoins, il avait toujours gardé une ligne de conduite, à savoir, tuer uniquement les gens qui le méritaient. Cela pouvait paraître complètement dénué de sens pour un tueur, mais cela avait du sens pour lui, lui qui avait trop souvent ôté la vie d’innocents pendant la guerre. A présent, il ne tuait que des criminels notoires. Certains le prenaient pour un justicier. Ils se trompaient lourdement. Il n’était pas aussi bon que cela, loin de là. Ces missions lui rapportaient beaucoup d’argent. Et l’argent, il en avait besoin pour assouvir son goût immodéré pour les femmes et la boisson ! L’alcool était la seule chose qui lui permettait de tenir le coup, il aurait certainement sombré dans la folie sinon...  

 

 

Flash back :  

 

 

Après la découverte macabre sous sa tente, il s’était enfui sans un regard en arrière. Sa fuite l’avait conduit au-delà des limites du territoire que défendaient ses troupes, mais cela n’avait plus aucune importance. Une esquade adverse finirait bien par le trouver et l’achever d’une balle dans la tête. Sinon, le soleil se chargerait de cette tâche. La souffrance n’avait plus d’importance pour lui, seule comptait la mort.  

 

Le soleil était déjà haut dans le ciel, il faisait une chaleur étouffante. Ryo était complètement déshydraté, il délirait. Il voyait son père se tenir devant lui et le regarder fixement. Son regard était empli de déception.  

 

- Je t’ai recueilli Ryo, je t’ai élevé comme mon propre fils, j’ai fait de toi le meilleur et voilà comment tu me remercies. Tu n’es pas digne de moi !  

 

Cette mort, il la désirait tellement, il la suppliait d’abréger ses souffrances !  

 

Sa vision se troublait de plus en plus et il sombrait parfois dans l’inconscience. A chaque fois cependant, il revenait vers la lumière, comme si son corps refusait l’inéluctable. Il repensait à tout le sang qu’il avait fait couler de ses mains, tous ces innocents morts par sa faute. Son âme était à jamais souillée par ses actes.  

 

Il avait perdu la notion du temps, mais il était sûr d’une chose, il moisirait en enfer pour le reste de l’éternité !  

 

Ryo sentait la fin proche. Alors, il se repentit pour ses actes. Il ne cherchait ni le pardon, ni l’absolution. Il désirait au contraire expier ses crimes car il le méritait. Ce serait sa punition.  

 

Dans un dernier moment de lucidité, il se demanda ce que sa vie aurait pu être ailleurs. Une vie dans un autre pays, une vie sans massacres, où les bruits de bombes et les hurlements étaient absents.... Aurait-il été le même homme ? Aurait-il vécu une vie normale ? Autant de questions auxquelles il n’aurait jamais de réponse. A quoi bon, de toute façon, il savait qu’il n’était pas digne d’avoir une deuxième chance.  

 

Ses dernières forces le quittaient. Il sentait la vie s’échapper de son corps inerte. Il faisait une chaleur étouffante autour de lui, pourtant il avait froid. La mort était proche. Elle rôdait au-dessus de lui comme un vautour au-dessus d’un cadavre.  

 

Il allait finalement payer pour ses crimes. Cela ne l’attristait pas de quitter ce monde, il était prêt. Il ferma les yeux pour ne plus les ouvrir.  

 

 

Fin du Flash back.  

 

 

Mick observait Ryo depuis déjà dix bonnes minutes quand il vit enfin le regard de celui-ci s’animer. Il aurait donné une fortune pour connaître les pensées de son acolyte, mais comme à son accoutumé, il ne posa aucune question.  

 

- Tu as fini de manger ? - lui demanda-t-il simplement.  

- Oui.  

- Alors, on a le temps de faire un petit tour au Kabukichô!  

 

Un large sourire fit son apparition sur le visage de Ryo, le premier depuis qu’il avait vu cette fille à leur table.  

 

- C’est pas trop tôt, j’ai cru que tu ne me le proposerais jamais !  

- Qu’est-ce que je ne ferai pas pour un ami !  

 

Ils se levèrent et se dirigèrent vers le comptoir. Pendant que Ryo s’occupait de leur note, Mick fit un signe de la tête à Umibozu. Celui-ci appuya sur un bouton situé sous le comptoir, ce qui permit de déverrouiller une porte qui se trouvait sur le côté. Les deux nettoyeurs entrèrent dans la pièce ainsi dévoilée sans attirer aucune attention. En effet, en dehors d’eux, il n’y avait aucun client : le sourire d’Umibozu, qui laissait paraître deux parfaites rangées de dents, avait fait fuir les quelques malheureux venus prendre un café. Ce local servait de cachette pour toutes sortes d’armes d’assaut, du bazooka à la grenade en passant par la mitraillette.  

 

Ils enlevèrent chacun leur holster et ils les posèrent sur une étagère déjà pleine à craquer. Ryo n’aimait pas trop se séparer de son arme, mais il préférait ne pas l’emmener dans ses nuits de beuverie. Vu l’état où il rentrait le matin, il aurait vite fait de se faire repérer par la police. De toute façon, il avait toujours son arme de secours à la cheville, alors que Mick, lui, préférait se rabattre sur les couteaux.  

 

Ils sortirent du café, en n’oubliant pas de sauter au passage sur Miki. Cette dernière les accueillit avec une rafale de tirs de mitraillette. Ils en échappèrent de justesse. Hormis les trous qui constellaient désormais l’entrée du Cat’s, les seuls dégâts qu’ils avaient à déplorer étaient pour leur amour-propre : ils venaient d’être chassés comme de vulgaires insectes nuisibles…  

 

 


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