Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: messlat

Beta-reader(s): Chronos

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 30 chapitres

Publiée: 20-03-06

Mise à jour: 06-11-07

 

Commentaires: 335 reviews

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ActionAction

 

Résumé: Fiction alternative. Ryo ne connais pas la famille MAKIMURA et n'a donc jamais fait la promesse de veiller sur Kaori. Sauront-ils s'apprivoiser ? A vous de le découvrir !

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon voisin le tueur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mon voisin le tueur

 

Chapitre 25 :: Rendez-vous

Publiée: 19-09-06 - Mise à jour: 19-09-06

Commentaires: Bonjour à tous. La bonne nouvelle c’est que je vous fournie un nouveau chapitre, la mauvaise c’est que pour des raisons personnelles je ne pourrais plus majer aussi régulièrement. Je m’en excuse d’avance. Je remercie encore une fois Chronos pour me soutenir autant, car on se rend pas compte, mais c’est énormément de boulot aussi pour elle. Merci pour toutes vos reviews chaleureuses, elles m’aident beaucoup. Bonne lecture.

 


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Le lendemain, Kaori se dirigea avec beaucoup d’appréhension vers le lieu du rendez-vous. Ce soir-là, elle allait devenir quelqu’un d’autre. Il allait falloir qu’elle joue son rôle à la perfection. Une fois arrivée, elle fut immédiatement prise en charge par Nanou qui l’emmena au maquillage, suivi par une séance de coiffage et enfin d’habillage. Quelques heures plus tard, elle eut du mal à reconnaître l’image que lui renvoyait le miroir.  

 

Elle contemplait toujours son reflet quand elle vit Nanou s’approcher d’elle.  

 

- On dirait que ce n’est pas moi - souffla doucement Kaori.  

- Sans vouloir vous vexer, c’est sans doute parce que le « moi » en question se fiche pas mal de ses cheveux, ne prend jamais le temps de se maquiller et n’accorde pas la moindre importance à ses vêtements – expliqua Nanou – Vous êtes absolument ravissante. Je pense que Monsieur LEE sera très satisfait.  

- Monsieur LEE ? - demanda Kaori.  

- Votre client, voyons !  

- Aaah... – Kaori ne put s’empêcher de rougir, avant de se ressaisir rapidement. Elle devait impérativement se mettre dans la peau d’une professionnelle pour ne pas paraître gauche face à son client.  

- Au fait, je vous préviens immédiatement, Monsieur LEE a payé une véritable fortune pour s’attacher vos services, par conséquent, vous devrez impérativement vous montrer très gentille avec lui.  

- Gentille ? Que voulez-vous dire par gentille ?  

- Eh bien, vous devrez impérativement satisfaire le moindre de ses désirs. Je vous préviens, Madame MING a été très claire à ce sujet !  

- Mais…  

- Il n’y a pas de mais. Taisez-vous à présent et allez vous asseoir, je vous préviendrai quand votre client sera là.  

 

Dans quoi était-elle encore allée se fourrer ? Mais bon sang, qu’avait-elle imaginé ? Qu’elle était là, simplement pour jouer les potiches aux bras d’un riche individu ? Que ferait-elle si ce type avait des gestes déplacés à son égard ? Elle fût prise de panique quand elle se rappela avec quelle facilité TEZUKA l’avait plaquée au sol, comment elle avait été dans l’incapacité de se défendre avant l’intervention salutaire de son voisin. La différence maintenant était que son voisin ne serait pas là pour la protéger.  

 

Elle craignait de se retrouver seule avec cet inconnu, Dieu seul sait ce qu’il pourrait alors lui demander. Elle tenta de calmer les battements désordonnés de son cœur. Elle devait absolument reprendre ses esprits. Logiquement, les moments qui seraient les plus périlleux étaient ceux où ils seraient en tête-à-tête, c'est-à-dire pendant le trajet en voiture. Elle devait donc faire en sorte de parler tout le temps, en espérant que son client se lasse vite de ses commentaires superficiels. Une fois dans la salle de réception, elle n’avait plus de soucis à se faire puisqu’elle serait entourée de monde.  

 

Un peu rassérénée, elle se laissa glisser dans un fauteuil et attendit l’arrivée de son client.  

 

 

***  

 

 

Ryo arrangea une dernière fois les pans de sa veste de smoking. Il avait horreur d’être habillé comme un pingouin, en plus, il avait quasiment dû se battre pour faire son nœud papillon. C’était malheureusement le prix à payer s’il souhaitait retrouver Lola. Il contempla le loup qu’il avait choisi avant de s’en saisir. Il l’avait choisi exprès plus large que les autres afin qu’il couvre une plus grande partie de ses traits. Il était connu dans le milieu, il ne tenait vraiment pas à attirer l’attention sur lui. Il le plaça sur son visage et observa son reflet d’un air satisfait, avant de le retirer et le ranger dans sa poche. Pour le moment, il n’en avait pas besoin.  

 

Ce soir, il allait être accompagné d’une femme qui avait ordre de satisfaire le moindre de ses désirs. Tout un tas de scènes érotiques traversèrent son esprit enfiévré. Il allait prendre plaisir à savourer chaque instant passé en compagnie de son escort-girl bien docile.  

 

Il descendit dans le garage. La Ferrari Testarossa, spécialement louée pour l’occasion, l’attendait sagement dans son box. Monsieur LEE ne pouvait tout de même pas arriver en Austin Mini. Il s’installa à bord du bolide, savourant le confort des sièges en cuir. Il tourna la clé de contact et prit le temps d’écouter rugir les 490 chevaux du moteur V12. Bien qu’il sortît tranquillement du garage, à peine eut-il franchi les portes de celui-ci, qu’il fit crisser les pneus sur l’asphalte, avant de filer comme l’éclair.  

 

Il gara la Ferrari juste devant un petit immeuble qui devait servir d’hôtel particulier. Il descendit de la voiture et gravit rapidement les marches qui menaient au perron. Il sonna et attendit qu’on vienne lui ouvrir. Il fut alors conduit dans une petite pièce par Nanou, qui lui demanda de bien vouloir patienter, le temps qu’elle aille chercher Stella, la jeune femme qui l’accompagnerait ce soir. Il sourit en attendant l’arrivée de la magnifique créature qu’il avait choisi.  

 

Il se tenait dos à la porte quand il entendit quelqu’un approcher. Au même moment, il sentit un frisson familier lui parcourir l’échine. Son cerveau réagit au quart de tour.  

 

Non, ce n’était pas possible ! Ce ne pouvait être elle ! Elle n’aurait pas osé !  

 

Mais il semblait bien que si… il reconnaîtrait partout cette sensation qui était indiscutablement liée à sa voisine. Il sentit la colère l’envahir. Mais bon sang, à quoi jouait-elle ? Se faire passer pour une escort-girl lors d'une soirée où tous les chefs de clans mafieux du pays seraient présents relevait tout simplement de l'inconscience ! Il l’avait déjà sortie d’un mauvais pas une première fois, apparemment la leçon ne lui avait pas suffi! Au train où allaient les choses, un désastre était inévitable.  

 

Il s’obligea à réfléchir à toute vitesse. Elle allait franchir la porte d’un instant à l’autre et, il réalisa soudain, elle allait le reconnaître s’il ne réagissait pas rapidement ! Il sortit précipitamment le loup de sa poche. Il finissait de le positionner sur son nez quand la porte s’ouvrit.  

 

Il se retourna lentement. Devant lui se tenait la créature la plus ravissante qu’il lui ait été donné de voir. Ravissante ? Sublime, oui ! Belle à damner un saint. Il en resta bouche bée. Il la dévisagea longuement. Pas de doute possible, c’était bien elle. De longs cheveux, brillants comme de la soie, d’une teinte chaude et sensuelle qui rappelait celle de la cannelle, cascadaient en vagues souples sur ses épaules, encadrant l’ovale parfait de son visage. Des lèvres pleines, rose corail, à la fois douces et tentatrices, invitaient au baiser, tandis que des yeux immenses, noisette, fixaient un point derrière son dos. Elle portait un long fourreau noir dont le drapé épousait parfaitement les courbes de son corps. Il reçut un premier choc quand ses yeux découvrirent une poitrine discrètement mise en valeur par le décolleté en forme de cœur. Puis un second, quand il comprit que la robe était fendue jusqu’à mi-cuisse, laissant apparaître une de ses jambes, gainée par un bas de couleur chair, dont il le devinait tenu par un discret porte-jaretelle.  

 

Plus il la regardait et plus elle rougissait. Plus elle rougissait et plus il la désirait. Elle finit par baisser les yeux, confuse.  

 

Avec sa stature imposante et sa carrure d’athlète, Ryo s’était toujours senti mal à l’aise au bras de femmes petites, trop fluettes et menues à son goût. Nul doute que cette rousse flamboyante avec ses épaules lisses et nacrées, ses courbes féminines et ses jambes sublimes, épouserait son corps à la perfection. Son désir s’éveilla aussitôt, alors que des images érotiques se superposaient à celle de la splendide créature qui se tenait devant lui.  

 

Oh la, s’admonesta-t-il mentalement, il ne devait pas oublier à qui il avait à faire. Cette sirène n’était autre que sa voisine, la furie qui habitait juste en dessous de chez lui, cheveux courts, jeans et basket. Celle-là même qui lui avait enfoncé à deux reprises une massue sur le crâne. Depuis qu'elle avait fait irruption dans sa vie, il l'avait traitée comme un garçon manqué. Cette conviction à laquelle il se rattachait désespérément lui avait permis de ne pas faire de folies. La regarder aujourd'hui comme une femme serait tout bonnement suicidaire, il ne pourrait alors plus lui résister. Ce soir, elle s'était vraiment métamorphosée, elle incarnait maintenant la tentation faite femme. Il n'avait plus aucune chance. Il avait la désagréable impression que le sort s'acharnait contre lui.  

 

Une nouvelle bouffée de colère l’envahit. De quel droit lui faisait-elle une chose pareille ? Elle tenait vraiment à lui pourrir la vie ? Elle ne perdait rien pour attendre! Il était trop tard pour trouver une autre solution. Après tout, ce n’était pas de sa faute si cette petite écervelée cherchait les ennuis. Il avait besoin d’elle pour aller à cette soirée. Apparemment, elle ne l’avait pas reconnu et c'était très bien ainsi. Puisqu’elle tenait tant que cela à se fourrer dans les problèmes, elle allait être servie, d’autant que Madame MING lui avait promis que son escort-girl serait attentive aux moindre de ses désirs. Une lueur de revanche s’alluma dans ses yeux sombres. Il tenait enfin le moyen de lui faire payer les nombreuses nuits d’insomnie passées à cause d’elle !  

 

La clé était de ne pas se laisser distraire par les atouts de cette femme, même si ceux-ci valaient le détour. Il s’approcha lentement d’elle en souriant, les yeux plongés dans les siens. Saisissant sa main, il déposa un baiser au creux de sa paume.  

 

- Bonsoir… Stella. Permettez-moi de vous dire que vous êtes, tout simplement, divine – susurra-t-il d’une voix légèrement emprunte de désir.  

 

 

***  

 

 

Kaori avait été priée par Nanou d’aller rejoindre son client. Devant la porte, elle hésita. Il n’était pas trop tard pour faire machine arrière. Elle se ravisa cependant vite. Elle ne devait pas avoir peur, elle avait subi une telle métamorphose que personne ne la reconnaîtrait. Elle avait troqué ses jeans habituels contre une tenue d’un raffinement tout féminin. Seul hic : elle se sentait horriblement mal à l’aise dans cette robe qui épousait trop étroitement à son goût les courbes de sa silhouette. Elle devait penser à son enquête, elle était si proche du but ! Au prix d’un grand effort, elle releva le menton et entra.  

 

Devant elle se tenait un homme dont la stature imposante l’impressionna. Il lui tournait le dos, permettant ainsi à Kaori d’admirer ses larges épaules, mises en valeur par le smoking noir qu’il portait.  

 

Quand il se retourna et qu'il darda sur elle son regard sombre, elle fût clouée sur place. Son coeur s'arrêta le temps d'un battement. Rien ne semblait plus compter autour d'elle que ses yeux noirs comme l'encre. Elle avait l'impression de plonger dans des eaux troubles et malgré le manque d'air, elle était irrésistiblement attirée par les profondeurs obscures de son regard.  

 

Un loup, de la même couleur que son smoking, lui couvrait une partie de son visage, renforçant le caractère énigmatique du personnage. Malgré son masque, elle apercevait une mâchoire carrée, incroyablement virile. Il se dégageait de sa personne un charme subtil et quelque chose d’indiscutablement sexy dans la façon dont il avait de lui sourire. Quand il s’approcha d’elle d’une démarche féline et se saisit d’une de ses mains, elle ne put s’empêcher de tressaillir au contact de ses lèvres tièdes posées au creux de sa main. Il lui souffla quelques mots qui se voulaient davantage une promesse de plaisir futur qu’un salut.  

 

Elle fut envahie par une sensation troublante qui lui rappelait vaguement quelque chose. De lui se dégageait une aura dangereuse accentuée par le loup qu’il portait. Difficile de se ressaisir quand l'homme qui lui faisait face la dévisageait avec une telle intensité qu’elle devait détourner les yeux pour échapper au pouvoir hypnotique de son regard.  

 

- Je suis ravi de pouvoir être accompagné par une aussi belle femme. A l'avenir, je ferai appel à vos services.  

- Euh oui… j’en serai flattée – rougit-elle.  

- Je ne pensais pas qu’une professionnelle telle que vous puisse rougir aussi facilement. D'habitude, les femmes attendent d’être dans l'intimité de ma chambre pour rougir. D’après Madame MING, vous devrez satisfaire le moindre de mes désirs. J’espère que vous y trouverez autant de plaisir que moi – ajouta-t-il perfidement.  

 

Kaori en resta bouche bée. Ce n’était pas possible, ce type espérait coucher avec elle ! Elle allait le remettre à sa place quand elle se souvint juste à temps du rôle qu’elle jouait. Mon Dieu, la soirée s’annonçait encore plus dangereuse que tout ce qu’elle avait pu imaginer jusqu’à présent. Il fallait impérativement qu’elle trouve le moyen d’échapper à cet homme aussitôt qu’elle aurait mis la main sur Myabi. Cela la répugnait, mais elle n’avait pas le choix, elle devait jouer le jeu.  

 

Elle prit sa voix la plus sensuelle pour lui susurrer:  

 

- Je serai ravie de satisfaire à vos exigences, Monsieur LEE.  

- Dans ce cas, je connais un petit hôtel très discret, nous pourrions peut-être nous y rendre avant d’aller à la soirée ? – proposa Ryo, un sourire provocateur aux lèvres.  

- Ne soyez donc pas si pressé, l’attente attise le désir - dit-elle, embarrassée. N’importe quoi, elle disait vraiment n’importe quoi. La situation était déjà assez critique comme cela, sans pour autant qu’elle l’encourage !  

 

Cette petite phrase mit les nerfs de Ryo à rude épreuve. Il sourit à sa cavalière et s’avança pour lui ouvrir la porte. Il ne put empêcher ses yeux de se poser sur la chute de reins de sa compagne et admira son gracieux déhanché. La soirée promettait d’être difficile pour ses nerfs, mais s’annonçait un régal pour les yeux !  

 

Kaori s’installa dans la Ferrari, en essayant d’afficher une attitude indifférente. Cette voiture de luxe était cependant trop agréable. Ce n’était pas difficile de comprendre que Monsieur Lee pouvait s’offrir les plus belles choses. Il devait être le genre d’homme à ne rechercher que les plaisirs éphémères qui lui apportaient une satisfaction immédiate, sans contrepartie.  

 

Rejetant ses cheveux par-dessus son épaule, elle se tourna vers lui. Malgré son masque, il avait un profil terriblement séduisant.  

 

- Ce que vous voyez vous plait ? - demanda-t-il avec un sourire railleur.  

 

Furieuse contre elle-même, Kaori rougit comme une collégienne prise en faute. Cet homme avait une assurance insupportable. Malheureusement, elle ne pouvait se permettre de le remettre à sa place.  

 

- Ce n’est pas ce que vous croyez. Vous me faites penser à quelqu’un.  

- Tiens donc ? Un de vos amis, je présume ? - lui répondit-il, les yeux fixés sur les jambes de sa compagne.  

- Non, juste une connaissance.  

 

La fente de la robe qu’elle portait venait de s’ouvrir, ne dissimulant plus ses longues jambes. Il n’avait qu’à tendre la main pour caresser la peau d’albâtre. A contrecœur, Ryo reporta son attention sur la route. Il devait se ressaisir à tout prix et éviter de se déconcentrer s’il ne voulait pas mettre la voiture dans la glissière de sécurité.  

 

- J’ai l’impression que vous ne l’appréciez pas beaucoup. Je suis curieux de savoir ce que vous reprochez exactement à cet homme – fit-il d’une voix suave.  

- Qu’est-ce qui vous fait penser que je ne l’apprécie pas ? - s’étonna-t-elle.  

- Oh… parce que je me trompe ?  

- Non, vous avez raison. Cet homme n’est qu’un sale macho qui traite les femmes comme des objets et ce, dans le seul but de satisfaire ses instincts pervers.  

- Eh bien, quel charmant personnage ! Et c’est à lui que je vous fais penser. Ce n’est pas très flatteur pour moi !  

 

Qu’espérait-il exactement ? Qu’elle loue ses louanges ? Après tout, il se comportait avec elle comme le dernier des mufles. Ce jugement si péremptoire le fit cependant tiquer. Sans s’en rendre compte, il accéléra.  

 

- Je suis désolée. Je ne voulais pas dire que votre comportement était identique - Enfin si, pensa-t-elle, mais elle ne pouvait pas dire ce genre de choses à un client - Ne parlons plus de cela, voulez-vous ?  

- Moi si - insista-t-il, en l’enveloppant d’un regard intense.  

- Eh bien, moi non… - Il fallait absolument qu’elle trouve un autre sujet de conversation avant qu’elle ne commette une autre bévue – Vous êtes dans les affaires ? - enchaîna-t-elle rapidement d’une voix à peine audible, prise au piège de ses yeux noirs qui la fixaient sans ciller.  

 

Ryo reporta son attention sur la route, accélérant encore un peu plus. Il se faufilait dans la circulation aussi sûrement que s’il était seul sur la route. Du coin de l’œil, il la vit se crisper. Un petit sourire provocateur se ficha sur ses lèvres.  

 

- N’ayez crainte, je maîtrise parfaitement mon véhicule.  

- Vous en êtes sûr ?  

- Décidément, je ne trouve pas grâce à vos yeux - dit-il ironiquement en accélérant un peu plus.  

 

Cramponnée au siège de la Ferrari qui fonçait à présent à toute allure dans les avenues de Tokyo, Kaori était terrorisée. Pourquoi avait-il fallu qu'il vienne la chercher dans ce bolide ? Si elle ne tenait pas tant à retrouver Myabi, elle lui aurait sommé de la déposer au bord de la route. Mais elle n’avait pas le choix. Elle espérait seulement ne pas le regretter.  

 

Ils finirent par arriver devant le Capitol Hotel. Un portier vint ouvrir la porte de Kaori. Elle sortit mais la peur due à la vitesse, ajoutée au trouble qui l'étreignait depuis qu'elle avait fait la connaissance de son client, eurent raison de ses forces. Elle fit un pas et sentit ses jambes se dérober sous elle. Alors que son corps glissait mollement, elle sentit une main ferme la rattraper. Quand elle tourna la tête, elle ne vit que les yeux noirs indéchiffrables de Monsieur LEE.  

 

 


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