Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: messlat

Beta-reader(s): Chronos

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 30 chapitres

Publiée: 20-03-06

Mise à jour: 06-11-07

 

Commentaires: 335 reviews

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ActionAction

 

Résumé: Fiction alternative. Ryo ne connais pas la famille MAKIMURA et n'a donc jamais fait la promesse de veiller sur Kaori. Sauront-ils s'apprivoiser ? A vous de le découvrir !

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon voisin le tueur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mon voisin le tueur

 

Chapitre 23 :: Dernière chance.

Publiée: 05-09-06 - Mise à jour: 05-09-06

Commentaires: Bonjour à tous, fans de Hojo. Je me remets au travail consciencieusement et j’espère que cela vous plaira. Comme vous le savez maintenant rien ne va plus entre nos deux héros, mais comme je vous l’ai déjà dit, il ne faut pas désespérer. Je remercie Chronos pour tout le travail qu’elle a abattu ce week-end. Merci aux lecteurs et reviewvers de cette fic, et un remerciement spécial pour Sophie. PS : pour répondre à ta question, je travaille dans une administration et pour nous les noms patronymiques sont toujours écrits en majuscule. Voilà je vous souhaite une bonne lecture et à la semaine prochaine pour de nouvelles aventures.

 


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Le jour suivant, Kaori apporta comme convenu la photo de Myabi à ses amis. Umibozu prit soin de l’étudier attentivement, sous l’œil sceptique de Miki. Quand elle manifesta ses doutes quant à la capacité de son mari à reconnaître Myabi sur un catalogue, Kaori ne put cacher sa surprise. Miki lui expliqua alors que son mari perdait inexorablement la vue. Après quelques minutes de stupeur, Kaori réalisa qu’elle n’avait jamais vu Umibozu sans ses lunettes noires. Elle se confondit alors en excuses pour avoir émis l’idée de l’envoyer faire une telle incursion.  

 

Un silence gênant s’installa entre eux. Miki et Kaori étaient toutes deux perdues dans leurs pensées quand le géant plaqua brusquement ses deux mains sur la table, les faisant sursauter toutes les deux. La pauvre table, sous la pression, vola en éclats.  

 

- Ce n’est pas parce que je deviens aveugle que je suis incapable d’accomplir une tâche aussi ridicule que d’aller dans cette agence et identifier une fille – maugréa-t-il de sa voix de stentor.  

- Mon chéri, ce n’est pas ce qu’on voulait dire ! Cependant, tu avoueras que si tu te présentes et que tu passes deux heures collé à chaque photo, cela paraîtra suspect.  

- Miki a raison – renchérit Kaori – Loin de moi l’idée de vous offenser, Monsieur Umibozu, mais il vaudrait mieux que je m’adresse à quelqu’un d’autre.  

- Ce ne sera pas la peine. Je pense avoir la solution à ce problème. J’ai une mini-caméra que je peux installer sur mes lunettes, ainsi vous pourrez voir les filles de ce catalogue. Si j’y joins un écouteur, vous pourrez alors me dire si une des photos correspond à la jeune fille que vous recherchez.  

- C’est une excellente idée ! – s’exclama Kaori.  

 

Forts de leur nouveau projet, ils mirent au point leur tactique pour aborder l’agence dans les meilleures conditions. Ils peaufinèrent une dernière fois leur scénario pour l’agence Five Moon : Umibozu, propriétaire d’un café en vogue, se rendrait à l’agence en prétextant qu’il avait un rendez-vous professionnel avec un promoteur immobilier. Mais comme ce rendez-vous était un dîner d’affaires, il souhaitait se faire accompagner d’une jeune femme qui saurait se montrer très discrète sur la nature de ses activités. Une fois les dernières recommandations faites, ils décidèrent d’un commun accord de se retrouver le lendemain à 15h avant le rendez-vous à l’agence.  

 

Le matin du jour J, Kaori était très nerveuse. C’était pourtant une mission très simple, mais quelque chose lui disait que tout n’irait pas comme prévu. Comme convenu, elle se rendit à 15h au café. Mais à sa grande surprise, le propriétaire des lieux ne s’y trouvait pas, seule Miki se tenait derrière le comptoir à faire la vaisselle.  

 

- Mais où est-il ? - s’écria Kaori.  

- Hum… il avait une course urgente à faire - lui répondit laconiquement Miki.  

- Il ne pouvait pas attendre après notre rendez-vous ?  

 

Miki haussa les épaules tout en continuant sa tâche. Kaori décida d’attendre le retour d’Umibozu, mais au bout de deux longues et interminables heures, elle décida de rentrer chez elle. Déçue, elle demanda à Miki de prévenir son mari que le rendez-vous était reporté pour le lendemain.  

 

Le jour suivant, rebelotte. Umibozu brillait de nouveau par son absence, ce qui exaspéra Kaori au plus haut point. Elle commençait à se poser des questions sur la véracité des excuses que trouvait son ami pour déserter les lieux. Elle reporta le rendez-vous de nouveau au lendemain, même heure. Mais cette fois-ci, elle voulut en avoir le cœur net et c’est de bon matin qu’elle débarqua au Cat’s Eyes. N’ayant plus d’echapatoire, Umibozu n’eut pas d’autre choix que de la suivre alors à l’agence. Kaori se félicita de son initiative, mais se demandait toujours pourquoi Umibozu l’avait jusque-là esquivée. Elle ne fut pas longue à comprendre...  

 

Deux heures après leur départ, Miki vit son amie et son mari franchir le pas du café. Elle sentit tout de suite la tension qui habitait ce dernier et comprit instantanément que quelque chose n’avait pas fonctionné dans leur plan. Elle regarda son mari passer derrière le comptoir et enfiler son tablier sans dire un mot. Elle se tourna alors vers Kaori.  

 

- Ne me dis pas que vous n’êtes pas allés jusqu’à l’agence ?  

- Si, si, rassure-toi Miki, on y est allé – lui répondit Kaori, tendue.  

- Alors, il a vu le catalogue des filles ?  

- Eh bien, pas exactement – elle coula un regard au géant dont elle voyait les mains se crisper sur l’assiette qu’il était en train d’essuyer – En fait, toutes les filles du catalogue étaient en sous-vêtements, comment dire, plutôt osés...  

- Oh mon Dieu ! - s’écria alors Miki.  

 

Elle se tourna vers son mari qui avait pris une couleur carmin, alors que l’assiette qu’il tenait entre ses mains venait de s’effriter.  

 

- Il s’est évanoui et ils ont dû appeler les pompiers. Du coup, il a passé 1h30 aux urgences car les médecins n’arrivaient pas à le réanimer.  

- Je savais que c’était une mauvaise idée.  

- Je rentre chez moi pour réfléchir à une autre solution – soupira Kaori.  

 

Kaori prit donc le chemin de son appartement, dépitée par la mésaventure du matin. Grâce à la caméra, elle avait dû assister, impuissante, à la syncope du géant. Si elle n’avait pas été si dépendante de la réussite de son ami, elle en aurait ri. Malheureusement pour elle, il fallait désormais qu’elle trouve une autre solution. Elle allait peut-être devoir envisager de pénétrer par effraction à l’agence pour y consulter ces maudits dossiers !  

 

Une fois arrivée chez elle, elle consulta mécaniquement ses messages. Un frisson d’excitation parcourut son corps quand elle reconnut la voix de Crack, le videur de la boite qui l’avait tuyautée sur TEZUKA. Ce dernier lui donnait rendez-vous dans un bar à midi, il avait soit-disant des informations intéressantes à lui vendre. Elle prit rapidement note de l’adresse du bar. Un coup d’œil à sa montre lui apprit qu’elle devait se dépêcher si elle ne voulait pas le rater.  

 

Elle le trouva installé à une table un peu à l’écart. Une forte odeur de cigarettes se mêlait aux relents d’alcool et de sueur. Elle s’assit face de lui, alors qu’une serveuse à l’allure aussi féminine qu’un boxeur, attendait qu’ils passent leur commande.  

 

- J’ai faim et comme c’est pour vous que je suis là, c’est vous qui régalez ma jolie – lui dit-il ironiquement.  

- D’accord, je suis d’humeur généreuse aujourd’hui - Elle attendit qu’il en ait finit avec sa longue commande avant de lui demander quelles étaient les informations qu’il avait à vendre.  

 

Crack ignora sa question.  

 

- Je vous ai pris à boire. Ils appellent ça un cocktail aphrodisiaque, excitation garantie ! – ricana-t-il, tout en lui faisant un clin d’œil qui déplut à Kaori.  

 

La serveuse revint quelques instants plus tard et déposa avec force deux grands verres sur la table.  

 

- Qu’est-ce qu’il y a là-dedans ? demanda Kaori, méfiante.  

- Buvez, ça vous aidera à vous décontracter.  

 

Kaori respira le contenu de son verre. Elle le reposa aussitôt. Comment pouvait-on boire de telles horreurs ? Crack lui adressa un sourire lubrique, ce qui la fit tressaillir.  

 

- Parlons plutôt des informations que vous êtes censé me donner - reprit-elle.  

- Vendre, ma belle, vendre et j’en veux un bon paquet.  

- Combien ?  

- Trois cent mille yens.  

- Non mais vous êtes fou ? Je n’ai pas une telle somme à vous donner !  

- C’est à vous de voir ma belle, si vous voulez ou pas retrouver la fille dont vous m’avez parlé l’autre jour.  

- De quoi s’agit-il ?  

- Je ne vous dirai rien tant que je n’en ai pas vu la couleur. Et je ne prends que les espèces - rajouta-t-il.  

- Comment puis-je être sûre que les informations que vous détenez valent une telle somme ?  

- Vous ne pouvez pas. Faut me faire confiance, c’est tout ! - lui dit-il, moqueur.  

 

Kaori le dévisagea un long moment. C’était un risque qu’elle devait courir. Son plan avec Umibozu n’avait pas marché. Après tout, il lui avait donné de bons tuyaux sur TEZUKA. Cette occasion était peut-être la dernière. Elle se leva.  

 

- Il faut que j’aille retirer de l’argent, je reviens.  

- Vous inquiétez pas ma belle, je vous attends.  

 

Elle revint un quart d’heure plus tard avec la somme convenue. Elle lui donna discrètement les billets et attendit, le cœur battant.  

 

- J’ai entendu dire que la patronne de l’agence Five Moon recherchait des filles pour une soirée spéciale. Alors, j’ai tout de suite pensé à vous. Je l’ai appelée en lui disant que j’avais une fille pour elle – il sortit un morceau de papier de sa poche et le tendit à Kaori. Sur celui-ci figurait une adresse – C’est pour cet après-midi, 16h. Alors ? Je vous l’avais dit que cela en valait la peine !  

 

Kaori était au comble de l’excitation, son enquête était de nouveau sur les rails. Plus besoin de jouer les cambrioleuses, elle allait pouvoir enquêter de l’intérieur. C’était vraiment une aubaine !  

 

Elle porta machinalement son verre à ses lèvres et but une gorgée du cocktail que Crack lui avait commandé. A la seconde où les premières gouttes passèrent sa gorge, elle eut l’impression d’avaler de l’alcool à brûler. Le visage écarlate, elle s’étouffa tout en plissant les yeux pour retenir les larmes qui montaient. Crack esquissa un sourire.  

 

- Ca fouette le sang, hein ? Bon, si on allait faire un petit tour à l’hôtel après votre discussion avec la vieille Ming ?  

 

Kaori le regarda de manière outrée.  

 

- Ce cocktail n’est pas un aphrodisiaque, c’est un poison ! – s’écria-t-elle, dès qu’elle eut repris son souffle - Et je peux vous garantir qu’il n’y a rien d’excitant à boire du poison ! - ajouta-t-elle, avant de se lever pour prendre congés.  

 

Crack partit d’un rire tonitruant. Elle jeta quelques billets sur la table pour payer la commande et repartit chez elle. Finalement, cette journée qui avait si mal commencé se présentait sous de meilleurs auspices.  

 

 

***  

 

 

Cela faisait quatre jours que Ryo demeurait invisible. Il ne sortait que pour ses virées nocturnes, le reste du temps, il le passait soit à dormir soit à s’entraîner dans la salle de tir.  

 

Il avait brièvement rappelé Mick pour l’informer que ses soupçons s’étaient avérés exacts et que la Police et les Services Secrets étaient maintenant également de la partie.  

 

Il n’avait plus eu l’occasion de revoir sa voisine, ce qui le soulageait car il ne tenait vraiment pas à croiser son regard. D’ailleurs, chaque fois qu’il fermait les yeux, il revoyait la peine qu’il avait provoqué chez elle en s’excitant sur Saeko. Et pour oublier, il buvait sans retenue et se jetait sur toutes les filles qu’il croisait.  

 

Les relations avec les autres n’avaient jamais été son fort, mais là, il avait atteint le summum de la bêtise. Il était obligé de se persuader qu’elle était un homme pour calmer le désir qui le rongeait chaque fois qu’il avait le malheur de croiser sa route. Kaori MAKIMURA devait quitter Shinjuku et vite ! Au train où allaient les choses, si elle restait, ce serait lui qui ne s’en remettrait pas. Quand elle posait son regard sur lui, il se sentait différent, ni meilleur ni pire, seulement différent. Son fardeau lui paraissait un peu moins lourd à porter et ça, c’était bien la chose la plus catastrophique qui pouvait lui arriver. Il ne méritait pas ce cadeau, il n’en était pas digne. Il ne pouvait l’accepter car cela équivaudrait à oublier son crime. Or, rien ni personne ne pourrait jamais l’absoudre de sa faute.  

 

En plus du bouleversement qui s’opérait insidieusement dans sa vie, il fallait compter avec la présence de MILAK. Il était, à coup sûr, un adversaire redoutable, d’autant qu’il ne pouvait plus compter sur la présence de Mick pour le couvrir. Ce qui le troublait un peu plus, c’était d’associer sa voisine à ses cauchemars. Pendant qu’il était attaché à un arbre, sans possibilité de bouger, MILAK la torturait sous ses yeux avec un plaisir pervers. Chaque cri qu’elle poussait était pour lui une torture encore plus douloureuse que tous les coups que ce sadique lui avait infligés. MILAK le savait et prenait un malin plaisir à lui imposer ce spectacle qui le rendait complètement fou. Il le suppliait alors de la laisser partir, mais ses suppliques restaient sans effet sur ce monstre. Au contraire, plus il le suppliait, plus il la faisait souffrir. C’était toujours le même cauchemar et chaque fois, il se réveillait en sueur, le cœur prêt à exploser de douleur. Dans ces moments-là, il ressentait toujours le besoin de s’assurer que sa voisine allait bien. Ainsi, toutes les nuits, il l’espionnait comme un voleur. Il s’assurait tous les soirs avant de sortir, qu’elle dormait paisiblement. C’était devenu pour lui comme une drogue. Il se répétait sans cesse que seuls ses bas instincts le faisaient agir comme un voyeur. Au fond de lui, il savait que cela n’avait rien à voir avec cela, mais il refusait obstinément de voir la réalité en face.  

 

La veille de son rendez-vous avec la vieille Ming, il remit un peu d’ordre dans ses idées. Il prit donc le temps de se désaouler, de se doucher et de se raser afin de se présenter sous son meilleur jour. Il ne devait pas oublier que pour Ming, il était un homme d’affaires en visite au Japon.  

 

Il se prépara un café et entreprit de le boire près de la fenêtre. Il aperçut alors sa voisine de l’autre côté de la rue. Elle arborait un sourire triomphant, comme si on venait de lui annoncer une bonne nouvelle. Elle était rayonnante. Elle portait un pantalon et une veste en jean, des habits, somme toute, très ordinaires.  

 

- Elle est aussi plate qu’une planche à repasser - maugréa-t-il, avant de se détourner rapidement de la fenêtre.  

 

Il devait prendre l’air. Une visite au Cat’s lui ferait le plus grand bien. Il attendit donc que sa voisine ait regagné son appartement avant d’enfiler sa veste et de sortir. Arrivé au café, il fut déçu de constater que Miki était sortie faire une course.  

 

- Alors, quoi de neuf ?  

- Rien - répondit laconiquement Umibozu.  

- Quoi ? Tu ne vas pas me dire qu’en quatre jours, tu n’as absolument rien fait !  

 

Le géant plaqua si violemment sa main sur le comptoir qu’il provoqua une mini secousse sismique.  

 

- Puisque je te dis qu’il ne s’est absolument rien passé ! Pourquoi tu insistes ? - vociféra-t-il.  

- Ah ah ah, ne t’énerves pas, je posais juste une question, face de poulpe ! Mais il n’y a qu’une raison qui puisse te mettre dans cet état... Ne me dis pas que tu t’es fait draguer par une fille ?  

- Et ta cible, toujours de ce monde ? – demanda perfidement Umibozu.  

- Ne change pas de conversation, veux-tu ? Je veux tout savoir ! - insista Ryo.  

- Dégage Ryo !  

- Je ne partirai pas tant que tu ne m’auras pas tout dit.  

- Tant pis pour toi alors ! - Umibozu fit le tour du comptoir, le saisit par le col et le bas du pantalon et, sans ménagement, le jeta dehors.  

 

Ryo se retrouva les quatre fers en l’air sur le trottoir. Il se releva et s’épousseta.  

 

- Quel sale caractère ce type !  

 

Il décida alors de faire un tour pour passer le temps... ce qui incluait de sauter sur toutes les jolies filles qu’il pouvait croiser !  

 

 


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