Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: messlat

Beta-reader(s): Chronos

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 30 chapitres

Publiée: 20-03-06

Mise à jour: 06-11-07

 

Commentaires: 335 reviews

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ActionAction

 

Résumé: Fiction alternative. Ryo ne connais pas la famille MAKIMURA et n'a donc jamais fait la promesse de veiller sur Kaori. Sauront-ils s'apprivoiser ? A vous de le découvrir !

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon voisin le tueur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mon voisin le tueur

 

Chapitre 20 :: Un mensonge de plus !

Publiée: 04-08-06 - Mise à jour: 04-08-06

Commentaires: Bonjour à tous fans de hojo ! Et oui cela faisait longtemps mais je vous avais prévenu. Rassurez vous, même en vacances je pense à vous et voici donc le chap 20 (oulala déjà !). Merci à vous de me suivre dans cette aventure, cela fait très plaisir, merci à ma béta chronos et à toutes les reviewveuses. Pour vous remettre tout de suite dans l’action voilà un petit résumé : Kaori fini par retrouver TEZUKA, elle sauve une jeune fille des griffes de ce proxenet, mais celui-ci s’attaque à elle. Heureusement pour Kaori, Ryo est également sur le coup. Pour la sauver Ryo sort son arme, mais Kaori l’empêche de tirer. (C’est un exploit, je viens de résumer un chapitre en 4 lignes !). Bon enfin je vous laisse lire la suite et je vous dit à la prochaine pour de nouvelles aventures. (PS : Zaza j'espère qu tu auras le temps de lire ce chap avant de partir. bisous)

 


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- Mais qui êtes-vous ? - finit-elle par demander – Et pourquoi portez-vous une arme ?  

 

Il avait depuis trop longtemps reporté ce moment, l’heure des explications avait sonné. L’apparition de cette femme dans son horizon l’avait beaucoup perturbé mais il comptait maintenant remettre un peu d’ordre dans sa vie. Lui aussi avait des questions à poser et il entendait bien obtenir des réponses. Mais pour l’heure, il valait mieux ne pas traîner dans les parages. Ce quartier était bien trop dangereux pour envisager d’y rester une minute de plus.  

 

- Je vous ramène chez vous.  

 

Comme elle n’esquissait pas un geste, il l’empoigna par le bras et la tira pour l’obliger à le suivre.  

 

- Attendez, je ne peux pas partir comme ça !  

- Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, je ne vous laisse pas le choix - gronda-t-il.  

- Mais lâchez-moi ! Il faut que j’aille chercher Yûki.  

- Qu’est-ce que c’est que cette histoire encore ?  

- Ecoutez, laissez-moi juste un peu de temps pour aller la chercher et ensuite je répondrai à toutes vos questions. La pauvre, elle doit être morte de peur!  

 

Quand il reconnut la jeune fille de la boite de striptease, Ryo réalisa alors que sa voisine avait pris un risque insensé en la soustrayant à son proxénète. Décidément, cette Kaori était un vrai petit Samaritain !  

 

Il les ramena à l’appartement de Kaori et patienta tout en l’observant discrètement. Kaori se chargea d’abord de prévenir les parents de Yûki. Elle s’afféra ensuite autour de la jeune fille, l’entourant d’attentions pour l’empêcher de céder au doute. Les parents de Yûki arrivèrent une demi-heure plus tard, les traits tendus par l’appréhension mais aussi de soulagement à l’idée de revoir leur fille.  

 

Ryo, resté en retrait depuis leur arrivée à l’appartement, fut surpris par la manière dont Kaori s’y prit pour réconcilier parents et enfant. Il avait l’impression qu’elle avait réussi à toucher en quelques mots ces cœurs meurtris, ce qui le perturba. Les effusions liées aux retrouvailles ne firent qu’accentuer son malaise. Il fourra les mains dans les poches et tritura le bouton qu’il conservait pour je-ne-sais quelle obscure raison. Il finit par se détendre.  

 

Kaori finit par accompagner Yûki et ses parents jusqu’à la porte avant de leur dire au revoir. Pour se donner un peu de temps et pour remettre ses idées en place avant d’affronter son voisin, elle remit de l’ordre dans la cuisine. Elle avait observé Ryo du coin de l’œil pendant que les parents de Yûki étaient là et avait été étonnée de voir furtivement apparaître dans ses yeux une lueur de tristesse, la même qu’elle avait aperçue dans son regard si sombre le soir de leur toute première rencontre. Cet homme était peut-être le plus grand rustre qu’elle ait pu rencontrer, mais il était aussi un homme tourmenté.  

 

De retour au salon, elle ne savait toujours pas comment s’y prendre pour discuter calmement avec lui de ce qui s’était passé deux heures plus tôt. Cet homme portait une arme et tout laissait penser qu’il n’hésitait pas à s’en servir. Pourtant, ce n’était pas ce qu’elle craignait le plus chez lui. Non, ce qu’elle redoutait était son regard froid et dur qui ne laissait transparaître aucune émotion. C’était le regard de quelqu’un qui avait perdu le goût de vivre, comme s’il avait accepté, depuis longtemps déjà, l’idée de mourir.  

 

Il ne lui laissa pas le temps de réfléchir à la question. Il vint se planter devant elle et commença sans détour les hostilités.  

 

- Pourquoi cherchez-vous TEZUKA ?  

- Ecoutez, je pense qu’on ferait mieux de s’asseoir, qu’en pensez-vous ?  

- Je vous ai posé une question, il me semble - continua-t-il, imperturbable.  

- Il me semble que vous aussi, vous vous intéressez à ce type. Pourquoi ?  

- C’est moi qui pose les questions ! - grogna-t-il, exaspéré.  

- Et de quel droit, je vous prie ?  

 

Il la fixa, interloqué. Lui qui n’avait pas l’habitude de justifier ses agissements, voilà que cette femme lui demandait carrément quelle était sa mission. Et pourquoi pas le nom de son commanditaire, pendant qu’elle y était !  

 

- Parce que je passe mon temps à vous sauver la mise. Et que j’en ai plus qu’assez de devoir vous croiser chaque fois sur ma route - Il se tut car il en avait déjà trop dit. Comment faisait-elle pour lui arracher les mots de la bouche ?  

- Mais de quoi est-ce que vous parlez à la fin ? Je vous signale que je vous évite comme la peste !  

- Ah oui ? Si je n’avais pas été là, ce soir dans cette ruelle, Dieu seul sait ce qui vous serait arrivé avec un type comme TEZUKA. Je pensais qu’en tant que détective privé, vous étiez censée savoir vous débrouiller. Apparemment, ce n’est pas le cas !  

- En dépit des apparences, je suis tout à fait capable de me débrouiller, ne vous inquiétez pas pour moi – répondit-elle, vexée.  

- Ah oui ? Et je suppose que TEZUKA et vous étiez en train de vous raconter vos souvenirs d’enfance avant que je n’intervienne !  

- Je vous le répète pour la dernière fois, je maîtrisais parfaitement la situation - s’insurgea-t-elle. Et à cause de vous, je n’ai pas pu obtenir les informations sur la personne que je recherche. Je vais devoir retourner à sa recherche maintenant !  

- Non mais je rêve. Il en est hors de question ! – la phrase avait fusé de sa bouche avant qu’il n’ait pu réfléchir.  

 

Comment cette petite écervelée s’y prenait-elle pour anéantir son indifférence légendaire? Ce n’était pourtant pas dans son caractère de se mêler de la vie d’autrui. La présence de cette femme provoquait en lui des réactions qu’il ne comprenait pas. Il avait déjà eu l’occasion de constater que son instinct ne fonctionnait pas correctement quand il s’agissait d’elle. Mais depuis qu’elle avait fait irruption dans sa vie, il faisait également preuve d’inquiétants accès de morale chevaleresque à son égard. Elle devait quitter cet immeuble. Ainsi, il ne la reverrait plus et sa conscience retournerait dans les oubliettes, là où elle n’aurait jamais dû sortir.  

 

- Ecoutez Monsieur SAEBA, ce n’est pas parce que vous pensez m’avoir sortie d’un mauvais pas que cela vous donne le droit de me dire ce que j’ai à faire dans mon travail.  

- C’est une pure question de bon sens, mais apparemment, vous en êtes totalement dénuée.  

 

Il fallait se rendre à l’évidence. Son voisin ne la laisserait pas en paix tant qu’il n’aurait pas eu de réponse à sa question. Elle soupira avant d’aller s’asseoir sur le canapé.  

 

- Cette dispute ne sert à rien - Elle le dévisagea longuement avant d’ajouter - Si je vous explique pour quelle raison je suis à la recherche de ce type, est-ce que vous en ferez autant ?  

- Non - dit-il froidement, tout en la fusillant du regard.  

- Je m’en doutais. Nous sommes alors dans une impasse et inutile de me faire les gros yeux, ça ne marche pas avec moi !  

 

Ryo devait absolument se calmer. Cette femme allait lui faire perdre son sang-froid. Il était là, pour avoir une explication avec elle et résultat, c’était elle qui menait la danse. Il fallait qu’il trouve quelque chose de crédible à lui dire et vite. Après tout, il n’était plus à un mensonge près. Il réussit à se convaincre que c’était la meilleure solution pour lui soutirer des infos.  

 

- OK. Je suis à la recherche d’un type impliqué dans un trafic de drogue.  

 

Après quelques secondes de silence, elle demanda :  

 

- Vous êtes détective privé comme Mick ?  

- …  

- Bon sang, pourquoi n’ai-je pas fait le lien tout de suite ? Vous êtes son associé ! C’est pour ça que vous m’avez dit que je marchais sur vos plates-bandes, la première fois qu’on s’est rencontrés. Je comprends tout maintenant. Et vous êtes armé comme lui. Et moi qui pensais bêtement que vous vous occupiez de nettoyage !  

 

Il n’avait pas dit trois mots qu’elle s’était déjà fait tout un film à son sujet. Pourquoi la détromper ? Cela paraissait crédible et servait parfaitement ses intérêts. Mentir était pour lui un réflexe de défense mécanique, cela faisait partie intégrante de sa vie. Alors, pourquoi avait-t-il la désagréable impression d’être un salaud ? Sûrement à cause de ses yeux. Un regard plein d’innocence qui semblait transpercer l’âme.  

 

- Vous avez raison - lâcha-t-il – Mick et moi avions réussi à localiser ce type mais malheureusement pour nous, il s’est enfui et depuis, il se terre comme un rat. J’ai appris par mes indics qu’il a une petite amie qui sait sûrement où je peux le retrouver. Cette fille était une des prostituées qui travaillait pour TEZUKA. Voilà, vous savez tout. A votre tour.  

- J’ai été chargée par ma cliente de retrouver sa jeune sœur qui a fugué il y a plus d’un an. D’après les infos que j’ai pu obtenir, TEZUKA était son proxénète. Malheureusement, je n’ai pas pu l’interroger avant votre intervention. C’est pour ça qu’il faut que je le retrouve.  

- N’y comptez pas. Après ce qui s’est passé cette nuit, il aura certainement mis les voiles pour se faire oublier.  

- Vous croyez ? Comment vais-je faire pour la retrouver maintenant ? C’était ma meilleure piste !  

 

Elle baissa la tête, découragée. Elle avait concrétisé son rêve, monter cette agence pour retrouver des personnes disparues. Aider les gens était son unique motivation et voilà qu’elle avait laissé filer son meilleur atout pour retrouver Myabi. Ce qu’elle avait vu de TEZUKA lui avait confirmé qu’il était un être ignoble qui profitait de la crédulité de jeunes filles innocentes. Myabi avait dû souffrir et souffrait certainement encore.  

 

Ryo se fichait éperdument de savoir comment elle allait faire pour retrouver cette fille, enfin, c’est ce qu’il aurait dû ressentir. Pourtant, en baissant les yeux sur elle, quand il vit toute la tristesse qui assombrissait son regard, il reçut un choc en pleine poitrine. Il aurait voulu tendre la main vers elle pour la réconforter et lui dire qu’il ne fallait pas qu’elle s’inquiète, qu’elle finirait par la retrouver. Mais voilà, il devait contrôler cette envie ou alors, il ne serait plus sûr de pouvoir repartir.  

 

- Je pense que vous feriez mieux d’aller vous coucher, vous y verrez plus clair demain. - lui dit-il gentiment, avant de se diriger vers la porte.  

- Vous avez raison, la nuit porte conseil.  

 

Il lui souhaita bonne nuit, avant de franchir le pallier de l’appartement.  

 

- Attendez ! Merci pour tout à l’heure - lui dit-elle, tout en lui souriant.  

 

Qu’elle était belle quand elle souriait ainsi ! Ryo sentit le désir l’envahir. Il s’empressa de refermer la porte avant qu’elle ne voie l’effet qu’elle avait sur lui. Il se rendit sur le toit de l’immeuble et y demeura plus de deux heures à réfléchir aux derniers événements.  

 

- Tu parles d’une explication. Mon pauvre vieux, tu es pitoyable.  

 

Ce soir, il avait eu une excellente opportunité de lui montrer à quel point elle n’était pas à sa place dans ce monde. Au lieu de cela, il n’avait rien dit, pas un mot. Au contraire, il avait même envisagé de la réconforter. Ces instincts, du moins ceux qui concernaient Kaori MAKIMURA, se détraquaient. Il devait se remettre au plus vite sur les rails, revenir aux gestes mécaniques puisque son cerveau ne tournait plus rond.  

 

En redescendant, il éprouva le besoin d’aller voir si elle dormait bien. Non, décidément, il n’était pas dans son état normal. Il se glissa, comme la première fois, par les escaliers de secours et s’assit sur le rebord de la fenêtre pour l’observer. Il coula un regard vers la silhouette alanguie avant de secouer la tête. Bien sûr qu’il la désirait, à quoi bon le nier ? Mais bon sang, elle n’était pas la première et jamais il n’avait perdu l’esprit pour une femme. Il suffisait pourtant que Kaori soit simplement à portée de voix pour que son désir s’éveille. Un sourire d’elle et ce désir se concrétisait dans la seconde. Un rire sans joie lui échappa. Quelle ironie du sort, c’était vraiment bien sa veine ! La seule femme capable de le toucher de cette manière après toutes ces années, était aussi la seule dont il devait se tenir à distance. Son instinct le lui soufflait, Kaori était de celles qui croient à l’amour, au bonheur et à toutes ces illusions. Lui préférait les histoires simples, bref le sexe et rien d’autre. La seule chose qu’il ait déclaré volontiers à une femme était son envie d’elle. Quelques heures de plaisir physique, voilà tout ce qu’il attendait d’une femme… et de cette femme en particulier, songea-t-il en la contemplant. Hélas ! Avec elle, il n’avait pas une chance que cela se produise.  

 

Aux premières lueurs de l’aube, il remonta chez lui et s’allongea sur son lit avant de sombrer dans un sommeil peuplé de cauchemars. MILAK était de retour mais cette fois-ci, ce n’était pas lui qu’il prenait un malin plaisir à torturer pendant des heures mais Kaori...  

 

 

****  

 

 

Kaori fit son rapport à sa cliente le lendemain. Un moment particulièrement difficile pour elle : cela faisait déjà deux mois qu’elle cherchait Myabi mais, alors qu’elle était toute proche de la retrouver, elle avait perdu la trace de la seule personne qui pouvait la conduire jusqu’à elle. Elle avait néanmoins expliqué à sa cliente qu’elle avait encore une piste à exploiter.  

 

Elle ne revit pas son voisin les jours suivants, ce qui la chagrina un peu car les quelques mots de réconfort qu’il lui avait prodigué avaient suffit à lui faire reprendre confiance en elle. Peut-être l’avait-elle jugé un peu précipitamment. Même si cela lui coûtait de l’avouer, il l’avait vraiment sortie d’un mauvais pas. Elle lui en était secrètement reconnaissante.  

 

Elle passa les jours suivants à chercher un maximum d’informations sur l’agence « Five Moon ». Elle ne pouvait plus se permettre le moindre faux pas. Le fait qu’une femme demande à voir le catalogue des filles éveillerait certainement les soupçons des responsables de cette agence. En y réfléchissant, elle se dit que le plus logique était de demander à un homme de jouer les clients potentiels et de vérifier pour elle que Myabi ne se trouvait pas sur la liste des filles employées par l’agence. Elle fit un rapide inventaire des personnes à qui elle pouvait demander ce service. Elle en connaissait peu, à moins que…  

 

Ryo, de son côté, mit ces quelques jours à profit pour récolter des informations sur la dénommée Ming dont TEZUKA lui avait parlé. Elle était connue dans le milieu pour fournir des poules de luxe aux différents Yakuzas. La seule condition était de pouvoir se les payer. Il apprit la semaine suivante qu’une grande réception était organisée au Capitol Hotel, l’un des hôtels les plus luxueux de Tokyo. C’était l’occasion d’approcher Lola et de lui soutirer des informations concernant TADASHI. Il fallait simplement qu’il se montre patient.  

 

Il réussit à se procurer une invitation et prit contact avec la vieille Ming pour obtenir une escort-girl pour cette fameuse soirée. Se faisant passer pour un riche trafiquant en visite au Japon pour quelques jours, il obtint un rendez-vous pour voir le catalogue de filles qu’elle avait à lui proposer.  

 

 


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