Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: messlat

Beta-reader(s): Chronos

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 30 chapitres

Publiée: 20-03-06

Mise à jour: 06-11-07

 

Commentaires: 335 reviews

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ActionAction

 

Résumé: Fiction alternative. Ryo ne connais pas la famille MAKIMURA et n'a donc jamais fait la promesse de veiller sur Kaori. Sauront-ils s'apprivoiser ? A vous de le découvrir !

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon voisin le tueur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mon voisin le tueur

 

Chapitre 3 :: Quand Ryo rencontre Kaori (2)

Publiée: 23-03-06 - Mise à jour: 23-03-06

Commentaires: A la demande générale j'ai suivi vos conseil et suis heureuse de vous présenter ma Béta : Chronos. Elle s'est gentiement proposée pour cette lourde tâche, parce qu'avec moi il y a du travail!!!! Volà donc le fruit de notre collaboration. J'espère que ce chapitre saura vous tenir en haleine jusqu'à la semaine prochaine ! Bonne lecture !

 


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Kaori se réveilla aux aurores le lendemain. Elle avait passé une nuit agitée.  

 

Il fallait qu’elle se dépêche de se préparer car aujourd’hui elle avait rendez-vous à 13h avec sa toute première cliente. Tout devait être prêt à temps, afin que sa cliente prenne son agence au sérieux et l’engage.  

Il lui restait encore beaucoup à faire : défaire une dizaine de cartons, ranger l’appartement et préparer la salle d’attente. Les gens devaient se sentir parfaitement à l’aise dans cette pièce. Enfin, il fallait qu’elle prévoie également un moment pour apposer la plaque métallique qui signalait son agence à l’entrée de l’immeuble.  

 

Son estomac la ramena vite à la réalité, en lui faisant sentir qu’elle n’avait rien mangé la veille au soir. En effet, après être revenue à son appartement, elle s’était couchée complètement vidée suite à l’altercation avec l’inconnu du toit. Elle resta un moment à se demander qui pouvait bien être ce malotru jusqu’à ce qu’elle repense à ce que Saeko lui avait dit concernant le voisinage, en lui montrant l’appartement : « ton voisin est un oiseau de nuit qui ne supporte pas la proximité des autres ».  

 

C’était ça ! Cet homme était donc son voisin ! Elle avait été persuadée qu’il s’agissait d’un vieil homme, elle était bien loin d’imaginer qu’il pouvait s’agir de ce type. Saeko avait raison, il ne s’était pas montré très aimable envers elle. Elle repensa à son propre comportement et se sentit à nouveau stupide.  

 

- Mais qu’est-ce qui a bien pu me passer par la tête ?  

 

Elle se revit sur le toit, en face de lui, son regard planté dans le sien.  

La seule pensée cohérente qui lui était venue à ce moment-là avait été la souffrance de cet homme ! Elle avait senti la solitude transpirer de tous les pores de sa peau et avait eu l’impression de se reconnaître dans ses yeux. Elle aussi se sentait désespérément seule depuis la mort de son frère…  

 

Bon ! Ce n’était franchement pas le moment pour une introspection, elle avait beaucoup trop de choses à faire pour rester plantée là toute la journée.  

 

Elle prit donc un petit-déjeuner frugal composé uniquement de fruits qu’elle avait apporté en cas de petite faim, et rajouta mentalement les courses sur sa liste des tâches à faire de la journée.  

 

Après cette petite collation, Kaori se mit au travail et rangea de fond en comble l’appartement, elle vida les derniers cartons et tria leur contenu. Elle s’attaqua ensuite à la salle d’attente et veilla à disposer harmonieusement tous les meubles (c’est qu’elle est très costaud notre Kaori !!!) et passa ensuite à son bureau. Elle agrémenta celui-ci de quelques plantes et de tableaux pour le rendre plus agréable.  

Pour finir, elle passa l’aspirateur dans tous les coins et recoins de l’appartement.  

 

Vers 11h, elle finit enfin son remue-ménage et fila sous la douche, elle en ressortit une demi-heure plus tard, fraîche et dispo. Enroulée dans une serviette, elle regagna sa chambre pour affronter l’épreuve la plus délicate de la matinée : le choix de sa tenue vestimentaire pour ce grand jour.  

 

Elle fit l’inventaire de toute sa garde robe et choisit scrupuleusement sa tenue. Cette épreuve s’avéra finalement difficile car la plupart du temps elle se contentait d’enfiler un vieux jean. Mais elle savait que l’image qu’elle donnerait d’elle aujourd’hui était déterminante pour la conclusion de son premier contrat.  

Elle devait paraître à la fois sûre d’elle, très professionnelle et en même temps accessible car les personnes qui feraient appel à ses services avaient avant tout besoin d’une oreille attentive et compréhensive.  

 

Elle opta donc pour une tenue classique : tailleur pantalon noir, chemisier blanc et petites chaussures noires à talon. Elle hésita mais fît un effort supplémentaire pour mettre un petit peu de fard à joue et une ombre à paupière très discrète. Elle donna un coup de peigne à sa chevelure pour leur donner un semblant de discipline, mais rien à faire, les mèches rebelles demeuraient. De toute façon ses cheveux lui causaient toujours du souci mais elle ne voulait pas les laisser pousser, d’une part pour des raisons pratiques, d’autre part car cette coupe correspondait parfaitement à son caractère volontaire. Elle mit un peu de parfum, la seule frivolité qu’elle s’autorisait au quotidien.  

 

Une fois habillée, elle s’observa sous tous les angles. Le reflet que lui renvoyait la psyché était assez flatteur sans être trop aguicheur. C’était parfait pour un rendez-vous professionnel.  

 

Elle était désormais prête à affronter sa nouvelle vie.  

 

En revenant dans son bureau, elle se rendit compte qu’elle n’avait toujours pas posé la plaque portant le nom de son agence à l’entrée de l’immeuble.  

 

Il était déjà 12h15 et, si elle voulait déjeuner ce midi avant son premier rendez-vous, il fallait qu’elle se dépêche. Elle prit la plaque et sortit de chez elle. En fermant la porte, elle regarda avec une petite appréhension les escaliers qui menaient à l’étage du dessus.  

Personne en vue !  

Elle descendit doucement les escaliers en faisant bien attention à poser les pieds sur les marches. Les talons s’avéraient être, finalement, un mauvais choix.  

 

Son attention fût soudainement attiré par un bruit de claquement de porte provenant de l’étage du dessus. Son sang se figea, mais très vite elle reprit ses esprits. Son voisin n’allait pas tarder à pointer le bout de son nez. La seule idée de se retrouver à nouveau en face de ce malotru la rendait nerveuse. Elle se sentait à la fois gênée de son comportement de la veille et en même temps elle lui aurait volontiers arraché les yeux s’il avait été en face d’elle. Elle se hâta donc de descendre les dernières marches pour éviter de le croiser, mais dans son empressement, elle en oublia ses talons. Alors qu’il lui restait à peine quelques marches à descendre, elle sentit son pied se dérober sous elle et elle se tordit la cheville.  

Elle bascula en avant, tenta désespérément de se rattraper à la rampe mais c’était trop tard ! Elle poussa un petit cri d’effroi quand elle se rendit compte qu’elle ne pouvait plus rien faire et que la chute allait être inévitable.  

 

 

 

 

 

Ryo courait vers une jeune femme blonde qui l’appelait avec une voix suave. Il sauta pour l’attraper mais, à l’instant où il enroula ses bras autour de son corps à moitié nu, elle s’évanouit dans les airs. Il n’eut pas le temps de se demander ce qui se passait qu’une autre femme l’appelait, une brune pulpeuse qui lui envoyait des baisers. Il courût dans sa direction les bras tendus, s‘envolant dans les airs comme une ballerine. Là encore, la nymphe disparût sans laisser de trace. Il tourna la tête dans toutes les directions mais plus rien.  

 

- Mes chéries, où êtes-vous ? Revenez ! On n’a pas encore joué au docteur !  

 

Ryo entendit des rires derrière lui, il se retourna, et là, il les vit… trois magnifiques déesses allongées dans des positions plus que suggestives. Son cœur s’arrêta !  

Ses yeux étaient complètement exorbités, sa langue pendait jusqu’au sol… sous l’afflux de sang à son cerveau, son nez explosa, et le sang gicla.  

 

- Ryo chooouuuu !!!!!!!! viens voir, on t’a réservé une surprise !  

 

Il était complètement excité !  

 

Tout à coup, un hélicoptère faisant un raffût du diable, vint se poser près des trois jeunes femmes. Celles-ci se levèrent pour monter dedans. L’appareil re-décolla en emportant les trois créatures de rêve. Ryo tomba à genoux en pleurnichant :  

 

- Non ! Je vous en prie ! Restez ! Je n’ai pas encore eu mon câlin ! - Ryo pleurait, ce n’étaient pas des larmes, mais des rivières qui coulaient de ses yeux.  

 

Il se releva d’un bon, ses yeux lançant des éclairs. Cette fois-ci, elles ne lui échapperaient pas, foi de Ryo !!!! Il se mit à courir dans leur direction.  

 

- Je vous aurai !!! - Tout en criant, il s’élança dans les airs pour rattraper l’hélicoptère, mais sa main ripa sur le train d’atterrissage et il retomba tête la première.  

 

Le contact avec le sol fût rude. Il ouvrit les yeux et se rendit compte qu’il était dans sa chambre. Sa tête reposait par terre, il était entortillé dans les draps comme une chenille. Ce n’était qu’un rêve !!  

 

- NOOOOOONNNNNN !!!!!  

 

Il se dégagea des draps et se releva, il tourna la tête en direction de son réveil qui affichait à peine 11h !  

Comment avait-il pu se réveiller aussi tôt alors qu’il avait fait la fête toute la nuit en compagnie de Mick et tout un tas de créatures de rêve ?  

Son attention fût attiré par un bruit qui lui parut familier. C’était le bruit d’un aspirateur ! Cela semblait venir de l’étage du dessous.  

 

C’était certainement ça qui avait dû briser son merveilleux rêve.  

 

Il bailla. Il avait les cheveux en bataille, la bouche pâteuse, l’haleine lourde et son crâne était sur le point d’exploser. Il se gratta la tête :  

 

- Bon, puisque je suis debout, je vais prendre une douche.  

 

Le boucan qui venait de l’appartement du dessous devenait vraiment insupportable. Une mise au point avec son nouveau voisin s’imposait.  

 

Après une bonne douche qui lui rendit un semblant d’apparence humaine, il s’habilla et appela Mick. Celui-ci était déjà debout et semblait être en pleine forme, contrairement à lui.  

Mick lui apprit qu’il avait un nouveau contrat et lui donna rendez-vous au Cat’s pour en discuter devant un bon petit repas.  

 

Après avoir raccroché, il regarda sa montre, il lui restait encore une demi-heure avant de se rendre à son rendez-vous. Il se rendit dans la cuisine pour se préparer du café. Une fois prêt, il prit sa tasse pour aller la boire tranquillement devant la télé – enfin, si son voisin se décidait à arrêter son aspirateur de malheur ! Il alluma la télé et augmenta le son. C’était bien sa veine d’avoir un nouveau voisin ! Il avait choisi cet immeuble parce qu’il avait cru qu’il ne comportait qu’un seul logement. Vu son métier, il préférait se faire discret et cet appartement avait été une aubaine. Mais il y a de cela quinze jours, le propriétaire lui avait appris que désormais il ne serait plus seul dans l’immeuble.  

 

Il allait devoir se trouver une nouvelle planque.  

 

Cela faisait deux ans qu’il habitait ici, mais le fait de devoir quitter ces lieux ne lui faisait ni chaud ni froid. Ce qui l’ennuyait le plus était la tracasserie que lui causerait la recherche d’un nouvel appartement potable pour pouvoir abriter un homme tel que lui. Il songea à l’armurerie qu’il avait pu installer en bas, il fallait se montrer prudent pour que son voisin ne découvre pas sa planque.  

Devoir abandonner son havre de paix l’ennuyait également : le toit avait été, en effet, le seul endroit au cours de ces deux dernières années où il avait réussi à trouver un semblant de sérénité. Il pouvait rester des heures à regarder les étoiles. Loin de tout et de tous, il y pansait ses blessures intérieures. Chaque fois qu’il en redescendait, il se sentait un peu mieux. Du moins juste assez pour continuer à vivre.  

 

Voir un inconnu sur SON toit l’avait mis hors de lui, en plus celui-ci avait eu l’audace de venir le provoquer sur son territoire !  

L’effort qu’il dût fournir pour se souvenir de cela lui vrilla le crâne, il avait encore la gueule de bois et ça n’arrangeait rien de solliciter sa mémoire. Bah ! De toute manière il ne risquait pas de le revoir de sitôt, vu la façon dont il avait détalé.  

 

Il jeta à nouveau un coup d’œil à sa montre, 12h15. Il éteignit la télé et enfila sa veste avant de sortir. Comme à son accoutumé, il claqua la porte et s’engouffra dans les escaliers.  

 

Alors qu’il était sur le palier du 2ème étage, il entendit un cri. D’abord surpris car il n’avait senti aucune présence, il se précipita aussi vite qu’un boulet de canon vers le rez-de-chaussée.  

 

Et ce qu’il vit le cloua sur place !  

 

 


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