Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: messlat

Beta-reader(s): Chronos

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 30 chapitres

Publiée: 20-03-06

Mise à jour: 06-11-07

 

Commentaires: 335 reviews

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ActionAction

 

Résumé: Fiction alternative. Ryo ne connais pas la famille MAKIMURA et n'a donc jamais fait la promesse de veiller sur Kaori. Sauront-ils s'apprivoiser ? A vous de le découvrir !

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon voisin le tueur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mon voisin le tueur

 

Chapitre 4 :: ... Ca fait des étincelles

Publiée: 29-03-06 - Mise à jour: 29-03-06

Commentaires: Bonjour à vous fan de Hojo ! Voici le 4ème chapitre de ma fiction. Encore un grand merci à ma béta chronos qui a fait un travail formidable. Vous allez pouvoir vérifier vos spéculations sur la chute de notre petite Kaori ! J’espère que celui-ci vous fera bien rire. Surtout, n’hésitez pas à me donner votre avis. Je vous souhaite une bonne lecture et à bientôt pour un nouvel épisode !!!!

 


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Il arriva sur le palier et resta interdit.  

 

Il vit une jeune femme basculer dans le vide, elle essayait tant bien que mal de se raccrocher à la rampe, mais trop tard, son corps l’entraînait dans une chute inévitable. A ce moment-là, elle leva les yeux et croisa son regard. Il y lut de la panique mais aussi un appel au secours, aussi clair que la main qu’elle tendit vers lui.  

 

Son cœur s’arrêta, il retint sa respiration, il tendit la main (de toute façon il était un peu loin !!!)... Trop tard, la tête de la jeune femme avait heurté le sol dans un bruit sourd.  

 

Il se reprit et sauta quatre à quatre les dernières marches qui le séparaient d’elle. Elle gisait par terre et ne bougeait plus, ce qui l’inquiéta. Il s’accroupit près d’elle et prit son poignet pour sentir son pouls, elle était toujours en vie ! Ouf ! Elle avait dû s’évanouir à cause du choc. Il reporta son attention sur son visage, celui-ci semblait lui être familier, mais il n’arrivait pas à se souvenir d’elle.  

 

C’était quand même un comble pour celui que tout le monde surnommait l’étalon de Shinzuku que d’avoir oublié une aussi belle femme, parce que c’était quand même une beauté!  

 

Il se reprit et se pencha vers le visage de la belle pour tenter de la réveiller. De la main, il lui tapota le visage.  

 

- Allez ma belle, on se réveille.  

- Mmmmmmm…. Mmmm …  

 

Tous ces gémissements commençaient à l’exciter (ah les femmes le perdront !!!). Il baissa les yeux et constata que le chemisier de la jeune femme était déchiré : on pouvait voir apparaître la naissance de sa poitrine !...  

Ce spectacle le ravit au plus haut point. Mais bon, ce n’était pas le moment, même si son mokkori avait déjà choisi son camp. Il aurait tout le temps de lui conter fleurette dès qu’elle aurait repris connaissance.  

 

Il reporta son attention sur son visage. Quelque chose le tracassait mais il ne savait pas quoi. Il s’approcha un peu plus pour essayer de la reconnaître. En regardant de plus près, il eut un flash, il se voyait sur le toit parlant à un jeune homme, non, à une femme... Il ne savait plus !  

 

Ce fut à ce moment-là que la jeune femme ouvrit les yeux. La première chose qu’elle vit furent les yeux sombres d’un homme, un regard impénétrable, on aurait dit qu’il la regardait sans la voir. Elle se demanda qui était cet homme, tandis que les battements de son cœur s’accéléraient. Il avait dû sentir son trouble car son regard s’anima, l’espace d’une seconde, elle y lut de l’inquiétude puis plus rien ! Son regard était redevenu vide. Froid. Sans expression.  

 

La proximité de cet homme la rendait nerveuse. Elle essaya de se reculer, mais une douleur fulgurante lui vrilla le crâne. Elle se rendit alors compte de la position dans laquelle elle se trouvait : étendue sur le sol, un homme penché au-dessus d’elle. Elle se rappela alors sa chute et comprit pourquoi elle avait si mal à la tête.  

 

L’individu continuait de la dévisager. Soudain, en un éclair, elle reconnut son voisin. C’était bien sa veine! Elle qui avait tenté de l’éviter, résultat des courses, il était collé à elle !  

Elle esquissa un geste pour se relever mais il lui barrait le passage, elle baissa les yeux et vit son chemisier complètement déchiré, la dentelle de son soutien-gorge parfaitement visible à travers l’échancrure. Il suivit son regard et là …  

 

Un tic nerveux apparut sur le visage de Ryo. Sous le regard ahuri de Kaori, son visage se métamorphosa : il avait les yeux exorbités, les narines de son nez s’élargirent et de sa bouche grande ouverte s’échappait un filet de bave qui dégoulinait le long de son menton.  

Si elle fût d’abord surprise par la transformation de son voisin, elle devint écarlate quand elle sentit quelque chose de dur lui frôler la jambe (je vous laisse imaginer ce que c’est ehehehe !!). Une bouffée de rage envahit Kaori ... qui lui asséna un coup de genoux bien placé dans les parties pour pouvoir se dégager et lui ôter le sourire idiot de son visage !  

 

Le coup de genoux laissa Ryo pantelant. L’air n’arrivait plus jusqu’à ces poumons, il suffoquait. Il se tenait l’entrejambe avec les deux mains et se mordait la lèvre pour ne pas hurler de douleur ! Une petite larme perla sur ses yeux mais resta coincée sur ses cils.  

 

Ryo ne voyait rien d’autre qu’une lumière blanche. Il perdit contact avec la réalité et s’affala sur elle.  

 

Kaori était désormais prisonnière de son corps, il pesait de tout son poids sur elle. Son visage était enfoui dans son cou, le souffle chaud de sa respiration vint lui chatouiller les oreilles. Elle sentit alors un frisson glisser entre ses épaules pour descendre en zigzag jusqu’au creux de ses reins.  

Que lui arrivait-il ? Il fallait absolument qu’elle s’éloigne de cet homme !!!  

Elle posa les mains sur son torse pour le repousser et sentit le battement régulier de son cœur, un nouveau frisson lui traversa le corps ! Misère !  

 

Elle parvint tant bien que mal à s’extirper et se releva.  

 

Une fois debout, elle ne put que constater l’ampleur des dégâts sur sa tenue. Elle était complètement débraillée, son chemisier était déchiré au niveau de la boutonnière laissant apparaître son soutien-gorge et pour compléter le tout, le talon de sa chaussure était cassé.  

 

Il fallait qu’elle rentre chez elle pour se changer avant que cet énergumène ne reprenne ses esprits. Elle enjamba le corps de son voisin et remonta calmement les escaliers, sans un regard pour le pauvre malheureux resté inerte, en position fœtale.  

 

Ryo refit lentement surface, il était toujours allongé sur le sol. Il se demanda s’il pourrait un jour se resservir de ses bijoux de famille. C’était injuste, il n’avait rien fait !!! Ce qui le préoccupait néanmoins le plus, c’était de n’avoir pas vu partir le coup de genoux. Il faut dire qu’il avait éte particulièrement occupé à lorgner la poitrine de la belle !  

C’était quand même la deuxième fois en l’espace d’à peine 24h que son instinct disfonctionnait, cela devenait inquiétant...  

 

Il se releva d’un bon. Cette petite peste commençait vraiment à lui taper sur le système, mais elle n’était plus là. Où avait-elle disparu ?  

 

Il n’avait pas fait plus de trois pas que son pied heurta une plaque métallique. Il se pencha pour la ramasser. Son inconnue avait dû la laisser là après sa chute. Il trouva également un bouton qui devait certainement provenir du tailleur de la jeune femme. Machinalement, il le mit dans sa poche avant de porter son attention sur la plaque. Il y avait quelque chose d’inscrit dessus :  

 

MAKIMURA - agence privée, ainsi que l’adresse de son immeuble.  

 

Il resta un moment à regarder la plaque, avant de comprendre que cette folle furieuse n’était autre que sa voisine et que comble de l’horreur, elle utilisait son logement comme bureau. Lui qui ne voulait surtout pas attirer l’attention, il était verni !  

 

Son sang ne fit qu’un tour dans ses veines. Il grimpa les escaliers - cette fois-ci, elle ne s’en sortirait pas aussi facilement. Il allait lui faire comprendre qu’ici c’était son domaine et qu’elle n’était pas la bienvenue. Il y a dix minutes à peine, il était prêt à se chercher une nouvelle planque, mais à ce moment-là, il ne savait pas que sa voisine avait l’intention de marcher sur ses plates-bandes. Une fois sur le palier, il tambourina à la porte.  

 

Kaori venait tout juste de retirer son chemisier quand elle entendit les coups à la porte. Elle se doutait bien qu’une fois remis, il viendrait lui demander des comptes. Il avait fait vite ! Elle attrapa un pull et l’enfila avant de se diriger vers l’entrée.  

 

Elle ouvrit la porte et le toisa. Elle remarqua alors la plaque qu’il tenait, et tenta de la lui arracher des mains. C’était sans compter sur la résistance de son voisin ! Elle leva les yeux et croisa à nouveau son regard. Il avait l’air énervé. Elle finit par lui dire d’une voix un peu plus aiguë qu’elle ne l’aurait voulu :  

 

- Rendez-la-moi immédiatement !  

 

Il n’en revenait pas, c’est tout ce qu’elle trouvait à lui dire. Elle était plantée là, comme si de rien n’était, et en plus Mademoiselle avait des exigences !  

 

- J’hallucine !!! Il la regarda de la tête aux pieds : elle avait troqué sa veste de tailleur et son chemisier contre un pull ample qui lui donnait cet air garçonne. Il sourit d’un air mauvais et rajouta : - Tu marches sur MON territoire petit gars (et il insista bien sur ses derniers mots) alors si tu ne veux pas finir à la morgue, je te conseille de débarrasser le plancher !  

 

Il était grossier, mal élevé et elle ne comprenait pas un traître mot de ce qu’il racontait, par contre, elle avait bien entendu qu’il l’avait appelé petit gars. Elle le fusilla du regard.  

 

- Je suis une femme ! Gros balourd !  

 

Il parcourut à nouveau son corps du regard, cette fois-ci plus lentement, et d’un ton narquois, lui asséna :  

 

- Ben dans ton cas, il faudrait carrément te déshabiller pour en être sûr ! Quoique maintenant que j’y repense, murmura-t-il songeur, il y avait du beau spectacle sous ton chemisier...  

 

Quel culot !  

 

Kaori était de nouveau en rage, ce type avait le chic pour l’énerver. Elle qui était d’un naturel plutôt calme, elle n’arrêtait pas de perdre son sang-froid dès qu’elle voyait ce type. Bon, il fallait qu’elle se calme sinon elle finirait par tuer son voisin. Elle prit son air le plus dédaigneux et lui rétorqua:  

 

- Ecoutez, nous n’avons rien de plus à nous dire, je vous prierai donc de me rendre mon bien et de sortir de chez moi, j’ai un rendez-vous incessamment sous peu.  

 

Elle regarda sa montre et poussa un petit cri. Il était déjà 13h, sa nouvelle cliente n’allait pas tarder à arriver, et comble de tout, elle n’était pas prête !  

 

- On a encore un petit compte à régler tous les deux avant, petit gars.  

 

Ils se défiaient du regard. Aucun des deux ne voulait céder devant l’autre, cette situation commençait à devenir explosive. Ryo n’avait qu’une envie, c’était d’étrangler cette mégère, quant à Kaori, elle rêvait de l’assommer avec quelque chose qui lui ferait mal (vous voyez ce que je veux dire !).  

 

Le bruit d’une sonnerie retentit prêt d’eux, faisant sursauter Kaori. C’était sûrement sa nouvelle cliente. Mon Dieu, avec la visite de son voisin, elle n’avait pas eu le temps de se changer.  

Kaori regarda l’interphone et se dit qu’elle devait quand même accueillir sa cliente. Elle décrocha et ouvrit la porte extérieure.  

 

- Comme je vous l’ai dit, Monsieur euh… - elle se rendit compte qu’elle ne connaissait même pas le nom de son voisin.  

- SAEBA, Ryo SAEBA  

- Monsieur Saeba, comme je vous l’ai dit, je n’ai pas de temps à vous consacrer, j’ai un rendez-vous professionnel, alors veuillez quitter ces lieux !  

 

Elle en profita pour lui arracher la plaque des mains et tenter de refermer la porte, mais Ryo la lui bloqua du pied.  

 

- J’en ai rien à faire de ton emploi du temps, je t’ai dit de ne pas marcher sur mon territoire, mais apparemment, tu dois être bouchée. Ici c’est mon immeuble … interdit … seul…nettoyeur …faire la peau…  

 

Kaori était tellement préoccupée par l’arrivé de sa cliente qu’elle n’entendit qu’une partie de ce que son voisin lui disait. Elle jetait des coups d’œil affolés vers les escaliers en espérant que sa cliente ne la voie pas en train de se disputer avec celui-ci.  

 

Comment pouvait-elle se sortir de cette situation avant son arrivée ?  

 

Saisie d’une impulsion, elle attrapa Ryo par le col de sa veste et le tira jusqu’à la salle d’attente qu’elle avait aménagée pour ses clients.  

 

- Mais qu’est-ce que vous faites ??  

- C’est vous qui vouliez qu’on discute. Là, je n’ai vraiment pas le temps. Une fois que j’ai fini cet entretien, j’aurai tout le temps de parler nettoyage !!!  

 

Kaori sortit précipitamment accueillir sa cliente et referma la porte derrière elle.  

 

Ryo était encore sous le choc. Elle l’avait traîné comme un vulgaire colis et l’avait jeté dans cette pièce ! Il n’en revenait toujours pas ! Cette fille était complètement inconsciente !!  

 

La situation aurait pu être cocasse s’il n’avait pas senti son sang bouillir... Il aurait peut-être, pour cette fois, passé l’éponge parce que c’était une femme, mais là trop c’était trop !!!!  

 

Il allait l’étriper !!!!!  

 

 


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