Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: messlat

Beta-reader(s): Chronos

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 30 chapitres

Publiée: 20-03-06

Mise à jour: 06-11-07

 

Commentaires: 335 reviews

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ActionAction

 

Résumé: Fiction alternative. Ryo ne connais pas la famille MAKIMURA et n'a donc jamais fait la promesse de veiller sur Kaori. Sauront-ils s'apprivoiser ? A vous de le découvrir !

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon voisin le tueur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mon voisin le tueur

 

Chapitre 24 :: De nouvelles perspectives

Publiée: 12-09-06 - Mise à jour: 12-09-06

Commentaires: Bonjour à tous en ce mardi ensoleillé. Voici comme promis le chapitre 24 qui je l’espère satisfera votre curiosité s’agissant des rapports entre nos deux compères. Je fais une grosse bise à Chronos qui fait vraiment un travail formidable, pour que vous puissiez avoir un maje régulièrement. Je dédie ce chapitre à la star intergalactique Nanou qui va faire de notre Kaori une superbe créature. Merci pour toutes vos reviews, elles me font très plaisir. Je vous souhaite une bonne lecture et à la semaine prochaine pour de nouvelles aventures !!

 


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Il était déjà 14h00 quand Kaori rentra chez elle. L’air s’était bien réchauffé, annonçant un après-midi particulièrement étouffant. Elle montait les marches qui menaient à son appartement en pensant à la tenue qu’elle allait porter pour son rendez-vous, quand elle entendit le téléphone sonner. Elle se précipita à l’intérieur pour décrocher.  

 

- Ce n’est pas trop tôt ! J’essaie de te joindre depuis le début de la journée. Mais où étais-tu donc passée ?  

- Pardon ? - demanda Kaori un peu surprise – Mais qui êtes-vous ?  

- Mais enfin, c’est moi, Saeko !  

- Aaah... – fut la réponse laconique à l’autre bout du fil.  

- On dirait que cela ne te fait pas plaisir de m’entendre. Et moi qui m’inquiétais pour toi... - tenta Saeko, pour tester le terrain.  

- Je n’ai pas de temps à te consacrer. Qu’est-ce que tu veux Saeko ? J’espère que ce n’est pas un service car je te préviens, je ne suis pas du tout sensible à tes charmes – ironisa Kaori.  

- Je vois que tu m’en veux toujours au sujet de l’autre jour avec Ryo. Je souhaitais éclaircir la situation...  

- Tu n’as rien à m’expliquer, Saeko – la coupa Kaori - Elle ferma les yeux et revit la scène aussi distinctement que si elle avait eu lieu le jour même. A nouveau, son sang ne fit qu’un tour. A qui en voulait-elle le plus ? A Saeko, qui n’hésitait pas à se jeter dans les bras d’un pervers en échange d’un service, ou bien à son voisin, qui lui en profitait pour tenter de coucher avec Saeko ? Des pensées aussi confuses que violentes se bousculaient en elle et malgré tout le détachement qu’elle mit dans le timbre de sa voix, elle ne put empêcher celle-ci de monter d’un cran - Tu es libre de te jeter dans les bras de qui tu veux, cela ne me regarde pas.  

- Kaori, ce n’est pas ce que tu crois. Il arrive souvent que nous ayons des affaires si sensibles qu’il m’est difficile d’intervenir aussi librement que ce que je souhaite, en particulier quand des personnalités politiques sont impliquées. Ryo est l’un des meilleurs professionnels que je connaisse, je peux lui confier n’importe quelle mission, il l’accomplira toujours avec beaucoup de discrétion. Malheureusement, son seul défaut est son penchant pour les femmes. Quand c’est une femme qui lui demande un service, il veut toujours se faire payer en nature. J’ai déjà essayé de lui donner de l’argent, mais il refuse catégoriquement, alors je lui signe des lettres de créance pour le faire patienter, créances que je n’ai, bien entendu, pas l’intention d’honorer.  

- Tu te rends compte de ce que tu dis ? Tu le manipules et tu n’as aucun regret ? - Kaori était tout bonnement consternée.  

- Tiens donc, tu prends sa défense maintenant ? Vu la façon dont tu as réagi au Cat’s Eyes, si je ne te connaissait pas, j’aurais juré que tu étais jalouse.  

- QU’EST-CE QUE TU RACONTES ? NE DIS PLUS JAMAIS UNE TELLE HORREUR ! POUR AVOIR UN TEL SENTIMENT, ENCORE FAUT-IL EPROUVER QUOI QUE CE SOIT POUR CETTE PERSONNE, CE QUI N’EST ABSOLUMENT PAS MON CAS ! – avant de raccrocher violemment le téléphone.  

 

Saeko avait dû écarter le combiné de son oreille pour ne pas se faire perforer le tympan par le rugissement poussé par Kaori. Cette rage à se justifier lui paraissait d’autant plus suspecte. Elle repensa à la massue dont s’était servie Kaori pour écraser Ryo et sourit intérieurement. Kaori MAKIMURA était la seule personne qu’elle connaisse qui ait réussi à le frapper. Elle venait de trouver une nouvelle parade aux avances de Ryo.  

 

Kaori était furieuse de s’être fait aussi bêtement avoir par le sous-entendu de Saeko. Elle consulta sa montre et pâlit en constatant qu’elle avait perdu beaucoup trop de temps à discuter avec l’Inspectrice. Elle n’avait même plus le temps de se changer avant son rendez-vous. Elle attrapa son sac qu’elle avait jeté en arrivant et fila prendre un taxi. Elle préférait qu’on ne la voie pas avec son véhicule personnel.  

 

Kaori fut surprise de constater que l’adresse qu’elle avait donné au chauffeur les conduisait tout droit vers un quartier huppé de la ville. Elle aurait plutôt imaginé l’agence dans un endroit très discret et en retrait des autres habitations. « La galerie » lut-elle sceptique, lorsqu’elle se trouva devant le numéro qu’elle cherchait. Se pouvait-il qu’elle se soit trompée ? Non, après vérification, elle était bien à la bonne adresse. Peut-être que cette galerie n’était qu’une façade pour ses activités illicites.  

 

Elle changea son sac d’épaule et inspira profondément, avant de se diriger d’un pas assuré vers l’entrée principale de l’immeuble. La porte était verrouillée. Elle fit une nouvelle tentative, peine perdue. Peut-être existait-il une entrée de service ? Kaori fit le tour du bâtiment et découvrit une porte latérale qui, elle aussi, refusa de s’ouvrir. Elle commençait à se demander si Crack ne l’avait pas roulée dans la farine lorsqu’elle avisa un escalier de bois extérieur qui menait à l’étage supérieur. Elle leva la tête et le soleil qui se reflétait sur une rangée de hautes fenêtres la fit cligner des yeux. Peut-être était-ce là-haut que Ming recevait discrètement les filles, observa-t-elle en s’engageant sur la première marche.  

 

Parvenue sur le palier, elle se dirigea vers la porte qui lui faisait face. Elle s’apprêtait à tourner la poignée quand au dernier moment, elle se ravisa. Il valait peut-être mieux frapper. Elle jeta un bref coup d’oeil en bas, en tentant d’imaginer la hauteur vertigineuse qui la séparait du sol, lorsque la porte devant elle s’ouvrit à la volée.  

 

Une vieille dame se tenait sur le seuil, sourcils froncés, visage impatient.  

 

- Vous êtes en retard jeune fille ! - grommela-t-elle, sans préambule.  

 

Puis, sans lui laisser le temps de répliquer, elle la prit par la main et la fit entrer dans la pièce. Une forte odeur de peinture la prit à la gorge. Un bref coup d’œil autour d’elle lui apprit que cette pièce devait servir d’atelier de peinture. La vieille femme la conduisit au milieu de la pièce et la fit s’asseoir sur un tabouret.  

 

- Excusez-moi Madame, mais j’ai eu du mal à trouver – tenta de se justifier Kaori.  

- Taisez-vous - lui ordonna la vieille femme.  

 

Elle détaillait si intensément son visage que Kaori en frissonna. Elle lui releva ensuite le menton d’une main, fit pivoter son visage d’un côté puis de l’autre, la scrutant de son regard perçant. Mal à l’aise, Kaori commença à s’agiter sur sa chaise.  

 

- Tenez-vous donc tranquille – commanda la vieille dame d’une voix éraillée où perçait une pointe d’impatience – Voilà, c’est beaucoup mieux en pleine lumière. – Vous êtes la fille envoyée par Crack ?  

- Oui, il m’a dit que vous cherchiez des filles pour un boulot pas trop dur. Il m’a dit aussi que cela payait bien et comme je suis financièrement un peu juste…  

- En effet, jeune fille. Mais je recherche avant tout des femmes qui sachent aligner trois mots correctement. Je vais vous poser des questions, votre embauche dépendra de votre capacité à y répondre.  

 

Ming passa la demi-heure suivante à la soumettre à un interrogatoire serré sur sa vie, sur son passé et ses activités. Elle lui posa toute une série de questions sur l’actualité et vérifia également sa culture générale.  

 

Une fois l’interrogatoire terminé, la vieille femme la considéra une dernière fois, avant d’émettre un rire satisfait.  

 

- Excellent, vous remplissez toutes les conditions. Nous allons commencer immédiatement les prises de vue pour les photos. C’est la première fois que je vois une femme avec un aussi fort potentiel. Ne bougez pas, je vais appeler mon assistante qui est visagiste. Elle sera très contente de voir une nouvelle recrue, d’autant plus que nous avons une soirée importante dans un grand hôtel ce week-end. Il va falloir que vous soyez prête d’ici deux jours.  

 

Bien que soulagée d’entendre MING lui dire qu’elle était apte pour ce travail, Kaori prit brusquement conscience de ce que cela impliquait. Elle était maintenant une recrue, ce qui voulait dire qu’elle n’allait pas tarder à être mise au bras de je ne sais qui pour lui servir de faire valoir et tout ça dans seulement deux jours. Le problème était qu’elle ne savait pas en quoi consistait exactement son nouveau travail. Son coeur rata un battement... allait-elle devoir répondre aux avances des clients ? Elle s’apprêtait à poser la question lorsque une porte s’ouvrant à la volée la coupa dans son élan.  

 

- Madame MING, j’aurai besoin de… - La jeune femme qui venait de faire irruption dans la pièce s’interrompit brusquement pour fixer un regard étonné sur Kaori – Désolée Madame, j’ignorais que vous étiez occupée.  

- Ne restez pas plantée là, Nanou - vociféra la vieille Ming - Je veux que vous prépariez immédiatement cette jeune femme pour une séance photos. Il faut qu’elle soit prête pour la soirée du Capitol Hotel. Qu’en pensez-vous ?  

 

La nouvelle venue posa sur Kaori un regard acéré qui la mit immédiatement mal à l’aise.  

 

- Pas mal - commença-t-elle, en parlant de Kaori comme s’il s’agissait d’une vulgaire marchandise - Quoique… les cheveux sont peut-être un peu courts. Nos clients aiment en général les longues crinières qui donnent aux femmes un aspect plus sensuel.  

- Je vous laisse vous en occuper. Je veux que les photos soient prêtes pour demain. Je mettrai ensuite notre catalogue à jour pour les nouveaux clients.  

- Très bien Madame, vous pouvez me faire confiance.  

 

Kaori passa le reste de l’après-midi entre les mains de maquilleurs et de coiffeurs professionnels. Elle dut se changer une centaine de fois et se soumettre à une séance photos qui dura près de trois heures. Comble de l’horreur pour elle, elle dut même poser en sous-vêtements. En dépit de ce qu’elle avait vu à travers la mini-caméra d’Umibozu, elle n’avait pas pensé, un seul instant, qu’elle allait devoir en faire de même !  

 

Elle ne rentra chez elle que tard dans la nuit, complètement éreintée, avec l’obligation de se présenter le lendemain à 8 heures pour une nouvelle séance photos. Le lendemain fût une nouvelle épreuve. Nanou était intransigeante envers elle, elle ne lui laissait pas une seule seconde de répit. Il fallut enchaîner les séances d’habillage, de maquillage et de photos, le tout fut finalement bouclé pour midi.  

 

Quand la pression retomba un peu, Kaori tenta de poser discrètement quelques questions à Nanou. Cette dernière, satisfaite du travail de la nouvelle recrue, examinait les derniers clichés et répondit aux questions, sans se rendre compte qu’on tentait de lui soutirer des informations.  

 

- La soirée du Capitol Hotel doit être drôlement importante pour que vous vous donniez tant de mal – lâcha Kaori, l’air de rien.  

- Drôlement n’est pas exactement l’adjectif que j’aurais utilisé pour qualifier cette soirée. Seuls les gens du milieu y sont conviés. Vous y rencontrerez tous les chefs de clans, ainsi que les hommes politiques qui entretiennent des relations avec le milieu.  

- Vous plaisantez !  

- Pas du tout. Lors de cette soirée se négocient beaucoup de contrats, des financements de campagne. Tous les hommes d’affaires les plus riches seront présents. C’est la soirée pour laquelle on a le plus de demande d’escort-girls.  

- Ah bon, pourquoi ?  

- Parce que les épouses ne sont pas mêlées à ce genre d’affaires. De plus, comme un tel rassemblement d’hommes influents pourrait paraître suspect, ils préfèrent venir accompagnés de professionnelles et camoufler cette soirée en œuvre de bienfaisance. Le thème de cette année est « La lutte contre la drogue ».  

- Il y aura donc d’autres filles de l’agence à cette soirée ? - demanda Kaori, écoeurée par tant de cynisme.  

- Bien évidement. Notre crédo est d’offrir des compagnes de qualité qui puissent évoluer aisément dans ce milieu.  

- Ah … - Kaori ne savait pas trop comment l’amener à lui parler de Myabi.  

- De toute façon, même si vous connaissez quelqu’un, vous ne pourrez pas le reconnaître car les invités doivent porter un masque - Devant l’étonnement de Kaori, elle ajouta - Ne vous méprenez pas, ce n’est pas un bal masqué, les invités doivent porter un « loup » afin d’assurer une totale confidentialité sur la nature de leurs relations avec les hommes politiques.  

- Je vois.  

- Bien, je pense que Madame Ming n’aura aucun mal à vous placer pour cette soirée. Je vous demanderai de venir demain à 14h à l’adresse ci-dessous – Elle lui tendit une carte - En général, les clients viennent chercher les filles pour 19h. A partir de ce moment-là, vous serez seule avec le client. Par contre, Madame Ming et moi-même seront présentes à la soirée pour surveiller vos moindre faits et gestes, alors je vous conseille de vous tenir correctement. Si tout se passe correctement, nous vous enverrons sur d’autres soirées - Elle mit les dernières photos dans son presse book et partit sans un regard de plus pour la nouvelle.  

 

Kaori n’eut pas d’autre choix que de se changer et de rentrer chez elle pour attendre le grand évènement du lendemain.  

 

 

***  

 

 

Ryo trépignait d’impatience. Cela faisait une semaine qu’il attendait ce rendez-vous avec la vieille Ming pour retrouver Lola. En réalité, ce n’était pas tant le fait de pouvoir remettre la main sur TADASHI qui le faisait trépigner ainsi, mais le fait de passer toute une soirée avec cette fameuse Lola dont on lui avait assuré qu’elle était une véritable beauté. Rien qu’à cette pensée, il se mit à saliver et se dit qu’il pourrait peut-être en profiter un peu.  

 

Le jour tant attendu arriva enfin. En ouvrant la porte de l’agence, il se recomposa très vite une mine sérieuse, capable de cacher aux autres les perversités qui lui traversaient l’esprit à ce moment-là. Il fut immédiatement conduit dans le bureau de la directrice par une créature dont il suivit le déhanché avec avidité. Son bonheur ne fut cependant que de courte durée. Quand il franchit le seuil de la porte du bureau, il découvrit ce qu’il qualifia sans remord de décrépitude.  

 

Madame Ming considéra son nouveau client avec un regard intéressé, en se disant qu’elle croquerait bien ce jouvenceau. Ce fut cependant d’un ton tout à fait professionnel qu’elle s’adressa à lui.  

 

- Je vous en prie, Monsieur Lee, mettez-vous à l’aise. Qu’est-ce que notre agence peut faire pour vous ?  

- Je désire une jeune femme, belle et discrète, pour m’accompagner à la soirée du Capitol Hotel. Comme je ne connais pas très bien cette ville car j’arrive directement des Etats-Unis, un ami m’a chaudement recommandé les services de votre agence.  

- Oui, je comprends Monsieur Lee. Nous ferons tout pour satisfaire vos exigences. Je vais vous montrer notre catalogue - Elle sortit d’un de ses tiroirs un énorme album et le tendit à son client.  

 

Ryo se saisit du catalogue, tentant tant bien que mal de retenir les spasmes annonciateurs d’une crise de perversité.  

 

- Quelque chose ne va pas, Monsieur Lee ? Vous semblez tendu.  

- Non non, tout va bien, je vous assure !  

- Vous êtes sûr ? Vous savez, en début de semaine, nous avons eu un client qui a fait un malaise et nous avons dû appeler les pompiers pour qu’ils l’emmènent aux urgences.  

- Vraiment ? - Mais Ryo ne l’écoutait déjà plus. Il lorgnait sur le gros catalogue qu’il serrait fermement contre lui pour tenter de cacher la partie de son anatomie qui avait pris les commandes des opérations.  

- Oui, je n’aurais jamais imaginé qu’un homme aussi viril que lui puisse faire un malaise en voyant des photos ! Je vais vous laisser faire votre choix dans un de nos petits salons - Elle appuya sur une des touches de son téléphone et presque instantanément, la jolie créature réapparut pour le conduire vers une petite pièce où il put prendre ses aises et baver devant les photos des plus jolies filles qui lui ait été donné de voir.  

 

Après avoir savouré les clichés pendant plus d’une heure, il eut quand même l’idée de regarder les légendes de chaque photo où était inscrit le nom des jeunes femmes. Il se rendit compte qu’aucune d’entre elles ne portait le nom de Lola. Il ne se découragea pas pour autant et sonna une des employées de l’agence pour lui demander s’il n’y avait pas un autre catalogue. Cette dernière lui répondit par la négative. Il demanda alors à revoir la directrice. Il fut immédiatement reconduit dans son bureau.  

 

- Quelque chose ne va pas, Monsieur Lee ?  

- Eh bien, comment dire ? L’ami qui m’a recommandé votre agence m’a aussi recommandé une fille, une certaine Lola, mais voilà, je ne la vois pas dans le catalogue.  

- Eh bien Monsieur Lee, Lola est en effet une de nos employées mais elle est affectée à un seul de nos clients qui l’a déjà retenue pour la soirée de demain.  

- Je vois.  

- Mais je vous en prie, faites votre choix parmi toutes nos autres filles. Je leur demanderai d’être particulièrement à l’écoute de vos moindres désirs.  

 

Ryo réfléchit à toute vitesse. Lola serait de toute façon présente à la soirée, il pourrait donc la trouver là-bas. Rien ne l’empêchait donc d’être accompagné par quelqu’un d’autre, surtout si cette fille était dans l’obligation d’être particulièrement gentille avec lui, pensa-t-il en retenant un rictus pervers.  

 

- C’est d’accord. Je crois avoir vu une fille dans le catalogue qui conviendrait parfaitement.  

 

Il fit demi-tour et sortit du bureau afin de lui ramener la photo de la belle blonde qu’il avait repéré. Dans son empressement, il heurta une jeune femme qui se retrouva par terre, tous ses dossiers étalés autour d’elle.  

 

- Désolé, Mademoiselle - Il l’aida à se relever et ramassa les dossiers ainsi qu’un presse book d’où plusieurs clichés s’étaient échappés. Son regard fut attiré par le visage parfait d’une jeune femme qui posait sur une photo.  

- Qui est-ce ?  

- C’est une de nos nouvelles recrues - lui répondit la jeune femme qu’il avait heurté.  

 

Le cliché toujours à la main, il retourna voir la directrice et posa la photo sur son bureau.  

 

- C’est elle que je veux - dit-il, sans équivoque.  

- Mais c’est notre nouvelle recrue, comment avez-vous eu sa photo ? - Elle vit alors Nanou entrer dans son bureau et se confondre en excuses. Elle la fusilla du regard et se tourna ensuite vers son client - Je n’ai pas encore eu le temps de vérifier si les photos étaient bonnes ou pas.  

- J’ai dit que c’est elle que je voulais pour cette soirée. Cela pose-t-il un problème ?  

- Eh bien non, je suppose que non.  

- Très bien et n’oubliez pas votre promesse. Elle devra se montrer attentive à mes moindres désirs.  

-  

Il ne sourcilla pas quand elle lui annonça le prix et paya immédiatement. Elle lui indiqua alors le lieu du rendez-vous et lui demanda s’il avait un « loup » pour la soirée, auquel cas elle pouvait lui en fournir un. Devant son air ahuri, elle lui rappela qu’un masque était obligatoire pour cette soirée. Il se rappela alors avoir lu ça sur l’invitation sans y accorder la moindre importance.  

 

Ryo quitta l’agence, en triturant le bouton qui traînait au fond d’une de ses poches.  

 

Il arriva chez lui et grimpa sur le toit. Il sortit alors une photo qu’il avait substitué à cette Nanou. Cette fois-ci, il laissa libre court à ses émotions et son Mokkori, qu’il avait réussi jusque-là à brider, fit une formidable apparition.  

 

 

 


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