Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: messlat

Beta-reader(s): Chronos

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 30 chapitres

Publiée: 20-03-06

Mise à jour: 06-11-07

 

Commentaires: 335 reviews

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ActionAction

 

Résumé: Fiction alternative. Ryo ne connais pas la famille MAKIMURA et n'a donc jamais fait la promesse de veiller sur Kaori. Sauront-ils s'apprivoiser ? A vous de le découvrir !

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon voisin le tueur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mon voisin le tueur

 

Chapitre 22 :: Nouvelle stratégie.

Publiée: 29-08-06 - Mise à jour: 29-08-06

Commentaires: Salut à tous, fan de Hojo. Et oui c’est déjà la fin des vacances (malheureusement !!). Donc, il faut reprendre les bonnes vieilles habitudes. Voici ma maje de la semaine. Alors je sais, que j’ai été vache avec vous en vous laissant croire, avec le titre du chapitre précédant, que nos deux héros allaient se réconcilier. Mais il ne faut pas désespérer cela viendra ! Un grand merci à chronos pour son travail et bien entendu à tous les lecteurs et reviewers. Bonne lecture et à la semaine prochaine pour de nouvelles aventures.

 


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Il fallait absolument qu’elle parle avec Kaori avant que cette dernière ne se méprenne sur son compte, se dit Saeko. Mais pour le moment, le plus urgent était d’arriver à manœuvrer Ryo suffisamment bien pour qu’il accepte sa demande, sans pour autant qu’elle n’ait à lui verser une avance.  

 

- Ryo, tu es toujours d’accord pour ce boulot ?  

- Oui... - mais ses pensées étaient ailleurs. Vers une grande rousse qui, selon Miki, lui avait accordé sa confiance.  

- OK, alors viens t’asseoir, je vais t’expliquer de quoi il en retourne.  

 

Ryo la suivit sans faire d’histoire ni réclamer d’acompte. Ils prirent place à une table et Saeko commença à lui donner les infos qu’elle détenait sur l’affaire en question.  

 

- Nous venons d’être avertis par les services américains de la NSA qu’un des plus gros trafiquants de drogue de Colombie était entré illégalement sur le territoire américain. Un de leurs agents avait réussi à infiltrer cette organisation mais il s’est fait repérer et depuis, on n’a plus de nouvelles de lui. Avant de disparaître, il avait quand même réussi à transmettre une information capitale à ses supérieurs, à savoir que le big boss était en partance pour le Japon. J’ai mis tout mes agents sur le coup, mais aucun n’a réussi à avoir la moindre info. Je voudrais que tu retrouves ce type pour moi, afin qu’on puisse l’extrader vers les Etats-Unis.  

- Ecoute Saeko, je suis sur un contrat en ce moment, je n’ai pas le temps.  

- Je sais que tu es un homme plutôt occupé, mais j’ai vraiment besoin que tu me rendes ce service. Tu sais, le Ministre de l’Intérieur a prévenu qu’il voulait des résultats rapidement, du coup, tout le central est sur les dents et le préfet ne me lâche plus d’une semelle !  

- Tiens donc, le préfet ? A ce propos, comment va ton père ?  

- Ce n’est pas parce que c’est mon père que j’ai droit à un traitement de faveur.  

- OK et comment s’appelle ton homme ?  

- La NSA ne sait absolument rien sur ce type. La seule chose qu’on sache à son sujet c’est son surnom : Le Boucher.  

 

Ryo resta imperturbable quand Saeko lui révéla son surnom. Ainsi, ses doutes étaient fondés. Si MILAK était au Japon, ce n’était pas pour faire du tourisme. Il était là pour affaires et TADASHI devait lui servir de contact pour entrer dans le pays. C’était pour cela que MILAK se trouvait à l’entrepôt. C’était donc lui qui avait tiré sur Mick, cela ne faisait désormais plus aucun doute.  

 

Il avait besoin de réfléchir. Il se leva, mit ses mains dans les poches et, sans un regard pour Saeko, s’en alla. Il jouait toujours avec le bouton qui se trouvait dans une de ses poches quand il arriva devant chez lui.  

 

Il grimpa sur le toit et accoudé à la balustrade, il prit le temps de remettre toutes les infos dont il disposait à plat, afin d’adopter la meilleure stratégie. Son instinct ne l’avait donc pas trahi, c’était la seule chose rassurante de la journée.  

 

Son contrat courait toujours, sauf qu’une nouvelle inconnue venait de se glisser dans l’équation : MILAK. Si, comme il le pensait, celui-ci était en affaires avec TADASHI, il y avait fort à parier que c’était lui qui approvisionnait TADASHI en poussière d’ange. Tuer TADASHI ne suffirait certainement pas à stopper le trafic car MILAK, reprendrait aussitôt la tête des opérations. Il n’empêche que sa cible était toujours TADASHI. Il fallait donc procéder dans l’ordre. D’abord sa cible, ensuite il s’occuperait de MILAK.  

 

Il plongea sa main dans une de ses poches et en sortit le bouton qu’il contempla longuement. Il revit l’étincelle de douleur dans les yeux de sa voisine, lui provoquant à nouveau un pincement au coeur.  

 

- Il faut que cela cesse – se dit-il.  

 

Kaori MAKIMURA avait surgi dans sa vie sans crier gare et était devenue plus que gênante, et lui, comme un idiot, n’arrivait pas à s’en débarrasser. Cette femme était dangereuse car, par sa seule présence, elle annihilait chez lui toute trace de volonté. Il en était même arrivé au stade où il devait lutter contre son propre désir physique, chose complètement aberrante pour un homme qui ne vivait que pour cela.  

 

Contrairement à ce que semblait penser Miki, il avait bien fait de négocier les charmes de Saeko en sa présence. Au moins, cela lui avait ouvert un peu les yeux sur son compte. Si elle avait éprouvé de l’estime à son égard, c’était simplement parce qu’elle ne savait toujours pas quelle était réellement la nature de ses activités. En fait, plus il réfléchissait et plus il se disait que, si sa conduite l’avait suffisamment choquée, peut-être qu’elle allait partir de son plein gré !  

 

 

****  

 

 

Kaori errait dans les rues de Shinjuku, l’esprit toujours en ébullition. Ce type était vraiment un pervers. Comment pouvait-il faire payer ses services en nature? Il n’y avait qu’un obsédé qui pouvait agir ainsi. Et Saeko ? Comment avait-elle pu se conduire de la sorte ? Elle s’était carrément jetée sur lui ! N’avait-elle donc aucune dignité pour offrir ses charmes en échange d’un service ?  

 

La rage au ventre, elle finit par entrer dans un parc et s’installa sur un banc un peu à l’écart.  

 

- Je le déteste !  

 

Pourquoi se mettait-elle dans un état pareil? Après tout, il avait le droit de faire ce qu’il voulait, il n’avait pas de comptes à lui rendre. Mais c’était plus fort qu’elle. Dès que son esprit lui remontrait une image de son voisin dans les bras de Saeko, elle s’énervait de plus belle. Elle finit quand même par se calmer. L’esprit un peu plus serein, elle eut le courage de regarder la vérité en face. Si elle avait été si énervée par l’attitude de son voisin, c’était parce qu’elle était tout simplement JALOUSE. Elle n’avait eu, dès lors, de cesse de les séparer.  

 

- Oh mon Dieu !  

 

Elle ne pouvait pas nier les effets que la présence de son voisin avait sur elle. Son corps réagissait un peu comme un compteur Geiger qui s’affolait en présence d’une source de radiation. Elle repensa à toutes les fois où elle avait croisé le chemin de Ryo SAEBA. A chaque fois, le constat était sans équivoque : cet homme mystérieux la fascinait. Ce n’était pas seulement une attirance physique, comprit-elle dans un sursaut de lucidité, c’était bien plus que cela. Une sorte d’attraction magnétique qui la poussait inexorablement vers lui et ça, c’était complètement nouveau pour elle.  

 

Comment pouvait-elle résister à une telle force ? Surtout que cet homme n’était pas seulement mystérieux, mais aussi dangereux. Elle s’en était rendue compte quand il l’avait sortie des griffes de TEZUKA. Elle eut un petit rire désabusé. Si elle éprouvait quelque chose pour son voisin, lui, au contraire, semblait prendre un malin plaisir à la rabaisser chaque fois que l’occasion se présentait. Il ne lui accordait aucun regard, et quand il lui arrivait de croiser son chemin, il la traitait de garçon manqué. Elle secoua la tête. Décidément, elle n’avait vraiment pas de chance : le seul homme qui ait finalement réussi à attirer son attention ne voulait pas d’elle...  

 

Si elle continuait à se morfondre à son sujet, elle n’irait pas bien loin. Elle devait à tout prix verrouiller ses sentiments et faire en sorte qu’il ne se rende compte de rien. Les sentiments qu’elle éprouvait à son égard n’étant pas réciproques, il fallait qu’elle se fasse une raison. Elle n’avait pas, en plus, besoin de subir l’humiliation d’être rejetée par lui.  

 

Comme elle n’avait pas pour habitude de se lamenter sur son sort, elle finit par se lever et décida de retourner au Cat’s Eyes pour rassurer Miki. Elle l’avait vue se précipiter à sa suite et essayer de la rattraper. Elle devait être inquiète à son sujet. Elle fit donc demi-tour pour retourner voir son amie. Elle prit quand même soin de vérifier, avant d’entrer dans le café, que son voisin avait quitté les lieux. Satisfaite, elle franchit la porte sans plus d’hésitation.  

 

- Kaori ! Je ne pensais pas te revoir aujourd’hui. Est-ce que ça va ? - lui demanda Miki, un peu inquiète.  

- Oui. Je suis passée pour m’excuser de la façon un peu cavalière dont j’ai filé d’ici – lui répondit Kaori, embarrassée.  

- Viens t’asseoir, on va discuter – Miki se tourna vers son mari qui hocha la tête en signe d’assentiment avant de passer derrière le comptoir.  

 

Umibozu n’avait pas besoin de parler à sa femme pour la comprendre. A cause d’une vieille blessure de guerre aux yeux, sa vue baissait de jour en jour. Les médecins étaient formels, bientôt il serait aveugle. Sa femme en avait été très affectée, même si elle n’en montrait rien. Néanmoins, cela ne changeait pas grand-chose à son quotidien car il était capable de ressentir le monde qui l’entourait, aussi bien que s’il le voyait.  

 

Il reporta son attention sur la vaisselle qu’il était en train d’essuyer, avant de décider de leur préparer du café. Il repensa à ce qui s’était passé un peu plutôt. Cette femme avait assommé Ryo, le meilleur nettoyeur du Japon, avec une facilité déconcertante. Ou du moins, il s’était laissé faire. Il se demandait bien pourquoi d’ailleurs ? C’était bien la première fois, depuis tant d’années qu’il le connaissait, qu’il ne le voyait pas sauter sur une femme. Il devait y avoir une explication, d’autant qu’il l’avait senti très crispé en face d’elle. Ryo avait peur de Kaori, il était prêt à en mettre sa main à couper. Le tout était de savoir pourquoi.  

 

De l’autre côté du café, les deux femmes s’étaient assises un peu à l’écart pour avoir un peu de tranquillité.  

 

- Miki, je t’assure, tout va bien.  

- Kaori, tu es partie d’ici bouleversée. D’ailleurs tu l’es encore, je le vois dans tes yeux. Je suis ton amie, dis-moi ce qui se passe.  

 

Kaori détourna la tête et regarda de l’autre côté de la rue. Elle était donc si lisible que cela ? Après une courte hésitation, elle lui raconta ce qui la tourmentait au sujet de son voisin. Miki n’en fut pas vraiment surprise. Ce qui la tracassait le plus c’était que Ryo, lui, n’était pas un homme à se laisser dicter par ses sentiments. D’ailleurs, en avait-il pour Kaori ? Rien n’était moins sûr...  

 

- Ecoute, Ryo est quelqu’un de très secret. Il ne se livre pas facilement et rares sont ses amis.  

- C’est bizarre, je m’en serais doutée ! Pourtant, j’ai beau le savoir, quand je suis à côté de lui, je me sens toute étrange. C’est la première fois que cela m’arrive et je ne sais pas du tout comment réagir.  

- Tu sais Kaori, je connais Ryo depuis longtemps – elle s’arrêta un instant, semblant chercher ses mots, avant de reprendre - Je ne l’ai jamais vu une seule fois avec la même femme. Il saute sur tout ce qui porte une jupe. Je ne voudrais pas te voir souffrir.  

- Eh bien, en ce qui me concerne, avec toutes les insultes dont il m’abreuve à chaque fois qu’on se croise, il ne me considère pas comme une femme. Quand je pense que j’ai failli lui demander de l’aide !  

 

Elles furent interrompues par Umibozu qui leur apportait du café. Décidément, son amie avait bien de la chance d’avoir un mari si attentionné. Elle allait se saisir de sa tasse quand elle arrêta brusquement son geste. Une idée venait de lui traverser l’esprit. Elle reporta son attention sur le géant et le dévisagea longuement, ce qui eut pour effet de le faire virer au rouge écarlate. Après tout, c’était un homme, il ferait parfaitement l’affaire.  

 

- Monsieur Umibozu, est-ce que je pourrais vous demander un petit service ? - lui demanda timidement Kaori.  

- Euh …c'est-à-dire que…  

- Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas méchant ! - l’interrompit-elle, se rendant compte de son malaise.  

 

Miki la regarda, intriguée. Elles discutaient tranquillement de cet imbécile de Ryo quand la jeune femme avait brusquement changé de conversation. Elle se demandait bien pourquoi.  

 

- De quoi s’agit-il ? - demanda Miki, à la place de son mari.  

- Voilà. J’aimerais que Monsieur Umibozu vérifie à ma place si une jeune fille ne travaille pas pour une agence d’escort-girl.  

 

Après avoir jeté un bref coup d’œil à son époux, Miki reporta son attention sur son amie.  

 

- Ecoute Kaori, je ne crois pas que ce soit une bonne idée.  

- S’il vous plait ! Je ne connais personne d’autre en qui je puisse avoir confiance. J’avais l’intention de demander à Monsieur SAEBA, mais il aurait bien été capable de se jeter sur toutes les femmes de l’agence. Si j’y vais moi-même, cela paraîtra suspect. Je vous en prie, dites oui !  

- Kaori, tu ne connais personne d’autre pour faire ce travail ? - demanda encore Miki.  

- Non, malheureusement. Alors Monsieur Umibozu, qu’en dites-vous ?  

- Hum… bon d’accord - répondit-il d’une voix bourrue.  

- Merci ! Je ne sais comment vous remercier – lui dit Kaori, folle de joie. Elle prit alors le temps d’expliquer à un Umibozu impassible en quoi consisterait sa tâche. Kaori était tellement contente d’avoir trouvé quelqu’un pour faire ce travail qu’elle ne remarqua pas la mine soucieuse de Miki.  

 

Une fois toutes les explications données, elle leur souhaita une bonne fin de journée. Un rendez-vous, fût fixé pour le lendemain. Elle apporterait alors une photo de Myabi pour que Umibozu puisse la reconnaître dans le catalogue de l’agence.  

 

 


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