Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: messlat

Beta-reader(s): Chronos

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 30 chapitres

Publiée: 20-03-06

Mise à jour: 06-11-07

 

Commentaires: 335 reviews

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ActionAction

 

Résumé: Fiction alternative. Ryo ne connais pas la famille MAKIMURA et n'a donc jamais fait la promesse de veiller sur Kaori. Sauront-ils s'apprivoiser ? A vous de le découvrir !

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon voisin le tueur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mon voisin le tueur

 

Chapitre 27 :: Associé ?

Publiée: 26-12-06 - Mise à jour: 26-12-06

Commentaires: Bonjour à tous fan de hojo ! Tout d'abord je vous souhaite d'avoir passé un joyeux Noël et j'espère que le père Noël n'aura pas oublié votre chaussette près de la cheminée ! Sinon en lot de consolation je vous offre ce petit chapitre (Oui je sais c'était très long mais voyez-vous je remets doucement le pieds à l'étrier) Je remercie grandement Chronos pour son travail et je vous souhaite une bonne lecture.

 


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Cela ne servait à rien de résister. Peut-être que s’il assouvissait, ne serait-ce qu’une seule fois, le désir qui le rongeait de l’intérieur, il pourrait enfin passer à autre chose. Fort de cette dernière résolution, il l’attira à lui, ne lui laissant pas le temps de réagir. Sa bouche trouva celle de Kaori et la prit dans un baiser qui n’avait rien de tendre ni d’hésitant. Un baiser au contraire emprunt d’une tension extrême. Il n’était pas d’humeur à se retenir et prenait d’elle ce qu’il voulait réellement. Il l’embrassait avec rage, comme si ce simple baiser pouvait le libérer de cette tension trop longtemps accumulée. Il accentua encore la pression sur ses lèvres et sentit celles-ci s’entrouvrir légèrement. Il profita de cet instant de faiblesse pour glisser sa langue et se délecter de la saveur de sa compagne. Il l’embrassait et, incapable de se retenir, passa la main le long de son dos jusqu’à atteindre la cambrure de ses reins. Seigneur, quelle merveille ! La douceur de ses lèvres, ajoutée à la chaleur du corps qu’il pressait contre le sien, eut presque raison de son contrôle.  

 

Kaori regarda son client s’approcher d’elle bien plus qu’il n’était nécessaire, avec cette lueur sauvage qui transparaissait sous son masque. Immédiatement, une sonnette d’alarme se déclencha dans son cerveau. Avant qu’elle ne puisse esquisser le moindre geste, elle se trouva enserrée dans des bras puissants qui ne permettaient pas la moindre fuite. Ses lèvres se trouvèrent capturées en un baiser enfiévré. Une décharge électrique se propagea en elle, anéantissant toute tentative de résistance sur son passage. Son cerveau semblait s’être déconnecté du reste de son corps. Celui-ci réagissait instinctivement, épousant parfaitement le corps musclé de son client. La sensation troublante d’avoir déjà embrassé cet homme lui effleura l’esprit, avant d’être balayée par un déferlement de plaisir quand il glissa une main ferme le long de son dos nu. Elle ne put retenir un gémissement qui sembla ravir un peu plus son compagnon.  

 

Il fallait qu’il s’arrache à elle avant de commettre l’irréparable. Instinctivement, Ryo comprit qu’elle n’avait jamais été aussi loin avec un homme. Il en retira un sentiment de toute puissance qui le grisa aussi sûrement qu’une gorgée de whisky. Dès qu’il l’avait sentie se détendre et répondre à ses caresses, il avait ressenti un besoin puissant de la protéger et, aussi étrange que cela puisse paraître, il avait senti son cœur s’emballer dans sa poitrine. Au prix d’un ultime effort, il s’écarta d’elle et la regarda médusé, comme frappé par la foudre. Incapable de prononcer un mot, il se contenta de la fixer, le regard encore altéré par le désir.  

 

Kaori mit un long moment avant de reprendre ses esprits. Ryo lut sur son visage de l’étonnement qui se transforma bien vite en stupeur, puis en colère. Pour sa part, cela ne l’étonnait guère. Après tout, il lui avait volé un baiser alors qu’ils étaient en train de se disputer. Il se prépara mentalement à affronter les conséquences de son geste irraisonné. Mais pour être honnête, il retirait un plaisir tout particulier à la faire sortir de ses gongs.  

 

Kaori était sur le point d’éclater de rage. Elle occulta soigneusement de son esprit tout le plaisir qu’elle venait de ressentir dans les bras de cet homme pour laisser éclater sa colère.  

 

- Comment osez-vous ?! Je ne suis pas une de ces filles que vous pouvez mettre dans votre lit en claquant des doigts, vous m’entendez ? Si jamais vous refaites cela, je vous jure que... que …  

- Que quoi ? Qu’est-ce que vous comptez faire ? Me lacérer le visage de vos petits ongles manucurés ?  

 

La rage de Kaori atteignit alors des sommets vertigineux. Cet homme, depuis le début de la soirée, n’avait fait que se moquer d’elle. Elle avait fait de son mieux pour se contrôler, mais le fait qu’il se moque d’elle une fois de plus, alors que tous ses sens étaient encore en émoi, fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Ses doigts se crispèrent autour du manche d’une massue qui, comme par enchantement, venait de faire son apparition.  

 

Ryo n’aurait jamais imaginé qu’elle sortirait son instrument moyenâgeux pour se venger, mais apparemment, il avait dû pousser la jeune femme dans ses dernières limites.  

 

- NOON ! Pas la massue ! - Il eut à peine le temps de demander grâce qu’il fut encastré dans le sol sous une massue avoisinant les 1000 tonnes.  

 

Kaori tentait vainement de reprendre son souffle quand elle réalisa qu’elle venait tout bonnement d’assommer son client. Dans un sursaut de lucidité, elle lâcha prestement son instrument de torture pour se précipiter vers lui.  

 

- Monsieur LEE, je ne voulais pas…  

 

Elle arrêta son geste quand elle découvrit le visage de l’homme qui était sous la massue. Sous le coup, ce dernier avait perdu son masque. Médusée, elle le regarda, refusant de croire à ce qu’elle voyait. Et puis ce fut la lumière dans son esprit. Toutes ces sensations de déjà-vu, ces impressions troublantes à chaque contact, ces regards qui la déstabilisaient, tous ces indices qui auraient dû la mettre sur la voie... Le salaud ! Il l’avait fait marcher depuis le début. Il s’était moqué d’elle une fois de plus, car elle ne doutait pas un seul instant que lui savait à qui il avait affaire et ce, depuis le début.  

 

Ryo s’extirpa tant bien que mal de l’engin de la mort, en remettant prestement son masque en place. Encore une fois, il n’avait pas réussi à éviter la massue. Mais le plus troublant pour lui fut de ressentir quelque chose tressaillir au plus profond de lui. Une douce chaleur venue du plus profond de son être, pour laquelle il n’arrivait pas à donner de nom. Il avait beau fouiller dans sa mémoire, jamais il n’avait expérimenté ce genre d’émotion. Dieu seul savait pourquoi, mais la seule présence de cette femme lui faisait perdre la raison. Il perçut instantanément le changement qui s’opérait en elle et sut immédiatement qu’elle venait de découvrir le pot aux roses. Il ferma les yeux et se dit qu’il allait devoir jouer serré. Si elle se mettait à lui crier dessus, ils finiraient par attirer l’attention sur eux et il courait le risque de voir Lola lui échapper, ce qu’il se refusait complètement. Il avait déjà eu trop de mal à la retrouver pour voir tous ses efforts réduits à néant par la faute de sa chère voisine.  

 

Il se releva lentement et prit le temps d’épousseter méticuleusement son costume pour gagner quelques précieuses secondes. La confrontation était désormais inévitable...  

 

Il choisit de profiter du choc qu’il lisait dans les prunelles de la jeune femme pour passer à l’attaque.  

 

- Eh bien, eh bien... on dirait que le doux petit agneau vient de sortir ses griffes ! Au cas où vous l’auriez oublié, nous sommes au milieu d’une soirée très chic et je doute que cette massue soit de rigueur ! - remarqua-t-il, narquois.  

- Vous ! C’était vous depuis le début… !  

- Est-ce que vous vous rendez compte de l’endroit où vous avez mis les pieds ? – coupa Ryo - Je pensais que vous aviez un minimum de jugeote mais apparemment non. Aucune femme saine d’esprit n’irait fourrer son nez au milieu d’un nid de truands. Parfois, j’ai le sentiment que vous le faites exprès. Vous courrez vraiment après les ennuis !  

- Je vous interdis…  

- Vous n’avez rien à m’interdire. Selon le contrat que j’ai passé avec l’agence de Madame MING, vous êtes mon escort-girl pour toute la soirée. D’ailleurs, si vous teniez tant à venir à cette soirée, vous auriez pu choisir une autre couverture. Non, Madame a voulu jouer les escort-girl ! Est-ce que vous vous rendez compte à quel point jouer ce petit jeu est dangereux ?  

- Je ne vois pas en quoi !  

- Vous auriez pu tomber sur un homme moins soucieux que moi, qui vous aurais traîné dans son lit, de gré ou de force ! - Pour appuyer ses propos, il la saisit par le bras et lui fit faire demi-tour. – Vous voyez ce type, là-bas ? Cet homme a pour habitude de sortir uniquement avec des femmes fournies par des agences spécialisées, comme celle de Madame MING. Et vous savez quoi ? Celles qui ne lui donnent pas entière satisfaction, il les bat comme plâtre !  

- Je…  

- C’est un peu tard maintenant pour avoir des regrets. En plus, vous êtes la pire escort-girl que j’ai jamais rencontré! Vous rougissez à la moindre phrase un peu tendancieuse, vous baissez les yeux chaque fois qu’un homme vous regarde et vous n’avez aucun sens de la répartie. Vous avez l’air d’une vierge effarouchée ! Dès que l’on vous touche, vous êtes prête à sortir vos griffes. C’est un vrai miracle que personne n’ait encore compris votre imposture.  

- Mais je ne suis pas une…  

 

Il l’ignora.  

 

- Au lieu de choisir une tenue discrète, vous arborez une robe qui frôle l’attentat à la pudeur et ensuite vous vous étonnez de vous retrouver dans des situations ingérables ! - Il savait pertinemment qu’il était d’une mauvaise foi absolue, mais il s’en moquait, elle n’avait que ce qu’elle méritait !  

- Ce n’est pas moi qui ai choisi cette tenue…- Kaori n’en revenait pas. Il lui coupait à chaque fois la parole, l’empêchant ainsi de se défendre. Il ne manquait pas de culot ! C’était lui qui s’était joué d’elle en se faisant passer pour son client, lui qui lui avait fait des avances alors qu’il savait pertinemment qui elle était, l’embrassant de force qui plus est, et c’était lui en définitive qui râlait ! C’était vraiment le monde à l’envers !  

- Je suppose que vous avez une explication valable pour justifier votre présence à cette soirée sous une fausse identité ? - demanda-t-il sévèrement.  

- Dites donc, je pourrais vous poser la même question ! - s’énerva-t-elle.  

- Non, vous ne pouvez pas ! Et je vous prierai de baisser d’un ton si vous ne voulez pas que l’on nous remarque. Alors ? J’attends !  

 

Un bref coup d’œil autour d’elle lui donna malheureusement raison. Les rares couples qui se tenaient à portée de voix avaient cessé leur conversation pour les regarder. Elle fit un gros effort sur elle-même pour tenter de se calmer.  

 

- Je recherche toujours Myabi, la sœur de ma cliente - avoua-t-elle à contrecœur - Je vous en avais parlé un soir, je ne sais pas si vous vous en rappelez...  

- Cette soirée où je vous ai sauvé la vie ? - Et comment qu’il s’en rappelait ! Chacune de leurs rencontres était gravée dans sa mémoire, il avait failli devenir fou quand il avait vu la jeune femme en difficulté face à TEZUKA dans cette ruelle malfamée. Il avait un mauvais pressentiment. - Qu’est-ce qui vous fait penser que cette jeune fille fraye avec la pègre ?  

- J’ai pu remonter sa trace jusqu’à l’agence d’escort-girls de Madame MING. Je suis sûre qu’elle est présente à cette soirée, c’est pour ça que je suis ici. Et même si vous avez l’air de penser que je ne suis pas faite pour ce boulot, je trouve, au contraire, que je me débrouille plutôt bien !  

- Ce n’est pas un jeu. Vous risquez gros si jamais quelqu’un découvre que vous êtes détective privé. Je ne plaisante pas, ces gens n’hésiteront pas une seule seconde à vous faire disparaître.  

 

Cette menace à peine voilée fit frémir Kaori. Elle n’avait pensé qu’à l’opportunité de retrouver Myabi, jamais elle n’aurait imaginé que son activité professionnelle puisse lui être fatale, surtout dans une soirée comme celle-ci.  

 

- J’y suis presque, je crois l’avoir identifiée. Je ne peux pas repartir sans lui avoir au moins parlé.  

- Je vois. Je suppose que vous faites allusion à la jeune femme que vous avez abordé il y a une dizaine de minutes ?  

- Comment savez-vous… ? - Inutile de lui cacher quoi que ce soit, il avait dû repérer son petit manège. – Oui - finit-elle par lâcher.  

- A votre place, je rentrerais sagement chez moi. Vous n’avez rien à faire ici, c’est beaucoup trop dangereux pour vous.  

- Pas question !  

- Vous ne l’avez peut-être pas remarqué, mais les deux hommes qui l’accompagnaient étaient armés et je doute qu’ils vous laissent l’approcher aussi facilement.  

- Je sais que je peux y arriver - affirma-t-elle, l’air buté.  

- Nom d’un chien ! Je ne suis pas là pour veiller sur les jeunes femmes en mal de sensations fortes !  

- Je ne suis pas stupide ! Je sais me défendre toute seule. Cessez de me traiter comme si j’étais une enfant capricieuse ! Je veux simplement permettre à une famille de se retrouver. Et puis, de toute façon, je n’ai pas besoin de votre aide.  

 

Elle voulut faire demi-tour et le planter là, quand elle sentit qu’il l’attrapait par le bras pour la plaquer violemment contre son torse. Quelques secondes de stupeur passèrent avant qu’elle ne se mette à se débattre véhément.  

 

- Cessez de gesticuler ! Je vous signale que Madame MING est de retour. Si vous continuez, elle va penser que vous refusez mes avances, ce qui pourrait vous coûter cher.  

- Je…  

- Taisez-vous et faites semblant d’être complètement folle de moi.  

 

Kaori s’étouffa de rage. Il ne perdait rien pour attendre ! Elle hésita un instant avant d’enserrer sa taille. Elle plaqua un sourire enjôleur sur ses lèvres et releva la tête vers lui.  

 

- Vous ne perdez rien pour attendre. Quand tout ceci sera fini, je vous le ferai regretter.  

 

La vision de ses lèvres pleines lui procura une telle bouffée de désir qu’il dut se concentrer sur le regard assassin de la jeune femme pour endiguer toutes les sensations qu’il avait éprouvées en l’embrassant quelques minutes plus tôt. Il fallait impérativement qu’il garde l’esprit clair. Sa voisine était déterminée à rester pour retrouver cette Myabi. Il ne pouvait pas la faire sortir de force sans attirer l’attention sur eux. Il allait donc devoir rester près d’elle pour la protéger de sa propre bêtise sinon, tôt ou tard, elle finirait par s’attirer de gros ennuis.  

 

- Ecoutez, si vous voulez sortir indemne de cette soirée, je vous conseille de continuer à jouer la comédie, en particulier devant Madame MING. Juste le temps que je mette la main sur Lola et je vous ramène ensuite chez vous, que vous ayez ou non parlé à cette Myabi.  

- Je ne suis pas d’accord. Je resterai si j’en ai envie !  

- Je crois que vous m’avez mal compris. Je ne vous demande pas votre avis !  

 

Pourquoi s’obstinait-elle à le contredire sans arrêt ? Il avait raison sur toute la ligne, elle risquait gros si jamais elle venait à être découverte. Elle le savait, mais elle ne pouvait s’en empêcher. Son assurance lui tapait sur le système et elle ne rêvait que de lui rabattre son caquet. Dans sa colère, elle ne se rendit pas tout de suite compte que ses mains glissaient lentement vers sa chute de reins et que son regard trahissait une étincelle inhabituelle. Son corps fut le premier à réagir et elle sentit à nouveau une douce torpeur s’emparer d’elle. La proximité de son voisin était décidément trop dangereuse. Il fallait cependant qu’elle se décide vite. Soit elle choisissait de continuer ses recherches en solo, en prenant le risque de se faire attraper par les deux gorilles qui surveillaient Miaby, soit elle s’associait avec son voisin et dans ce cas, un autre type de péril l’attendait au tournant : l’attraction physique entre eux.  

 

- D’accord - finit-elle par lâcher à contrecœur.  

- Vous faites finalement preuve de lucidité. Ce n’est pas trop tôt.  

- Sachez que, dès que cette petite comédie sera terminée, je vous le ferai payer très cher.  

- Je n’en doute pas une seconde. Bien, je veux que vous restiez maintenant collée à moi le reste de la soirée. J’ai quelques petites questions à poser à Madame MING.  

- N’essayez pas d’en profiter. Et remettez vos mains au-dessus de ma taille !  

- Allez, suivez-moi et tenez-vous à carreau ! – l’ignora-t-il superbement.  

 

Il glissa son bras autour de sa taille et se dirigea vers Madame MING qui les observait depuis les portes-fenêtres.  

 

 


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