Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: messlat

Beta-reader(s): Chronos

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 30 chapitres

Publiée: 20-03-06

Mise à jour: 06-11-07

 

Commentaires: 335 reviews

» Ecrire une review

 

ActionAction

 

Résumé: Fiction alternative. Ryo ne connais pas la famille MAKIMURA et n'a donc jamais fait la promesse de veiller sur Kaori. Sauront-ils s'apprivoiser ? A vous de le découvrir !

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon voisin le tueur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment faire pour mettre une image dans une fanfiction?

 

C’est simple. Pour illustrer votre texte, il suffit de m’envoyer les images en question et de me dire où elles devraient se situer dans le texte. Je m’occupe du reste. Il faut vous connecter et utiliser le même email que celui que vous m’avez donné en vous inscrivant.

 

 

   Fanfiction :: Mon voisin le tueur

 

Chapitre 7 :: Une rencontre pour le moins surprenante !

Publiée: 18-04-06 - Mise à jour: 18-04-06

Commentaires: Bonjour à vous amis de Hojo ! Voici le chapitre 7, que vous attendiez tous avec beaucoup d’impatience, car notre cher Kaori va enfin rencontrer Mick. J’espère que ce chapitre saura satisfaire vos attentes en ce qui concerne cette rencontre. Un grand merci à Chronos pour ses habiles corrections, car si la lecture de cette fic vous paraît fluide et que vous pensez que je ne fais pas de fautes d’orthographe, c’est à elle que vous le devez !! Je vous remercie encore une fois pour toutes vos reviews qui me vont droit au cœur, et qui me force à continuer d’écrire, même quand je suis frappée par le syndrome de la page blanche… Sans plus attendre, je laisse la place au plaisir de la lecture. Et à bientôt pour de nouvelles aventures !

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30


 

18 h00 au café Cat’s Eyes…  

 

Mick était sur le point de partir lorsqu’il entendit à nouveau retentir la clochette de la porte du café. En entendant des voix féminines s’élever dans le silence, il sourit intérieurement : il tenait finalement sa vengeance sur Umibozu. Il venait, en effet, de reconnaître la douce voix de Miki et se dit qu’il allait finalement pouvoir faire enrager le gros balourd avant de prendre ses jambes à son cou.  

 

Il se retournait pour sauter sur la belle quand soudain il interrompit son geste. Il ne pouvait plus bouger. Il resta là, à contempler sans un mot, la femme qui accompagnait Miki.  

 

Mick admirait un cou long, mince et élégant, dont la beauté était mise en valeur par la simplicité de sa coiffure courte. Elle avait de l’allure. Mais ce qui retenait son attention, c’était ses yeux : d’un marron intense, d’une chaleur qui exprimait la joie de vivre. Il émanait d’elle, une sensualité retenue. La beauté de cette femme était tout simplement envoûtante ! Il ne prêtait plus aucune attention à ce qui l’entourait. Il se contentait de l’observer, elle, avec une expression calme, attentive et concentrée.  

 

Pendant ce temps, Kaori et Miki se dirigeaient vers le comptoir. Une fois installées, Miki présenta Kaori à Umibozu et lui raconta sa mésaventure sur le parking du centre commercial. Kaori fût assez intimidée par le tenancier, il avait vraiment une carrure impressionnante. Mais Miki la rassura en lui disant qu’il n’était pas bien méchant, et qu’au contraire, il était aussi doux qu’un agneau. Le géant devint cramoisi, ce qui fit rire Kaori.  

 

Le son cristallin et sensuel du rire de la jeune femme courut sur la peau de Mick comme si elle l’avait touché physiquement.  

 

Kaori prit son café en compagnie de Miki, tout en discutant du quartier et de ses habitants. Elle trouvait cette discussion très agréable et c’est à contrecœur qu’elle se leva pour prendre congés du charmant couple, en leur promettant de revenir bientôt.  

 

Kaori était en train de farfouiller dans son sac pour en extirper ses clés de voiture quand celles-ci lui échappèrent, finissant leur course par terre. Avant qu’elle n’eût le temps d’esquisser un geste pour les ramasser, une main sortie de nulle part les lui tendit.  

 

Surprise, elle leva les yeux et ne put distinguer qu’un étonnant regard bleu qui la sondait. Clignant des paupières, elle interrompit ce troublant échange visuel et baissa les yeux, car elle se sentait rougir. Pensant avoir à faire à un touriste de passage dans la capitale, elle le remercia en anglais:  

 

- Thank you.  

 

L’inconnu lui sourit d’une manière énigmatique et répondit dans un japonais parfait :  

 

- Je vous en prie, Mademoiselle… ?  

- Kaori MAKIMURA. - Elle s’inclina pour le saluer.  

 

Remarquant son air surpris en l’entendant répondre de manière parfaite en japonais, il ajouta :  

 

- Je suis américain, mais je parle couramment votre langue.  

 

Confuse sous le regard intense de l’homme, elle ne put que baisser les yeux pour ne pas montrer son trouble. Réalisant qu’il tenait toujours ses clés, elle avança sa main pour les reprendre. Mais, à sa grande surprise, elle sentit sa main se renfermer sur la sienne !  

 

Au lieu de lui rendre sa main prisonnière, il la porta doucement à sa bouche et y posa ses lèvres.  

 

- Votre main est fascinante, comme le reste de votre personne, Kaori. Je crois que je ne suis pas prêt à vous la rendre.  

 

Kaori devint écarlate et retira sa main précipitamment. Il sourit et lui murmura d’un ton séducteur :  

 

- Je m’appelle Mick ANGEL. Surtout n’oubliez pas mon nom, voulez-vous ! - Tout en lui murmurant cela, il traça le contour de sa bouche d’un doigt léger.  

 

Kaori ne savait plus où se mettre. Cet américain s’autorisait beaucoup trop de gestes déplacés avec elle. Surtout en public ! Il fallait absolument qu’elle s’éloigne de lui. Cela devenait gênant. Ce simple contact avait déclenché chez elle une brusque montée de température et un peu d’air frais ne serait pas de trop.  

 

Elle choisit donc de battre en retraite. Tout en se dirigeant vers la sortie, elle se jura de ne pas jeter un regard en arrière. Bien évidemment, la tentation fût la plus forte et elle se retourna, rencontrant le regard bleu intense de l’étranger posé sur elle. Continuant d’avancer en tournant la tête, elle heurta la porte. Encore plus gênée, elle sortit précipitamment du café.  

 

Miki et Umibozu avaient assisté à toute la scène et n’en revenaient pas ! Miki sentit un petit pincement de jalousie, elle aurait tellement voulu qu’Umibozu agisse ainsi avec elle, au moins une fois ! Ce dernier, quant à lui, avait bien vu la petite lueur dans le regard de sa compagne. Il se renfrogna, tout en marmonnant des phrases incompréhensibles à l’intention de Mick.  

 

Quant à Mick, il fixait toujours la porte par laquelle la jeune femme était sortie. Il avait été fasciné et s’était rempli les yeux de sa beauté, même sa timidité l’avait séduit. Jamais auparavant il n’avait ressenti cela pour une femme. Il en avait été à deux doigts de perdre tous ses moyens ! (Enfin pas tous ses moyens !) Il ne savait comment interpréter ce qu’il lui arrivait, mais une chose était sûre : il ne la laisserait pas lui filer entre les doigts ! Il passerait le temps qu’il faudrait mais elle serait à lui ! Elle avait promis de revenir voir Miki, il ferait donc le pied de grue au café pour la revoir à nouveau !  

 

Il se retourna pour s’asseoir de nouveau et rencontra les regards interrogateurs de ses amis. Il sentit immédiatement l’envie de meurtre qui émanait d’Umibozu et entendit parfaitement les menaces qu’il proféra à son encontre, ce qui le fit sourire intérieurement (alors Umibozu, on est mal à l’aise ?).  

 

Il se gratta la tête un peu gêné, car il avait complètement oublié la présence de ses amis.  

 

- Ha ha ha ha ha !!! Bon ce n’est pas que je ne vous aime pas, mais j’ai pas que ça à faire !  

 

Et à son tour, il prit ses jambes à son cou !  

 

 

Kaori rentra chez elle comme un automate.  

 

Elle avait eu du mal à remonter l’ensemble de ses provisions. La rencontre avec cet américain l’avait beaucoup perturbée. Elle se sentait à la fois flattée et gênée. C’était la première fois qu’un homme prenait autant de libertés avec elle. Elle attribua ses manières un peu déplacées à ses origines américaines. Elle avait remarqué, lors de son séjour chez sa sœur, que les hommes à New York étaient très entreprenants. Elle aurait bien aimé remonter sur le toit pour réfléchir, mais elle craignait de croiser son voisin. Elle finit par ouvrir la fenêtre et s’asseoir près du bord. Elle leva les yeux vers le ciel et observa le soleil se coucher.  

 

Sa première journée de travail avait été riche en émotions, avec comme finish ce Mick Angel qui lui avait littéralement fait des avances.  

 

Elle sourit en repensant à lui, il avait avait été tellement sûr de son fait !  

 

- En tout cas, il ne m’a pas confondu avec un homme LUI ! C’est pas comme l’autre crétin !  

 

Elle ne put s’empêcher de faire des comparaisons entre les deux hommes. Ils avaient tous les deux la même carrure, l’un était aussi blond que l’autre était brun. Et il se dégageait d’eux la même assurance. Leurs yeux, pourtant, n’exprimaient pas la même intensité : l’américain avait des yeux aussi bleus que l’océan, dans lesquels on pouvait facilement se noyer. Quant à son voisin, ses yeux étaient aussi noirs qu’une nuit sans lune. Cela donnait à son regard à la fois un côté mystérieux mais aussi très sombre, froid et dur.  

 

Lentement, ses pensées dérivèrent vers son voisin. Elle recommença à se demander ce qui avait bien pu lui arriver pour ternir autant son regard. Sous la façade, elle devinait une profonde souffrance.  

 

Elle regarda sa montre - 19h45 - c’était l’heure de préparer son dîner. Elle se dirigea donc vers la cuisine. Une heure plus tard, elle se mit à table, seule. Désespérément seule. Autrefois, elle préparait les repas pour son frère et elle. Aujourd’hui, il n’était plus là, pourtant elle continuait à préparer des festins. Cela la chagrinait toujours, mais ce soir, elle fêtait sa première affaire et elle refusait de gâcher ce plaisir.  

 

Une fois restaurée, elle fit la vaisselle et rangea la cuisine. Elle mit tous les détritus dans un sac poubelle et se dit qu’il fallait qu’elle le descende si elle ne voulait pas que des mauvaises odeurs viennent lui chatouiller les narines le lendemain matin.  

 

21h00 - Elle prit le sac et sortit de chez elle. Le propriétaire lui avait dit que le local à poubelles se trouvait au sous-sol. Pas très rassurée, elle avança le long d’un couloir obscur, tout en se répétant qu’il n’y avait rien à craindre. Malheureusement, même en sachant cela, elle ne pouvait empêcher les battements de son cœur de s’emballer. A tâtons, elle chercha l’interrupteur. Enfin, elle réussit à le trouver et là, au fond du couloir, elle vit le local. Elle s’approcha de la porte. Alors qu’elle allait poser sa main sur la poignée, elle crût entendre un bruit sourd. Elle suspendit son geste et attendit. Seul le silence lui répondit. Elle souffla et s’admonesta :  

 

- Courage ! Ce n’est qu’une poubelle après tout. Il n’y pas de quoi fouetter un chat !  

 

Elle entra donc. Elle alluma la lumière et vit qu’il s’agissait d’une petite pièce exigüe. Face à elle, contre le mur, elle vit le containeur, tandis que sur le mur de gauche se trouvait une immense armoire métallique. Alors qu’elle se dirigeait vers le containeur, elle sentit un courant d’air frais lui frôler les chevilles. Elle leva le couvercle et suspendit son geste. Elle venait d’entendre à nouveau cet étrange bruit sourd. Cette fois-ci, elle l’entendit plus distinctement, six fois de suite. Cela semblait provenir de sa gauche. Elle lâcha son sac et referma lentement le couvercle. Elle pivota et se dirigea lentement vers l’armoire. Celle-ci recouvrait la quasi-totalité du mur. Le cœur battant, le souffle court, elle posa une main hésitante sur la poignée. Puis, respirant profondément, elle ouvrit le battant d’un coup…  

 

Vide. Elle était vide. Kaori n’y comprenait plus rien. Pourtant le bruit semblait bien provenir de cette armoire. Elle ouvrit le second battant et regarda longuement l’intérieur. Elle sentait à nouveau le courant d’air et se demanda d’où il pouvait provenir. Elle posa la main contre le fond de l’armoire et attendit.  

 

* *  

*  

 

Cela faisait une heure que Ryo marchait dans la rue sans destination précise.  

 

Les paroles de Mick l’avait ébranlé. Il avait besoin de réfléchir. Il marcha dans la rue sans accorder aucune attention à ce qui l’entourait. Les souvenirs qui l’avaient assailli un peu plus tôt, étaient encore trop brûlants dans son esprit.  

 

Au bout de ce qu’il lui avait semblé seulement quelques minutes, il s’arrêta et leva les yeux : il était devant son immeuble. Il grimpa les marches qui menaient à son appartement. Sur son palier, il hésita puis décida de monter sur la terrasse du toit. Il se dirigea vers la balustrade, et s’adossa à celle-ci. Son regard était vide, il ne voyait plus toute l’agitation qui régnait au-dessous de lui.  

 

Toutes les années qui s’étaient écoulées depuis le drame lui revinrent à la mémoire : sa fuite d’Amérique centrale, son séjour aux States, puis son départ pour le Japon.  

 

Chaque jour, la culpabilité le rongeait de l’intérieur ne lui laissant aucun répit. Il avait vendu son âme au diable pour un peu d’oubli. Personne ne pourrait changer cela. Personne ne pourrait effacer son crime. La mort serait, pour lui, bien trop douce. Elle lui apporterait la délivrance, or il ne la méritait pas. Il devait vivre pour expier ce crime. SON crime ! Il devait souffrir !  

 

Ryo passa le reste de l’après-midi à fumer sur le toit. Il regarda le soleil se coucher. Il avait besoin de se détendre un peu et c’est donc, tout naturellement, qu’il prit le chemin de l’armurerie. Dans les escaliers qui menaient aux étages inférieurs, il sentit une délicieuse odeur de nourriture lui chatouiller les narines. Apparemment sa voisine était rentrée et préparait son dîner. En tout cas cela sentait drôlement bon.  

 

Il se renfrogna et continua rapidement sa descente. Arrivé dans le local à poubelle, il se dirigea vers l’immense armoire. Sur le coté se trouvait un minuscule bouton qu’il enfonça : Ryo venait d’actionner le mécanisme dissimulé dans un double-fond. Dans un léger grincement, le fond de l’armoire coulissa, laissant apparaître une entrée. Ryo franchit la porte et referma l’armoire de l’intérieur. Il entra dans la pièce et se dirigea vers le stand de tir.  

 

Ryo avait aménagé cette pièce avec l’aide de Mick et Umibozu. Il avait fait insonoriser le sous-sol afin de pouvoir l’utiliser comme salle d’entraînement. Il venait souvent dans ce lieu pour vider son chargeur. Pour rester le meilleur, il devait souvent s’entraîner afin de ne pas perdre la main. Il sortit son arme : un Pithon Magnum 357. Il la fixa. Elle était son unique compagne, la seule en qui il avait une confiance aveugle. Pendant toutes ces années, elle lui avait permis de rester en vie.  

 

Il arma le chien et fixa la cible qui se trouvait à dix mètres. Il tira d’abord trois balles. Un tir en triangle. Puis un second. Ceux-ci étaient parfaits ! Il prit une boite de cartouches : des full métal jacket, ses préférées et rechargea son arme. Il vida son chargeur à plusieurs reprises.  

 

Il allait recharger son arme quand il entendit un bruit. Cela provenait du local ! Il se dépêcha de recharger et se dirigea sans un bruit vers l’armoire. Il se concentra mais ne sentit aucune intention meurtrière. Pourtant il n’avait pas rêvé ! Quelqu’un se trouvait dans le local juste derrière le mur. Il s’avança encore d’un pas et posa la main sur la porte. Il sentit soudain un picotement sur la nuque. C’était la première fois qu’il ressentait cela et fût si surpris qu’il recula d’un bon.  

 

Déterminé, il arma de nouveau le chien de son flingue et pointa le canon sur la porte…  

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de