Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: messlat

Beta-reader(s): Chronos

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 30 chapitres

Publiée: 20-03-06

Mise à jour: 06-11-07

 

Commentaires: 335 reviews

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ActionAction

 

Résumé: Fiction alternative. Ryo ne connais pas la famille MAKIMURA et n'a donc jamais fait la promesse de veiller sur Kaori. Sauront-ils s'apprivoiser ? A vous de le découvrir !

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon voisin le tueur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Qu'est-ce qu'une fanfiction NC-17 ?

 

Un fanfiction NC-17 est interdite aux moins de 18 ans. La violence est autorisée, et les scènes d'amour peuvent être descriptives. Le contenu peut être considéré comme strictement réservé à un public adulte. La façon de percevoir ce genre de choses reste subjective, donc certains seront plu ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Mon voisin le tueur

 

Chapitre 13 :: Un prêté pour un rendu !

Publiée: 30-05-06 - Mise à jour: 30-05-06

Commentaires: Bonjour à vous fan de Hojo. Voici comme promis, mon chapitre de la semaine, il remet l’enquête de Kaori en route, puisqu’il faut quand même, qu’elle avance un peu, sinon sa cliente ne serait pas très contente !! Merci à mes fidèles reviewveuses et aux lecteurs anonymes qui continuent de lire cette fic. Ma Béta est toujours en vacances, mais elle avait déjà tout corrigé, afin que vous puissiez avoir vos majes régulièrement pendant son absence. Bonne lecture et à la semaine prochaine pour de nouvelles aventures.

 


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Ainsi c’était elle qui l’avait ramassé devant la porte ! Cela n’avait pas dû être facile de le traîner sur les trois étages. Il n’avait aucun souvenir de la nuit dernière, à part cette sensation qui le mettait mal à l’aise. Qu’est-ce que sa voisine lui avait encore fait ?  

 

Il entendit un grognement provenant des profondeurs de son estomac : celui-ci se rappelait à son bon souvenir. Il baissa les yeux vers la soupe et se dit que finalement, elle tombait bien, vu que son frigo avait plus des allures de vide sidéral que de garde-manger. Il s’installa dans la cuisine et entreprit de déguster la mixture. Du bout des lèvres, il goûta la soupe (on ne sait jamais, elle avait peut-être versé de l’arsenic dedans !) et attendit. La première minute passa sans qu’aucun spasme ne le plie en deux. Il enfourna une seconde cuillère, puis une autre et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien du contenu du récipient. Même après cela, il lécha scrupuleusement celui-ci, ne laissant pas un centimètre carré sans nettoyage. Il reposa le récipient et marmonna:  

 

- Ouais bof, il manquait un peu de sel à mon goût...  

 

Ce petit encas lui ayant ouvert l’appétit, il se leva et farfouilla dans un placard. Il en sortit triomphalement un vieux paquet de chips à moitié entamé. Accompagné d’une canette de bière, cela ferait parfaitement l’affaire. Il reprit place à la table et commença à mâchonner ses chips. Ça, au moins, ne manquait pas de sel.  

 

Il jeta un coup d’œil à sa montre, tout en se disant qu’il avait tout l’après midi pour vaquer à son passe-temps favori : draguer les jolies passantes !  

 

Mais avant cela, il avait quelque chose à faire. Il prit le récipient désormais vide, le rinça puis sortit de la cuisine. Il ramassa près de la télé une feuille vierge et griffonna quelques lignes avec un sourire machiavélique au coin des lèvres, on ne sait jamais, au cas où elle ne serait pas là…  

 

Il sortit de chez lui et s’arrêta sur le palier du deuxième. Il frappa à la porte mais personne ne vint lui ouvrir. Parfait. Il posa le récipient, glissa le mot sous la porte et continua son chemin. Il s’imaginait la tête de … comment elle avait dit qu’elle s’appelait déjà … Kaori, oui c’était ça. Dans son cas, Kaoru aurait été plus adapté ! Elle allait être sûrement furieuse. Il la voyait bien se métamorphoser en monstre avec des dents pointues et des cornes qui lui pousseraient sur la tête, invectivant tous ceux qui oseraient s’aventurer à proximité d’elle. Cela lui plut tellement qu’il éclata de rire au milieu des passants. Ces derniers, surpris par son attitude, le prirent pour un fou. Oh oui, elle allait être furax ! Tant pis pour les conséquences, cela lui procurait un tel plaisir qu’il sentait que cela pourrait devenir un de ses passe-temps favoris, après la drague bien sûr !  

 

Mais en parlant de drague, cela faisait dix bonnes minutes qu’il était dans la rue et il n’avait toujours pas sauté sur une femme ! Il regarda frénétiquement autour de lui, affichant une mine des plus perverses. Il venait de repérer une superbe brune en jupe fendue, avec un décolleté vertigineux. Il vola pour la rejoindre et, tel un aigle fondant sur sa proie, piqua du nez pour atterrir pile au creux de la poitrine de la malheureuse restée pétrifiée d’effroi. Il se lova un peu plus contre les seins de la belle demoiselle et lui déclara tout de go :  

 

- Au moins vous, vous soutenez bien les arguments que vous avancez !  

 

Celle-ci, remise de sa stupeur, lui planta le talon de sa chaussure dans la bouche pour le repousser, l’envoyant valser quelques mètres plus loin et prit le chemin opposé, tout en pestant après les pervers sexuels laissés en liberté. Ryo resta planté à genoux au milieu du trottoir, le visage rougi par l’empreinte de la chaussure. Remarquant les regards ébahis des passants, il ne trouva rien de mieux à déclarer que :  

 

- Elle porte une culotte bleue !  

 

Tout le monde en tomba à la renverse. Il en profita pour s’esquiver et recommencer son manège un peu plus loin, et ainsi de suite, en prenant râteaux sur râteaux. A la fin de la journée, quand il fit le compte de ses conquêtes, il s’aperçut qu’il avait plus de bleus et de dents cassées que de rendez-vous. Ah, il était beau le loup de Shinjuku !!!  

 

********  

 

Depuis l’appel qu’elle avait reçu de la sœur de son ex-partenaire, Saeko n’avait plus touché à un seul dossier. Se tenant devant la fenêtre de son bureau, elle regardait la foule s’agiter. Chaque fois qu’elle voyait Kaori, elle ne pouvait s’empêcher de penser à Hideyuki. Un an déjà qu’il était mort...  

 

Elle avait toujours été sûre d’elle et hautaine. Les hommes étaient attirés par son physique avantageux, mais ils rebroussaient vite chemin à cause de sa position. Etre la fille aînée du préfet de Police n’avait pas que des avantages. Cela faisait soit fuir les hommes auxquels elle s’intéressait, soit attirer tous ceux qui voyaient en elle l’opportunité de faire avancer leur carrière. Combien de désillusions avait-elle subies avant de rencontrer, enfin, celui qui allait bouleverser sa vie ! Leur amour avait à peine eu le temps de briller au firmament que la vie de Hideyuki s’était éteinte, la laissant seule à jamais. Plutôt que de sombrer dans la dépression, elle avait choisi de se jeter à corps perdu dans le travail pour retrouver l’assassin de son amant. Malheureusement pour elle, elle était aujourd’hui dans l’impasse. Elle avait repris l’affaire sur laquelle il travaillait juste avant sa mort. Elle avait ainsi appris qu’il était sur un très gros coup : une organisation du nom d’Union Teope essayait de s’implanter au Japon. Mais depuis un an qu’elle cherchait, elle n’avait toujours pas trouvé le commanditaire de cet assassinat. Dans les dossiers d’Hideyuki, il était fait mention d’un microfilm dans lequel était répertoriés tous les noms des personnes susceptibles de faire partie de cette organisation. Il devait en savoir un peu trop et ces salauds avaient mis un contrat sur sa tête.  

 

Saeko fut sortie de ses pensées par la sonnerie du téléphone. La réception la prévenait de l’arrivée de Kaori.  

 

Kaori, toujours aussi ponctuelle, entra dans le commissariat à 11h. Elle patienta un instant avant que Saeko ne l’introduise dans son bureau. Pour avoir un peu plus de tranquillité, Saeko referma la porte derrière elle. Le central était en effet très agité en ce milieu de semaine et faire un break pour parler avec Kaori ne lui ferait pas de mal.  

 

Saeko se doutait que cette visite n’était pas une visite de courtoisie et que Kaori avait certainement des choses à lui demander. Cela tombait bien, elle désirait également demander un service à la jeune femme, ce serait donnant, donnant.  

 

Après les traditionnels échanges de politesse, Saeko lui demanda à brûle-pourpoint :  

 

- Alors comment se passe ta nouvelle enquête ?  

- Comment sais-tu que je suis sur une affaire ? - répondit Kaori étonnée.  

- J’ai reçu, il y a quelques jours de cela, une jeune femme qui cherchait sa sœur. Comme nous n’avions pas le temps pour nous occuper de son cas, je t’ai chaudement recommandée.  

- Eh bien… je te remercie beaucoup.  

- Ne me remercie pas. Je suppose que tu ne viens pas simplement me demander comment je vais, j’en déduis que tu as quelque chose à me demander.  

- Tu as raison, j’ai en effet, deux choses à te demander : la première concerne l’enquête sur mon frère, et l’autre, c’est plutôt une faveur.  

- Donc, tu vas me devoir un service.  

 

Kaori la regarda, un peu interloquée. Sa générosité n’était visiblement pas gratuite. Si elle avait pensé un instant que la relation qui unissait autrefois son frère et Saeko justifiait son altruisme, Saeko venait maintenant de la détromper. Elle venait, gentiment mais sûrement, de lui remettre les pendules à l’heure.  

 

- Ok, message reçu, je te rendrai service quand tu en auras besoin.  

- Eh bien, cela tombe bien, j’ai justement quelque chose à te demander.  

- On peut dire que tu ne perds pas de temps ! - souffla Kaori.  

- Que veux-tu ! C’était une des principales qualités qu’appréciait chez moi ton frère !  

- Tu m’en diras tant ! Au fait, où en est l’enquête ? Est-ce que tu as avancé ?  

- Toujours au même point, hormis le fait que certains de nos indicateurs nous ont appris que l’Union Teope avait trouvé une organisation de yakusa pour s’implanter sur le territoire japonais.  

- Alors ils ont réussi ! - Une bouffée de rage venait de s’emparer de Kaori. Ces êtres abjects avaient pris la vie de son frère pour pouvoir étendre leurs tentacules jusqu’en Asie. Mais elle ne les laisserait pas faire.  

 

Saeko savait que Kaori ferait n’importe quoi pour que justice soit rendue. Elle, au contraire, était prête à tout pour coller une balle dans la tête de celui qui lui avait volé l’amour de sa vie. Peu importe les conséquences sur sa carrière, celui qui avait ordonné l’assassinat d’Hideyuki aller le payer de sa vie !  

 

- J’ai découvert l’existence d’un microfilm contenant toutes les informations que ton frère avait pu réunir sur l’Union Teope, notamment une liste de noms impliquant de hauts dignitaires japonais. Comme nous n’avons pas mis la main sur celui-ci au commissariat, j’en déduis qu’il le gardait chez lui. Tu as toujours les affaires de ton frère ?  

- Oui, bien sûr, je n’arrive pas à me résoudre à les donner.  

- Je comprends. Pourrais-tu chercher de ce côté-là ?  

- Je te tiendrais au courant si je trouve quelque chose. Je veux que ces gens paient pour ce qu’ils ont fait à mon frère !  

- Ne t’inquiète pas pour cela, je m’en chargerai personnellement...  

 

Kaori savait qu’elle pouvait faire confiance à Saeko, qu’elle allait mettre toute son énergie afin de retrouver les assassins de son frère et les mettre en prison, mais la furtive lueur qu’elle vit passer dans son regard la fit douter. Elle connaissait Saeko et savait qu’elle pouvait parfois se montrer redoutable avec les criminels. De là à ce qu’elle aille plus loin… Pourvu qu’elle ne fasse pas de bêtises !  

 

- Tu avais une faveur à me demander ?  

- Oui, c’est au sujet de cette jeune fille qui a disparu, pourrais-tu me dire si elle a un casier judiciaire ?  

- Kaori, tu sais que je n’ai pas le droit de divulguer ce genre d’information !  

- Oui, je sais, mais il faut bien que je commence mes recherches quelque part et je me suis dis que si elle avait déjà été arrêtée, cela me permettrait de la retrouver plus facilement. Tu comprends, pour le moment, je n’ai pas grand chose !  

- Ok, mais à la condition que tu me rendes un service.  

- Est-ce que j’ai le choix ?  

- Je crains que non en effet ! Comment s’appelle la jeune fille que tu recherches déjà ?  

- Miyabi NOMURA. Elle a fêté ses 20 ans il y a quelques jours.  

- Je ferai la recherche sur cette jeune fille cet après-midi.  

- OK merci. Alors ce service, De quoi s’agit-il ?  

- Eh bien, un de mes indics à qui je ne fais pas particulièrement confiance, m’a affirmé qu’il avait entendu dire qu’un cargo en provenance d’Amérique latine devait accoster samedi soir. Comme je suis connue dans le milieu, je ne peux pas y aller ni même envoyer un de mes hommes, car les flics ne sont pas en odeur de sainteté sur les docks. Et comme je tiens malgré tout à vérifier cette information, je voudrais que tu y ailles jeter un coup d’œil. Ce n’est pas bien méchant, tu vois !  

- Et tu ne connais personne d’autre pour faire ce boulot ?  

- Eh bien si, en fait – lui répondit Saeko d’un air songeur – mais j’ai déjà une ardoise : je lui dois plusieurs coups et il va me demander de tout régler. Or, comme il n’est pas prêt d’en voir la couleur, je suis obligée de trouver quelqu’un d’autre !  

- Mais de quoi est-ce que tu parles ? Quelle ardoise ? Quels coups ?  

- Oh non, rien, je pensais tout haut ! AHAHAH !!  

- Tu es sûre que ça va ?  

- Oui, ne t’inquiète pas, mais au fait, dis-moi, comment se passe la cohabitation avec ton nouveau voisin ?  

- Ne m’en parle pas ! Quel rustre ce type ! Elle ne put s’empêcher de rougir jusqu’à la racine des cheveux en pensant au baiser accidentel qu’ils avaient pu échanger. Et même si lui n’en garderait aucun souvenir, ce qui était préférable en soit, elle, elle n’avait rien oublié et conservait intact cette sensation de torpeur qui s’était emparée d’elle quand elle avait senti son corps chaud sous le sien. Si ce SAEBA avait eu quatre-vingts ans comme elle l’avait imaginé au départ, des cheveux blancs et une nature conciliante, la situation aurait été nettement moins compliquée pour elle… Malheureusement, ce n’était pas le cas et elle sentait au contraire que les choses étaient en train de lui échapper.  

- Ah, je vois que tu as fais la connaissance de Ryo. Ne te laisse pas impressionner par ses manières. Il pourrait t’être utile si tu as besoin d’aide, malheureusement, ses tarifs sont un peu excessifs…  

- Je doute avoir besoin de lui pour faire le ménage chez moi !  

- ….  

 

Devant le silence de Saeko, elle releva les yeux et s’aperçut que cette dernière la regardait avec des yeux ronds comme des soucoupes.  

 

- Ben quoi ? Il s’occupe bien de nettoyage, non ? Pourquoi est-ce que tu me regardes comme ça ? C’est lui qui me l’a dit !  

 

Saeko, qui était toujours assise sur sa chaise, était prise de tremblements, elle avait beau se contenir, elle n’y arrivait pas, elle finit par craquer et éclater de rire en se tenant le ventre !  

 

- Qu’est-ce que j’ai dit ?  

- Non, non rien – lui répondit Saeko, entre deux gloussements. Décidément Kaori était trop terre à terre ! – Oui, en effet, il s’occupe bien de nettoyage, enfin, d’une certaine forme de nettoyage...  

- Arrête de rire comme ça, j’ai l’impression que tu te moques de moi !  

- Mais non Kaori, ne te vexe pas ! C’est la première fois que je ris autant depuis un an, pour la peine, je t’invite à déjeuner.  

- Et si tu me disais plutôt ce qui te fait autant rire ?  

- Tu le découvriras bien assez tôt ! Allez, prends tes affaires.  

 

Elles sortirent toutes les deux du commissariat pour se diriger vers un des restaurants les plus huppés de la ville où Saeko avait ses entrées. Kaori demeurait perplexe sur les activités de son voisin, mais Saeko n’avait pas voulu ré-aborder la question avec elle.  

 

Après s’être quittées, Kaori passa le reste de l’après-midi à courir auprès de la Mairie, la banque, la compagnie d’électricité et du gaz pour savoir s’ils connaissaient sa cliente. Grâce à la banque, elle apprit que Miyabi avait eu des problèmes financiers après son arrivée à Tokyo. Mais, il y six mois de cela, elle avait réglé la totalité de son découvert et avait clôturé son compte. Miyabi avait donc trouvé une source d’argent assez importante pour pouvoir payer en une seule fois tout ce qu’elle devait à la banque. Cela ne laissait présager rien de bon.  

 

En fin d’après-midi, elle rentra chez elle, en espérant trouver un message de Saeko. Elle grimpa rapidement les deux étages et à sa grande surprise, trouva le récipient vide qu’elle avait déposé, le matin même, devant la porte de son voisin. Elle l’avait complètement oublié celui-là ! En souriant, elle ramassa celui-ci et ouvrit la porte de chez elle. Découvrant le petit mot glissé à l’intérieur, elle s’en saisit et le parcourut distraitement.  

 

Au fur et à mesure qu’elle lisait les quelques mots griffonnés d’une écriture enfantine, ses traits se durcirent et son regard s’assombrit.  

 

« Désolé, je ne cours pas après les jeunes hommes, même s’ils me font la cuisine ! D’ailleurs il manquait du sel ! »  

 

- On va voir ce qu’on va voir ! Espèce de malappris !  

 

 


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