Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: messlat

Beta-reader(s): Chronos

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 30 chapitres

Publiée: 20-03-06

Mise à jour: 06-11-07

 

Commentaires: 335 reviews

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ActionAction

 

Résumé: Fiction alternative. Ryo ne connais pas la famille MAKIMURA et n'a donc jamais fait la promesse de veiller sur Kaori. Sauront-ils s'apprivoiser ? A vous de le découvrir !

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon voisin le tueur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Qu'est-ce qu'une fanfiction NC-17 ?

 

Un fanfiction NC-17 est interdite aux moins de 18 ans. La violence est autorisée, et les scènes d'amour peuvent être descriptives. Le contenu peut être considéré comme strictement réservé à un public adulte. La façon de percevoir ce genre de choses reste subjective, donc certains seront plu ...

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   Fanfiction :: Mon voisin le tueur

 

Chapitre 14 :: Kaori dans tous ses états !

Publiée: 06-06-06 - Mise à jour: 06-06-06

Commentaires: Bonjour à tous. Encore une nouvelle maje, et oui cette fiction continue toujours son petit bout de chemin et a atteint son rythme de croisière ! J’ai enfin récupéré ma béta qui est rentrée de vacances et qui a corrigé ce chap pour que vous puissiez l’avoir aujourd’hui (merci !) Un grand merci aux lecteurs en espérant que notre histoire continue de vous plaire, et surtout n’hésitez pas à me laisser vos commentaires. Bonne lecture et à la semaine prochaine.

 


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Les yeux étincelants, elle fixa le morceau de papier avant de foncer comme une furie vers le débarras, attrapant la première chose qui lui tomba sous la main. Elle fixa l’objet un bref instant avec un sourire diabolique : avec ça, elle allait lui faire passer l’envie de la confondre avec un homme !  

 

La massue qu’elle tenait fermement dans les mains était un souvenir de son frère défunt. Malgré la place encombrante qu’elle prenait, elle n’avait pas eu le cœur de se séparer de ce trophée, souvenir d’un concours gagné au cours d’une fête foraine, quand ils étaient adolescents. Elle ne lui avait jamais trouvé d’utilité tellement l’objet en question était lourd. Désormais, c’était chose faite : chasse-vermine !!  

 

Elle sortit en trombe de chez elle et grimpa quatre à quatre les quelques marches qui la séparaient du cafard qu’elle allait écrabouiller ! Elle tambourina à la porte et attendit que celle-ci s’ouvre.  

 

Ryo, de son côté, était rentré depuis déjà un bon bout de temps. Il voulait s’accorder une petite sieste avant l’expédition nocturne qu’il avait prévue avec Mick. Il était étendu de tout son long sur le canapé quand il entendit des pas lourds résonner dans les escaliers. Un imperceptible sourire vint détendre ses traits. Le martèlement à la porte ne fit que confirmer ce à quoi il s’attendait : sa voisine était rentrée et avait trouvé son petit mot…  

 

Il se leva, mit les mains dans les poches et joua avec le petit bouton noir qui s’y trouvait. Puis, il se dirigea tranquillement vers la porte en se préparant mentalement à se faire crier dessus. Quelle ne fut pas sa surprise quand, à peine ouvrit-il la porte, il ne vit rien d’autre qu’un disque de bois qui lui aplatit le visage et l’envoya s’encastrer dans le mur d’en face. Son corps retomba mollement sur le sol…  

 

Kaori écumait de rage, une force herculéenne lui avait permis de soulever sa massue et d’appliquer sa vengeance. Elle haletait mais était heureuse de lui avoir remis les idées en place : la prochaine fois, il y songerait à deux fois avant de lui dire qu’elle était un homme ! Elle tourna les talons et redescendit.  

 

Elle qui pensait faire un geste amical dans sa direction en lui donnant de la soupe, le regrettait amèrement. Ce type ne méritait pas qu’on cherche à sympathiser avec lui. Dorénavant, elle ne tenterait plus d’avoir de bons rapports avec son voisin. Tant pis, après tout, ce n’était pas comme si elle avait besoin de lui pour exister. Elle avait d’autres choses à faire que de se préoccuper de lui ! Pourtant, au souvenir de ses lèvres posées sur les siennes, la jeune femme éprouva un curieux frisson, inhabituel et perturbant...  

 

Elle avisa soudain le petit signal lumineux de son répondeur, lui signifiant qu’elle avait un nouveau message. Il était de Saeko :  

 

- « J’ai trouvé quelque chose au sujet de Miyabi. Elle a été arrêtée deux fois pour racolage sur la voie publique il y a plus de six mois de cela. Elle a passé à chaque fois 24 h en cellule avant d’être relâchée. D’après le rapport de l’agent qui l’a ramassée, elle était novice et avait un bozozoku du nom de TEZUKA Toru pour proxénète. Depuis, plus rien, même pas une contravention. TEZUKA, lui, a un casier long comme le bras. Toi qui voulais une piste pour commencer tes recherches, je t’en sers une sur un plateau ! Bonne chance et n’oublie pas notre marché. Bip bip…. » .  

 

Eh bien ! Elle allait avoir effectivement de quoi s’occuper pendant plusieurs jours pour retrouver ce type. De cette façon, elle ne penserait plus à SAEBA !  

 

Ryo, quant à lui, s’extirpait tant bien que mal du mur. Il n’avait pas vu le coup partir, encore moins la furie qui le lui avait donné ! Il se releva lentement et se dirigea vers la porte restée béante après le passage de la tornade.  

 

- Aaah, c’est la guerre qu’elle veut ? Elle l’aura ! Je me suis toujours fait un honneur de satisfaire ces dames ! – s’exclama-t-il, avec une lueur sauvage dans le regard.  

 

Elle avait choisi ses armes et lui aussi ! Il ne restait plus qu’à voir lequel des deux plierait bagages le premier. Pour sa part, la chose était entendue : d’ici un mois, elle serait dehors et il serait débarrassé d’elle à tout jamais ! Bizarrement, cette pensée ne le rendit pas aussi euphorique que ça. Au contraire, il ressentit un petit pincement au coeur. Mais qu’est-ce qui lui arrivait ? Chaque fois qu’il pensait à elle, son corps ne fonctionnait plus normalement. Il étouffa un juron et plongea les mains dans ses poches. Quand il rencontra de nouveau le bouton, il sourit en se disant que ce petit bout de femme était aussi forte qu’Umibozu ! Celui qui se coltinerait cette furie allait avoir la vie dure, et rien que pour cela, il avait toute sa sympathie !  

 

Il repensa à son partenaire. Non, cette fille n’était pas pour Mick, c’était évident ! Ils étaient aussi mal assortis que chien et chat ! Jusqu’à présent, ils avaient toujours eu les mêmes goûts en matière de femmes, mais cette fois-ci, il ne comprenait vraiment pas la fascination que Mick éprouvait à l’égard de sa voisine puisqu’il n’était pas du tout attiré par elle! Il était assez honnête pour reconnaître qu’elle avait le cœur sur la main, car après toutes les paroles blessantes qu’il avait pu lui dire la veille au Cat’s, elle ne lui avait pas tourné le dos quand elle l’avait trouvé ivre, affalé devant la porte. Elle lui avait tendu la main et l’avait ramené chez lui. Les vagues souvenirs qu’il en gardait étaient plutôt des sensations : bien-être, chaleur, douceur…  

 

- Mais ça ne va pas dans ta tête ? Allez mon vieux, ressaisis-toi ! Tu as du boulot ce soir, ce n’est pas le moment de s’égarer !  

 

Il valait encore mieux pour lui qu’il pense à elle comme si c’était un homme, cela lui éviterait de dire des bêtises ! Il monta sur le toit pour prendre l’air et se remettre les idées en place avant la mission de reconnaissance.  

 

En fin de soirée arriva le moment d’entrer en action. Celui qui descendit du toit affichait une attitude de professionnel qui ne laissait rien deviner de la déroute qu’il avait subi des mains de sa voisine quelques heures plus tôt.  

 

Il grimpa dans sa voiture et fila chercher Mick chez lui. Sur le chemin qui menait au port, ils mirent au point leur plan de repérage. Ils allaient faire en sorte d’éviter tous les gardes pour explorer chaque centimètre carré de l’entrepôt afin de trouver l’endroit d’où ils pourraient avoir le meilleur angle de tir.  

 

Ryo gara son Austin mini à une distance assez éloignée de l’entrepôt pour ne pas risquer de se faire remarquer. Le terminal qui devait accueillir le cargo en provenance d’Amérique du Sud se trouvait à plus d’un kilomètre de là. Mick lui donna un micro-émetteur qui leur permettrait de rester en contact tout le temps que durerait leur petite visite. Ils firent quelques tests pour s’assurer qu’il fonctionnait avant de prendre la direction de l’entrepôt, tout en prenant soin de rester dans l’ombre pour ne pas attirer l’attention sur eux.  

 

D’où ils se trouvaient, ils pouvaient apercevoir les lumières du port éclairer les gigantesques porte containeurs qui y étaient amarrés. On entendait parfaitement le bruit des vagues et l’air était chargé d’iode. Dès qu’ils furent assez proches du hangar qui les intéressait, ils se séparèrent afin de repérer, chacun de leur côté, les alentours. Apparemment l’entrepôt disposait de plusieurs entrées. Il était donc impossible de savoir par laquelle allait arriver Tadashi Nishioka. Ils pouvaient donc exclure de s’installer sur un des toits des bâtiments avoisinants pour tirer. La seule possibilité était de trouver un point de tir à l’intérieur.  

 

Ryo avait déjà compté cinq hommes devant la porte principale. Ceux-ci discutaient tranquillement et pouvaient passer pour des dockers, mais l’œil acéré de Ryo avisa immédiatement les armes dissimulées sous les vêtements. A priori, ça n’allait pas être aisé d’entrer par là sans se faire repérer. Peut-être que Mick allait trouver une entrée moins surveillée. Il fit le tour du bâtiment pour continuer son exploration et découvrit une fenêtre ouverte sur un des côtés du hangar. Il courut vers celle-ci aussi discrètement que possible et s’engouffra à l’intérieur. Il prévint aussitôt Mick de sa trouvaille et lui demanda de le rejoindre.  

 

A l’intérieur, il y avait des caisses à perte de vue. Elles étaient sûrement pleines de marchandises de contrebande. Plusieurs allées divisaient le hangar et en levant les yeux, il distingua une passerelle qui le traversait. Celle-ci ferait parfaitement l’affaire pour avoir une vue d’ensemble de l’entrepôt. Il fût bientôt rejoint par Mick, qui lui confirma que toutes les entrées étaient surveillées par des hommes armés jusqu’aux dents.  

 

A l’intérieur, plusieurs hommes manipulaient des Fenwick pour empiler les caisses. Discrètement, nos deux comparces escaladèrent quelques caisses afin d’accéder à la passerelle et éviter ainsi les hommes qui discutaient dans les escaliers. Une fois perchés sur la passerelle, ils rampèrent sans bruit jusqu’au milieu et observèrent chaque coin de l’entrepôt.  

 

Tout au fond de celui-ci se trouvait une pièce qui devait servir de bureau. A part la porte et une minuscule fenêtre, il n’y avait aucune autre issue. Il y avait fort à parier que Tadashi Nishioka, une fois à l’entrepôt, viendrait directement dans cette pièce. Il fallait donc le descendre entre le moment où il franchirait la porte du hangar et celle du petit bureau. Il n’y avait que 25 mètres de distance entre le bureau et la porte, ce qui laisserait peu de temps à Ryo pour viser la cible et la descendre. Il fallait ensuite penser à couvrir ses arrières. C’est là que Mick entrait en scène : pendant que Ryo rangerait son matériel, Mick se chargerait de faire le ménage afin qu’il puisse sortir sans encombre. Tout était question de timing !  

 

Une fois leur petite inspection terminée, il prirent le chemin inverse tout aussi discrètement, et repartirent sans avoir éveillé l’attention des gardes. Néanmoins, Ryo et Mick savaient que le jour J, il y aurait plus d’hommes et se glisser à l’intérieur comme ils l’avaient fait allait s’avérer plus délicat. Ils se séparèrent de nouveau pour ne pas attirer l’attention sur eux et regagnèrent la voiture en silence.  

 

A 1h30 du matin, ils décidèrent de faire une petite virée dans un des nouveaux bars à hôtesses qui venait de s’ouvrir, mais avant, Ryo allait devoir repasser chez lui. Il lui fallait prendre du cash pour pouvoir payer le prix exorbitant de ce genre d’endroit. Ryo laissa donc Mick dans la Mini, juste le temps de faire l’aller-retour jusqu’à son appartement…  

 

 

****  

 

Au cœur de Shinjuku, Kaori arpentait les rues depuis deux bonnes heures déjà, à la recherche de TEZUKA. Elle avait déjà visité la moitié des bars de la liste qu’elle avait dressé à partir des informations obtenues de l’amie de Miyabi. Malheureusement, elle n’avait encore rencontré personne qui connaissait ce type. A deux heures du matin, épuisée et bredouille, elle décida de tenter sa chance un autre soir et prit le chemin du retour.  

 

Elle farfouillait dans son sac pour trouver ses clés quand elle sentit une main se poser sur son épaule. Kaori poussa un cri et se retourna vivement, les yeux écarquillés. Quelle ne fût pas sa surprise en reconnaissant Mick !  

 

- Mick ! - s’exclama-t-elle, en portant la main à sa poitrine – Vous m’avez fait peur ! Ne recommencez plus jamais ça !  

 

Elle poussa un soupir de soulagement. Elle avait bien cru qu’elle allait se faire attaquer devant chez elle. Mais qu’est-ce qu’il pouvait bien faire là, à une heure pareille ? Elle lui lança un regard soupçonneux. S’il était venu jusque chez elle pour la harceler…  

 

Mick avait vu la jeune femme arriver. Attiré comme un aimant, il était sorti de la voiture pour la rejoindre. Il sourit quand il vit qu’il lui avait fait peur, mais quand il croisa son regard plein de suspicion, il s’empressa d’agiter les mains :  

 

- Ce n’est pas ce que vous croyez ! J’attends simplement Ryo.  

- Ryo ??  

- Votre voisin.  

- Ah, LUI !!  

- Vous savez, c’est dangereux pour une aussi jolie femme telle que vous, de se promener aussi tard la nuit, surtout seule. Vous devriez demander à votre petit ami de vous raccompagner le soir…  

- Kaori esquissa un léger sourire crispé - Je n’ai pas de petit ami, en plus, je ne me promenais pas, j’étais sortie pour raisons professionnelles.  

- YES !!! …enfin... je veux dire que vous ne devriez pas travailler si tard…  

- Ce n’est pas bien grave, de toute façon, je rentrais me coucher.  

 

Alors qu’elle se saisissait de la poignée de la porte d’entrée, elle fut brusquement entraînée en avant par celle-ci, avant de se cogner contre quelqu’un.  

 

Tout empressé qu’il était de voir des demoiselles dénudées, Ryo avait dévalé les escaliers. D’un geste brusque, il ouvrit la porte de l’immeuble à la volée et cria:  

 

- Mick, ça y est, on peut y aller ! A nous les hôtesses !!  

 

Quelques secondes plus tard, il sentit quelque chose heurter sa poitrine. Il baissa les yeux et ne vit qu’une chevelure, mais la chaleur qui se répandit dans tout son corps le fit reculer.  

 

- Mais c’est pas vrai ! Encore vous ?!!  

 

Kaori releva lentement la tête et sentit toute la colère qu’elle avait ressenti l’après-midi même refluer d’un coup. L’ignorant superbement, elle se tourna vers Mick pour le saluer avant de passer son chemin, mais ce dernier ne semblait pas être disposé à la laisser partir aussi facilement.  

 

- Kaori, je me demandais, euh… Accepteriez-vous de dîner avec moi demain soir ?  

 

Sa demande la surprit. Elle s’apprêtait à refuser quand elle croisa le regard narquois de son voisin qui lui lança:  

 

- Quelle chance pour vous ! Ca doit bien être la première fois qu’un homme vous prend pour une femme !!  

 

Kaori n’en crut pas ses oreilles. Il commençait sérieusement à lui taper sur le système avec toutes ses remarques désobligeantes. Elle n’avait rien à lui prouver pourtant, une envie folle et insensée de lui clouer le bec lui traversa l’esprit. Elle se retourna vers Mick et, d’une voix charmeuse, lui susurra :  

 

- Je serai ravie de passer une soirée en votre agréable compagnie, Monsieur Angel – elle coula un regard en biais à son voisin et ajouta – Je suis sûre qu’un homme tel que vous saura faire de cette soirée un moment inoubliable pour une femme telle de moi…  

 

Mick en fût si heureux qu’il sautilla autour de Kaori comme un enfant à qui on vient de donner un bonbon. Décidément, personne ne pouvait résister à son charme légendaire ! Reprenant son sérieux, il s’approcha d’elle et d’une voix rauque, lui murmura à l’oreille :  

 

- Je passerai vous prendre demain à 19h30. Je promets de faire de cette soirée un moment mémorable pour vous…  

 

Kaori resta bouche bée. A force de jouer avec le feu, elle allait finir par se brûler…  

 

D’un pas qui se voulait nonchalent, Ryo les dépassa pour se diriger vers la Mini. Tout en fourrant ses mains dans les poches, il tritura le petit bouton qui ne le quittait plus. Il contracta imperceptiblement la mâchoire avant de crier à son partenaire :  

 

- Allez Mick, on y va ! Avec tes conneries, tu vas finir par me gâcher la nuit !  

 

Mick la salua et s’éloigna, le sourire aux lèvres. Quand ils furent assez éloignés, Kaori ne put s’empêcher un geste puéril et tira la langue en direction de son voisin. Elle remonta ensuite chez elle, avec le sentiment d’avoir fait une grosse bêtise en acceptant l’invitation de Mick. Elle réagissait bien trop impulsivement en présence de Ryo, comme si sa raison la quittait chaque fois qu’elle croisait son chemin.  

 

Une fois habillée pour la nuit, elle s’assit devant sa coiffeuse pour réfléchir à la meilleure façon de décliner l’invitation sans paraître grossière. Tout était encore de la faute de son maudit voisin ! Lui et sa façon de la prendre de haut comme si elle n’était rien d’autre qu’une épine coincée sous son pied. Elle avait voulu lui prouver qu’elle pouvait être féminine et s’était fait prendre à son propre piège.  

 

Elle appliqua ses paumes contre son front et ferma les yeux, épuisée. Kaori éprouvait toutes les difficultés du monde à chasser Ryo SAEBA de son esprit. Dans sa tête, se bousculaient pêle-mêle des images, des sensations. Une chaleur intense se répandit dans tout son corps. Elle rouvrit les yeux, sentant déferler dans ses veines un désir aussi inattendu que puissant. Kaori s’empourpra. Pour la première fois de sa vie, elle découvrait le trouble des sens qu’une femme pouvait ressentir en face d’un homme qui l’attirait inexplicablement...  

 

Elle venait de prendre conscience qu’il était absurde de se voiler les yeux. Son voisin, pour une raison inexpliquée, la mettait dans tous ses états !  

 

 


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