Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: messlat

Beta-reader(s): Chronos

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 30 chapitres

Publiée: 20-03-06

Mise à jour: 06-11-07

 

Commentaires: 335 reviews

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ActionAction

 

Résumé: Fiction alternative. Ryo ne connais pas la famille MAKIMURA et n'a donc jamais fait la promesse de veiller sur Kaori. Sauront-ils s'apprivoiser ? A vous de le découvrir !

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon voisin le tueur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mon voisin le tueur

 

Chapitre 30 :: Une cohabitation un peu difficile

Publiée: 06-11-07 - Mise à jour: 06-11-07

Commentaires: Bonjour à tous fan de Hojo. Je fais un bref petit come back pour vous poster ce petit chapitre qui donne un nouveau tournant à cette histoire. Merci à ma petite chronos pour son travail, un grand merci pour vos reviews qui m’aide à ne pas lâcher. Ne désespérez pas, cette histoire continue son chemin malgré nos emplois du temps surchargés. Je vous souhaite une bonne lecture et à la prochaine pour de nouvelles aventures. PS : Désolée pour le titre, je n’avais pas beaucoup d’inspiration !

 


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Kaori resta figée sur le pas de la porte de la cuisine. Elle regardait incrédule son voisin enlacer Myabi. Comment pouvait-il faire une chose pareille ? Elle était la pire des idiotes, pensa-t-elle furieuse, tout en luttant contre les larmes. Une impression de trahison totale l’envahissait. Pendant la soirée, il l’avait tenue dans ses bras, il l’avait embrassée. Il ne lui avait pas fait de promesses, se souvint-elle, mais quelque chose s’était passée entre eux. Pourquoi avait-elle cru à leur histoire et avait-elle baissé sa garde ? Ce qui comptait pour Ryo, c’était sa mission, pas elle ! Elle se remémora ses paroles : « Je sais faire parler les gens, même les plus récalcitrants ». Jamais elle n’aurait imaginé qu’il parlait de lui faire du charme. L’infâme ! Le ressentiment monta en elle tel un volcan en éruption. La massue divine ne mit pas longtemps avant de faire son apparition.  

 

Ryo était comme pétrifié. Il y avait quelques mois à peine, il aurait pleuré de joie à l’idée qu’une femme se jette à son cou de cette façon. Aujourd’hui, il aurait donné n’importe quoi pour que cela ne se produise pas. Il fixait Kaori dont le regard s’était voilé de tristesse et sut qu’il venait de lui faire encore du mal. Il tenta instinctivement de se justifier :  

 

- Ce n’est pas ce que vous croyez, Kaori !  

 

C’était trop tard, le mal était fait. Quand il vit la massue se matérialiser devant lui, il ne tenta même pas de l’esquiver. Peut-être que si elle le frappait, elle se sentirait mieux après. Il ferma les yeux avant de se sentir projeté comme un boulet de canon contre le mur.  

 

Après avoir repris son souffle, Kaori se sentit mieux. Elle l’avait laissé seul à peine à peine quelques secondes et voilà le résultat. En définitive, son voisin se montrait aussi dangereux envers Myabi que ce TADASHI ! Elle ne voulait plus penser à ce qu’elle ressentait, cela lui faisait bien trop mal. Se préoccuper du bien-être de Myabi devait rester sa seule préoccupation, cela l’empêcherait de s’appesantir sur sa déception.  

 

Elle se dirigea d’un pas décidé vers Myabi qui restait prostrée dans son coin, incapable de comprendre ce qui venait de se jouer sous ses yeux.  

 

- Myabi, venez, je vous emmène chez moi, vous y serez plus en sécurité – dit-elle avant de jeter un bref coup d’œil vers son voisin qui avait les plus grandes difficultés à se relever.  

 

Celle-ci se leva docilement et la suivit vers la sortie.  

 

- Attendez !  

 

Elles se retournèrent pour voir Ryo qui se tenait juste derrière elles. Comment avait-il fait ? - se demanda Kaori. Il y avait encore quelques secondes de cela, il était par terre. Sa faculté de récupération était impressionnante !  

 

- Elle ne peut pas sortir d’ici, c’est bien trop risqué - dit-il d’une voix autoritaire.  

- Ah oui ? Et qui est-ce qui va nous en empêcher ? - demanda vivement Kaori.  

- Moi. Je ne pense pas que vous soyez capable de la protéger, si jamais les hommes de TADASHI débarquaient - fit-il, narquois.  

 

Ils s’affrontaient du regard, chacun fermement campé sur ses positions. Kaori devait tout de même admettre qu’il n’avait pas tort. Elle avait besoin de lui, par contre, elle ne pouvait pas les laisser seuls tous les deux.  

 

- Si elle reste, je reste aussi - dit-elle d’un air buté – Puisque c’est en vous que je n’ai pas confiance !  

 

A quoi bon tenter de la convaincre que c’était la jeune femme qui s’était jetée à son cou ? Elle s’était faite son opinion, pourquoi la détromper ? Mais ses paroles le blessèrent plus qu’il ne voulait l’admettre.  

 

- Faites comme bon vous semble, ça m’est égal. Mais je dois l’interroger.  

- Hors de question ! Elle est épuisée et ne tiendra pas debout longtemps. Laissez-la au moins se reposer ce soir.  

 

Elle n’avait pas l’air de comprendre à quel point il était important pour lui de retrouver TADASHI. Mais d’un autre côté, elle avait raison. La fille était vannée, il n’en tirerait rien ce soir.  

 

- Je n’ai qu’un seul lit – annonça-t-il perfidement, espérant la décourager.  

- Ce n’est pas grave. Nous prendrons votre chambre et vous, vous dormirez sur le canapé.  

 

Sans lui laisser le temps de répliquer, elle emmena Myabi dans la chambre de Ryo et claqua la porte sans un mot de plus.  

 

Quelle plaie, cette Kaori ! Elle lui imposait sa présence et ses quatre volontés alors qu’il ne voulait que finir sa mission.  

 

- Quand je pense qu’une femme superbe va dormir dans mon lit, alors que moi je suis coincé sur le canapé, c’est scandaleux !  

 

Furieux, il se déshabilla avant de s’allonger sur le canapé, vêtu de son seul caleçon. Il replia les bras sous la tête, en fixant le plafond. Lui aussi avait bien besoin de repos. A cause de cette empêcheuse de tourner en rond, il aurait pu passer une nuit très agréable en compagnie de Lola. Cette dernière l’aurait certainement récompensé comme il se devait de l’avoir sortie de cet enfer ! Aussitôt il afficha une mine de pervers. Il imagina de longues jambes fuselées lui enserrer la taille, pendant qu’il explorerait son ventre de sa bouche pour remonter sur ses seins tendus de désir. Cette vision enflamma un endroit déjà brûlant de son anatomie. La tête lui tournait et le sang pulsait fort dans ses veines. Quand il relèverait le regard vers elle, il rencontrait le regard innocent de Kaori. Il comprit alors à quel point il était perdu. Depuis leur premier baiser, il était dans un état second et il ne pensait plus qu’à une chose : lui faire l’amour.  

 

Non vraiment, la vie était trop injuste, il était en train de fantasmer sur sa voisine et apparemment, il n’était pas près de trouver le repos.  

 

Il se leva tôt le lendemain et se dépêcha de prendre sa douche. Avant de sortir pour faire quelques courses, il s’assura que les filles dormaient toujours. Le spectacle de deux magnifiques créatures dormant en sous-vêtements dans son lit le mit au supplice. La mort dans l’âme, il retourna dans le salon pour se calmer. Après avoir repris ses esprits, il sortit prendre l’air. Il ne voulait pas les laisser seules trop longtemps et surtout préférait le faire pendant qu’elles dormaient pour éviter que Kaori n’emmène Lola sans son accord.  

 

Kaori se réveilla dans une chambre inconnue, avec l’impression d’être encore plus fatiguée qu’avant de se coucher. Il lui fallut quelques minutes pour se rappeler ce qu’elle faisait là. Elle jeta un coup d’œil vers Myabi pour s’assurer que celle-ci dormait toujours, avant de se lever. Elle tendit l’oreille pour savoir si son voisin était debout, mais l’appartement était plongé dans le silence. Elle risqua un coup d’œil dans le salon, mais il était vide. Elle retourna dans la chambre. Elle avait besoin d’une douche et de temps pour réfléchir avant le retour de son voisin.  

 

La veille, alors qu’elle avait réquisitionné sa chambre et pesté après lui contre ses manières de pervers, Myabi lui avait expliqué que c’était elle qui s’était jetée à son cou et non l’inverse, car elle avait eu besoin d’un peu de réconfort. Kaori avait alors réalisé l’ampleur de sa méprise. Apparemment, son voisin n’avait cherché qu’à consoler la jeune femme. La jalousie lui avait fait perdre le peu de self-contrôle qui lui restait. Ce constat était affligeant, elle n’avait pas pu supporter de voir Ryo enlacer une autre femme. Elle lui devait des excuses, mais ne savait pas trop comment s’y prendre sans paraître ridicule.  

 

Elle descendit rapidement chez elle pour faire sa toilette et se changer. Elle pensa également à apporter des vêtements propres pour Myabi, car la pauvre ne disposait en tout et pour tout que d’une robe de soirée. Quinze minutes plus tard, elle était de retour et son voisin n’avait toujours pas réapparu. Par simple curiosité, elle décida d’inspecter l’appartement de Ryo. Il fallait reconnaître qu’il était dans un sale état. Ah les célibataires !  

 

Par habitude, elle commença à ranger quelques bricoles éparpillées ainsi que les vêtements parsemés dans les coins et ramassa les bouteilles vides. Comble de l’horreur, elle trouva des magazines salaces disséminés un peu partout dans l’appartement et s’empressa de mettre le tout dans le vide-ordures. Ce qui devait être à la base un simple rangement finit par prendre des allures de grand nettoyage de printemps. Dans la cuisine, elle trouva de quoi faire du café et en prépara pour sa cliente qui venait de se réveiller à cause du raffut.  

 

Ryo rentra chez lui, préoccupé par les nouvelles qu’il avait eu grâce à ses informateurs. Plusieurs corps avaient été découverts très tôt ce matin par la police de Tokyo. Il guettait le moindre signe d’activité de la part de TADASHI et ce qu’il venait d’apprendre ne lui disait rien de bon. Il devait en avoir le cœur net et avait demandé à la « Hyène de la préfecture », alias l’Inspectrice NOGAMI, de le rejoindre chez lui pour en discuter.  

 

Ce qu’il n’avait pas prévu en revanche, c’était de découvrir son appartement dévasté, enfin façon de parler. Il ne restait plus l’ombre d’une miette par terre, pas le moindre caleçon en vue, ni la plus petite trace de poussière. Son appartement était tout simplement rutilant. Il déposa ses maigres courses sur la table du salon et, pris d’un doute affreux, ressortit pour vérifier qu’il ne s’était pas trompé d’étage. Non, il était bel et bien chez lui. En entendant des rires en provenance de la cuisine, il sortit de son ébahissement et fonça vers la cuisine pour y faire une entrée fracassante.  

 

Kaori discutait tranquillement avec Myabi autour d’un café quand la porte vola en éclats. Encore sous le choc de la veille, elle crut que leurs poursuivants venaient de les retrouver. Kaori s’empressa alors de pousser Myabi de sa chaise tout en la protégeant de son corps. A sa grande surprise, elle ne vit que son voisin.  

 

- C’est vous ! Vous m’avez fichu une de ces peurs ! Ca ne va pas d’entrer comme ça ?!  

- Je suis ici chez moi, et j’en rentre et j’en sors comme bon me semble ! Et puis d’abord, qu’avez-vous fait à mon appartement ?!  

- Mais de quoi est-ce que vous parlez ? - lui demanda Kaori, étonnée.  

- Mais de ça – Tout en lui répondant, il désigna le salon de l’autre côté de la porte.  

- Ah, vous voulez parler du ménage ! Eh bien, c’était un peu sale alors j’ai pensé que, comme vous m’aviez aidé à retrouver Myabi, c’était une façon de vous remercier pour ce que vous avez fait. Rassurez-vous, je n’ai rien jeté, sauf les ordures et deux ou trois bricoles – finit-elle, un peu gênée.  

- Mais je ne vous ai rien demandé ! Attendez un peu... qu’est-ce que vous avez jeté au juste ?  

- Euh et bien... c'est-à-dire que… Il y avait des magazines…  

- Vous n’avez pas fait ça ?!!  

 

Ryo se précipita de nouveau dans le salon et, sous le regard ahuri des deux jeunes femmes, souleva tous les coussins du canapé, ouvrit tous les tiroirs, déplaça le mobilier... rien, il ne restait plus rien. Elle avait même fait le ménage dans les toilettes. Toute sa précieuse collection, son Saint Graal, envolé ! Il tomba à genoux au milieu du salon, en pleurant toutes les larmes de son corps.  

 

Quand Saeko se présenta chez lui quelques minutes plus tard, elle fut surprise d’être accueillie par Kaori qui, de son côté, se renfrogna en la voyant.  

 

- Kaori ? Mais qu’est-ce que tu fais là ?  

- Je pourrais te poser la même question.  

- J’ai rendez-vous avec Ryo – mais devant son air suspicieux, elle s’empressa de rajouter que c’était à titre professionnel.  

 

Kaori était moyennement convaincue mais n’eut pas le temps de s’appesantir sur la question, car elle fut obligée de dégainer sa massue pour stopper la course d’un pervers volant. Saeko n’eut même pas à sortir ses couteaux. Décidément, Kaori était la parade idéale contre les attaques intempestives de Ryo. Cette dernière profita de la présence de Saeko et du fait qu’elle souhaitait s’entretenir en privé avec Ryo, pour ramener Myabi chez elle. De cette façon, elle pourrait prévenir sa cliente qu’elle avait retrouvé sa sœur. Cela ne lui plaisait pas du tout de les laisser tous les deux seuls, mais que pouvait-elle faire d’autre ?  

 

Ryo attendit qu’elles soient sorties avant de se remettre sur pied. Il entraîna alors Saeko dans le salon et lui narra les évènements de la veille. De son côté, elle lui raconta la macabre découverte du matin de trois corps mutilés. La police les avait identifiés comme étant TADASHI et deux de ses sbires.  

 

- D’après toi, qui aurait pu faire une chose pareille ?  

- C’est lui. C’est son œuvre, la torture est son plaisir.  

- De qui parles-tu ?  

- De MILAK, Le Boucher.  

- Tu penses que celui que la NSA recherche était en affaires avec TADASHI et qu’il l’aurait tué ?  

- Oui.  

- Comment allons-nous faire pour le retrouver maintenant ?  

- Il nous reste Lola. Elle doit forcément détenir une information qui pourrait nous servir pour retrouver leur planque.  

- Ryo, il faut absolument mettre cette fille en sûreté et l’interroger !  

- Je le sais bien, mais cette folle furieuse ne m’a pas laissée l’approcher – bougonna-t-il.  

- Tiens donc, c’est bien la première fois que quelqu’un t’empêche de faire quoi que ce soit !  

- …  

- Ton silence est éloquent. On dirait bien qu’elle te mène par le bout du nez !  

- Ne dis donc pas de bêtises – s’énerva-t-il, tout en la fusillant du regard - Après nos exploits d’hier soir, je ne voulais pas, en plus, faire subir à cette fille un interrogatoire en règle. Mais avec ce que tu viens de m’apprendre, il est urgent d’y remédier.  

- Je m’en occupe. Je vais voir Kaori et lui expliquer la situation. Elle comprendra.  

- Je te souhaite bien du courage !  

 

Saeko se leva et se dirigea vers l’entrée, afin de retrouver Kaori. Avant de franchir le seuil, elle jeta un dernier coup d’œil en arrière. Elle se demandait si elle n’avait pas commis une terrible erreur en montrant cet appartement à Kaori. C’était la deuxième fois que Kaori se trouvait mêlée à une affaire impliquant Ryo, et à chaque fois, elle avait frôlé la mort. De plus, la petite étincelle qu’elle avait aperçue dans le regard du nettoyeur la tracassait. Il tentait tant bien que mal de la cacher derrière son indifférence naturelle, mais ses yeux le trahissaient. Chaque fois qu’il posait le regard sur Kaori, il semblait moins triste.  

 

Quelque chose avait changé en lui. Saeko ne savait trop que penser de la situation, après tout, Kaori était majeure. Mais à cause d’Hydeyuki, elle se sentait obligée de veiller sur elle. La vie que Ryo avait choisi ne lui apporterait que déception et souffrance.  

 

 


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