Capitolo 2 :: Une rencontre inattendue

Pubblicato: 02-02-06 - Ultimo aggiornamento: 02-02-06

Commenti: Un énorme MERCI à tous ceux qui m’ont laissé des reviews, c’est vraiment génial car j’avais un peu peur lorsque j’ai posté mon premier chapitre, je me demandais vraiment ce que ça allait donner n’ayant jamais écrit de fic jusque là et n’ayant jamais lu que deux tomes en prime !!! Par contre, désolée si j’ai fait des fautes d’orthographe, j’y avais pourtant fait très attention ! Mais bon mon correcteur orthographique a du en laisser passer…Quant aux tomes, je ne risque pas de les acheter en japonais étant donné que je n’en parle pas un mot ! Ce qui est assez énervant parfois, car du coup je ne comprends que les paroles en Anglais dans les chansons. Mais même en français je n’aurais pas pu, on me disait partout qu’il était en rupture de stock et que l’on ne le trouverait plus désormais que chez les collectionneurs ! Le pire, c’est que je venais tout juste de découvrir City Hunter et que je suis bloquée au beau milieu de l’histoire de Sayaka justement depuis deux ans !!! Enfin, j’arête de râler et de vous ennuyer avec mon baratinage plus longtemps, bonne lecture et en espérant que vous aimerez ! (pas d’inquiétude, je n’ai pas bâclé ce chap., c’est juste que j’avais déjà écrit les trois premiers avant de m’inscrire…)

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Dans la rue, le trajet jusqu’au centre commercial se passa relativement normalement, pardon, je voulais dire pas plus bizarrement que d’habitude :  

Ryô sautant sur tous les spécimens du sexe opposé, potables de préférence, tandis que Kaori lui courait après armée d’une massue à couper le souffle et qui grossissait encore à vue d’œil…….le tout sous l’œil stupéfait des passants qui les regardaient faire d’un air interloqué. Kaori se sentait rougir sous chaque regard, mal à l’aise.  

« Ryô, veux-tu bien te tenir un peu tranquille ! Si tu crois que ça m’amuse d’être le centre d’intérêt de tous ces regards. »  

« Ah non, pas à moi Kaori ! » répondit malicieusement Ryô. « Allez, avoue tout de même que ça te fait un changement agréable, tous ces hommes qui te regardent passer ! Après, ça dépend dans quel sens tu prends leur stupéfaction… »  

Ryô crut quelques instants plus tard qu’il ne reparlerait plus jamais. Toutes ses dents semblaient être cassées et sa mâchoire décrochée.  

« Bourreau ! Tortionnaire ! » cria-t-il, s’amusant de voir sa partenaire rougir de plus belle sous les regards, cette fois inquisiteurs, des passants.  

« Mais non, ne vous inquiétez pas, il raconte n’importe quoi… » voulut-elle s’expliquer.  

Mais elle ne respira de nouveau librement que lorsqu’elle se fut éloignée en traînant Ryô par le col, tandis que celui appelait au secours en criant qu’on le délivre de cette furie.  

« Ryô, maintenant tu ne bouges plus, d’accord ? Parce que s’il te prenait l’envie de recommencer le cirque de tout à l’heure, sache que pour ce matin je suis à bout et que je n’hésiterais pas…Alors si tu veux rentrer à la maison vivant… »  

Devant le regard assassin de sa partenaire, Ryô jugea préférable de ne pas argumenter…Ses pitreries devraient attendre, visiblement. Il sourit à sa partenaire et celle-ci, un peu calmée mais redevenant instantanément rouge au grand plaisir de Ryô, jugea qu’ils pouvaient repartir sans trop de risques… ‘Après tout’ se dit Kaori en marchant, ‘le centre commercial n’est plus très loin…J’espère simplement qu’il ne se donnera pas encore en spectacle une fois arrivés !!!’  

Soudain Ryô tomba en arrêt, tandis que Kaori achetait un magasine à un kiosque, profitant de ce répit qui ne durerait certainement pas très longtemps.  

Mais ce qu’elle n’avait pas réalisé, c’est qu’en fait Ryô dévorait des yeux de la tête aux pieds une jeune femme tout simplement magnifique :  

Elle était d’une taille moyenne, plutôt grande, avec de longs cheveux noirs qui lui arrivaient jusqu’au bas du dos et ondulaient avec des reflets soyeux à chacun de ses pas. Elle avait un ovale parfait, de grands yeux noirs que faisait ressortir sa peau de nacre et selon Ryô ses lèvres n’auraient dû avoir qu’un seul usage, celui d’être embrassées. Et bon sang, elle savait s’habiller ! Un chemisier presque transparent au décolleté plongeant et une minijupe noire très serrée, laissant entrevoir des jambes à faire rêver… Une touche de maquillage et quelques bijoux de prix complétaient l’ensemble.  

« Merci. » dit Kaori à l’homme qui lui tendait son magazine, lorsque soudain elle sentit son partenaire s’élancer à côté d’elle !  

« Ryô, NON !!! » cria-t-elle en se retournant, exaspérée, une massue intitulée « cette fois c’est vraiment trop ! » dans les mains…massue qui disparût instantanément dans les airs lorsqu’elle aperçut l’objet de la convoitise de Ryô.  

‘Elle ! C’est pas vrai, je cauchemarde ! Mais qu’est-ce-qu’elle fait là ?! Oh mon Dieu, elle ne doit surtout pas me voir !!!’  

Et Kaori se précipita dans une petite rue adjacente où elle se dissimula. Elle ne voulait pas partir tout à fait, elle voulait voir ce qui allait se passer, même si ce devait être ce qu’elle craignait tant…  

Pendant ce temps, Ryô, qui s’était élancé dans les airs, regarda par-dessus son épaule, étonné de n’avoir toujours pas reçu la « punition divine » à laquelle il s’attendait, d’après le cri qu’elle avait poussé… Il l’aperçut juste à temps pour la voir disparaître dans une ruelle. Il s’arrêta alors net, à deux centimètres de l’objet de son ancien désir.  

« Kaori ! » cria-t-il, inquiet et surpris, s’élançant en vers sa partenaire qu’il devinait cachée dans l’ombre.  

‘Kaori ???!!! Non, ce n’est pas possible, ce serait……il faut que j’en aie le cœur net !’ pensa la jeune femme que Ryô venait de délaisser sans un regard en arrière pour courir après sa partenaire. Et elle se précipita à sa suite.  

Lorsqu’elle les vit arriver, Kaori paniqua : Elle tenta de s’enfuir, ce qui rendit Ryô encore plus stupéfait.  

‘Mais qu’est-ce -qui lui prend ?’ se demandait-il. ‘Non, là, vraiment, il faut qu’on parle.’  

Il rattrapa alors Kaori, toutefois pas si facilement que cela, car elle courait comme si sa vie en dépendait, sans se retourner. Celle-ci sentit soudain une main forte et chaude lui attraper le poignet, la stoppant instantanément.  

« Kaori ! Mais enfin, qu’est-ce-qui te prend ?! Pourquoi te mets-tu à courir comme une dératée ainsi ??? »  

« Laisses-moi Ryô ! Je t’en prie, laisses-moi ! S’il-te-plaît !!! »  

A cet instant, la femme les rejoignit. Ryô sentit immédiatement sa partenaire se raidir et remarqua que ses traits se durcissaient. Toutefois, il vit également qu’elle essayait de se composer un visage…Elle toujours si sincère, si franche, si spontanée tentait de tricher sur ses sentiments !!! Il n’y comprenait plus rien. Qu’avait donc cette femme de si spécial ???  

« Kaori ! » s’écria l’interessée, qui les avait finalement rejoints mais y avait mis un certain temps, ne pouvant suivre leur rythme.  

« Je pensais bien que c’était son nom que vous aviez crié, Monsieur. » ajouta-t-elle à l’attention de Ryô.  

« Kaori, cela faisait si longtemps ! Tu te souviens de moi ? »  

‘Si je me souviens d’elle ??? Non mais vraiment quelle….’ Pensa Kaori.  

« Bien sûr. » répondit-elle en se forçant à sourire.  

« Et vous êtes sans doute son….euh….compagnon ? » continua-t-elle d’un ton qui montrait clairement qu’elle n’y croyait pas un seul instant et qu’elle prêchait le faux pour savoir le vrai. Kaori remarqua qu’elle détaillait Ryô dans les moindres détails, une lueur dans le regard. Visiblement, elle le trouvait à son goût.  

‘Je t’interdis de le regarder ainsi !’ pensa furieusement mais silencieusement Kaori. ‘Voire même de poser les yeux sur lui, à y bien réfléchir…’  

« Kaori et moi ne sommes que partenaires de travail. » répondit Ryô, qui ne parvenait pas plus à détacher son regard de la magnifique créature qu’il ne parvenait à oublier le regard de Kaori lorsqu’elle l’avait vue arriver.  

« Ah oui, je comprends mieux. » dit la femme.  

‘Qu’est-ce-qu’elle comprend mieux ??? Kaori, je suis lâché là, qu’est-ce-qui se passe ???’  

« Tu ne nous présente pas, Kaori ? » demanda l’inconnue, toujours sans lâcher Ryô des yeux.  

Celle-ci, qui était restée muette la tête baissée jusque là, répondit précipitamment :  

« Oh excuse-moi ! », mais Ryô trouva son regard semblable à celui d’un animal traqué……et surtout encerclé, réalisant qu’il n’a aucune échappatoire.  

« Voici Ryô, Ryô Saeba, mon partenaire. »  

Elle repensa douloureusement au « que » qu’avait employé Ryô seulement quelques instants auparavant.  

« Ryô, voici Kinasawa. Kinasawa Abuko. Une ancienne camarade de Lycée. »  

« Enchantée. Et que faites-vous donc tous les deux ? » demanda-t-elle en se tournant vers Ryô, excluant presque Kaori de la conversation.  

« Nous travaillons dans toutes sortes de protections rapprochées » répondit Ryô « et je peux même affirmer que j’excelle dans une protection TRES rapprochée !!! » finit-il en se jetant sur elle, mais elle parvint à l’esquiver et tout ce qu’il fit ce fut se manger le mur.  

Kaori n’avait pas fait un seul mouvement pour retenir Ryô. Seuls ses yeux le fixaient s’extirpant de son mur, à la fois furieux, blessés et implorants.  

‘Pas de massues ?! Pas de Kaori folle furieuse ?!’  

Il se retourna lentement et plongea finalement son regard dans celui de sa partenaire. Et ce qu’il y lut lui fit mal. Elle semblait totalement à la dérive. Pourtant il ne comprenait pas ce qui avait bien pu la mettre dans un état pareil.  

‘Rien n’est différent des autres jours’ pensa-t-il avec une pointe d’amertume.  

‘Si…Quelque chose est nouveau….Cette femme. Pourquoi ??? Est-ce-que Kaori n’ose pas m’envoyer de massues devant une ancienne amie ? J’aurais cru qu’elle voudrait la « protéger » au contraire…Bah, tant mieux pour moi, je pourrai faire ce que je voudrais sans avoir peur de me faire assassiner !!! Mais tout de même, il y a quelque chose de bizarre…’  

Kinasawa sentit le lien qui semblait soudain s’être créé entre les deux partenaires et décida de le rompre rapidement. Après tout, il n’était pas mal ce Ryô, il valait peut-être quelque chose…Autant donc ne pas prendre de risques.  

« Oh, mais dans ce cas, vous pourriez peut-être m’aider ! J’ai vraiment des problèmes en ce moment. Venez donc prendre un café chez moi ! »  

« Mais bien sûûûûûûûûr, j’acceeeeeeepte ! » cria Ryô, sautillant sur place d’excitation.  

« Alors venez, mon appartement est dans cette direction ! »  

Et prenant fermement Ryô par le bras, elle commença à l’entraîner.  

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