Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Sayaka1537

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 31-01-06

Ultimo aggiornamento: 15-10-07

 

Commenti: 157 reviews

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General

 

Riassunto: "On parle beaucoup de ce qui se passerait pour nos deux nettoyeurs si Ryô retrouvait une personne appartenant à son passé, mais qu'en est-il de Kaori ? Ne pourrait-elle pas elle aussi avoir ses blessures ? Plus ou moins bien refermées ? En dehors de ses histoires de famille je veux dire...Car enfin, la première fois que l'on voit Kaori, elle réagit tout de même particulièrement violemment face à cette prostituée. Qu'y a-t-il derrière cette aggressivité qui lui est si peu familière ??? Seulement un amour-propre blessé ? Ou bien beaucoup plus ? D'anciens souvenirs sont enfouis au plus profond de nous, car ils nous font souffrir et l'on ne souhaite pas se les rappeler. Mais si jamais ils remontent à la surface....ils font tout voler en éclat sur leur passage..."

 

Disclaimer: Les personnages de "La Force du Passé" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La Force du Passé

 

Capitolo 5 :: « Vieille ennemie, nouvelle cliente »

Pubblicato: 01-03-06 - Ultimo aggiornamento: 01-03-06

Commenti: D’abord, un immense merci(et oui, de nouveau…) à tous ceux ou celles qui m’ont laissé des reviews pour le dernier chapitre, elles étaient vraiment géniales, merci beaucoup !!! Sophie, ne t’inquiètes donc pas tant, tu ne M’as jamais dit cela ! Du moins pas encore…Non, cette phrase, authentiquement tienne, venait du tag il y a quelque temps déjà. Comme je l’ai « récupérée » j’ai dit que tu en étais l’auteur ! Tu parlais effectivement de ta fic en disant que si tu majais trois fois par semaine, les lecteurs allaient saturer…Ensuite désolée de vous avoir fait attendre aussi longtemps, surtout que ce chapitre 5 était terminé depuis un bon moment déjà, mais j’étais un peu débordée de boulot ces derniers temps et je n’ai pas eu le temps de l’envoyer ! Pardon ? Que dites-vous ? Je vous « saoule » de paroles car vous voulez le fin mot de l’énigme ? Bon, très bien, puisque c’est ainsi lisez ce qui suit…….

 


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En se levant, Ryô demanda :  

« A propos, quel métier exercez-vous ? »  

« Oh, je travaille dans la Banque. Je m’occupe du rachat d’entreprises. »  

‘Un poste à responsabilités…’ nota Ryô.  

Kinasawa les mena jusqu’à sa chambre(gagné Pitite !!!) où elle ouvrit un placard.  

« Dans ce placard se trouvent mes jeux d’enfants que je n’ai pas jetés. » expliqua-t-elle en réponse aux regards étonnés de Ryô et Kaori, qui quoi que non invitée les avait suivis, poussée malgré elle par la curiosité.  

Kinasawa sortit une boite en carton de taille moyenne, recouverte d’une bonne épaisseur de poussière, et l’ouvrit en montrant son contenu aux deux nettoyeurs.  

« Ce sont mes anciens CD de musique. Il pensait que personne n’irait la chercher parmi les vieux CD d’une gamine oubliés par la propriétaire elle-même. »  

Elle prit l’un des CD et en sortit….  

 

 

Une disquette. Une simple disquette.  

« C’est cela que les yakusas recherchent avec tant d’avidité ? Qu’y a-t-il donc dessus pour exciter toutes ces convoitises ? » demanda calmement Ryô.  

« Je n’en sais rien. Il m’a simplement dit que cette disquette contenait toutes les preuves qu’il avait contre quelqu'un et qu’il ne fallait à aucun prix que les yakusas la trouvent, sinon cette personne aurait de nouveau les mains libres et alors il ne donnait pas cher de sa vie… »  

« Ce qui signifie qu’il y a encore une minuscule chance qu’il soit en vie. »  

« Pourquoi seulement « minuscule » ??? »  

« Parce que les yakusas ont pu croire qu’il bluffait s’il leur a dit qu’il avait laissé des preuves derrière lui. D’un autre côté, s’ils sont venus jusqu’ici, c’est qu’ils ont voulu vérifier ses dires. Voilà pourquoi il y a encore une chance et voilà pourquoi elle est minuscule. » répondit Kaori à voix basse, prenant la parole pour la première fois depuis qu’ils avaient quitté le salon. Ryô lui jeta un regard fier qu’elle sembla ne pas remarquer.  

« Exactement. » dit-il. « Mais cela ne nous dit pas comment ils ont su qu’elle était ici. Car je doute qu’il le leur ait dit, cela aurait signé son propre arrêt de mort en perdant son seul élément de pression… »  

« Peut-être n’a-t-il pas pu faire autrement…Ces hommes n’ont pas l’air de plaisanter. » suggéra Kinasawa.  

« Non, en effet. Ce pourrait être une explication… » répondit Ryô, à moitié convaincu seulement. « En attendant, il va nous falloir voir ce que cette disquette peut nous apprendre. Nous vous ramenons chez nous. Préparez vos affaires, j’appelle un ami. »  

« Vous…Mais enfin pourquoi ? »  

‘Pour te faire parler.’ Pensa Kaori. ‘On ne peut se passer qu’à grand peine d’entendre ta douce et mélodieuse voix…’  

« Parce que l’intrusion dans votre appartement a eu lieu hier soir, ce qui est un délai déjà long jusqu’à ce matin. Ils n’auront pas renoncé, ne vous faites pas d’illusions. »  

« A moins que n’ayant rien trouvé ils aient cru avoir été trompés. » objecta Kaori.  

« Possible. » admit Ryô. « Mais tant que nous n’en savons pas plus, il serait imprudent de rentrer sans aucune protection. Nous sommes sortis avec Kaori pour faire des courses, pas pour soutenir une fusillade. Où est votre téléphone ? »  

 

« Qui vas-tu appeler ? » demanda Kaori tandis que Kinasawa les guidait. « Mick ? »  

« Tu plaisantes j’espère ??? Ce séducteur de pacotille serait capable de tenter de me voler ma conquête, sans aucun succès d’ailleurs ! »  

« Ah. » répondit simplement Kaori. « Qui alors ? »  

« Falcon. » murmura un Ryô sidéré par le nouveau manque de réaction de sa partenaire.  

« Mais et le café ??! »  

« Miki pourra très bien s’en sortir toute seule pour cinq minutes, je parierais d’ailleurs qu’elle fera leur meilleure recette à ce jour !!! »  

« Bon, très bien. »  

 

En pénétrant de nouveau dans le salon où se trouvait le téléphone, elle ne se rendit pas compte que Ryô ne la lâchait pas des yeux. Si elle l’avait fait, cela aurait peut-être contribué à alléger ses pensées…  

‘Alors comme cela, c’est déjà une « conquête » ? J’aimerais bien savoir qui a conquis l’autre, tiens… mon pauvre Ryô, tu n’as aucune idée de ce qui t’attends. Je te souhaite beaucoup de courage.’  

Kaori ne pensait en réalité pas un mot de tout cela, mais elle voulait se donner le change. C’était le seul moyen de ne pas craquer devant Kinasawa.  

Sortant de ses pensées, elle remarqua que Ryô était déjà au téléphone avec Miki, et que Kinasawa la regardait avec insistance. Ne voulant pas montrer son trouble, elle fit un immense effort sur elle-même afin que son visage apparaisse impassible en dépit des émotions qui l’agitaient.  

‘Ryô quant à lui n’a rien remarqué. Comme d’habitude. De ce côté-ci au-moins je n’ai pas à m’inquiéter…’ pensa-t-elle amèrement. Si elle avait su combien elle se trompait !  

 

« C’est bon, il sera là dans une demi-heure. Cela vous laisse le temps de préparer quelques affaires. » dit Ryô à Kinasawa, qui acquiesça à contre-cœur et sortit de la pièce de mauvaise grâce. Ryô et Kaori se retrouvèrent seuls dans le salon, tous deux mal à l’aise. Après un silence gêné, Kaori alla droit au canapé où elle s’effondra. Les événements de la dernière heure l’avaient épuisée. Elle vit que Ryô s’apprêtait à lui dire quelque chose, aussi prit-elle les devants :  

« Non, Ryô, ne dis rien, j’ai terriblement mal à la tête et le moindre bruit me fait atrocement souffrir. »  

Elle ne voulait pas l’affronter maintenant. Elle ne s’en sentait pas la force. Pas encore. D’ailleurs, elle se demandait ce qu’il pouvait bien avoir de plus à lui dire. Tout était dit à présent qu’il avait déclaré Kinasawa « sa conquête ». Que pouvait-il avoir encore à rajouter ?  

 

« Je te donnerai quelque chose dès que l’on arrivera si tu as mal à ce point. » lui dit-il d’un air réellement concerné en venant s’asseoir à côté d’elle. « Tu es sûre que ça va ? Tu es vraiment particulièrement pâle… »  

Bien sûr qu’elle était pâle !!! Comment voulait-il qu’elle soit après ce qu’il avait dit ? Que pensait-il qu’elle ferait ? Qu’elle sauterait de joie ???  

« Comme d’habitude tu ne comprends rien à rien… » murmura-t-elle d’un ton si triste que Ryô en fut bouleversé.  

« Je comprends bien plus de choses que tu ne sembles le croire Kaori. » murmura-t-il tout aussi bas qu’elle. « Fais-moi confiance, n’abandonnes pas maintenant, crois en ton rêve car…  

« Je suis prête ! » entendirent-ils Kinasawa lancer d’une voix claironnante en rentrant dans le salon. « Nous y allons ? » demanda-t-elle à Ryô.  

« Effectivement. » répondit celui-ci, déjà debout. « Eh bien, tu viens Kaori ? » lança-t-il en quittant la pièce sans se retourner, car il ne savait pas ce que Kinasawa avait entendu et Kaori ne s’était toujours pas levée. Elle sursauta comme si elle avait reçu une décharge électrique et les suivit précipitamment.  

 

Dans l’ascenseur, personne ne parla. Ils étaient tous bien trop occupés par leurs pensées respectives…  

 

Kaori se demandait fiévreusement ce que Ryô s’apprêtait à lui dire… « Je comprends bien plus de choses que tu ne le crois » En savait-il plus qu’elle ne le pensait ? Pourtant il ne connaissait pas Kinasawa avant ce matin, de cela au moins elle était certaine. Et cette phrase… « Crois en ton rêve, car… » Car quoi ??? Qu’allait-il dire ??? Si seulement Kinasawa n’était pas arrivée à cet instant précis ! Elle avait de nouveau donné une porte de sortie à Ryô.  

Et pourtant…en avait-il deviné plus qu’il ne laissait paraître ? Le cœur de Kaori cessa de hurler de douleur à l’instant même où cette pensée salvatrice lui vint. C’était un espoir fou, elle en était consciente, mais elle allait s’y raccrocher pour ne pas sombrer…  

 

Ryô lui se demandait ce qu’il aurait dit si Kinasawa n’était pas entrée à un moment si propice. Pour une fois il avait parlé sans réfléchir et il avait peur des mots qu’il avait failli prononcer…  

Car quoi ? Car ce n’est qu’une femme de plus dans le Panthéon de celles qui ont traversé ma Vie sans jamais s’y attarder ? Car je ne ressens rien pour elle, surtout vu la façon dont elle semble te traiter jusqu’ici ? Ou encore….car je t’aime ? Que lui aurait-il dit en vérité ?  

‘Bénie sois-tu Kinasawa de m’avoir interrompu…’ Il savait qu’une fois encore il fuyait, qu’une fois encore il refusait de faire face à ses sentiments, qu’une fois encore il se haïssait d’être si lâche et si abject…Mais que faire d’autre ???  

Et puis…il devait avouer que c’était infiniment plus facile…Mais bon, au moins Kaori paraissait un peu rassérénée. Dans l’immédiat du moins. La vraie question à présent, c’était qu’avait entendu Kinasawa ? Les avait-elle interrompu sciemment ? Ou alors était-ce tout simplement du hasard ? Ses relations avec Kaori étaient déjà suffisamment compliquées et difficiles en ce moment, il ne voulait surtout pas que cette femme s’en mêle…de quelque manière que ce soit. Il y avait encore bien trop de choses qu’il ignorait ou ne comprenait pas à son sujet !  

 

En fait, celle-ci n’avait entendu que la dernière phrase de Ryô, et les avait effectivement interrompus volontairement. ‘Ah c’est comme cela ! Il veut que tu te battes pour lui ! Mais qu’est-ce-qu’il croit ? Tu n’as aucune chance contre moi…Tu ne réussiras au mieux qu’à te tourner en ridicule. Bah, ça doit l’exciter de se sentir désiré, alors jouons le jeu…Pauvre Kaori…Je la plaindrais presque…’  

 

 


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