Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Sayaka1537

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 31-01-06

Ultimo aggiornamento: 15-10-07

 

Commenti: 157 reviews

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General

 

Riassunto: "On parle beaucoup de ce qui se passerait pour nos deux nettoyeurs si Ryô retrouvait une personne appartenant à son passé, mais qu'en est-il de Kaori ? Ne pourrait-elle pas elle aussi avoir ses blessures ? Plus ou moins bien refermées ? En dehors de ses histoires de famille je veux dire...Car enfin, la première fois que l'on voit Kaori, elle réagit tout de même particulièrement violemment face à cette prostituée. Qu'y a-t-il derrière cette aggressivité qui lui est si peu familière ??? Seulement un amour-propre blessé ? Ou bien beaucoup plus ? D'anciens souvenirs sont enfouis au plus profond de nous, car ils nous font souffrir et l'on ne souhaite pas se les rappeler. Mais si jamais ils remontent à la surface....ils font tout voler en éclat sur leur passage..."

 

Disclaimer: Les personnages de "La Force du Passé" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La Force du Passé

 

Capitolo 13 :: A pésent il faut agir !

Pubblicato: 13-09-06 - Ultimo aggiornamento: 13-09-06

Commenti: Bonjour tout le monde ! Alors d'abord, de nouveau, un énorme merci pour toutes vos reviews, qui m'ont vraiment fait très, très, très plaisir !!! Je me suis arrangée pour pouvoir avancer de temps en temps mais régulièrement ce chapitre, du coup j'ai pu le poster rapidement. Il est relativement calme, mais c'est en quelque sorte un tournant dans l'histoire : Car maintenant que chacun sait bien ce qu'il veut et où il va, il leur reste à le faire ! Le calme avant la tempête en quelque sorte... En espérant que vous aimerez et laissez-moi dans tous les cas une petite trace, hum ?...^^ Merci d'avance et bonne lecture !

 


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Pendant que Ryô et Kaori s’ouvraient leurs cœurs, d’autres qu’eux peinaient à trouver le sommeil. Kalitori bien sûr, morte d’inquiétude pour son frère. Mais pas seulement.  

 

Kinasawa non plus ne dormait pas. Etendue sur son lit, les yeux grands ouverts, elle semblait complètement ailleurs. En réalité, elle revoyait ce qui s’était passé des années plus tôt. Il lui semblait que tout se réalisait de nouveau devant ses yeux. Et elle réfléchissait. Elle voulait comprendre le décalage qui existait entre la Kaori que tout le monde ici considérait comme un ange et la Kaori qu’elle avait toujours maudite.  

Etait-ce la même femme ? Cette histoire l’avait-elle changée ? Ou bien se trompait-elle, et n’en avait-elle réellement rien voulu ? Après tout, y avait-il vraiment un responsable ?  

La réponse importait, car si oui et si c’était Kaori, elle lui ferait sentir la même souffrance qu’elle avait ressentie. Avec cet homme, ce Ryô.  

Mais si Kaori était innocente, qui était responsable ?  

 

Kinasawa ne parvenait pas à s’enlever de la tête le fait que s’ils n’étaient pas venus à Shinjuku, jamais rien de tout cela ne serait arrivé. Et elle serait probablement mariée à l’heure qu’il est. Des larmes coulèrent sur ses joues sans qu’elle s’en aperçoive.  

Chercher un responsable avait-il encore un sens aujourd’hui ? Au fond, depuis cet après-midi elle était persuadée que Kaori n’avait rien vu venir. Et si elle devait être honnête avec elle-même, elle l’avait toujours senti, au plus profond d’elle-même. Mais la douleur était trop terrible, il lui fallait un exutoire. Il lui fallait la déverser sur quelqu'un et Kaori était la coupable toute désignée. Mais cette nuit Kinasawa devait s’avouer qu’elle l’avait injustement accusée.  

Elle pensa soudain à une formule qui était célèbre dans un certain pays d’Europe :  

« Responsable, mais pas coupable. ».  

C’était exactement cela ici. Kaori était la cause, l’élément déclencheur, mais inconscient.  

‘Je n’ai plus qu’à m’en prendre au Destin !’ songea rageusement Kinasawa.  

Pourtant, cette constatation ne la soulageait pas, bien au contraire. Si elle ne pouvait plus s’en prendre à Kaori, à qui demander des comptes ? Dieu ? L’idée lui arracha un rire amer. Elle n’était pas même sûre d’y croire. Au Destin non plus, d’ailleurs. Alors ?  

‘Mais cela ne finira-t-il donc jamais ?’ gémit-elle en se prenant la tête à deux mains.  

Quand s’arrêtait la souffrance ? Quand parvenait-on à oublier ? A surmonter son Passé ? Comment ? Grâce à quoi ? A qui ? La réponse s’offrait à elle, lumineuse d’évidence.  

« Grâce à ceux qui nous aiment. »  

 

Son cœur se serra alors. Qui l’aimait ? Et pire peut-être… Qui aimait-elle ? Aveuglée par sa douleur et sa rage, elle n’avait finalement réussi qu’à faire le vide autour d’elle. Ses parents étaient morts depuis plusieurs années. Des amis proches ? Aucun qui ne le soit assez pour la soutenir dans une épreuve pareille. Et peut-être aucun tout court… Des connaissances tout au plus pour certains… Le seul homme qui eut pu…  

Mais non. Il avait disparu ce soir-là, pour toujours. Elle ignorait même s’il était vivant ou mort. Alors ? Etait-elle donc condamnée à vivre ainsi jusqu’à la fin de ses jours ? Et de toute façon, qui s’en souciait ?  

 

Kaori peut-être. Kaori qui lui avait tendu la main. Kaori avec qui elle s’était toujours comportée d’une manière si abominable, aujourd’hui encore par moments. Kaori qu’elle avait insultée et qui lui souriait et l’aidait encore. Finalement, la vraie face de cette femme était peut-être celle de l’ange…  

‘Oui, peut-être, mais elle n’ira pas jusqu’à m’aider à tirer un trait ! Elle est en paix avec son passé désormais, je lui ai dit que je savais que ce n’était pas de sa faute !!! Elle doit n’avoir qu’une envie, c’est oublier à présent. Et donc que je disparaisse. Ma simple présence est un vivace rappel de ce qui fut. Et puis, elle, quelqu'un est probablement à ses côtés à mon avis. Au final, elle est peut-être bien plus chanceuse que moi…’  

 

Et ce fut sur cette pensée amère que ; se sentant seule au monde ou, mieux, prévoyant qu’elle le serait dès qu’elle n’aurait plus besoin de la protection de City Hunter ; elle s’endormit enfin d’un sommeil lourd.  

 

 

 

Le lendemain matin, la première à se réveiller fut Kaori, étant sans doute au final la première endormie. Baillant et s’étirant, se croyant dans son lit, elle faillit en tomber du canapé et ne se rattrapa que de justesse. Encore dans les vapes, elle se redressa sur un coude en se demandant ce qu’elle faisait là et non dans sa chambre.  

Et soudain tout lui revint en mémoire. C’était Kinasawa qui se trouvait dans sa chambre.  

Rassurée d’être assez réveillée pour s’en souvenir, elle se dit qu’elle était en état de se lever, mais une autre pensée la traversa comme un coup de poignard : Elle s’était endormie dans la salle de bains !!! Elle revoyait parfaitement son explication avec Ryô et sa fuite. Elle pouvait même encore ressentir les sensations que lui avait causées sa simple ébauche de baiser. Mais après le sol de la salle de bains, le trou noir. Seule une sensation d’une douce chaleur enveloppante lui était confusément restée.  

Il fallait donc que ce soit Ryô qui l’ait transportée, probablement dans ses bras. Rien qu’à cette pensée, elle rougit. Baissant les yeux vers l’homme qui dormait toujours non loin d’elle, elle le contempla longtemps. Sa certitude de la veille n’avait pas varié : Il l’attendrait.  

Et ceci lui fit prendre conscience que même s’ils n’étaient pas encore « ensembles », leur relation avait évolué de manière non négligeable. Elle eut un sourire resplendissant. Ce matin, elle lui laisserait faire la grasse matinée ! Il aurait droit à un réveil tout en douceur !  

Sur ce, elle se leva en chantonnant tout bas, heureuse comme elle ne l’avait pas été depuis longtemps.  

 

Ryô sortait doucement des brumes du sommeil au son de cette voix cristalline. Que disait-elle ? Il était malheureusement bien trop endormi pour comprendre. Il lui semblait qu’elle l’appelait, le guidait…  

Grognant un peu, il se tourna vers la direction où il l’entendait, et réalisa qu’en fait il écoutait Kaori qui s’affairait dans la cuisine. Déjà ? Quelle heure pouvait-il bien être ?  

Il regarda sa montre, qu’il avait oublié d’ôter la veille. A peine plus de huit heures…  

Pouvait donc pas dormir une fois dans sa vie celle-là ? Mais un sourire animait son visage lorsqu’il se leva pour la rejoindre…  

 

Kaori ne l’entendit arriver qu’au dernier moment, trop affairée à lui préparer son bonheur tout en imaginant la scène lorsqu’elle lui offrirait. Trop tard pour se retourner donc.  

« Ryô ! » s’exclama-t-elle, le sentant la saisir aux épaules.  

« Bonjour mon ange… » lui souffla-t-il d’une voix douce dans l’oreille, sa tête sur son épaule.  

Kaori, fort surprise de ce réveil (d’abord depuis quand il se réveillait tout seul lui ???), sentit ses pommettes se tinter. S’efforçant de calmer les battements de son cœur mais aussi de rester naturelle le plus longtemps possible, elle se laissa aller en arrière, s’appuyant contre lui.  

« Déjà réveillé Ryô ? » demanda-t-elle du ton le plus détaché qu’elle put prendre.  

 

Surpris, mais d’une bonne manière et sentant malgré tout l’effort de contrôle qu’elle s’imposait, il lui répondit sans cesser de sourire :  

« Je t’ai entendu chanter et…  

‘…et c’était si faux que cette cacophonie m’empêchait de dormir.’, finit mentalement Kaori.  

…et ça m’a doucement réveillé. Tu chantes très bien tu sais, je n’avais pas encore eu l’occasion de le remarquer. »  

Kaori se serra un peu plus contre lui. Plus de piques alors ?  

 

« Ryô, tu es sérieux ? »  

« Bien sûr, pourquoi ? »  

« Eh bien, durant toutes ces années, tout ce que tu pouvais me dire sur ma féminité, ma cuisine, ma…  

Seigneur, elle l’avait donc cru à ce point ??!  

« Kaori, ne me dis pas que tu y as cru un instant ! »  

Il savait que si, mais il n’allait pas le lui dire. Et puis, il ne l’avait pas imaginé à ce point.  

« Je ne faisais qu’essayer de te tenir à distance ! En colère contre moi, il m’était plus facile d’éviter les sujets importants. Je n’en ai jamais pensé un seul mot, je te le jure. » termina-t-il, la rapprochant plus encore de lui.  

Kaori ne répondit rien, mais à la vérité Ryô n’attendait pas réellement de réponse. Le silence en disait beaucoup plus.  

Mais au bout d’un petit moment, ils se séparèrent d’un commun accord. Tous deux avaient entendu quelqu'un descendre l’escalier.  

 

Un instant plus tard, Kalitori entrait dans la cuisine.  

« Oh ! Bonjour Kaori, bonjour Ryô ! Excusez-moi de vous déranger, mais j’étais réveillée et j’ai entendu du bruit, alors… »  

« Mais tu ne nous déranges absolument pas Kalitori ! Ryô m’aidait simplement à préparer le petit-déjeuner ! »  

Elle lui jeta un coup d’œil rapide et ils échangèrent un sourire complice. Nul autre qu’eux ne pouvait comprendre tout ce qu’il y avait d’inhabituel et de dérangeant dans cette phrase… (Sauf nous peut-être…^^)  

« Mais attendez, je vais vous aider et…  

« Il n’en est pas question, Kalitori. » l’interrompit Ryô. Puis il lança à Kaori : « Je te laisse te charger du petit-déjeuner, moi je vais m’assurer qu’elle ne va pas se mettre à faire le ménage tant qu’on y est !!! »  

Kalitori baissa la tête d’un air faussement piteux et répondit en riant :  

« Je voulais seulement aider… »  

« Je sais, mais c’est à nous de t’aider à présent…et de t’occuper l’esprit. » trancha doucement Ryô.  

Kalitori releva la tête, de nouveau étonnée que ces gens s’inquiètent à ce point pour elle, puis se laissa entraîner par Ryô hors de la cuisine.  

 

En sortant, Ryô souriait d’un air étrange, qui intrigua Kalitori.  

« Ryô ? Pourquoi souriez-v… Souries-tu donc ainsi ? »  

« Comment cela ? Je ne sourie pas voyons ! » s’écria-t-il, se reprenant aussitôt.  

Kalitori n’insista pas. Elle ne pouvait savoir qu’en réalité Ryô avait remarqué que, pour une fois, Kaori ne lui avait pas même envoyé de minuscule massue, ne serait-ce que pour prévenir toute envie d’approcher Kalitori d’un peu trop près… Pour Ryô, c’était sans doute la preuve la plus visible d’un changement entre eux et d’une nette amélioration dans leurs relations également !!! Chose que bien sûr ils n’auraient, l’un et l’autre, avoué pour rien au monde !  

 

Ryô fit asseoir Kalitori sur le canapé et entreprit de capter son attention, afin de la distraire. Voyant bien qu’il n’obtenait que peu de résultats, il se résolut à reparler de Kitao.  

« Ne te tourmentes pas trop Kalitori. Il va bien, tu verras. »  

Devant son silence, il insista :  

« Je t’assure ! Fais-nous confiance, nous sommes tout de même des professionnels ! »  

Et il disait cela d’un ton si choqué, comme un enfant vexé que l’on puisse mettre en doute sa parole ou ses capacités, que Kalitori ne put s’empêcher de sourire.  

« Voilà, c’est beaucoup mieux ainsi. » approuva Ryô, lui rendant son sourire.  

« C’est prêt ! » annonça Kaori d’un ton claironnant en rentrant dans la pièce. « Il faudrait que quelqu'un aille réveiller Kinasawa… »  

« Pas la peine Kaori. Je l’ai entendue se lever, elle ne devrait plus tarder ! » lui répondit Ryô.  

Effectivement, l’intéressée était attablée avec eux quelques minutes plus tard.  

 

« Ryô…Euh… Je… Quand saurons-nous pour mon frère ? » demanda Kalitori d’un ton hésitant au bout d’un moment, alors qu’ils mangeaient en silence.  

Ryô lui jeta un regard vif et vit bien combien cette attente était éprouvante pour ses nerfs.  

« Ce ne sera plus long, rassures-toi. Dès que nous aurons fini, j’irai aux nouvelles et je ferai un tour au Cat’s également, au cas où. »  

Kalitori sembla hésiter, puis lança d’un ton dégagé : « J’aimerais beaucoup venir avec vous… »  

Ryô s’attendait à cette demande et prit son temps pour y répondre. Il pouvait sentir le regard de Kaori posé sur lui et pensa qu’elle devait imaginer ce qu’elle aurait ressenti si Hideyuki avait été à la place de Kitao.  

 

« Je suis vraiment désolé, Kalitori, mais c’est impossible. »  

« Et pourquoi ? » s’écria la jeune femme, fébrile soudain et toute prête à monter aux créneaux.  

« Oui, Ryô, pourquoi pas ? » appuya Kaori d’une voix sourde. Kalitori remercia d’un sourire ce soutien inattendu.  

Ryô posa ses baguettes et prononça, pesant chaque mot tant il était vital qu’il réussisse à les convaincre :  

« Kinasawa n’était probablement pas la seule à être surveillée. Vous croyez réellement que Kalina aurait laissé sa prochaine proie sans surveillance ? Allons donc ! Par contre, je suis sûr que personne ne nous observait lorsque nous vous avons accostée pour la première fois, et c’est une des raisons pour lesquelles nous l’avons fait à ce moment-là. Et j’ai confiance en Falcon pour déjouer toute tentative de filature s’il en avait sentie, ce qu’il n’a au passage de toute façon pas eu à faire ; et c’est tant mieux, car cela leur aurait mis la puce à l’oreille d’être semés. Donc, ils ne savent pas OU vous êtes. Ils ont du se casser les dents en vous attendant à votre appartement.  

Qu’ont-ils pensé alors, à votre avis ?  

Que vous vous étiez enfuie voyant que vous ne pourriez pas vous en sortir. Et ce sont vos conseillers qui prendront votre relève à la tête de l’entreprise, conseillers qu’il ne sera pas difficile de gagner à la cause de Kalina, si je puis me permettre… »  

Elle ne protesta point.  

 

« Ils doivent donc croire avoir gagné. Aussi vous ne pouvez rester ici plus longtemps. Je m’explique, » continua-t-il sans lui laisser le temps de répliquer en voyant son air terrifié, « si vous rentrez maintenant et que vous opposez à Kalina une rédition pure et simple, il n’aura aucun soupçon et nous gagnerons ainsi un peu de temps. Il croira que vous avez réfléchi après avoir fui, et que vous avez finalement réalisé que vous ne pouviez pas vous passer du pouvoir que vous conférait votre place, fut-ce au prix d’être son vassal. »  

« Je ne suis absolument pas ainsi ! » protesta Kalitori d’un ton outré.  

« Je le sais bien ! Mais lui l’est. Et il vous verra comme il est lui-même. Et il vous imaginera agir comme lui l’aurait fait : Conserver sa place en attendant l’heure de pouvoir mettre à bas celui au-dessus de vous. Et c’est aussi pour cela qu’il ne « s’encombrera » pas bien longtemps de vous. Nous n’avons donc que peu de temps et vous ne pouvez laisser votre entreprise aux mains de vos conseillers, vous risqueriez de la perdre réellement. Non, c’est la seule solution. Mais nous ne devons plus nous voir, car à présent ils ne vont vraiment plus vous lâcher d’une semelle.  

Je vous emmènerai tout en l’heure en ville de manière à ce qu’on ne nous suive pas et que personne ne nous voie ensemble. Et je ne passerai voir mes indics qu’ensuite. »  

 

Un long silence suivit le petit discours de Ryô. Chacun réfléchissait, tentant de trouver la faille dans son raisonnement mais sans succès. Ils devaient bien admettre qu’il avait raison.  

Comme toujours…sur ce plan du-moins. (^^)  

Ryô poussa un discret soupir de soulagement lorsqu’il vit Kalitori et Kaori relever la tête vers lui, le regard sombre, mais déterminé... et empreint d’une telle confiance ! Il avait réussi !  

 

« Mr Saeba, » demanda Kalitori d’une voix froide néanmoins et revenant volontairement au « Mr Saeba », « êtes-vous en train de me demander de rester jusqu’à la fin de cette affaire sans rien savoir de ce qui se passe pour sauver mon frère ? »  

Ryô sourit intérieurement. Il était certain qu’en réalité elle avait déjà accepté, et qu’elle ne posait la question qu’afin d’être en accord avec elle-même. Et peut-être également parce qu’elle avait peur de ne pouvoir le supporter. De ne pouvoir tenir.  

 

Il allait répliquer lorsque Kaori intervint, à la grande surprise de Ryô.  

« Je sais que c’est presque intolérable, Kalitori, mais pensez à votre frère ! C’est l’unique moyen de le sauver ! Demandez-vous donc un peu comment il réagirait à votre place… Que ferait-il ? Et puis, vous nous faites confiance n’est-ce-pas ? » finit-elle d’un sourire à la fois réconfortant et désarmant.  

« Aveuglément. » répondit Kalitori sans l’ombre d’une hésitation. « Tu as raison Kaori. Kitao ne voudrait pas que je flanche maintenant. »  

Elle se tourna vers Ryô, et laissa simplement tomber : « Je suis prête. »  

Mais tout ce qu’il pouvait y avoir de dur dans son regard l’instant précédent avait disparu.  

Sans rien dire, Ryô se leva, remerciant Kaori d’un regard lourd de sous-entendus.  

« Je te dis malgré tout au revoir Kinasawa, car j’ignore si nous nous reverrons cette histoire terminée. » murmura Kalitori.  

« Bien sûr que si ! Nous nous reverrons tous ! » s’exclama Kaori d’un ton confiant.  

 

Kalitori l’observa quelques secondes d’un air admiratif, puis salua Kinasawa d’un signe de tête avant de précéder Ryô hors de l’appartement.  

« Kaori, vous ne bougez pas d’ici, d’accord ? je reviendrai vous prendre pour aller au Cat’s. »  

Kaori ne répondit rien, mais il n’aima pas ce qu’il lut dans son regard.  

‘ça n’a rien à voir avec tes capacités, Sugar Boy, c’est juste que je refuse de te perdre le jour où je t’ai enfin trouvée. Tu es parfaitement capable d’aller au Cat’s seule avec Kinasawa, mais je tiens à y aller avec toi…’  

Espérant qu’elle comprendrait, il lui fit un bref sourire tout en refermant la porte derrière lui.  

 

 


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