Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Sayaka1537

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 31-01-06

Ultimo aggiornamento: 15-10-07

 

Commenti: 157 reviews

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General

 

Riassunto: "On parle beaucoup de ce qui se passerait pour nos deux nettoyeurs si Ryô retrouvait une personne appartenant à son passé, mais qu'en est-il de Kaori ? Ne pourrait-elle pas elle aussi avoir ses blessures ? Plus ou moins bien refermées ? En dehors de ses histoires de famille je veux dire...Car enfin, la première fois que l'on voit Kaori, elle réagit tout de même particulièrement violemment face à cette prostituée. Qu'y a-t-il derrière cette aggressivité qui lui est si peu familière ??? Seulement un amour-propre blessé ? Ou bien beaucoup plus ? D'anciens souvenirs sont enfouis au plus profond de nous, car ils nous font souffrir et l'on ne souhaite pas se les rappeler. Mais si jamais ils remontent à la surface....ils font tout voler en éclat sur leur passage..."

 

Disclaimer: Les personnages de "La Force du Passé" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La Force du Passé

 

Capitolo 17 :: Mais où est donc passé Ryô ?!

Pubblicato: 17-01-07 - Ultimo aggiornamento: 17-01-07

Commenti: Bonsoir tout le monde ! Ou plutôt, vu l'heure, bonjour ! ;) Voilà, ma dernière maje remonte à une semaine à présent alors je me suis dit que j'allais imiter l'excellent exemple de Lifetree et Tamia62... ^^ Surtout que j'ai pu bien avancer le dix-neuvième chapitre, alors... ;) Donc, confrontation avec Eichi. Et une fin qui me fera probablement haïr, mais pas d'inquiétude la suite est pour bientôt. Mon seul problème est que je ne suis pas sûre que vous la vouliez. Je m'explique, car je me rends compte que je peux paraître paradoxale : La fin du chapitre suivant sera à mon humble avis pire et je n'ai pas tout à fait terminé le suivant !!! ^^ Bien sûr je plaisante (à moitié... (Sayaka en mode sadique ! ^^)) et je vous laisse lire cette confrontation dont nous avons un grand absent (je vous laisse deviner, mais vu le titre ce n'est pas bien difficile... Alors, à votre avis, cet absent, ou est-il/était-il ? (Je n'ai pas dit quel temps était le bon... ^^ )) Allez, je ne vous tanne pas plus longtemps, surtout que j'ai un examen d'informatique pour le BAC demain et que je voudrais encore relire plein de choses, mais bon, vaudrait peut-être mieux que je dorme... :/ Laissez-moi votre avis, ça me ferait vraiment extrêmement plaisir en revenant de mon épreuve !!! :-) Bonne lecture, et en espérant que ce chapitre vous plaira...

 


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« Eichi… Eichi Kondô… »  

« Oh… Je vois qui vous vous souvenez de moi… » prononça alors l’intéressé dans un murmure qui résonne dans le silence.  

Il semblait à Kaori que ce silence tambourinait à ses oreilles… Que se passait-il donc ? Ce silence était d’un oppressant… Où était Ryô ? Mais où était-il donc ?  

 

« Disparaissez. Vite. »  

La voix tranchante et glaciale ramena Kaori à la réalité, la faisant redescendre sur terre.  

Il s’était adressé aux deux blessés, toujours présents. Mais cet ordre s’appliquait en réalité à tous ceux encore debout dans cet endroit maudit.  

« Je vous donne une minute pour être tous partis d’ici. » ajouta-t-il finalement, car ces hommes étaient trop pétrifiés pour faire le moindre mouvement.  

A ces quelques mots, pourtant, ils se relevèrent, l’un soutenant l’autre, et s’éloignèrent.  

Eichi attendit quelques instants, qu’ils aient emmenés tous leurs compagnons. Et lorsque le bruit des portes se fut éteint, le silence retomba, plus lourd encore qu’auparavant.  

 

« Eichi… Je… Je ne comprends pas… Que… Comment… Enfin, tu… »  

Complètement perdue, Kaori ne savait plus que penser, que comprendre, que dire. Après avoir retrouvé Kinasawa et avoir du endurer de revivre le passé, voilà qu’elle se retrouvait face à Eichi ! Et dans quelles circonstances ! Mais que lui était-il donc arrivé ? Qu’était-il donc devenu ? Et si c’était lui qui inspirait une telle terreur, pourquoi avait-il tiré sur ce garde ? Pourquoi ne les avait-il pas abattues ? Il avait pourtant des raisons d’être amer, surtout envers elle…  

‘Oh, Ryô…’ pensa-t-elle désespérément, ‘Mais où es-tu ? OU ES-TU ?’  

 

Kaori s’obligea alors à respirer profondément pour se calmer. Si Ryô était toujours vivant, ne surtout pas indiquer sa présence à Eichi. Elle devait se contrôler, il ne voudrait pas la voir perdre tous ses moyens.  

 

« Et… Et qu’as-tu donc fait de Miki ? » parvint-elle à articuler, non sans mal.  

« Miki ? » lança-t-il distraitement. « Oh ! Tu veux sans doute parler de la femme de l’entrée ? Eh bien disons simplement qu’elle a tenté de me barrer le passage… »  

« N… NON ! » hurla Kaori, terrifiée. « Non, tu n’as pas… Tu ne peux pas avoir fait ça ! »  

« Je viens de tuer ce garde sous vos yeux, non ? » demanda-t-il d’une voix redevenue coupante. « Alors pourquoi votre amie m’aurait-elle posé un problème ? »  

 

Kaori le regarda avec des yeux agrandis d’horreur.  

« Mais enfin, Eichi… Que… Que t’est-il arrivé ? » murmura-t-elle, anéantie.  

« Tu oses le demander ? » demanda-t-il, toujours de cette même vois coupante et contrôlée qui faisait tant froid dans le dos aux deux jeunes femmes… Ne ressentait-il donc plus rien ? Ils les avaient toutes deux aimés à un moment de sa vie… Avait-il donc tout oublié ?  

Le silence qui tomba fut horrible. Personne ne bougeait, Eichi se tenant toujours devant elles, n’ayant pas même besoin de les menacer de son arme, Kaori et Kinasawa étant complètement anéanties : La première s’appuyait toujours à ses caisses et la seconde paraissait toujours aussi sonnée.  

 

Alors Kaori prit de nouveau sur elle et, au bout d’une bonne minute de ce silence insupportable, elle parvint à lancer, affectant d’être bien plus maitresse d’elle-même qu’elle ne se sentait :  

« Et maintenant ? Que comptes-tu faire ? »  

« Ce que je compte faire ? » chuchota-t-il d’un ton de voix qui fit regretter à la jeune femme d’avoir posé la question. « Oh, c’est bien simple, j’ai une petite histoire à vous conter… »  

Kinasawa releva alors enfin la tête vers l’homme qu’elle avait si passionnément aimé et qu’elle n’avait jamais réussi à oublier, et répéta d’une voix faible, comme si elle était sur le point d’être malade :  

« Une histoire ? A nous conter ? »  

« En effet, oui. On pourrait presque dire qu’elle répondra à la question de la gente dame ici présente : « Que m’est-il arrivé ? » finit-il en souriant.  

Mais son sourire n’avait presque plus rien d’humain…  

 

Voyant les deux femmes stupéfaites, il continua :  

« Toutefois, je ne sais pas ce que vous faites ici, ni comment vous avez pu y parvenir, ni ce que vous savez, etc… Alors dès que j’aurai fini ma petite histoire, afin de satisfaire à votre curiosité, vous allez m’expliquer bien gentiment tout ce bazar… » dit-il doucement. Et, voyant l’air étonné qui se peignait sur le visage de Kaori, il ajouta :  

« Non, je ne suis pas pressé… Nous avons toute la nuit devant nous… Et comme vous avez pu le constater, je ne prends même pas la peine de t’ôter tes armes, ma petite… Je pourrais vous tuer quand je le voudrais, et aucune de vous deux n’est capable de m’en empêcher… J’ai beaucoup évolué, il faudra vous y habituer ! Alors maintenant, asseyez-vous. »  

 

Cette fois, la voix indiquait nettement un ordre, auquel il aurait été folie de désobéir. Et comme aucune des deux ne s’exécutaient, trop tétanisées, il tira vivement un rapide coup de feu en direction de leurs pieds, manquant de très peu ceux de Kaori.  

« Asseyons-nous… De toute façon nous n’avons pas vraiment le choix… » murmura Kaori à l’oreille de Kinasawa. Aussi les deux jeunes femmes se retrouvèrent-elles quelques instants plus tard par terre, leurs jambes ramenées sous elles.  

 

Observant Eichi, Kaori se dit que malgré sa peur elle devait le faire parler, puisqu’en prime il semblait l’avoir prévu… C’était leur seule chance… Elle ignorait où était et ce que faisait Ryô, elle ignorait même s’il était encore en vie, mais apparemment Eichi n’avait pas réalisé que Mick et Falcon étaient ici… Falcon… Son cœur se serra à la simple évocation de leur ami.  

 

« A… Alors, Eichi ? Racontes-nous, je… J’ai besoin de savoir… Que s’est-il passé ? Je… je me sens terriblement coupable… » ajouta-t-elle après réflexion. Cela ne pourrait que le faire réagir. Kinasawa tourna vivement la tête vers elle mais elle lui pinça légèrement le bras pour lui demander de la suivre.  

Le regard transperçant d’Eichi lui semblait la martyriser à lui tout seul.  

« Tu veux vraiment le savoir ? Tu veux savoir ? Oui, bien sûr… Tu devais penser que je m’étais tué, après ce soir-là… Alors me savoir en vie doit être un choc… »  

Kaori avala sa salive, pétrifiée. Mais comment pouvait-il dire de telles choses comme s’il était en train en train d’additionner des chiffres dans un problème de Mathématiques ?! Comment ?!  

 

Debout devant elles, celui-ci commença néanmoins à parler, à raconter, à expliquer…  

« Eh bien pour tout vous dire, l’idée m’a considérablement effleuré à l’époque. Si bien même qu’après avoir fait mes adieux à cette carpette sans intérêt (Il fit un signe de tête énervé vers Kinasawa, qui laissa échapper un sanglot à ses mots…), je suis allé me poster sur le pont le plus proche et je me suis jeté dans le vide. »  

Kaori le regarda, totalement incrédule. Il parlait de tentative de suicide avec une sorte d’indifférence curieuse, comme s’il était surpris de ses propres actions... Comme si c’était un autre qui les avait faites…  

 

« Je me suis réveillé dans un lit d’hôpital. Ma première pensée consciente fut que j’étais dans de beaux draps d’être encore en vie, mais ce que j’ignorais c’était que je n’étais pas dans n’importe quel hôpital. J’étais dans une clinique très spéciale. Et j’allais apprendre que mon cas intéressait quelqu'un de très spécial, lui aussi… Cette clinique n’était pas tout à fait ouverte à n’importe qui… »  

Savourant ses effets, il laissa planer ses derniers mots quelques secondes, avant de conclure :  

« Elle était financée et dirigée au plus haut niveau par un certain Itaki Kalina. »  

« Nooooooon !!! »  

 

C’était Kinasawa qui avait crié. Ayant relevé violemment son visage, qu’elle tenait jusque là caché dans l’épaule de Kaori, ses cheveux avaient volé en tous sens, et elle était complètement échevelée. Mais elle ne semblait consciente que d’une unique chose :  

Eichi, qu’elle dévorait des yeux.  

 

Quant à l’homme, il se contentait de baisser les yeux sur elle, avec un air qui ressemblait à de la répulsion sur son visage. Voulant épargner à Kinasawa une nouvelle insulte, Kaori intervint :  

« Et c’est ainsi que tu es entré dans le monde des Yakusas, n’est-ce-pas ? » murmura-t-elle à voix basse.  

« En effet. Il m’a en quelque sorte recueilli, m’a appris à discipliner ma haine et mon dégoût de la vie pour en faire une force. C’est lui qui m’a formé et je suis devenu plus proche de lui que je ne l’avais jamais été avec mon père, ou qui que ce soit d’autre. Il m’a dit que le courage que j’avais montré ne devrait pas être gâché, que je ne devrais pas le perdre. Il m’a annoncé qu’il allait voir ce que je valais et que je devrais rester en vie au-moins jusqu’à son « verdict ». »  

 

‘Mais tout cela est monstrueux !’ ne put s’empêcher de penser Kaori.  

« Il m’a rapidement trouvé très doué, et alors… » Il s’interrompit une seconde, et ses yeux se rétrécirent jusqu’à ne plus être que deux fentes incendiaires ; puis il reprit :  

« Une nouvelle vie s’est enfin ouverte pour moi. Je suis devenu le meilleur dans ce milieu, tout le monde me craint et personne n’osera jamais s’attaquer à moi… Il faudrait être fou pour l’oser… »  

Et il éclata d’un rire où l’on pouvait presque sentir le frémissement d’un début de folie. Mais il reprit très vite son sérieux, et murmura :  

« Maintenant, à votre tour, belles dames. Racontez. »  

L’injonction n’admettait pas de répliques. Kinasawa était incapable de bouger, alors Kaori serra les dents et se leva, légèrement chancelante.  

 

« T’ai-je dit de te lever, toi ? » aboya aussitôt Eichi.  

« Moi-aussi ma vie a changé… » répliqua Kaori sans se rasseoir, désirant rester à son niveau et ne pas lui laisser strictement le commandement de la situation. « Désormais, je suis la partenaire de Ryô, Ryô Saeba. Je suis la moitié de City Hunter, j’imagine que ce nom te dit quelque chose ? » se risqua-t-elle à ironiser.  

La mâchoire de l’homme en face d’elle commença par se contracter, mais très vite ses lèvres s’étirèrent en un sourire, et il prononça d’une voix douce :  

« Oh, du courage… C’est bien, je l’apprécie toujours… Digne jusqu’au bout, même devant une mort imminente… Ou pire peut-être… Et toi, alors ?! » cria-t-il soudain en direction de Kinasawa. « Tu comptes te traîner sur le sol à mes pieds encore longtemps ?! »  

 

‘Lèves-toi, Kinasawa…’ supplia mentalement Kaori. ‘Je t’en prie, lèves-toi.’  

Lentement, comme si cela lui demandait un effort incommensurable, la jeune femme se releva aux côtés de Kaori.  

« Bien… » fit sèchement Eichi. « Et maintenant, » reprit-il pour Kaori, tu vas me dire ce que vous faites ici… »  

« Nous sommes venues délivrer Kitao… commença Kaori, en indiquant d’un signe de tête l’homme à présent évanoui sur sa chaise.  

« Oui, ça je m’en serais douté… » l’interrompit-il sans ménagement. « Mais pour qui travaillez-vous ? »  

 

Kaori hésita une seconde sur sa ligne de conduite, puis se décida brusquement pour une partie de la vérité. Mais une partie seulement…  

« Alors ? » insistait Eichi.  

« Pour personne. » affirma Kaori avec aplomb. « Kinasawa s’est rendue compte que l’on avait pénétré dans son appartement, alors elle nous a appelés à l’aide. Nous avons pu alors remonter jusqu’à vous. »  

« Oh, elle vous a appelés à l’aide ? Touchant, touchant… »  

Sentant qu’une réponse était attendue, Kaori prononça simplement :  

« Des années avaient passées. »  

« Oh ! Oui, bien sûr… » se récria-t-il avec un sourire ironique. « Mais… » et sa voix se fit dangereuse, « si vous êtes « remontés jusqu’à nous », c’est que vous avez récupéré les preuves, n’est-ce-pas ? » susurra-t-il.  

Kaori ne répondant pas, cherchant un moyen d’éviter un aveu, il répéta sa question. Elle finit alors par hocher la tête en silence.  

« Très bien. Alors vous allez me dire où elles sont. »  

« Non. »  

 

Le mot avait claqué dans le court moment de silence qui avait suivi la requête d’Eichi.  

Le sourire de dément réapparut alors sur le visage de ce dernier :  

« Non ? Comment, non ? »  

« Non. » répéta fermement Kaori, sans trembler. Elle savait qu’elle jouait un jeu dangereux, mais qu’elles doivent s’en sortir vivantes ou non, il resterait toujours quelqu'un du groupe pour venger leurs trois morts en faisant tomber Kalina. Et de toute façon, livrer les preuves ne les sauverait pas. Non, elle ne lui donnerait pas ces preuves. Elle allait faire preuve du même courage que Kitao.  

Son regard déterminé rencontra les yeux d’Eichi, mais elle ne détourna pas les siens. Il ne parviendrait jamais à la faire fléchir, car en quelque sorte en sauvant le travail de Kitao c’était un peu comme une offrande qu’elle faisait à son propre frère…  

 

Il s’avança alors vers elle et leva la main, très calme, pour la gifler. Mais lorsque cette gifle retentit dans la pièce, on put s’apercevoir que ce n’était pas Kaori qui l’avait reçue, mais Kinasawa.  

« Kinasawa… » souffla Kaori, éberluée.  

La jeune femme, la joue rougie mais le regard furibond, fixait Eichi, se dressant contre lui, et l’on ne voyait plus trace d’amour ou de désespoir dans ses yeux. Seulement une infinie tristesse, mais plus encore une fureur qu’elle semblait ne contenir qu’à grand peine.  

« Non ! Non, tu ne la toucheras pas ! Je ne te laisserai jamais faire cela ! »  

« Kinasawa… » murmura Kaori comme un avertissement, tentant de la retenir d’une main sur l’épaule, car la jeune femme s’était désormais positionnée entre elle et Eichi.  

« Non, Kaori ! Laisses-moi ! » s’écria-t-elle, se libérant de son emprise et faisant de nouveau face à son ancien amour, qui s’était remis à rire.  

 

« Mais ne vois-tu donc pas qu’elle a raison, pauvre idiote ? » s’exclama-t-il. « Allons, tais-toi et écartes-toi ou je te descends. » termina-t-il de sa voix glaciale du départ, y ajoutant une pointe d’un mépris cinglant.  

« NON ! Tues-moi si tu le désires, si ça peut te soulager et te faire plaisir, mais je ne m’écarterai pas ! Ils m’ont sauvé ces deux derniers jours, tous les deux, et je leur dois beaucoup trop pour te laisser la toucher ! Tu ne passeras pas ! Alors vas-y, tues-moi ! »  

Et ce fut au tour de Kinasawa de rire, mais son rire à elle donnait l’impression de la libérer, pas de l’enfermer d’avantage encore.  

« Mais vois-tu, je doute que tu y parviennes. » lança-t-elle, narquoise soudain.  

« Ah ? Et pourquoi ça ? » grinça l’homme, rendu presque enragé par ses moqueries.  

« Mr Saeba. » prononça simplement la jeune femme, avec toujours ce sourire ironique sur les lèvres.  

« Quoi, « Mr Saeba » ?! »  

 

Il devenait de plus en plus incontrôlable, c’était visible : Il parlait désormais sur un ton excédé. Kaori n’était pas très rassurée de voir Kinasawa le titiller ainsi. Et puis, pourquoi parlait-elle de Ryô ? Qu’avait-elle donc derrière la tête ?  

 

« Mr Saeba. » répéta, obstinée, Kinasawa. « Je lui ai juré de lui faire confiance malgré tout ce qui pourrait se passer, et je respecte ma parole. Je ne sais pas où, je ne sais pas quand, je ne sais pas comment ; mais je sais qu’il sera là quand il le jugera bon. Et tu m’as bien entendue Eichi, je n’ai pas dit « J’en suis sûre », j’ai dit « Je le sais. ». Et je suis persuadée que Kaori le sait également… N’est-ce-pas ? » questionna-t-elle en se retournant vers la jeune femme…ce qui l’empêcha de voir l’homme dans son dos lever son arme, l’air d’avoir perdu tout contrôle de lui-même.  

 

Kaori se précipita entre eux deux, heureusement pour elle le coup n’était pas encore parti. Mais Eichi la saisit par les épaules et la plaqua violemment contre la colonne de caisses sur laquelle elle s’appuyait tout à l’heure, avant de tourner une seconde fois son arme sur Kinasawa tout en contenant Kaori qui se débattait hargneusement, laquelle n’avait pas bougé, debout au même endroit, souriant toujours sereinement.  

« Toi… » grogna-t-il, mais alors qu’il pressait la détente, Kaori le mordit en y mettant toute sa force. Poussant alors un hurlement de douleur, d’un revers de bras il la projeta au sol à cinq pas. Etourdie, Kaori resta à terre.  

 

« Bien… A nous deux, à présent… » chuchota-t-il vers Kinasawa.  

« NOOON ! » hurla Kaori, qui reprenait à grand peine ses esprits, alors même qu’un bruit sourd retentissait dans l’entrepôt. 

 


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