Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Sayaka1537

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 31-01-06

Ultimo aggiornamento: 15-10-07

 

Commenti: 157 reviews

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General

 

Riassunto: "On parle beaucoup de ce qui se passerait pour nos deux nettoyeurs si Ryô retrouvait une personne appartenant à son passé, mais qu'en est-il de Kaori ? Ne pourrait-elle pas elle aussi avoir ses blessures ? Plus ou moins bien refermées ? En dehors de ses histoires de famille je veux dire...Car enfin, la première fois que l'on voit Kaori, elle réagit tout de même particulièrement violemment face à cette prostituée. Qu'y a-t-il derrière cette aggressivité qui lui est si peu familière ??? Seulement un amour-propre blessé ? Ou bien beaucoup plus ? D'anciens souvenirs sont enfouis au plus profond de nous, car ils nous font souffrir et l'on ne souhaite pas se les rappeler. Mais si jamais ils remontent à la surface....ils font tout voler en éclat sur leur passage..."

 

Disclaimer: Les personnages de "La Force du Passé" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La Force du Passé

 

Capitolo 11 :: Une terrible confession...

Pubblicato: 07-09-06 - Ultimo aggiornamento: 14-01-07

Commenti: Hello ! Et oui, me revoilà ! Ça faisait un bout de temps que j’avais pas posté car j’étais en vacances et, hélas ! pour une fois que j’aurais eu tout mon temps !, sans ordi. J’espère que vous n’avez pas tout oublié entre-temps… En résumé, notre Kao et Kinasawa viennent de s’offrir une bonne petite explication sur le passé et Ryô désire une explication avec Kaori. Le XYZ, c’est le directeur de banque véreux qui retient le frère de Kalitori, hébergée chez CH, afin de récupérer les preuves qui se trouvent sur la fameuse petite disquette. C’est mieux ? J’espère… Ce chapitre est assez versé dans les sentiments alors je ne voudrais pas en avoir « trop » fait car je suis quelqu'un de très sentimental et romantique… En tous cas, bonne lecture en espérant que vous aimerez et laissez-moi dans tous les cas un p’tit com, c’est HYPER motivant !!!!!!!

 


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Vingt minutes plus tard, Kinasawa et Kalitori respectivement installées dans les chambres de Kaori et de Ryô, les deux partenaires tentaient d’improviser de leur mieux une nuit dans le salon. Il était convenu que Kaori prendrait le canapé, quant à Ryô il s’était simplement jeté un matelas sur le sol.  

« Ryô ? » demanda Kaori d’une voix incertaine. « Tu es sûr de vouloir dormir à même le sol ? »  

« Parce que t’as une autre solution peut-être ? Et puis comme ça, je n’aurai pas de lit à faire grincer pour une petite visite mok…  

Il n’eut pas le loisir d’achever.  

Lorsqu’il eut réussi à s’extraire du plancher il se rendit compte qu’il ne restait plus grand-chose du matelas. Totalement écrabouillée le matelas.  

« Euh… Kaori… Mon matelas… »  

« Hum ? » grogna Kaori.  

« Eh bien... Disons que je n’en ai plus... »  

« Tu voulais dormir par terre non ? Voilà ton vœu réalisé ! Le seul pas que tu feras jamais j’en ai peur dans ta carrière d’ermite !!! » lança-t-elle rageusement.  

 

Ryô se mordit la lèvre. Lui qui voulait une conversation sérieuse avec elle ! En étaient-ils donc incapables ? Il fallait toujours que cela finisse ainsi ! Pourtant ce soir il s’était promis de ne pas reculer. Allons ! Cela ne devait pourtant pas être si difficile !  

Il inspira un grand coup, puis il se lança (Eh ben, c’est pas trop tôt !!!) :  

« Kao, je suis désolé. Je sais que ça doit être terrible pour toi d’imaginer que je puisse m’intéresser à cette femme. »  

Elle ne bougea pas. Impossible de deviner ce qu’elle pouvait penser. Sentant la peur le gagner, il continua :  

« Ça n’a vraiment pas l’air d’aller très fort entre vous deux. Qu’y a-t-il donc eu pour mettre tant de haine entre deux femmes anciennes camarades de Lycée ? Que s’est-il passé à l’époque ? Tu veux bien me raconter ? »  

Il y eut encore un silence, terrible pour Ryô, puis elle laissa tomber d’une voix dure :  

« Cela ne te regarde en rien. »  

 

Génial. Comment répondre à cela ?  

« Kaori, tu es ma partenaire. Ça me regarde. »  

Brusquement elle fut devant lui et lui criait au visage :  

« Ah ! Mon passé te regarde et t’intéresse parce que je suis ta partenaire, hein ? Et toi alors ? Rappelles-moi le temps que tu as mis pour me parler du tien ? Et encore, c’est Mary qui l’as fait ! » Elle eut un rire amer.  

« Non Ryô, pour une fois c’est moi qui te tiens à distance. Tu vois comme c’est agréable ! »  

Exaspéré, mais sentant en même temps au fond de lui toute la justesse de ces mots, il la saisit par les épaules :  

« Kaori, je sais tout cela. Et justement, la situation est la même ! »  

« Que veux-tu dire ? » demanda-t-elle, méfiante.  

« Je veux dire que lorsque mon passé m’est revenu en pleine figure, tu as été là pour moi, tu m’as soutenu, et je…je dois te rendre la pareille. »  

Touchée, elle murmura :  

« Ton passé était hors du commun Ryô. Le mien est banal et n’a vraiment aucun intérêt. Ce genre d’histoires, on en rencontre à la pelle… »  

Il sentit l’ouverture et, lui prenant le menton et la forçant à le regarder en face :  

« Racontes-moi, Kao. Je suis là pour ça. Je veux pouvoir t’aider à mon tour. »  

 

Elle lui jeta un regard hésitant, puis hocha presque imperceptiblement la tête. Il l’entraîna alors et la fit asseoir sur le canapé, un bras autour de ses épaules.  

 

Après un court silence, elle commença à raconter son histoire d’une voix basse et bizarrement légèrement cassée.  

« Cela remonte à l’époque où j’étais en Terminale. (Dsl, j’ai pris le système français, je ne connais rien au Japonais…) Quelqu'un est arrivé en cours d’année, peut-être en Octobre ou en Novembre. »  

« Kinasawa ? »  

« Non. Eichi Kondô. Un garçon de tout juste 17 ans. Le style à se faire pâmer toutes les hystériques du coin. »  

« Mais quel rapport avait ce garçon avec Kinasawa ? » demanda Ryô, un peu perdu.  

« J’y viens. Elle était sa fiancée, ils devaient se marier quelque temps plus tard. Elle avait tout abandonné de son ancienne vie à Osaka pour le suivre ici. »  

Ryô siffla.  

« Alors je suppose qu’il s’est entiché de toi ? »  

« C’est pire que ça. Il m’a, paraît-il du moins car moi je n’ai rien vu, fait des avances pendant des mois. Vu que je n’y répondais évidemment pas, je présume qu’il l’a pris pour un assentissement. » Kaori s’interrompit et fit un effort pour avaler sa salive.  

« Un soir, il m’a coincé après les cours. Et il a… Et il a essayé de m’embrasser. » lâcha-t-elle très vite comme si c’était plus facile à entendre ainsi pour Ryô, dont le regard devenait meurtrier à mesure qu’elle avançait dans son récit.  

« Ne me dis pas qu’il t’a… rugit-il.  

« Non. » répondit-elle précipitamment. « Il n’a pas. »  

« Pourtant il a du tomber de haut ! Car tu ne t’es pas laisser faire ?! »  

« Bien sûr que non ! Nous avons eu droit à une séance d’explications très pénible pour moi, mais je crois que pour lui ça a été horrible. Il n’était plus lui-même Ryô ! Le dépit lui tournait la tête…  

« Donc il a bien…  

« Oui, il a bien tenté de me prendre de force. Mais je me suis débattue comme une furie et j’ai finalement réussi à lui échapper. »  

Ryô attendit, mais comme elle se taisait il reprit :  

« Mais enfin, personne ne s’en est aperçu ?! »  

« Je crois qu’Hide a soupçonné quelque chose… Mais je suis presque sûre qu’il n’a jamais su la vérité. Et c’est tant mieux. Il aurait été capable de le tuer, même pour une simple tentative. »  

 

‘Oui, et moi aussi si jamais je le retrouve celui-là…’ pensa Ryô.  

 

« Qu’en savent les autres ? »  

« Les autres ? Rien. Sauf Eriko, bien sûr. Elle avait bien vu elle le manège d’Eichi, elle ne cessait de me répéter que c’était pour cette raison que Kinasawa était si dure avec moi. Mais personne n’a jamais su ce qui s’était passé ce soir-là. »  

« Pas même Eriko ? »  

« Non. Et c’était pourtant ma meilleure amie. Nous étions vraiment très, très proches. Mais je n’ai pas pu…pas pu le raconter. L’exprimer en mots je veux dire. Après tout, il ne s’était rien passé, n’est-ce-pas ? En parler l’aurait rendu trop réel je crois… »  

 

Ryô était scandalisé, mais plus encore horrifié qu’elle ait pu lui cacher cela aussi longtemps.  

« Pourquoi ne m’as-tu jamais rien dit Kao ? » demanda-t-il doucement en passant sa main dans ses cheveux.  

« Pourquoi l’aurais-je fait ? Cela remontait à si loin… Je ne désirais pas me rappeler. J’avais appris à vivre avec finalement… »  

« Non, Kaori. » murmura-t-il dans son oreille. « On ne vit en paix avec son passé qu’une fois que l’on a coupé dans le vif. C’est seulement alors que l’on peut tourner la page. Mais pour ce faire, tu avais besoin de quelqu'un. »  

Il sentit qu’elle se blottissait d’avantage contre lui et il resserra son étreinte.  

« Et Kinasawa, que sait-elle de tout cela ? »  

« Rien ou presque. Seulement ce que tout le monde sauf moi avait vu : Qu’il était amoureux de moi et qu’il l’en délaissait de plus en plus. »  

« Elle n’a jamais su qu’il…  

« Non ! » l’interrompit Kaori, des flammes dans les yeux à présent. « Qui le lui aurait appris ? Moi ? Tu vois ça d’ici ! ‘ Coucou c’est moi, je viens de piquer ton fiancé et en prime je t’informe qu’il a tenté de me violer !’ » Elle s’arrêta brusquement et frissonna des pieds à la tête.  

 

« Que se passe-t-il Kaori ? » demanda Ryô, tout de suite inquiet.  

« Je… Le fait de dire ce mot… j’essayais toujours de tourner autour du pot, de ne pas le désigner ainsi… Non, ce n’était pas possible, il n’avait pas voulu faire cela, pas vraiment, j’avais juste été prise par surprise et m’étais défendue trop violemment… Je m’en voulais presque de l’avoir cru capable d’une telle chose… Alors je n’ai rien dit. Et puis, qu’aurais-je dit de toute façon ? Après tout, il ne s’était rien passé… »  

Cela faisait la deuxième fois qu’elle prononçait cette phrase. Ryô vit le danger et dit d’un ton ferme mais rassurant à la fois :  

« Ecoutes-moi bien, Kaori, cette histoire n’est pas de ta faute ! » martela-t-il en détachant chaque mot. « Tu te rends coupable pour une affaire dont tu n’as été que la victime ! »  

« Mais j’ai peut-être tout inventé ! Je me suis sans doute fait des idées ! »  

« Je te connais. Je sais que non. Pour que tu te ‘débattes comme une furie’ il faut qu’il y ait quelque chose tu m’entends ? Et puisqu’aujourd’hui encore ce souvenir t’effraie, tu sais bien que tu n’as rien inventé… »  

 

Il y eut un silence, puis Kaori murmura :  

« Kinasawa m’a dit cet après-midi que…  

Elle ne put aller plus loin.  

« Que ? »  

« Que je l’aguichais sans cesse. Qu’à l’époque je n’étais qu’une allumeuse. »  

« Non. »  

« Comment, ‘non’ ? »  

« Non. C’est impossible. Tout simplement parce que ce n’est absolument pas ton caractère. Même inconsciemment. » ajouta-t-il précipitamment, la voyant ouvrir la bouche pour répliquer. « Tu en es totalement incapable. »  

Baissant les yeux, elle ne répondit pas.  

 

« Dis-moi Kaori, » demanda Ryô avec douceur après un instant, « est-ce pour cela que tu n’es pas à l’aise dans des tenues…qui te mettraient plus en valeur ? »  

« J’ignorais ce que j’ai appris cet après-midi de Kinasawa. Je comprends à présent qu’elle se soit comportée ainsi avec moi. Mais cela a eu un effet à double tranchant. Non seulement j’ai perdu toute confiance en ma féminité sous ses sarcasmes, mais le peu que je pouvais avoir je m’efforçais de le cacher. Je ne voulais pour rien au monde être ce qu’elle m’accusait d’être, une p…  

Ryô lui avait mis un doigt sur les lèvres.  

 

« Ryô, que…  

« N’utilises jamais ce terme en parlant de toi, Kaori, d’accord ? Tu es vraiment tout, sauf cela ! »  

« Tu penses réellement ce que tu viens de dire ou tu le dis juste pour me remonter le moral ? »  

« Kaori, il n’y a pas une femme qui t’arrive à la cheville ! » s’exclama-t-il alors avec ferveur...  

Ce dont il se mordit les doigts un instant plus tard devant le regard on ne peut plus surpris qu’elle lui lançait.  

« Ryô… Je ne… » commença-t-elle timidement mais c’était terminé, il en avait assez cette fois. Comme on dit, « Quand il faut y aller faut y aller ! ». Pour une fois, il ne gâcherait pas cet instant. Leur métier, leur vie, leur monde, il oubliait tout. Plus rien n’importait à la minute actuelle que la femme qui se tenait assise à ses côtés. Il n’était plus même capable de réfléchir. Sans avoir rien prévu de tout cela, il se pencha sur elle et captura ses lèvres pour un tendre baiser…  

 

A sa grande surprise, elle le repoussa rapidement et s’éloigne légèrement de lui.  

« Kaori, que… »  

« Oh, Ryô ! Ne crois surtout pas que c’est à cause de toi ! Non, c’est juste que… Vois-tu, Kinasawa est terriblement malheureuse. Et elle ne m’a encore qu’à moitié pardonné. Tu m’offres le bonheur, mais moi je lui ai volé le sien, tu comprends ? »  

« Alors tu comptes rester malheureuse toute ta vie pour expier une faute commise par un autre ???!!! » s’écria Ryô, plus violemment qu’il ne l’eut voulu.  

« J’attendrai qu’elle me pardonne… » murmura très bas Kaori, avant de s’enfuir à l’étage.  

 

 


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