Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Sayaka1537

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 31-01-06

Ultimo aggiornamento: 15-10-07

 

Commenti: 157 reviews

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General

 

Riassunto: "On parle beaucoup de ce qui se passerait pour nos deux nettoyeurs si Ryô retrouvait une personne appartenant à son passé, mais qu'en est-il de Kaori ? Ne pourrait-elle pas elle aussi avoir ses blessures ? Plus ou moins bien refermées ? En dehors de ses histoires de famille je veux dire...Car enfin, la première fois que l'on voit Kaori, elle réagit tout de même particulièrement violemment face à cette prostituée. Qu'y a-t-il derrière cette aggressivité qui lui est si peu familière ??? Seulement un amour-propre blessé ? Ou bien beaucoup plus ? D'anciens souvenirs sont enfouis au plus profond de nous, car ils nous font souffrir et l'on ne souhaite pas se les rappeler. Mais si jamais ils remontent à la surface....ils font tout voler en éclat sur leur passage..."

 

Disclaimer: Les personnages de "La Force du Passé" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La Force du Passé

 

Capitolo 14 :: Il nous faut un plan...

Pubblicato: 20-09-06 - Ultimo aggiornamento: 20-09-06

Commenti: Coucou tout le monde ! Pour une fois, je suis régulière dans mes majes, je vais tâcher de continuer ainsi, mais c'est pas gagné d'avance vu mon agenda pour la semaine prochaine, désolée... (Pour ceux qui lisent également mon autre fic, je vais essayer d'alterner un chapitre de chaque...) Dernier chapitre de calme avant le dénouement, je vous rassure ! Allez, je ne vous embête pas plus longtemps, bonne lecture et en espérant que vous aimerez !!!

 


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« Mr Saeba, je… Excusez-moi pour tout à l’heure. Je me suis emportée alors que je savais que vous aviez raison. Mais vous savez, je suis folle d’inquiétude pour mon frère… »  

« Ne t’inquiètes pas Kalitori. » répondit Ryô sans relever le passage au vouvoiement. Il savait que ce n’était qu’une réaction de défense, de distance, après l’éclat de tout à l’heure.  

« Je comprends très bien ce que tu peux ressentir, crois-moi. Le sentiment d’impuissance ne m’est pas inconnu… »  

Il avait en disant ces mots un air tellement sombre que Kalitori n’osa pas l’interroger plus avant. Sans rien dire, elle se laissa conduire jusqu’à la voiture.  

 

 

 

Kaori ne revint à elle-même qu’en entendant Kinasawa marmonner gauchement qu’elle allait débarrasser. Au prix d’un grand effort elle parvint à détourner son regard de la porte, en se rabrouant mentalement d’être restée plusieurs bonnes secondes à contempler stupidement une planche de bois, et se précipita vers Kinasawa en se réécriant.  

Mais tout en l’aidant, elle repensait aux paroles de Ryô.  

Pourquoi ? N’avait-il toujours pas confiance en elle ? Ou peut-être espérait décoincer la situation entre elle et Kinasawa en les faisant rester seules dans le même appartement ?  

Pas une seconde il ne lui vint à l’esprit que c’était uniquement par peur de la perdre. Elle était tellement omnubilée par ce manque de confiance qu’elle croyait sans cesse déceler chez Ryô envers ses capacités à être City Hunter, qu’elle était persuadée d’office qu’il ne pouvait s’agir que de cela. Et le fait qu’il lui ait déclaré son amour pour elle n’aidait pas, bien au contraire. Elle le prenait en quelque sorte à contre-sens : S’il avait toujours continué à travailler avec elle, c’était uniquement par amour.  

 

Elle fut presque tentée de sortir malgré tout de l’immeuble, en espérant qu’il se passerait quelque chose, pour pouvoir lui prouver qu’elle valait peut-être plus qu’il ne le croyait… Et puis, sauver la vie de Kinasawa la soulagerait peut-être un peu, elle qui considérait toujours qu’elle avait une dette envers elle…  

Pourtant, elle ne bougea pas. Elle-même ne savait pas bien pourquoi. Peut-être ne voulait-elle pas se fâcher avec Ryô le jour où il venait enfin vers elle. Ou dans un moment où elle avait tant besoin de lui. Ou bien aussi avait-il une trop grande influence sur elle pour qu’elle puisse s’y soustraire. Et même si c’était exaspérant…elle devait bien s’avouer que sur le plan du boulot, elle le suivrait toujours. Les seuls cas où elle s’érigeait contre lui étaient ceux où il tentait de la sauver en l’éloignant.  

Sinon, elle savait par expérience qu’il savait ce qu’il faisait et qu’il avait toujours une longueur d’avance sur tous les autres, toujours une excellente raison pour le faire. Qu’elle lui plaise ou non.  

 

Ainsi, tout ce qu’elle pouvait faire en ce moment, c’était s’entraîner dur pour lui montrer un jour de quoi elle était capable.  

Mais pas comme ça. Pas dans son dos, alors qu’il ne savait pas même où elles seraient allées, pas en prenant de tels risques. Mais elle se jura tout bas de s’améliorer…  

Elle savait qu’elle n’atteindrait jamais son niveau, mais leurs amis consentiraient sûrement à l’aider. Elle ne voulait pas le demander à Ryô. D’abord il aurait refusé, et puis, ce serait une sorte de surprise…  

Le sourire aux lèvres, elle revint à sa conversation futile avec Kinasawa…  

 

 

 

Ryô gara sa mini dans un coin de rue déserte pourtant à deux pas du centre-ville.  

« Voilà, d’ici vous pourrez retourner sans encombre à votre travail avant que vos « amis » ne mettent le grappin dessus. » dit doucement Ryô.  

Kalitori le regarda, hésitante soudain.  

« Euh… Il semble que ce soit le moment des adieux alors…  

« Pas des adieux, Kalitori. » l’interrompit vivement Ryô. « Pas des adieux. Ce n’est qu’un simple au revoir. »  

« Oui, bien sûr. » répondit-t-elle, mais sans conviction. « Ecoutez, jurez-moi de tout faire de ce qui sera en votre pouvoir pour sauver Kitao, sans vous occupez de moi, quoi qu’il puisse en advenir. Non ! Ne répondez pas ! (Car Ryô montrait tous les signes de vouloir répartir énergiquement…) Jurez-le moi. Ce n’est pas un manque de confiance, j’ai juste un besoin immense de l’entendre. Jurez-le moi, Mr Saeba. Je vous en prie… »  

 

Ryô, ému, observa un instant cette femme si déterminée, avant de murmurer : « Je vous le jure. Je sauverai Kitao, quoi qu’il arrive. Vous avez ma parole. » Elle respira de nouveau.  

« Merci. » dit-elle simplement, mais ses yeux en racontaient bien plus long.  

Après avoir fortement serré une dernière fois la main de Ryô sans rien dire, elle fit volte-face et s’éloigna rapidement en direction de la foule et du bruit. En lui-même, Ryô fut cruellement rappelé de lui-même à une certaine époque. Entourée d’une multitude, mais désespérément seule… Il devait les sauver. Tous les deux. Le cœur lourd, il rentra de nouveau dans sa voiture.  

 

 

Un peu plus tard, ayant rejoint l’appartement, il entendit sur le palier à la fois des éclats de voix et des rires à l’intérieur. « Curieux mélange… » murmura-t-il.  

Poussant la porte, il se prit l’une de ses revues pornos en plein dans la figure, et ce ne fut qu’ensuite qu’il découvrit Kinasawa écroulée de rire sur le canapé et Kaori qui semblait dans une colère noire.  

« Euh… Que… » commença-t-il, tâchant de prendre un air le plus innocent possible.  

Malheureusement pour lui, c’était peine perdue et il le savait. Kaori marcha sur lui à grands-pas et ramassant le magazine le lui colla sous le nez.  

« Que se passe-t-il ? ça ! » Ryô déglutit difficilement.  

« Ah oui, tu peux le dire ! » rugit la jeune femme campée devant lui, tandis que Kinasawa avait un hoquet supplémentaire sur le canapé. « Vois-tu, nous devions nous occuper avec Kinasawa, puisque nous étions confinés dans l’appartement, (Ryô n’aima guère le ton sur lequel elle dit ces derniers mots…) et nous avons donc décidé de ranger un peu. Enfin, Kinasawa a insisté pour m’aider. Et qu’avons-nous découvert à ton avis, hum ? »  

« Euh… Je l’ignore… Comment… Comment pourrais-je le savoir ??? » Ryô ne se trouvait lui-même pas très convaincant.  

« Tes revues pornos !!! PAR-TOUT !!! »  

« Mais, euh… Kaori, tu es… Euh… « habituée »… et…  

« HABITUEE ??? » rugit Kaori. « Tu pourrais au-moins les ranger lorsque l’on a des clientes !!! Et de plus à présent, ce n’est plus uniquement dans le salon, tu en avais caché dans tout l’appartement !!! »  

 

Ryô jeta un coup d’œil désespéré à la pile qui s’amoncelait dans un coin de la pièce avant de reporter un regard terrifié vers Kaori. Cette fois, il le savait, il allait réellement avoir droit à la punition divine. Toutefois, avant d’être effectivement pourchassé dans tout l’espace disponible, il eut le temps d’apercevoir Kinasawa, qui s’était très brusquement arrêtée de rire et les regardait avec des yeux effarés.  

‘Pourquoi donc ? Qu’est-ce-qui lui arrive ?’ se demandait Ryô.  

S’il avait su ! La jeune femme était simplement stupéfaite que Kaori soit « habituée » à ce genre de choses… Elle-même ne l’aurait jamais supporté !!! Elle avait cru que Kaori était furieuse de la présence de ces revues, en réalité c’était plus leur nombre qui ne passait pas… Un sourire étira ses lèvres en entendant Ryô appeler au secours en hurlant qu’on le délivre de cette furie et elle fut reprise de fou rire en les voyant courir l’un après l’autre dans tout l’appartement…  

 

 

« Humpf… Alors, tu as trouvé quelque chose au-moins ? » marmonna Kaori d’un ton toujours rancunier un peu plus tard, alors qu’ils étaient tous trois assis dans le salon.  

« Oui. » répondit Ryô, soudain grave malgré le mal de tête qui lui vrillait le crâne depuis sa dernière « petite discussion » avec sa douce et délicate partenaire.  

Les deux jeunes femmes se tendirent aussitôt comme des arcs en se penchant en avant.  

« Alors ? » murmura Kaori, la voix soudain légèrement frémissante.  

Ryô prit son temps, ménageant ses effets à la manière d’un acteur de théâtre.  

« Eh bien, j’ai d’abord déposé Kalitori comme prévu, puis j’allais partir faire le tour de mes informateurs. »  

« Tu ne l’as donc pas fait ? » s’étonna Kaori.  

« Non, effectivement. »  

« Mais enfin, pourquoi donc ??! »  

 

Ryô réprima difficilement un sourire. Elle commençait à s’énerver, c’était visible ! (Mieux valait ne pas lui montrer le plaisir qu’il prenait à la titiller, inutile de prendre le risque qu’elle croit qu’il se moquait d’elle, une punition divine dans la journée lui suffisait amplement et puis, il ne voulait malgré tout pas gâcher le surcroît de complicité entre eux…en attendant plus bien sûr !!!)  

 

A cet instant, Kaori lui envoya une mini-massue, oh ! pas grand-chose !, juste histoire de le ramener à la réalité. Il la regarda sans comprendre.  

« Enfin Kaori, qu’est-ce-qui te prends ??? »  

« Tu étais en train de prendre ton rictus de pervers. » répondit fort calmement la jeune femme. Je préfère ne même pas savoir à quoi tu pouvais bien penser. Bon, la suite ! »  

« O… OK ! Dou… Doucement, hein ! Je disais donc que si je n’y suis pas allé, c’est tout simplement parce que je n’en avais plus aucun besoin. » Il s’interrompit un instant.  

« Ryô… » prévint Kaori d’une dangereuse manière.  

« D’accord, j’arrête. » lui dit-il avec un magnifique sourire charmeur. « J’ai rencontré Falcon sur le chemin, enfin plutôt c’est lui qui est venu à ma rencontre. »  

« Il te cherchait ? »  

« Oui, il avait déjà eu des infos alors il est venu me prévenir. »  

« Alors vous savez où est retenu Kitao ?! » intervint sans prévenir Kinasawa.  

Ryô se tourna vers elle et murmura doucement :  

« Oui. Je vous avais bien dit de nous faire confiance ! » termina-t-il en bombant le torse, tout fier de lui. Kinasawa sourit de nouveau.  

 

Elle ignorait pourquoi, mais auprès de ces deux-là elle se sentait bien mieux. Elle se trouvait moins seule, moins abandonnée, moins en proie à ses souvenirs. Elle revivait de nouveau avec gaieté. Toutefois, elle sentait bien le lien qui existait entre eux, et par moments, comme tout à l’heure par exemple, alors que Ryô faisait le pitre pour taquiner sa partenaire, elle avait presque l’impression d’être de trop, et avait une envie fugitive de sortir de la pièce sur la pointe des pieds, les laissant seuls tous les deux.  

La voix de Kaori justement la ramena à la réalité.  

« Et où est-il ? »  

Ryô ne répondit pas directement. S’adressant à Kinasawa, il lui demanda, la prenant au dépourvu :  

« Votre banque possède bien des entrepôts, n’est-ce-pas ? Pour les camions ou les marchandises en transit par exemple… »  

« Euh… Oui, effectivement, mais je ne vois pas…  

« N’y en aurait-il pas au-moins un inutilisé par hasard ? »  

Kinasawa réfléchit un instant avant de répondre.  

« Si, je crois bien qu’il en existe un… Sur les quais… Il n’est pas très grand et l’on ne l’utilise qu’extrêmement rarement, il n’est là qu’en roue de secours si jamais nous n’avions plus assez de place dans les autres. »  

 

« Eh bien voilà. » laissa tomber Ryô dans le court silence qui suivit ces paroles. « Selon les indics de Falcon, il serait retenu dans un entrepôt situé sur le port, mais l’on ne savait pas lequel. . Nous voilà fixés. Vous savez où il se trouve exactement ? » ajouta-t-il.  

« Oui, mais je n’y suis jamais allée. Toutefois je puis vous en indiquer l’emplacement sans problème. »  

« Parfait. Alors nous nous sommes mis d’accord avec Falcon, il ne me reste plus qu’à l’appeler pour lui donner le lieu. Il préviendra Mick. Je pense d’ailleurs que Miki voudra également être de la partie. Bon, écoutez-moi bien toutes les deux… Kitao doit sûrement être sous très bonne garde et je ne tiens vraiment pas à terminer cette histoire dans un bain de sang, fut-ce de celui de Yakusas. Il ne faut y aller réellement qu’à coup sûr. »  

« Que fait-on alors ? »  

« Patience, partenaire ! Laisses-moi donc m’expliquer ! » s’amusa-t-il en agitant le doigt dans sa direction.  

 


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