Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: paty

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 33 chapitres

Publiée: 19-04-08

Mise à jour: 20-09-08

 

Commentaires: 271 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Ryô va avoir malencontreusement une cliente au caractère bien trempée; une vieille femme qui va semer la zizanie au sein de la petite bande et qui peut se montrer plus coriace que n'importe quel ennemi du grand City Hunter......Voici la version que ma bêta est en train de corriger et retravailler.....

 

Disclaimer: Les personnages de "une maman pour Ryô?!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: TOME 37: Une maman pour Ryô?!

 

Chapitre 2 :: rencontre du troisième..........âge!

Publiée: 20-04-08 - Mise à jour: 18-11-08

Commentaires: merci à tous pour vos reviews! ça me fais super plaisir! Je vais donc répondre à votre attente en vous envoyant ce second chapitre! continuez de me dire si ça vous plais! moi en tout cas je m'éclate en l'écrivant!

 


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Ryô traînait les pieds pour aller à l’appartement. Il se ressassait les derniers évènements sans trop comprendre comment il en était arrivé là. Ce soudain revirement de situation de la part de sa partenaire l’avait touché plus qu’il ne l’aurait pensé. Cela faisait quatre jours, seulement quatre petits jours qu’elle était partie et pourtant elle lui manquait plus qu’il ne l’aurait cru et c’est d’ailleurs pour cela qu’il n’avait plus l’esprit à la fête depuis. Faire la fête sans elle le jour de Noël avait eu un goût amer et c’est tout naturellement qu’il se débarrassa de ses tickets d’entrée au cabaret en les revendant au plus offrant. Il avait finalement passé le réveillon au Cat’s avec les autres, comme Kaori l’avait prévu et resta dans son indifférence la plus totale quand la bande lui demanda pourquoi Kaori avait accepté si subitement l’offre d'Eriko, plutôt que leur fête et donc à leur détriment.  

 

- Je ne sais pas , dit-il, elle est majeure, c’est une grande fille maintenant. Elle n’a pas besoin que je la chaperonne pour aller faire je ne sais quoi avec Eriko !  

 

Toute la bande savait très bien qu’il avait dû la froisser encore une fois, mais hélas aucun d’entre eux ne pouvait interférer dans leur relation plus qu'ambiguë.  

 

Ryô tâta le fond de ses poches et en sortit quelques billets.  

 

- Que vais-je bien pouvoir faire de la vente de ces billets ?,dit-il songeur.  

 

C’était la deuxième fois qu’il se posait la question. Il avait déjà eu cette réflexion quand il s’était arrêté devant la devanture du magasin de lingerie. L’idée lui avait traversée de lui offrir un déshabillé pour se faire pardonner, idée tout à fait noble selon lui et sans équivoque, quand finalement son attitude de pervers repris le dessus sur ses bonnes intentions et qu’il se mit à baver en voyant toutes ces jolies filles en train de s’émerveiller devant la lingerie à l’intérieur du magasin.  

 

C’est tout en étant dans ses pensées que Ryô vit non loin de là deux jeunes loubards (en tout cas ils en avaient la tête) s’en prendre à une vieille grand-mère. Ryô souffla lorsqu’il vit que ces deux gugusses la poussaient dans une ruelle sombre. Deux petits Ryô apparurent sur les épaules du nettoyeur : l’un déguisé en diable, l’autre en ange. Le Ryô diablotin lui souffla à l’oreille :  

 

- Vas-y, traces ta route ! On s’en fiche des vieux ! Ils ne servent qu’à se plaindre, à bouffer comme quatre et à dynamiter notre caisse d’assurance maladie ! Il faudrait presque les tuer à la naissance !  

 

Ryô hocha de la tête à l’affirmatif en écoutant les propos du diablotin, tout-à-fait convaincu, quand soudain l’ange avec une massue de 10 grammes frappa le diablotin en lui disant :  

 

- Espèce d’imbécile ! Toi aussi tu seras vieux plus tard et tu apprécieras sûrement qu’on te vienne en aide un jour !  

 

Ryô ne se reconnaissait pas devant ces propos. Il joua plutôt l’indifférence.  

 

- Baah ! Je serai déjà en enfer d’ici là !!  

 

- Très bien ! dit l’ange avec une moue résignée mais avec une lueur dans le regard. Alors penses à sa pauvre fille, certainement mignonne. Cette pauvre femme voudra que tu l’épouses si tu lui sauves la vie !  

 

Ryô eut comme une illumination ! Ça, c’était un bon argument pour le faire changer d’avis ! C’est donc avec la ferme intention de rencontrer cette fille qu’il emboîta le pas vers la ruelle.  

 

- Alors mamie ! On se promène toute seule ! C’est pas très prudent à cette heure de la journée !  

 

La dame ne se laissa pas démonter par l’attitude douteuse des deux voyous ! Elle les regardait fixement sans décrocher une seule émotion.  

 

- Dégagez de ma vue, sales morveux ! Vous ne m’effrayez pas ! On ne vous a pas appris la politesse !  

 

- Tu devrais pourtant avoir peur ! Si tu es gentille avec nous, on restera correct … du moins on essaiera de ne pas trop tâcher le bitume avec ton sang. Le patron nous a dit de faire ça proprement ! Allez donnes-nous-le ! Ne perdons pas de temps ! On sait que c’est toi qui détient les preuves !  

 

- Rêves mon coco ! Je ne vois pas de quoi tu parles !  

 

- C’est vraiment fâcheux, mamie....., dit le plus grand des deux en se faisant craquer les articulations de ses doigts. On va devoir te faire bobo ! Soit plus docile ! Ne réagis pas comme ton fils, il a voulu jouer et il a perdu !  

 

Les deux hommes s’avancèrent vers la grand-mère, un air diabolique sur leurs visages. Elle fit alors un pas en arrière comme pour se préparer à se défendre, les poings devant elle tout en les défiant du regard.  

 

- Mais venez grands bourricots ! Je vous attends !!  

 

Le géant leva alors le bras vers elle, prêt à passer à l’action quand soudain il sentit son bras se bloquer. Il tourna alors la tête pour voir sa gêne.  

 

- Ttss tss ! Bah alors ! On ne vous a jamais dit qu’il ne fallait pas frapper une femme?, dit le nettoyeur d’un air fier et belliqueux, tout en hochant négativement la tête.  

 

Il jeta alors un coup d’œil vers la vieille dame. La soixantaine, plutôt pimpante, veste verte en cuir, banane rose fluo autour de la taille et jean bleu, la dame avait les cheveux attachés, tirés en arrière, laissant peu apparaître la vieillesse de son visage sous une casquette bleue. Ryô fit une moue perplexe tout en la détaillant et continua :  

 

- Enfin ce qu’il reste de femme devant moi !  

 

La grand- mère lui lança un regard noir mais ce fut la réaction du voyou qui attira l’attention de Ryô. En effet il s’apprêtait à lui coller son poing dans la figure quand le nettoyeur eut le réflexe d’esquiver et de contre-attaquer à l’aide d’un uppercut du droit dans le ventre. Le loubard cracha sa salive sous le terrible impact et finit sa course dans un tas d’ordures après que Ryô lui ait saisi le bras puis envoyé valser. Le second bonhomme se dirigea vers son camarade, le releva et avant de s’enfuir, cria à la dame :  

 

- On se retrouvera mémé !!  

 

La vieille dame n’en cru pas ses yeux et resta figée par ce qui venait de se produire. Ryô se tourna alors vers elle et avant qu’il n’eut pu prononcer un mot, la vieille dame, qui avait reconnecté avec la réalité, lui lança :  

 

- De quoi je me mêle ! On vous a pas sonné !  

 

Ryô fit des yeux ronds devant cette remarque. Il s’attendait à tout sauf à ça !  

 

- Mais……  

 

Il n’eut pas le temps de s’expliquer qu’elle renchérit :  

 

- Vous en voulez à mon argent vous aussi, c’est ça ?! Et bien vous pouvez toujours courir ! Je ne lâcherais même pas un radis pour vous !, fit–elle d’un ton catégorique. En plus vous m’avez manqué de respect, donc vous pouvez encore attendre longtemps, espèce de rapace !  

 

Ryô se gratta le trou de l’oreille pour vérifier s’il n’y avait pas un bouchon. Avait-il bien entendu ?! Elle le traitait de voleur ! Or il était tout sauf ça. Un tueur, un goujat, un pervers oui ! Mais pas un voleur ! Il se reprit :  

 

- Non mais dites-donc, grand-mère ? Aux dernières nouvelles, vous étiez plutôt dans une situation délicate ? Si je n’étais pas intervenu, vous auriez eu de sacrés ennuis !  

 

- Mais je ne vous ai rien demandé ! Je maîtrisais parfaitement la situation ! Ils allaient prendre une sacrée raclée si vous n’étiez pas intervenu ! Oui, monsieur ! Et puis je vous demanderais de bien vouloir me parler plus poliment, jeune puceau ! Je ne suis pas une grand-mère ! Je suis encore une très belle femme et dans la fleur de l’âge !  

 

Elle se regarda fièrement tout en exposant ses atouts féminins plus ou moins flétris !  

 

Ryô, quand à lui, ne savait plus quoi penser ! Il fixait la dame avec des yeux de merlan frit tout en analysant difficilement ses propos fracassants.  

 

- Mais je suis poli moi !!  

 

Ryô pâlit quand il réalisa le reste des paroles de la dame .  

 

- Jeune pu…. Pupu…PUCEAU ! Moi ? Le seul, l’unique, le grand , bref… le number one ! Comment osez-vous ! Pour votre gouverne, on me surnomme l’étalon de Shinjuku ! Alors attention à ce que vous dites ! On n’insulte pas les gens sans savoir !  

 

- Ah ! fit-elle avec mépris. L’étalon ! Encore un jeune premier qui se la raconte pour épater la galerie !  

 

- Jeune… pre-premier ! J’ai certainement plus d’expérience sur le domaine sexuel que vous n’en n’avez eu au cours de votre vie et encore il faudrait même la multiplier par deux pour arriver au bout du compte !  

 

- Comment osez-vous insulter ma vie privée. J’ai une certaine pudeur, moi ! Je ne déballe pas mon concombre à tout va ! Et puis d’abord, je ne vois pas ce que je fais à discuter avec un bonhomme aussi prétentieux que vous ! J’ai des choses bien plus importantes à faire que d’exposer mon expérience sexuelle à un amateur !  

 

La femme se retourna alors sans même lui jeter un regard, la tête haute et sortit de la ruelle. Ryô la regarda partir, toujours abasourdi par la ténacité de la vieille dame.  

 

- C’est sûr !! Comme le tricot et les commérages !!, lui cria Ryô plus excédé par le fait de s’être fait mouché par une grand-mère que par le peu de reconnaissance que celle-ci lui avait apporté pour l’avoir sauver.  

 

- Et ne me dites pas merci surtout !!!  

 

Ryô se décida alors enfin à rentrer à la maison bien qu’il ne put s’empêcher de repenser aux propos humiliants de la vieille dame. Il ne cessait de ruminer les derniers évènements.  

- Puceau, jeune premier, amateur ! Rrrrrhh ! Si j’avais su, je ne me serais pas arrêté pour lui venir en aide. Elle n’aurait eu que ce qu’elle méritait la vieille peau ! Et en plus me traiter de prétentieux ! Moi, sans rire ! Elle a vraiment besoin de lunettes ! Ça m’apprendra à vouloir jouer au bon samaritain ! Il faut vraiment tuer ces gens-là dès la naissance !  

 

 

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Un peu plus tard dans une auberge, un homme assez âgé était accoudé derrière son comptoir…Une vieille dame entra.  

 

- Bonjour Mokoru !! C’est enfin moi !  

 

- Ah ! Te voilà enfin ! Je m’inquiétais !  

 

- Désolée grand-frère ! J’ai eu quelques soucis !!  

 

- Rien de grave Mariko ??  

 

- Non pas cette fois-ci heureusement….  

 

- Comment ça ? On t’a encore suivi ?  

 

- Oooh !….  

 

Un silence pesant se fit ressentir dans la pièce.  

 

- Ils ont essayé de me menacer. Ils voulaient quelque chose ayant appartenu à Reizo… Si ce type n’était pas intervenu pour m’aider, je n’aurait pas donné cher de ma peau.  

 

- Mariko, ce n’est plus possible !... Ça devient trop dangereux ! Depuis qu’il est mort, trop de choses sont suspectes !… Il faut qu’on t’aide ! Pourquoi on s’en prend à toi ! Et quel objet veulent-ils te soustraire ? Je suis vraiment trop inquiet pour toi. Je ne peux rester là à attendre qu’on vienne t’attaquer ! Ou même peut-être te tuer !  

 

- Idiot ! Que veux-tu que je fasse ? Voir la police ? Pour leur dire quoi ? Que je suis suivie ? Mais c’est le propre de toute personne âgée d’être suspicieuse ! Ils me riront au nez et me diront d’aller prendre mes cachets !  

 

- Ne dis pas ça ! Il y a toujours une solution !  

 

- Arrêtes Mokoru ! Il n’y a rien à faire… non, rien.  

 

Un deuxième silence s’installa dans la pièce. D’un air songeur le vieil homme se gratta la tête pour réfléchir.  

 

- Moi j’ai peut-être une idée ! Disons une info qui m’est parvenue aux oreilles..  

 

- Bah, vas-y, craches le morceau !  

 

- Il y a une rumeur dans Shinjuku ! On dit que si une personne démunie, aux abois, écrit sur le tableau de la gare Est le code XYZ alors un homme viendra la sauver.  

 

- AHAHAH ! Arrêtes de me faire rire ! Tu as toujours la bonne blague pour alléger la situation ! Sois sérieux deux minutes, tu veux ? Le chevalier blanc sur son destrier, c’est plus de mon âge et je suis loin d’être une princesse ! Quoique ???  

 

- Arrêtes ! Je suis très sérieux ! Tu n’as jamais entendu parler de City Hunter ?  

 

- City quoi ? C’est quoi ton machin chose ?  

 

- Andouille ! Tu as beau être ma sœur, des fois je me demande si tu sors ? Pourtant tu aurais dû en entendre parler, te connaissant !  

 

- Oh ça va ! Je me fais vieille mais pas sénile ! J’ai encore pas mal de connaissances !.. . Bref ! Pour revenir à nos moutons… c’est quoi City truc ?  

 

- CITY HUNTER !  

 

- Oooooooouuuuiiiiiiiiii !  

 

- On dit qu’il nettoie la vermine qui grouille dans l’ombre. Il est dit aussi qu’il est le numéro un du Japon !  

 

- Mmmh…..encore un ! Ppffff !  

 

- Quoi ?  

 

- Non, non !! Vas-y, continue !  

 

- Bref ce City Hunter peut te débarrasser des types qui t’en veulent !!  

 

- Mouais mouais….tu regardes trop de trucs à la télé ! Ça te mélanges trop les méninges !  

 

Le gérant de l’auberge fronça les sourcils devant la remarque désobligeante de sa comparse.  

 

- Admettons !!…dit-elle d’un air demi-convaincu. Et c’est quoi le rapport avec la gare ?  

 

- Mais tu le fais exprès ma parole ou tu es dure à la détente ?  

 

- Ohé ! C’est bon ! Ne me brusques pas !  

 

- Le rapport, c’est que XYZ est le nom de code pour appeler City hunter !  

 

- Aaaaaaahhhhhhh ! OK ! fit-elle étonnée.  

 

Puis tout en reprenant un ton détaché mais réfléchi devant ce qu’elle allait dire :  

 

- …..c’est bien pour lui !  

 

Tout à coup, une libellule passa derrière le tête du vieux monsieur ! Ses moustaches frétillaient de plus en plus au contact de sa colère !  

 

- MARIKO !!!! Tu vas dès demain écrire ce satané code, sur ce foutu tableau, dans cette put.. de gare !…. Et très très vite !…Ou je ne répondrais plus de mes actes sur toi par la suite !  

 

- OK, OK ! On se calme pépé !  

 

La vieille femme secoua les mains, tout en formant un rempart devant elle, face à l’agression plus que verbale de son frère bien-aimé :  

 

- Si tes cancans de quartiers peuvent te rassurer, j’irai !  

 

- Au fait c’était qui l’homme qui est venu à ton secours et qu’est-ce qui s’est réellement passé ?  

 

- Oh ....laisses tomber ! Encore un jeune frimeur qui s’est vanté de ses exploits sexuels alors qu’il a l’âge d’être en couche culotte ! 

 


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