Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: paty

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 33 chapitres

Publiée: 19-04-08

Mise à jour: 20-09-08

 

Commentaires: 271 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Ryô va avoir malencontreusement une cliente au caractère bien trempée; une vieille femme qui va semer la zizanie au sein de la petite bande et qui peut se montrer plus coriace que n'importe quel ennemi du grand City Hunter......Voici la version que ma bêta est en train de corriger et retravailler.....

 

Disclaimer: Les personnages de "une maman pour Ryô?!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: TOME 37: Une maman pour Ryô?!

 

Chapitre 9 :: Quand Mama Saeba passe à l'action....!!!

Publiée: 03-05-08 - Mise à jour: 07-12-08

Commentaires: Salut à tous!!! Voici la troisième et dernière partie de la scène du café, donc encore un chapitre à cents à l'heure mais ne vous inquiétez pas le prochain est plus soft!!! Merci pour vos reviews, notamment Nanou , Ouititi, Amelds, RKever, Saoria, Kaori 62, Kaori4ever, Nestor, Katiadelage et tous les autres! Vous êtes super sympas de lire une jeune débutante et d'y rester fidèles!!!J'espère que ma façon d'écrire vous convient même si, je vous l'accorde, ça va vite! En tout cas, je vous poste ce chapitre aujourd'hui car je ne sais pas si je pourrais le faire dans les prochains jours. A bon entendeur.......salut! ...et bon annif, NJ!!

 


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Kaori n’eut pas le temps de finir d’épancher sa douleur sur cette bonne femme que la cloche de l’entrée sonna une nouvelle fois. Mais cette fois-ci l’instinct du professionnel surgit et les trois nettoyeurs sentirent le danger arriver.  

 

Quatre hommes venaient d’entrer dans le café. Ce n’était pas des loubards comme la dernière fois, non. Cette fois-ci, c’était beaucoup plus sérieux. Ils étaient tous vêtus de tenues de camouflage kaki et tenaient des mitraillettes dans leurs mains. Il s’agissait plus d’un commando militaire que de simples voyous et leur résolutions semblaient bien différentes ; ils avaient une mission. Fusanari Danno avait décidé de frapper fort et ces hommes-là n’étaient pas là pour rigoler. Les hommes eurent un grand sourire en entrant et firent feu ! Les nettoyeurs le comprirent en un coup d’œil.  

-Tatatatatatatatatata !!  

Les tirs des mitraillettes commencèrent à pleuvoir. Tandis que Mick attrapa Kaori par la taille et bascula avec elle dans ses bras par dessus le comptoir pour se mettre à couvert, Miki plongea à terre. Ryô, lui, souleva de ses bras musclés la frêle vieille dame et la lança par dessus le comptoir dans les bras de Falcon qui comprit de suite ses intentions, puis le rejoignit se mettre à l’abri. Kazue, complètement surprise et apeurée, se jeta sous sa table en poussant des cris de panique.  

Les mitraillettes faisaient un carton ! Tout y passaient : les verres, les tasses, les bouteilles, les chaises, les tables et même le comptoir ! Kaori pouvaient sentir les morceaux de bois du comptoir lui tomber sur le dos, même si Mick la couvrait de son corps ! Aucun des nettoyeurs ne pouvaient intervenir tant que les hommes ne cesseraient leur carnage !  

-Mon café, bande d’abrutis !, cria Miki. Ils sont en train de détruire MON CAFE !!!!Ils veulent vraiment notre peau !  

Mick eu alors un flash : sa Kazue . Elle était sans défense. Il cria alors à Ryô :  

-Ryôôôô ! Kazuuueeeee !!!  

 

Tous se tournèrent vers Mick. Ce n’était pas un cri marquant un ordre ou une constatation. Non, c’était le cri d’un homme inquiet pour la femme qu’il aime. Mariko le dévisagea, surprise par sa requête. Ryô lui fit un signe de la tête, indiquant qu’il y pensait. La déflagration des mitraillettes cessa. Ryô se décida à passer à l’action. Il sortit son magnum de son fourreau pour se jeter vers la table de Kazue mais se stoppa net. Mick et Falcon avaient également dégainé leur arme, prêts à intervenir. Tandis que Kaori, Miki et Mariko restaient à terre, ils se relevèrent, les deux bras tendus sur le comptoir, dans l’intention de tirer. Mais tout comme Ryô, ils ne purent se défendre. Mick était complètement figé par la peur.  

-On se calme, bande de nazes ! dit alors un des gars, qui se trouvait près de Kazue, une arme pointée sur son crâne.  

-Vous allez tous poser vos armes, si vous ne voulez pas que je lui fasse un percing cranien !  

Une libellule passa au-dessus des nettoyeurs, complètement atterrés par l’humour à trois balles du gars !  

Falcon et Mick posèrent délicatement leur flingue sur le comptoir et levèrent doucement leurs mains en signe de reddition. Ryô jeta également son revolver au pied du gars, n’ayant d’autre choix que d’obéir. Un cinquième homme pénétra alors par la porte de derrière de la boutique. Il était grand, même géant, baraqué et avait un regard tranchant. Une armoire à glace, quoi !  

-Bien joué, les gars ! Vous avez fait du beau travail !  

Les trois femmes toujours cachées derrière le comptoir ne pouvaient qu’écouter ce qui se disait. Elles ne pouvaient bouger ou tenter quoique ce soit pour le moment. Kaori et Miki se regardèrent en faisant des gestes. Elle essayaient de localiser les hommes grâce aux conversations. Le cinquième homme, qui semblait être le chef, sortit une arme de son ceinturon et se dirigea vers Ryô. Il lui posa alors son 9mm sur le front et déclara :  

-Alors voilà la terreur de Shinjuku, le grand City Hunter !….Mmmmhhh… ouais et bien je ne trouve rien de terrible dans ce minus ! J’avais eu écho de toi et quand on m’a dit que la vieille avait fait appel à toi, j’étais heureux ! Je me suis dit que le boss m’avait donné enfin une mission intéressante …Mais là, je dois dire que je suis terriblement déçu….tu es pitoyable !  

Ryô l’écoutait avec calme et décontraction, sans se soucier de l’épée de Damoclès qui pendait au-dessus de son front. Il aurait pu riposter en lui faisant un tour de passe-passe avec l’arme qui le menaçait mais Kazue était aussi en danger, alors….il le regarda avec dédain.  

-Ouais, c’est sûr ! Vu comme ça….  

Ryô se mit alors les jambes en tailleur et se frotta le menton pour réfléchir, comme si de rien n’était.  

-Oui , c’est vrai vu ma position, j’ai franchement l’air minuscule par rapport à toi !… Umibozu !…Tu as trouvé un frangin de taille ! ….Hihihi ! ….Quel jeu de mot ! ….de taille !… génial l’allusion !…  

 

L’homme serra les dents devant l’inconscience de ce jeune freluquet, qui se pliait en deux devant sa boutade.  

-On m’a dit également que tu ne prenais pas les gens au sérieux et je suis en train de le constater. Mais ce n’est pas grave, je vais te faire clouer le bec. Ryô repris soudain un air sérieux et lui lança sèchement :  

-C‘est ce qu’on verra ! On ne t’a jamais dit : il faut savoir reculer pour mieux sauter !.. ou bien…. de ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tuer… oh oh oh oh !! J’en ai une autre…..eh eh eh….  

Il prit une bouffée d’air et chantonna :  

-Gare aux gori-ii-i-i-lles !( vive Brassens !)  

Et Ryô se mit à rigoler de plus belle, sous le visage plus qu’agacé du chef.  

-Comment oses-tu te jouer de moi, sale microbe ! Tu oublies que mon soldat a ton ami en joue !  

-Ryôôô !! Si on sort vivant de là, je te tue ! ,cria alors Kazue qui n’avait pas du tout l’air sereine, contrairement à Ryô, devant l’arme pointée sur sa tête !  

Mick serrait les dents face à son impuissance tandis que Falcon souriait, connaissant très bien le jeu de Ryô et son objectif.  

-Ok …OK ! J’arrête ! Mais vraiment vous n’avez aucun sens de l’humour ! se résigna alors Ryô, la mine déçue.  

Le chef les interrompit dans leurs règlements de comptes et continua à presser le front de Ryô.  

-Où est la vieille ? Parle !  

-Tsstsstss ! tu ne devrais pas l’appeler comme ça ! Tu risques de le regretter !  

-La ferme !  

-Oh, tu sais je dis ça pour toi !…. Moi,… après tout…, ta vie,…j’en ai fichetrement rien à cirer !  

-Mais tu vas la fermer !, hurla le chef tout en enfonçant son arme un peu plus sur le front du nettoyeur.  

-Faudrait savoir !..Tu veux que je parle ou que je me taise ?  

-Rrrrrrr…tu m’énerves ! Je vais tirer comme ça, je me sentirai mieux, je crois !  

-Bah, vas-y, tire !  

Ryô lui sourit avec défiance mais aussi tout en le regardant dans le fond des yeux pour le déstabiliser. Ce regard le prévenait que quoiqu’il fasse, il n’irait pas bien loin. Le chef le comprit mais ne se laissa pas désabuser par l’air suffisant de Ryô. Voyant le doute s’installait progressivement dans l’esprit du géant, le nettoyeur continua à l’agacer :  

-Bon tu tires ou on prend le café ?…  

L’homme commença à appuyer sur la gâchette quand un ordre se fit retentir :  

-Ça suffiiiit !!!  

 

Mariko s’était levée et venait de sortir de derrière le comptoir, l’air dur.  

-C’est moi que tu veux, alors me voilà !  

Le chef marqua un rictus de plaisir sur le coin des lèvres.  

-Te voilà enfin raisonnable ! Donnes-nous ce qu’on cherche ! Et peut-être que je ne le tuerai pas !  

-D’accord ! Je te les donne, tes preuves ! Mais je veux que tu laisses partir mes amis du comptoir ; ça ne les concerne en rien !  

Toute la bande fut surprise par la diplomatie de la dame et par son courage ! Elle en avait dans la culotte, la grand-mère ! Elle pensait à sauver des vies au prix de la sienne, malgré la tension ambiante.  

-Crois-tu que tu sois en position d’exiger quoique ce soit ? l’interrogea le chef. Tu n’es qu’une vieille idiote naïve et inconsciente ! Ah ah ah !  

La mamie serra les poings de frustration devant la cruauté de l’homme en kaki. Mais elle n’allait pas en rester là. L’homme prit un ton plus vif et lui ordonna les preuves.  

-Dépêches avant que je ne perde mon sang-froid !  

Mariko regarda Ryô, puis lui sourit :  

-Ryô ? Tu te souviens de notre duel ?  

Ryô la regarda se demandant où elle voulait en venir.  

-Hélas ! Le plus triste jour de ma vie ! pffff ! J’ai gagné et il m’est arrivé que des tuiles depuis !  

- Je t’ai dit de la fermer ! On ne t’a pas sonné ! ….La vieille, ne change pas de sujet, on se fout de ta vie ! Dépêches-toi !  

Ryô commençait à sentir la colère monter réellement en lui à force d’avoir son tympan abîmer par les cris du chef et par son insistance à appuyer son flingue contre son crâne.  

-D’accord ! Je te les donne ! Elles sont dans ma banane !  

La dame montra la banane rose fluo qu’elle avait depuis le début à sa taille. Elle en ouvrit la braguette et commença à chercher.  

-Où est-ce qu’elles sont ? C’est bien là dedans que je les ai rangé !?  

Elle chercha pendant plus d’une minute dans sa si petite banane ! Elle en sortait tout un bric-à-brac, un peu comme Mary Poppins ! Tous la regardaient médusés et incrédules. Le chef sortit alors de ses gonds devant la lenteur de ses actes et l’absurdité de la situation.  

-J’en ai maaaarre !!!!Je vais tous vous liquideerrr !  

Mariko eut un sourire et d’un air à la fois triomphant mais sûre d’elle, elle cria :  

-JE L’AI !!!!  

 

C’est alors qu’elle sortit de sa banane un flingue miniature, le pointa vers le soldat qui menaçait Kazue et tira !  

-PAN !  

Mariko toucha le soldat qui s’écroula par terre. Devant ce soudain revirement de situation, Mick et Falcon attrapèrent leurs armes et tirèrent sur les trois autres hommes postés aux entrées et les touchèrent tandis que Ryô, qui venait de comprendre la remarque de Mariko, attrapa le 9 mm, tira le bras du chef pour passer son épaule contre le torse du géant et le fit pivoter par dessus sa tête. Le chef tomba lourdement sur son dos. Ryô donna un coup de pied sur son poignet, qui lâcha prise et fit glisser l’arme loin d’eux. Puis il lui asséna une série de coups de poings, qui finirent par le mettre K.O.  

-Tu as osé me coller ton arme sur ma tête ! Tu voulais voir le grand City Hunter, pourriture ! Le voilà !  

Ryô se releva et fit le tour de la salle du regard pour voir si tout le monde allait bien et sourit. Kaori et Miki se relevèrent, soulagées de voir que tout était rentré dans l’ordre.  

Mariko se dirigea dans un premier temps vers Kazue, encore toute chamboulée.  

-Ça va aller, ma petite Kazue ?, s’enquit-elle auprès de la jeune femme.  

-Euh..oui…merci…vous m’avez sauvé la vie !  

Mariko lui répondit par un sourire, puis prit à nouveau un air dur et se dirigea cette fois-ci vers le chef qui reprenait conscience. Elle l’attrapa par le col et lui colla un coup de poing sur la joue droite, sous le regard plus qu’étonné de l’assistance.  

-Ça c’est pour « la vieille idiote naïve et innocente » !  

Elle lui en colla un second par dessus et ajouta :  

-Et celui-là c’est parce que tu as commis l’irréparable ! C’est pour avoir oser poser ton arme sur la tête de MON FILS !  

 

Toute la bande tombèrent à la renverse sous cette deuxième excuse plus que surprenante, tandis qu’elle se frottait les mains à cause de la douleur provoquée par ses coups. Ryô s’efforça de sourire et dit avec une goutte de sueur sur la tempe, gêné :  

-Ah lala ! On ne peut rien contre la colère d’une mère !  

Le chef replongea dans sa léthargie sous l’impact des coups de la dame tout en marmonnant :  

-Je vois des lumières !!! On vient me chercher !!  

 

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L’homme n’avait pas tout à fait tort. Les sirènes des voitures de police arrivèrent sur les lieux, alertées par les appels du voisinage ayant entendu la fusillade.  

Saeko entra, toujours avec autant de classe et d’assurance, même si elle s’amusait à slalomer sur le sol jonché de gravas en tout genre.  

-Tu arrives toujours à l’heure, je vois !, fit Ryô l’air détaché.  

-Ohhh ! Quel dommage ! Pour une fois qu’il y avait de l’action ! A en voir l’état du café, ça a été chaud !!  

Miki tomba alors à genoux devant les paroles de Saeko.  

-MON CAFFFEEE !!!! bouhouhou !!!!  

Miki lâcha un énorme sanglot en voyant l’état de ruine du Cat’s eye.  

-Je suis vraiment désolé, lui implora Ryô.  

Saeko regarda les hommes écroulés par terre, puis jeta un œil sur la vieille femme. Elle sursauta et se mit soudainement au garde à vous.  

-Mes hommages, mon colonel !  

Toute la bande fit des yeux ronds.  

-MON COLONNEL !!!!dirent-ils tous en chœur et surpris.  

Mariko lui sourit et de manière hautaine lui répondit :  

-Repos, lieutenant Nogami!  

Saeko lui obéit et se détendit. Elle les observa avec étonnement : ils étaient tous pendus à sa bouche à attendre une explication sur ce geste.  

-Bah quoi ? Vous ne le saviez pas ? Vous avez en face de vous une grande femme ! Mon Colonel est une des premières femmes à avoir réussi à se faire respecter et admirer de ses hommes, et à arriver à son grade. C’est un exemple de courage et de détermination pour toute les femmes qui se destinent à une carrière policière ou militaire. Je suis une grande admiratrice de cette merveilleuse personne et je souhaite avoir tout le professionnalisme que dégage cette grande dame du milieu!  

Ryô dévisagea Saeko, qui voyait soudain en elle une féministe refoulée !  

-Ça explique en tout cas pourquoi vous maniez si bien les armes et votre aplomb face au danger, expliqua-t-il, dubitatif mais satisfait d’avoir percé un de ses mystères. Vous êtes une sacrée cachottière, vous !  

-Moui…répondit Mariko l’air satisfait et fière d’elle. C’est ce qu’on appelle l’expérience !! Tu comprendras plus tard, apprenti !  

-Je n’ai rien d’un apprenti !!!, cria alors Ryô, vexé par sa boutade.  

 

Kaori , toute penaude, demanda alors à Saeko, tout en la montrant avec Mama Saeba alternativement du doigt :  

-Mais comment vous vous connaissez ?  

-J’ai eu la chance de la rencontrer grâce à son fils !dit alors Saeko gentiment.  

-RYOOOO !!!! s’écrièrent la bande, au détriment de Ryô qui clignait des yeux devant tous les regards soudainement braqués sur lui.  

-Ryô ????Pourquoi vous me dites ça ?…Mon…. Mon colonel est sa mère ?… Non, non, je parle de Reizo !  

Et tous en chœur avec le même regard effaré, lancèrent à Ryô :  

-Tu as UN FRERE!!!!  

Saeko les dévisagea tous, ne comprenant rien à leurs histoires tandis qu’un corbeau passait au-dessus de la tête de Ryô, complètement anéanti par ce florilège d’inepties !  

Mariko sourit et se dirigea vers lui. Elle leva la main et lui tira la joue.  

-Je suis tout de même fière de toi, fiston ! Tu t’es bien débrouillé ! On forme une bonne équipe, hein ?  

Ryô rougit un peu et se frotta la tête en rigolant jaune.  

-Quelqu’un peut m’expliquer ce qui se passe ?, dit alors Saeko agacée de ne pas faire partie des confidences du groupe .  

-Ce n’est rien, inspectrice de mon cœur ! Je t’expliquerai mais plus tard, lui supplia le nettoyeur.  

Saeko soupira de lassitude. Elle savait que Ryô avait le chic pour se mettre dans les situations les plus folles. Elle décida de ne pas en tenir rigueur.  

-A voir la tête de ces hommes, le boss n’a pas fait dans la dentelle !commenta Saeko. C’est donc pour mon Colonel que tu m’as demandé des infos !  

-Oui…et, comme tu peux le voir, on avait vu juste ! Sa mort est plus que suspecte. Ils sont prêts à tout pour obtenir ces preuves. Ils étaient assez expérimentés ! Il faut vraiment être vigilant. Ils n’ont pas hésité à pénétrer dans le repère de Falcon qui est, tout de même, un des plus grands nettoyeurs de la ville et à s’attaquer à nous !  

-Mmm mmm, fit Saeko songeuse. Je les embarque pour les interroger. Je te tiens au courant de la suite des choses.  

-Ça roule, ma poule !!  

Saeko se retourna le regard dévastateur et lui cria :  

-Je te rappelles que je ne suis certainement pas une de tes poules !!!  

Ryô fit une moue chagrine. Falcon posa alors la question que tout le monde se posait.  

-J’espère avoir une explication sur cette attaque surprise ? Qui est le commanditaire de cette embuscade?  

-Et bien c’est une longue histoire……  

Mariko lui coupa la parole :  

-Je suis désolée pour les dégâts, je paierai évidemment les réparations ! Merci pour votre compréhension mais ce sont mes affaires et je ne souhaite pas les partager. Vous avez déjà couru trop de risques !  

Falcon ne renchérit pas puisque ce n’était pas son habitude de se mêler des affaires des autres. Au contraire, il appréciait la grandeur d’âme de cette femme. Mais Miki, elle, ne le voyait pas de cet œil et s’apprêtait à rétorquer. Falcon, qui connaissait bien sa femme, la porta vers le comptoir :  

-Viens Miki, il nous faut ranger ! Allons chercher des balais et des serpillières derrière.  

-Mais !!!  

 

Il ne restait plus que nos deux prétendus duos au milieu de la salle et Mama Saeba.  

Mick attrapa la taille de Kaori et, tout en baladant son index et son majeur comme un petit soldat explorant un territoire inconnu, de son épaule vers sa main délicate, lui souffla :  

-Bon ! Tout ceci m’a mis en appétit ! Laissons-les dans leur embrouille, ma chérie ! Que dirais-tu d’aller manger un bout dans un des restos les plus luxueux de la capitale et après nous irons nous promener au clair de lune…..  

Mick commença à avoir sa figure lubrique :  

-…Et si tout se passe bien on pourrait ….enfin…tu vois !….  

Kaori qui avait encore le cœur dans les derniers évènements fut surprise par la légèreté soudaine de son nouveau partenaire. Comment arrivait-il à passer aussi rapidement du coq à l’âne ? Mais elle savait également qu’il ne fallait pas laisser retomber la pression et oublier leur vengeance.  

-Où comptes-tu m’inviter ?  

-Mmmhh ??? Je pense que ça va te plaire ! Je t’invite au Restaurant de la Tour de Tokyo !!!  

Kaori fit des yeux ronds et éclata de joie à cette annonce.  

-Pas possible !! Tu plaisantes ! J’ai toujours rêvé d’y manger !!  

-Je savais que ça te plairai, mon oiseau des îles…  

 

Kaori lui sauta au cou. Mick était très heureux de voir l’enthousiasme inopiné de Kaori tout ça pour un si petit détail ! Elle était sur un petit nuage et le regardait avec des cœurs à la place des yeux. Pour une fois qu’on l’invitait, elle, Kaori Makimura, dans un restaurant chic ! Jamais elle n’aurait cru cela possible. Si elle n’était pas si timide, elle l’aurait embrassé sur la bouche !  

Ryô eu un frisson de colère. Il savait que cette offre était une chose qu’elle aurait voulu se voir réaliser avec lui, mais leurs finances ne leur permettaient pas de se payer ce luxe. Aussi ils s’étaient contentés de vendeurs ambulants de ramens comme restaurants ou de pizzeria. Et de voir Mick lui offrir ce qu’il ne pouvait lui donner, ne le réjouissait nullement. Quand à Kazue, elle fut pétrifiée par cette offre. Jamais Mick ne l’avait emmené dans un tel endroit. La jalousie commençait à la titiller, voyant sa place usurpée par sa meilleure ennemi, Kaori. Elle croisa les bras sur sa poitrine et demanda sèchement à Mick, les traits du visage durcis par la jalousie :  

-Et comment comptes-tu payer ce si magnifique repas, Rothschild ??  

Mick eut un petit rictus de malice et tout en faisant bouger son index de gauche à droite sous son nez et en étant condescendant, lui dit :  

-Tatata !!! Voyons, ma chère Kazue….un gentleman ne dévoile pas ses sources !!! Saches qu’un homme est prêt à n’importe quoi pour satisfaire la femme qu’il aime ! Et surtout moi, lorsqu’ il s’agit de ma douce Kaori !…. N’ai-je point raison, Ryô ??….  

Mick lança un regard accusateur à Ryô qui ne disait rien, encore en train de penser à ce qu’il n’avait jamais oser lui proposer pour la satisfaire.  

-OHH ! Suis-je idiot !C’est vrai que tu ne donneras jamais ton cœur à une seule et unique femme, ça doit être dur pour toi de comprendre mes propos !J’y pensais plus…, tu les aimes toutes !! …sauf Kaori évidemment!!… Pour mon plus grand bonheur !..J’ai enfin trouvé LA femme sur qui tu n’essaieras pas tes petites tentatives mokkoriennes dessus ! Quel pied !  

Ryô essaya de se contenir devant l’attaque terrible de l’américain. Il avait appuyé sur LE sujet sensible : sa relation ambiguë avec Kaori. Il ne savait comment répondre à cette remarque insidieuse. Sa seule réaction fut un soupir d’indifférence.  

Voyant le mutisme de son grand compagnon de beuverie, Mick était comblé. Il l’avait fait fléchir et pouvait savourer sa vengeance. Kaori n’émit pas un mot. Elle épiait le moindre sentiment de Ryô sur son visage mais en vain. Cette tirade avait jeté un froid dans la salle. Mick fit alors demi-tour et ouvrit la porte d’entrée en prenant Kaori par la main.  

-Bon, c’est pas tout mais j’ai une charmante soirée en perspective !  

 

Mick et Kaori partirent, laissant Ryô, Kazue et Mariko au milieu du café .  

-J’en ai marre !!!!Dit alors Kazue, irritée. Ryô, tu ne vas pas les laisser nous ridiculiser sans rien faire !?  

-Laisses-les !! Ils ne m’intéressent pas…, dit-il, le visage sombre et sérieux.  

-Tu plaisantes, j’espère ! T’es pas sérieux !? Comment peux-tu rester là comme un piquet et jouer l’indifférence !??  

-J’ai d’autres chats à fouetter que de courir après leurs élucubrations !….  

-E.. élu…. élucubrations ! Et sa main sur sa cuisse, c’était quoi à ton avis ???  

Ryô continua d'ignorer les propos de Kazue.  

-Oui, j’ai un autre projet en perspective…  

Il se recroquevilla soudainement et prit un visage de pervers, avec de la bave au coin de ses lèvres et dit :  

-J’ai rendez-vous avec les filles de l’émission de fitness de 19h00 à la télé !!!…Ahah !…Alors, vite !!! On rentre !!!! Je ne veux pas en perdre une miette !  

Kazue et Mariko se prirent le visage, complètement dépitées et découragées, et lui emboîtèrent le pas vers la sortie.… 

 


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