Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: paty

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 33 chapitres

Publiée: 19-04-08

Mise à jour: 20-09-08

 

Commentaires: 271 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Ryô va avoir malencontreusement une cliente au caractère bien trempée; une vieille femme qui va semer la zizanie au sein de la petite bande et qui peut se montrer plus coriace que n'importe quel ennemi du grand City Hunter......Voici la version que ma bêta est en train de corriger et retravailler.....

 

Disclaimer: Les personnages de "une maman pour Ryô?!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: TOME 37: Une maman pour Ryô?!

 

Chapitre 23 :: Des surprises en cascade!!!

Publiée: 07-07-08 - Mise à jour: 07-07-08

Commentaires: Salut mes louloutes! (et mes loulous s'il y en a , mais bon ils ne se sont pas manifestés!^^') Alors, quoi de neuf? ça va? Moi ça va!!^^! Je viens de faire un bon gâteau au chocolat avec des morceaux de bananes dedans...mmmm! Tokra j'ai bien pensé à toi en le concoctant! Une fois fini, je me suis dit:" et si je leur en envoyais un,de petit dessert, à toute ma tribu?" Donc voici le nouveau chapitre de ma fic, tout bon, tout chaud! Oui, chaud car ça bouge enfin! Je sais, je dis ça depuis plusieurs chapitres, mais cette fois-ci, c'est véridique! Oui, oui, oui! Vous verrez par vous même....Sinon je suis contente car mon coup de gueule a été efficace!!! J'ai retrouvé ma Lyly!!! Dans mes bras ma louloute!!Snif snif! Trop contente de te retrouver!!Pleins de bisous sur tes deux petites joues! Et pour finir, Bienvenue à Eden et Milkaly qui ont pris le temps de découvrir mon petit bébé littéraire! Merci! à vous les filles! Pour terminer( décidément je fais toujours des commentaires à rallonge!), je suis vraiment contente( en plus je me répète!^^') car je vois que vous avez le même humour que moi et que vous arrivez bien à percevoir mes petits clins d'oeil et autres nuances dans mon humour. Et cela me réconforte car j'essaie d'en faire une de mes priorités dans mon écriture et c'est super dur de faire sourire les gens! Si vous rigolez en me lisant, alors je suis contente de vous donnez ce petit rayon de soleil( hommage à ma Indie...). je vous embrasse! Paty

 


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. Kaori venait de débouler comme un éclair.  

-Ryô ! C’est la cata ! Il n’y a aucune arme dans l’armurerie et les soldats rappliquent dard dard ! Que va-t-on faire !??  

-Quoi ! Tu plaisantes ! …..Mmmh, mmmh……Il est malin ! Danno savait que j’allais m’en servir contre lui. Très bien …prends la mitraillette du pervers et on fonce dehors !  

 

 

Kaori obéit à son partenaire et ils se précipitèrent dehors afin de voir l’arrivée des soldats.  

Il avait commencé à neiger à gros flocons depuis un bon quart d’heure. La neige recommençait à adhérer au bitume déjà bien recouvert par endroit d’un manteau blanc. Malgré tout, on pouvait apercevoir la pleine lune. Elle transperçait de ses rayons l'obscurité du camp, permettant ainsi de se situer aisément dans la nuit, sans la lumière des petites torches. Certains spots encore opérationnels avaient été également allumés, depuis le constat d'une intrusion de l'ennemi.  

Un bruit sourd de pas résonnait dans la cour immense du camp. La troupe de soldats au loin s’approchait à vive allure vers eux.  

-Bon bah, vu leur nombre, c’est pas gagné !  

-Tu es vachement réconfortant toi !, lui rétorqua Kaori, d’un ton ironique.  

-J’avais pensé attaquer de front avec de l’artillerie lourde mais vu la conjoncture actuelle des choses…..On va passer au plan B !,fit Ryô plaisantin.  

-Et c’est quoi ton plan B, monsieur le fin stratège ?  

-On va les contourner ! Hi hi !  

-ça ne me fais pas rire, idiot !, lui cria Kaori ! Comment veux-tu contourner ce troupeau de militaires !  

-On va passer par les bâtiments qui longent le camp pour s'approcher un maximum du bâtiment principal!Regardes!... Il y a là le dortoir et juste collé à côté le réfectoire. Il doit y avoir une porte communicante entre les deux bâtiments. On va les traverser sur la longueur et le tour sera joué! En plus, ils vont nous permettre de mieux se protéger et donc contre-attaquer ses satanés soldats! Pas mal mon plan B, non?  

La belle fit une moue pas totalement convaincue face au sourire figé de son associé. Ryô attrapa alors la main de sa partenaire et courut jusqu’aux dortoirs du camp. Kaori, qui ne s’attendait pas à être tirer vers l’avant de la sorte, poussa un petit cri de surprise. Ryô la dévisagea, peu satisfait:  

-Bah vas-y ! Hurles pendant que t’y es ! Signales aussi notre présence, idiote !  

-Ohé, ça va ! T’as qu’à être plus doux avec moi !  

-Plus doux ?! T’es un homme ou non ? Montres-toi un peu moins chochotte !, fit remarquer le nettoyeur de manière indéniable.  

Une massue décolla en direction du nettoyeur qui sentit sa tête rentrer dans son corps sous l’impact.  

-Voilà comment je manifeste ma virilité, monsieur !  

 

 

Après s’être dit toute leur considération, les deux acolytes pénétrèrent dans le bâtiment des dortoirs. Un calme étrange pesait dans l’obscurité de la bâtisse. Ryô sortit son magnum, le regard et l'ouïe aux aguets.  

Il avançait lentement, contre le mur, suivie de Kaori plutôt inquiète. Il n'y avait à première vue personne à l'horizon. Les deux nettoyeurs avancèrent sur la pointe des pieds, afin de ne pas se faire repérer. Mais au bout de quelques mètres, Ryô sentit le danger venir des pièces qui se situaient de part et d'autre du couloir qu'ils longeaient.  

Son instinct de survie fut de braquer son arme sur un chambranle de porte sur sa droite. Un soldat surgit de la pièce et s'apprêta à mitrailler les nettoyeurs. Ryô appuya sur la gâchette, comme par réflexe et désarma le soldat. Il lui fonça dessus pour l'assommer lorsque Kaori , sa mitraillette à la main, ouvrit le feu derrière lui sur des soldats qui arrivaient face à eux. Ryô fut surpris par les détonations de la belle dans son dos. Examinant la situation qui s'annonçait plutôt mal pour eux, il se tourna vers Kaori et lui cria:  

-Kaori! Les escaliers!  

Kaori et Ryô se comprirent en un regard et se précipitèrent sur la rampe d'escaliers qui se trouvait à quelques mètres. Elle prit les devants cette fois-ci avec sa mitraillette , tandis que Ryô protégeait leurs arrières.  

De la poussière et des copeaux de bois des chambranles de porte volèrent au dessus de leur tête. Poussée par la peur mais aussi par sa hargne de résister face à l’ennemi, la nettoyeuse leur envoyait un déferlement de balles. Les uns se jetaient à terre et se couvraient la tête ; d’autres, réfugiés derrière les murs, fermaient les yeux, suppliant que ce massacre s’arrête ; et enfin les derniers, les plus téméraires, hésitaient tout de même à riposter face à la folle à la mitraillette mais cela s'avéra peine perdue car le fou au magnum intervenait pour la protéger !  

Le binôme réussirent ainsi à atteindre l’escalier et à monter sans attendre. Ne sentant plus la vague destructrice de la mitraillette, les soldats cessèrent le feu, satisfaits de leur attaque car leur objectif fut finalement tant bien que mal atteint: ils les avaient poussé à l'étage.  

 

Kaori arriva en haut des marches, essoufflée. Ryô l'exhortait à continuer son allure. Ils arrivèrent dans la salle de dortoir du premier étage.  

C'était une grande salle avec des lits une personne de chaque côté. La salle était vétuste, car à l'abandon comme le reste du camp. Le plancher était recouvert d'un parquet marron foncé, presque noir à cause de la crasse. Il était clair que ce parquet n'avait pas été cirer depuis des lustres. Les volets des fenêtres de droite et de gauche étaient clos, laissant passer un brin de lumière du clair de lune, éclairant légèrement la salle. Des toiles d’araignées se balançaient un peu partout, sous le courant d’air glacial qui passait à travers les fenêtres, gondolées par endroits à cause de l’humidité. Les lits étaient recouverts par un simple drap blanc et il n’y avait aucun autre meuble ou semblant de décoration qui puisse affirmer que cette salle fut habitée un temps.  

Kaori n’était pas rassurée. On se serait cru dans une salle hantée. Une atmosphère morbide se dégageait de ce lieu. Elle attrapa machinalement la main de Ryô, afin de se redonner confiance. Ryô, à ce contact, la regarda curieusement.  

-Aurais-tu peur, Kaori ?, fit-il sur un air moqueur.  

-Pas du tout ! Je m’assure juste que tu ne vas pas me laisser en plan, c’est tout !  

Kaori avait trouvé une excuse bidon et elle le savait. Mais comment révéler à son partenaire l’angoisse qui lui glaçait le sang à présent.  

-On y va ?, dit Ryô avec défi face au visage blafard de Kaori.  

-Tu veux aller où ?, lui demanda sa partenaire, peu courageuse cette fois-ci. Je te ferai remarquer que l’escalier qui se trouve au bout de ce dortoir nous mène vers l’étage supérieur…..et nous, on ne doit pas monter mais traverser le bâtiment !  

-Oui, c’est vrai mais moi je n’ai pas envie de me faire trouer les fesses par ses soldats ! Alors je préfère monter que rester là à les attendre ou redescendre !  

-Et tu comptes faire quoi, une fois en haut ?, lui demanda Kaori perplexe.  

Ryô poussa un soupir de désarroi et lui déclara, chagriné :  

-Je n’aurai sans doute pas le choix….. Je me battrais en me servant de toi comme bouclier. Je ne veux pas laisser toutes ces femmes dehors, sans savoir ce qu’est l’amour avec l’étalon de Shinjuku ……Alors que toi, personne n’attendra après tes charmes !  

Ryô lui fit un clin d’œil taquin. Kaori se retint de ne pas lui remettre une massue en pleine face car il était son seul soutien dans ce lieu effrayant et elle voulait le garder intact pour le moment. Elle se contenta de lui tirer la langue pour seule réponse tandis que Ryô fit un premier pas à l’intérieur de la salle.  

Le sol grinçait sous le poids de ses pas. Il ne savait pourquoi mais cela lui semblait louche de ne pas entendre les soldats arriver derrière. Kaori le serrait de près, le regard aux aguets.  

Contrairement à son partenaire qui s’attendait à voir un soldat surgir dont ne sait où, Kaori, elle, craignait l’apparition d’un fantôme ou d’un revenant. C’était complètement stupide de sa part et elle le savait mais cette salle lui inspirait cette crainte-là en premier. Ils avancèrent lentement. Les planches du parquet grinçaient de plus en plus, rendant l’atmosphère encore plus lourde à supporter pour Kaori, qui s’imaginait déjà entendre des bruits imaginaires, ou peut-être même des esprits de soldats morts dans ce camp …..quand soudain :  

-BAAAAMMM !!!!  

 

 

Ryô et Kaori sursautèrent en entendant ce bruit terrifiant, suivi de bruits de verres.  

-KYAAAAAHH!  

La nettoyeuse se jeta dans les bras de son partenaire, tout en hurlant sa peur d'être attaquée par un poltergeist. Elle avait ses jambes autour de sa taille, les bras sur ses épaules et la tête dans son cou, le cœur secoué par la peur. Ryô regarda la source de ce bruit soudain et s’aperçut que c’était un volet qui venait de claquer brutalement la fenêtre, la faisant tomber en éclats sous le choc.  

Il relâcha alors son attention et poussa intérieurement un soupir de soulagement. Lui non plus n’était pas totalement rassuré. Il sentait que quelque chose ne tournait pas rond dans ce dortoir mais n’arrivait pas à définir quoi. Quelque chose clochait, c’était certain…. Il ferma un instant les yeux pour replacer la situation dans son contexte et faire le point dans sa tête. Il devait faire appel à son sixième sens, trouver la faille à ce pressentiment qui n'avait cessé de le suivre depuis quelques minutes. Il rouvrit ses yeux tout en se donnant mentalement du courage. Il y avait bien quelque chose d'inhabituelle!!….  

Il s’aperçut alors qu’il portait Kaori dans ses bras, complètement paniquée. Il se mit alors à sourire car ça c'était vraiment inhabituel! Il savait que Kaori avait une sainte horreur des histoires surnaturelles ou paranormales, et là, ce volet avait fait valser en même tant que la fenêtre son peu d’assurance du moment.  

Finalement cette situation lui plaisait. Il sentait ses jambes, bloquées sur ses reins et son souffle chaud dans son cou. Elle avait peur et il le savait, car il sentait les battements de son cœur résonner contre lui à un rythme effréné. Il baissa légèrement les yeux et vit ses cuisses dénudées autour de lui. Par sa position à califourchon, debout, sa jupe fendue sur son côté était remontée à hauteur de la courbure de ses fesses et Ryô, qui avait posé ses mains dessus par réflexe pour la rattraper, sentit son self-contrôle s’amenuiser à nouveau. Il n’osait faire quoique ce soit, de peur d’être accuser de la peloter !  

Kaori sortit sa tête de son cou , voyant que rien d’affreux suivait ce terrible vacarme. Elle se trouva alors nez à nez avec son partenaire. Ils se mirent à rougir tous les deux à nouveau face à cette situation à nouveau confuse entre eux deux. Réalisant que son geste était disproportionné par rapport aux faits, Kaori fit un bond de recul, tout en baissant sa jupe, le visage rouge de honte.  

-Par…pardon….je ne sais pas ce qui m’a pris, cette foutue fenêtre m’a fait perdre mon jugement …..Je………je suis désolée de mettre jeter sur toi comme ça ! J'ai eu peur, je le reconnais.  

Ryô adorait la voir aussi gênée. Ce n'était pas le fait qu'elle ait reconnu sa peur mais le fait qu'elle ne soit pas à l'aise dans les situations plus.....corporelles! Il retenta une remarque, comme celle qu’il lui avait fait au poste d’entrée, pour la décoincer un peu . Il se mit à sourire, le regard pétillant et interrogateur :  

-Je vais commencer à croire que je t’ai manqué pendant ces 6 jours. Entre la voiture et maintenant, tu ne te retiens plus et tu me montres ton désir de me retrouver !  

 

 

Kaori prit un fard monumental face à cette réplique des plus allusives. Elle ne savait plus où se mettre . Si seulement elle avait pu se transformer en petite souris, comme on pouvait se le souhaiter dans certains cas, elle aurait suivi cette possibilité et se serait cachée dans un trou jusqu’à la Saint Glinglin !  

Ryô était aux anges . Il avait certes mis sa partenaire dans une situation très embarrassante mais il voulait encore la tester sur ces sujets si délicats pour une personne aussi peu expérimenté qu’elle. Il n’attendait plus que sa réaction.  

-NON!!! C’EST FAUX…....JE ..…TU NE M’AS PAS MANQUÉ!.....,lui cria-t-elle, rouge écarlate, pour tenter de se justifier .  

Puis d'une voix plus réservée, elle admit:  

-Enfin si, un peu, mais…  

Kaori perdait totalement le contrôle, sous le stress et l’angoisse que lui faisait porter son partenaire. Elle se rendait compte qu’elle s'enfonçait toute seule en tentant de le contredire. Ryô, lui, savourait ce moment car elle lui ouvrait un peu ses sentiments et cela lui réchauffait le cœur. Mais il ne voulait pas le lui montrer et voulait encore la pousser dans ses limites concernant son attirance pour lui.  

-Ah ah !, fit Ryô, l’index levé. Je le savais ! Encore une qui ne peut plus se passer de moi ! Serais-tu en train de me tester pour voir si tu as ta chance avec moi ?  

-Pas du tout ! , cria Kaori stupéfaite par le sujet de conversation qu’il venait de lancer et qu'elle ne souhaitait surtout pas approfondir. Il n’y a pas que l’étalon de Shinjuku sur Terre ! Je........Je n’ai pas besoin de toi pour vivre ! Je…je peux me trouver quelqu’un d’autre, bien plus séduisant que toi ! !  

-Vraiment ?  

-Oui, vraiment !, lui dit-elle le regard confiant et transperçant. La preuve, je me suis trouvée un autre partenaire, alors pourquoi pas un petit ami !  

Ryô sentit son enthousiasme face à cette discussion plaisante, se dégonflait comme un soufflé qui venait d’être percé. Elle avait remis une couche avec Mick ! Décidément, il lui avait vraiment chamboulé la tête. Tout ça pour un baiser ! Son attitude vis-à-vis de l’américain commençait à sérieusement l’irriter. Elle n’avait plus que lui à la bouche. Et lui, dans tous ça ? L’aurait-elle oublié après tout ce temps à vivre l’un à côté de l’autre ?  

Kaori l’interrompit dans son raisonnement intérieur et lui dit :  

-De toute façon, ce n’est pas le moment de savoir qui serait le mieux pour moi! On a deux femmes à sauver. Alors en route !  

Kaori fit quelques pas en direction de l’escalier. Le plancher grinçait toujours.  

Ryô ne bougea pas et ne la relança pas, triste de voir que sa situation avec sa partenaire ne s’arrangeait pas comme il l’aurait souhaité. Kaori fit un pas de plus sur le plancher, mais cette fois-ci, un grincement différent ressortit du sol. Ryô tiqua à l’écoute de ce grincement dissonant. Il se précipita vers Kaori, le regard dans l’urgence et lui hurla :  

-Kaori, COURS !!!!!  

 

 

Kaori se tourna vers lui, ne comprenant pas ce qui lui prenait. Il l’attrapa par la taille et fonça. Son pied venait d’appuyer sur une planche du parquet factice. Elle venait d’enclencher un mécanisme, qui n’inspirait rien de bon . Les lits se soulevèrent un par un et des flèches transpercèrent la salle de part en part, détruisant tout sur son passage, même les lits qui se faisaient face. A chaque pas qu’ils faisaient pour éviter les flèches des lits, un mécanisme s’enclenchait sous leurs pieds. Kaori entendit des bruits de flèches lui sifflaient les oreilles tandis qu’elle se sentait happée par le bras de Ryô qui la poussait au maximum vers l’escalier. Les flèches frôlaient leurs membres en mouvement. Il ne fallait que quelques millimètres à chaque fois, afin de ne pas se les prendre dans le corps. Leurs deux manteaux subissaient cette attaque aiguisée et se déchiraient en lambeaux au fur et à mesure qu’ils avançaient. Kaori plissait les yeux pour ne pas prendre de copeaux de bois des lits. Cette attaque lui sembla interminable.  

Pourtant ils arrivèrent enfin à l’escalier. L’attaque cessa. Un silence suivit alors.  

 

 

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Pendant ce temps, dans un croisement de deux conduits d’égouts, un homme blond, au regard azur scrutait son plan, l’air dépité. Il était griffé partout au visage et avait le manteau déchiré.  

-Mais c’est quoi ce plan de débile !!! Tous ces embranchements d’égouts se ressemblent ! Et dire que Kaori aurait pu m’accompagner…..pffff ! C’est bien ma veine. Elle m’aurait aidé à trouver la bonne route et je n’aurais pas été tout seul dans ce foutu labyrinthe infecte, infesté de rats puants !! Ma situation aurait été tellement plus agréable…….  

De la bave commença à couler sur son visage lubrique tandis qu’il pensait à Kaori et à ce qui aurait pu se passer si elle avait été auprès de lui.  

-Quand je pense que , si ça trouve, Ryô est en train de se rabibocher avec elle....  

Il se mit à sourire en pensant à cette éventualité car c'est ce qui leur souhaitait réellement. Pourtant une grimace remplaça rapidement son sourire bienveillant en s'imaginant de quelle manière son ami pouvait recoller les morceaux avec sa partenaire temporaire.  

-Je dois me dépêcher!! Il pourrait lui faire des cochonneries pendant mon absence, ce pervers !.... Hors de question que je le laisse poser ses mains sur ma Kaori chérie!......Vite, trouvons le bout du tunnel et retrouvons ma princesse!......Et ensuite, à nous deux, sale tripoteur!!  

Mick concentra à nouveau son attention sur sa carte des égouts et une goutte apparut sur sa tempe. Il était bien perdu!  

-POURQUOI JE N'AI PAS PRIS MA BOUSSOLE!!!  

 

Alors qu’il hurlait son désespoir, un bruit sourd vint l’interrompre dans son monologue. Il arrivait vers la gauche et ne semblait rien indiquer de bon. Plus le bruit approchait , plus le doute et la peur se dessinèrent sur le visage de Mick. Bientôt, il écarquilla les yeux de stupeur en comprenant ce qui arrivait sur lui.  

-Oh non, mon dieu ! Pas ça !!!  

L’américain prit la direction opposé au bruit et commença à courir le plus vite possible.  

-SAUF QUI PEUUUUUT !!!!!!  

Une vague énorme arriva, emportant tout sur son passage. Le nettoyeur tentait par tous les moyens d’accélérer : il faisait de grand pas, puis sautait à grandes enjambées, il tentait même de voler mais l’eau se rapprochait indéniablement de ses talons.  

-C’est pas vrai !! Pourquoi ce camps est entourée de grosses collines et de coteaux ?! Pourquoi on ne m’a pas dit que la fonte des neiges se canaliserait ici ?!!! POURQUOI MOI !!! RYÔ, VA EN ENF…..  

Mick n’eut pas le temps de finir sa phrase que la force de l’eau l’emporta…..  

 

 

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-Arrêtes de te ronger les ongles !  

-Je n’y peux rien ! Je ne supporte pas de rester là sans rien faire !  

Saeko ne tenait plus en place. Ce n’était vraiment pas son genre de rester en retrait.  

-On doit attendre encore un peu avant de détailler à chacun où en sont les autres. Alors gardes ton impatience pour une autre fois !  

Reika non plus ne supportait pas ce silence radio mais c’était ce qui était prévu et il fallait suivre le plan à la lettre.  

-T'as pas faim?, lui demanda l'inspectrice, prête à tout pour bouger ou trouver une occupation.  

-Arrêtes tes bêtises! On dirait une gamine de six ans, capricieuse et enquiquineuse! Tiens-toi tranquille et dis-toi que tout vient à point à qui sait attendre!, lui ordonna Reika, le visage agacée et l'attitude intransigeante.  

Saeko marmonnait contre sa frangine, tout en regardant l’état pitoyable de ses ongles lorsque son téléphone portable sonna. Elle se mit à gesticuler dans tous les sens sur son siège, à la recherche de son outil de travail. Après un instant de grande panique à l’idée de rater son appel et d’avoir perdu l’objet de toute sa vie, elle se pinça la lèvre inférieure, se rappelant où il était, et plongea sa main dans son décolleté. Elle en extirpa le téléphone et appuya frénétiquement sur toutes les touches avant qu’il ne cesse de sonner. Elle le porta illico presto sur son oreille, remit une mèche de cheveux en place et reprit son air intouchable :  

-Lieutenant Nogami, j’écoute.  

-Lieutenant ? Bonsoir, c’est le président de l’unité spéciale des services de renseignements généraux.  

-Vous ? Tiens donc !  

Saeko se mit à sourire avec un regard satisfait. Reika la dévisagea, l’oreille et les yeux attentifs à chaque parole et à chaque expression sur son visage. Et celle qu’affichait sa sœur à cet instant lui fit comprendre que c’était bon pour eux, pour leur mission.  

-Que peux bien vouloir les services de renseignements généraux à une simple inspectrice de police, officiant dans un « gentil » petit quartier, comme moi.  

-Les services de renseignements généraux!, chuchota Reika à sa sœur, totalement surprise par cet appel inattendu, tandis que Saeko lui fit signe de se taire.  

Saeko s’enfonça dans son siège et croisa ses jambes, comme si elle tentait encore un de ses tours de charme. Son attitude de femme de poigne reprit les devants.  

-Mes hommes ont perçu via satellite du mouvement du côté du camp où l’on suspectait le major Danno d’avoir caché son trafic d’armes.  

-Vraiment ? Et quel est le rapport avec moi ?  

-C’est bien vous qui êtes passé cet après-midi nous signaler de nous tenir prêt à attraper Danno ?  

-Oui..... mais je suis qu’une femme dont la parole n’a guère de poids…alors vous savez…..  

-Je ne passerai pas par quatre chemins. Que se passe-t-il ? Où sont vos hommes ?  

-Mais mes hommes sont chez eux, président, dans leur foyer, auprès de leur famille…  

Saeko adorait le mener en bâteau. Elle se vengeait de sa dernière entrevue avec eux et souhaitait bien leur montrer qu’elle n’était pas une idiote sans cervelle.  

-Ne vous foutez pas de moi, Nogami !!, s’énerva le président.  

-Mais pas du tout ! Je n’oserai pas , voyons…… C’est la vérité. Mes hommes ne sont pour rien dans ce qui se passe dans ce camp.  

-Ne me chantez pas la messe, je vous prie. Je sais parfaitement que vous savez ce qui se passe actuellement ! Pourquoi y a-t-il des explosions ?  

-Ah oui ? Il y a des explosions ?…..Mmmm…. Certainement que Danno a trouvé plus fort que lui !, rétorqua la belle brune ironiquement.  

-Qui est-ce ? .....Il......Il n’a aucune chance !  

-Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?  

Saeko fut piquée par la curiosité. Elle sentait que cet homme savait des choses importantes qu’ils ignoraient.  

-Cela ne vous regarde pas…  

-Très bien, Monsieur le Président…Jouons carte sur table. Je sais des choses et vous, vous en savez d’autres. Si nous nous mettions une bonne fois pour toute d’accord ?  

Un silence fut la seule réponse qu’obtint l’inspectrice.  

-Très bien…Je vois que vous refusez de coopérer, alors je garde mes infos sur ce qui se passe ici et vous, vous restez dans vos interrogations….  

-Vous êtes sur place!!!???? Vous n’êtes donc pas étrangère à cette attaque sur le camp !  

Saeko opta pour l’intransigeance afin de faire finalement céder son interlocuteur.  

-Au revoir , Monsieur le Président! En espérant pouvoir à nouveau faire équipe avec vous....  

-Non !!!Attendez !! C’est d’accord !........J'accepte de vous dire ce que l'on sait ...... Mais vous d’abord !  

-Voyons ! Ne jouez pas la galanterie avec moi, Monsieur !Je ne suis pas blonde et encore moins idiote!! Si vous voulez que le démantèlement de votre gibier ne vous échappe au profit d'un simple coup de pot d'un petit commissariat de police, je vous conseille d'être plus conciliant!  

 

Reika était estomaquée par l'aplomb de sa grande sœur face à ce grand ponte chargé par le gouvernement. En fait, à cet instant, elle en était très fière. Elle était en train de lui faire un sacré chantage et lui montrer le mauvais coup de pub qui pouvait se dessiner sur son service si le résultat était attribué à un lieutenant de police.  

-Ok! C'est bon! Je vais tout vous dire.... Mais je veux juste savoir avant si les chances de gagner sont évidentes?  

-Monsieur le Président, tout ce que je peux vous dire, c'est que vous avez avec vous le numéro un dans son domaine.  

-Le numéro un? Qui est-ce qui est le.....  

Le président ne chercha pas davantage d'informations mais cette révélation ne le laissa pas indifférent car il n'osait penser à la véritable identité de cette personne. Il se doutait bien qu’il s’agissait d’une personne non reconnue dans les forces de l’ordre.  

-Voilà ce que nous venons d'apprendre....  

-Enfin vous êtes conciliant!, dit Saeko, le soupir aux lèvres.  

-Ecoutez-moi bien! Votre homme va devoir jouer la prudence! Danno n'est pas seul! Il est accompagné de la pire espèce!  

-Pardon? De quoi parlez-vous?, demanda Saeko, suspicieuse et inquiète.  

-Danno s'est entourée de deux hommes du milieu, deux crapules!  

-Mon homme n'est pas seul non plus et ses acolytes ne sont pas des tendres non plus! Mais allez-y, Président!.......Dites-moi qui est-ce!!, lui demanda Saeko, toujours intéressée mais inébranlable au sujet de la fiabilité de son poulain.  

-Ne le prenez pas à la légère, Lieutenant, car ils ne sont pas des agneaux. L'un deux est même recherché par Interpol!  

 

Reika vit soudain sa sœur dans une grande confusion. Les informations qui passaient par son téléphone ne semblaient plus tellement bonnes.  

-Lieutenant......Il s'agit du Lituanien et du Piranha.  

Saeko regarda au loin, l'air complètement paniquée par cette révélation. Elle laissa glisser son portable contre sa poitrine.  

-Lieutenant? Lieutenant? Vous êtes là?....Lieutenant!!....Allo?!  

 

 


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