Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: paty

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 33 chapitres

Publiée: 19-04-08

Mise à jour: 20-09-08

 

Commentaires: 271 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Ryô va avoir malencontreusement une cliente au caractère bien trempée; une vieille femme qui va semer la zizanie au sein de la petite bande et qui peut se montrer plus coriace que n'importe quel ennemi du grand City Hunter......Voici la version que ma bêta est en train de corriger et retravailler.....

 

Disclaimer: Les personnages de "une maman pour Ryô?!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: TOME 37: Une maman pour Ryô?!

 

Chapitre 16 :: Une réunion très animée!!

Publiée: 31-05-08 - Mise à jour: 31-05-08

Commentaires: Bonjour mes louloutes! Allez...tous ensemble...HIP HIP HIP HOURRA! (Au cas où vous ne le verriez pas je joins les gestes aux mots en faisant la hola!^^).J'ai dépassé les 100 reviews! Et ce, grâce à vous! Un grand MERCI! Qui aurait cru que ma première fanfic atteigne les 100 Commentaires! Je suis aux anges! En plus comme un bonheur n'arrive jamais seul, j'élargis encore ma carte géographique de mon fanclub avec l'arrivée du Portugal et de Cristina! Bienvenue à toi ma belle,je te souhaite que du plaisir en découvrant mon univers! Franchement, je m'adresse à tous ceux qui nous lisent et qui n'osent pas s'inscrire sur le site ou qui craignent de se lancer dans l'écriture d'une fic: n'ayez pas peur! HFC est une grande famille qui a su m'accueillir les bras ouverts et avec beaucoup de chaleur. N'hésitez pas, foncez! Laissez-nous des reviews, impliquez-vous! Notamment les hommes...car j'ai constaté que c'était principalement les filles qui me suivaient! Or, j'aimerais aussi vos commentaires concernant les scènes d'action car, nous les filles, on est forte pour les sentiments mais pour ce qui est des scènes avec de la testostérone, c'est une autre paire de manches! Donc pensez à moi! Autre chose...Je fais pleins de bisous à Amelds que j'ai retrouvé..enfin!Quel soulagement! Mais j'ai perdu aussi une autre chérie!Ma petite Nestor!Où es-tu? Que deviens-tu? Avis à la population...si vous avez des nouvelles? Ne soyez pas vache! Prévenez-moi! J'aime choyer mes nouvelles amies! Hihihi!^^^Bon voici mon nouveau chapitre, où on avance enfin sur l'histoire! Je pense que ça va vous plaire car il y a encore de l'humour, encore de l'action et encore des joutes verbales pleines de suspens, notamment avec l'arrivée de Reika!!!Et oui, je ne l'ai pas oublié, elle non plus!On n'en met encore une saucée!Hihihi! Tout cela vous met l'eau à la bouche, hein? Bon alors je vous laisse savourer! Bisous à toutes et maintenant, le nouvel objectif est: 150 reviews! Alors à votre clavier!

 


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….Kazue sautillait de joie à l’idée de ce qui attendait Ryô. Avec Umibozu, elle savait que le réveil n’allait pas se faire dans la douceur !  

Et pourtant…..  

 

Le géant ouvrit la porte de la chambre délicatement, ce qui n’était pas commun face à sa brutalité inéluctable. Il voulait être tendre, gentil et pleins d’attentions avec la frimousse de petit bébé qui dormait là, recroquevillé dans son lit. Après tout, il avait la chance inouïe de se trouver dans l’intimité du meilleur nettoyeur de tout le pays ! Il s’avança lentement afin de ne pas éveiller les soupçons du nettoyeur, toujours sur ses gardes. Il se pencha doucement et avec un sourire montrant toutes ses dents, lui dit :  

-Bonjour ma belle canaille ! Alors, tu attendais ta tête de poulpe pour qu’elle te fasse un gros câlin ! Ton vœu va être enfin exaucé ! Depuis le temps que j’attendais ça !  

Ryô ouvrit ses yeux , comme terrorisé par ses mots, et à sa vue, ses deux globes oculaires sortirent subitement de leurs orbites! Ses oreilles ne l’avait pas trompé, c’était son pire cauchemar qui se réalisait ce matin ! Et d’un seul bond cria :  

-NON ! PAS çA !  

Ryô n’eut pas le temps de prendre la poudre d’escampette que Falcon lui saisit le pied et d’un geste rapide l’agrippa, le corps contre son torse.  

-Outch !, s’exclama le bel endormi maintenant plus que réveillé, aplati comme une crêpe contre ce mur de muscles !  

-Viens là, mon petit chaton ! Viens faire un gros poutou à ton éléphant de mer !, lui dit Umibozu, la bouche en avant avec des yeux de jeune demoiselle dévergondée sous ses lunettes fumées.  

-Lâche-moi le gros tas ! Je t’interdis de tenter quoi que ce soit sur mon joli petit corps d’étalon ! , cria Ryô avec un air plein de dégoût et de reproches.  

-Mais justement ! Je veux voir les capacités du grand Etalon de Shinjuku, se mit à rire le mercenaire alors que Ryô se tortillait comme un vers afin de s’échapper de l’emprise étouffante de son ami.  

-Plutôt mourir que de me faire une luciole des mers, lui cracha au visage le beau brun tout en repoussant ses avances de ses deux mains à présent libérées.  

-Vraiment ? Tu es sûr et certain…mon Ryô-chouchou ? Je croyais que la seule mort que tu voyais dans ton proche avenir serait faite par un trou dans ton corps de gringalé !,continua Umibozu de plus en plus heureux de sa farce aux allures de vengeance.  

-Ne me touches pas !, hurla Ryô maintenant paniqué à l’idée de se faire dorloter par un homme !Ne déformes pas mes mots !Je préfère toutes les autres morts que de sentir ton machin répugnant sur moi !!, lui rétorqua Ryô en secouant ses jambes qui ne touchaient plus le sol et en lui tirant la peau du visage, ce qui faisait apparaître de terribles grimaces au géant.  

-Très bien ! Tu l’auras voulu…mais tu me déçois ! Alors……MEURS !  

 

 

 

Falcon lui reprit sa cheville et l’envoya valser à travers la chambre. Le pauvre garde du corps passa par la porte de sa chambre tout en hurlant de tout son cœur sa détresse et enjamba la rambarde des escaliers. Lorsqu’il s’aperçut qu’il était à environs deux mètres cinquante au dessus du sol, son visage se figea et pâlit brusquement.  

-Oh-oh !, lança inquiet notre beau brun.  

Et BOUM !  

Ryô s’écrasa sur le parquet de tout son corps. Miki et Kazue, d’abord surprises d’avoir vu voler un homme dans le salon, fermèrent rapidement leurs yeux, rouges de honte face à la nudité impromptue de Ryô tandis que Mariko , elle, ne détacha pas son regard, comme fascinée par le corps parfait de ce jeune homme. Ahhhh….si seulement elle avait quelques années en moins, elle en aurait fait volontiers son quatre heures !  

Ryô se releva sans prêter attention aux filles et cria à Umibozu :  

-Non mais t’es complètement dingue, ma parole ! Faut te calm…  

Ryô n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’il reçut son caleçon en pleine figure.  

-Rhabilles-toi au lieu de geindre !lui ordonna le géant aux lunettes noires. Tu risquerais de choper froid au derrière et je n’ai aucune intention de te prêter ma femme pour te soigner !  

-Je te remercie mais j’ai déjà une infirmière qui peut me faire tout le bien du monde!  

Kazue fronça les sourcils devant cette allusion des plus gênantes.  

-Crèves la bouche ouverte !, lui dit alors sa si gentille infirmière. Tu peux toujours courir pour que je m’occupes de toi !  

Le nettoyeur tourna la tête vers sa droite et vit les trois femmes. Kauz le fusillait du regard, tandis que les deux autres sifflotaient dans leur coin, le roses aux joues, gênées par sa tenue d’Adam.  

-Oups ! ,sortit Ryô qui venait de comprendre qu’il n‘était pas seul.  

Il se jeta alors sur son caleçon, ni une, ni deux, et leur lança un grand sourire niais, tout en se grattant le crâne, pour rendre la situation moins embarrassante pour tous.  

-Merci Umibozu !, dit alors Kazue soulagée d’un terrible fardeau. Je n’aurais pas cru que ce soit si rapide !  

-Humpff !, répondit Falcon tout en descendant les escaliers. J’ai pour habitude de toujours réussir mes missions rapidement! C’est un gage de professionnalisme !  

 

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx  

 

Sur ces entre-faits, les sœurs Nogami arrivèrent devant la porte de la maison.  

-Toc-toc-toc ! Salut tout le monde!,dit alors Saeko.  

-On peux rentrer ?, continua Reika toute enjouée à l’idée de voir son Ryô.  

Et là, la belle détective fut servie en le voyant au milieu du salon à moitié nu.  

-Mmmmhh !, dit-elle dans un grognement roque et sensuel tout en le détaillant . Si tu veux je peux t’aider à enlever ton caleçon ? Tu es très excitant, vétu comme ça, mon beau nettoyeur.  

-Et encore tu n’as pas vu la partie que tous les hommes du Japon m’envient !, rétorqua Ryô, fier comme Artaban, tout en désignant son kiki.  

-Mais qu’est-ce que vous faîtes là ?, demanda alors Kazue curieuse de leur présence.  

-C’est Miki qui nous a demandé de venir d’urgence ici…..dit Saeko assez perplexe sur les raisons de leur présence.  

Miki ne bronchait toujours pas. Elle avait gardé la même posture depuis une bonne vingtaine de minutes.  

-Ben vas-y ? Explique-nous la raison de cette petite réunion?, demanda Ryôà Miki, toute en commençant à tendre les mains pour tenter de la tripoter.  

-Il manque encore Mick et Kaori…., dit-elle évasive.  

Ryô se prit soudainement une massue en pleine poire avec écrit dessus : « pour les attaques du mokkoriman, offerte à Miki, de la part de Kaori ».  

-Je préfère les attendre !,pesta Miki visiblement très agacée.  

 

Ryô et Kazue se regardèrent, tout en se comprenant. Ils allaient avoir droit à une autre altercation. Le cœur de chacun des deux s’emplit de douleur à cette idée. Ils repensèrent à la scène de la veille, le vague à l’âme. Ryô se remémora sa virée nocturne dans les rues de son quartier et songea alors aux autres nuits qu’il pourrait encore vivre si cela se répétait encore aujourd’hui. Non ! Cette fois-ci, il agirait ! Il ne s’était jamais rabaissé de la sorte devant un problème de taille. Il était le Grand City Hunter ! Non, il devait aller de l’avant et montrait qu’il était toujours capable de renverser la tendance…Une flamme brilla à nouveau dans ses yeux, comme si des ailes lui avaient poussé dans le dos. La guerre n’était pas encore perdue !  

Saeko s’approcha alors de Ryô et lui demanda, droit dans les yeux :  

-Dis-moi Ryô ?…Et si tu me servais un café dans la cuisine en attendant ?  

Ryô regarda la belle, l’air à la fois conquis mais pas dupe. Il se doutait qu’elle avait quelque chose à lui dire. Il invita alors la belle inspectrice à prendre la direction de cette pièce, loin des regards indiscrets.  

 

Après lui avoir tendu une tasse remplie du liquide noir, il ne passa pas par quatre chemins et lui dit :  

-Bon, vas-y, je t’écoutes ! Tu as des informations à me faire parvenir ?  

-Décidément tu me connais vraiment bien !, lui dit Saeko d’une voix de velours.  

-Mais je sais que tu es la meilleure pour faire parler les hommes. Tes méthodes ont toujours fait leurs preuves ….Comment s’est passée ta garde à vue avec les soldats du café ?  

-Et bien désolé de te décevoir mais ça na pas donné grand chose ! Pourtant, tu peux me croire, j’ai tout essayé !  

Ryô sourit face à l’idée d’une entrevue avec Saeko dans une salle d’interrogatoire.  

C’était même un de ses nombreux fantasmes avec la belle brune. La bave commença à lui couler sur le bord des lèvres mais il fut rattraper par le sérieux de leur conversation.  

-Je n’ai pas obtenu beaucoup de renseignements de ces hommes pour la simple raison qu’ils ne sont que des sous-fifres à la solde de Fusanari Danno. Ils sont trop bas dans l’échelle hiérarchique de son réseau sous-terrain pour avoir tous les détails qui pourraient me le faire plonger.  

Ryô fixait un point de la table de la cuisine, l’air songeur. La belle inspectrice porta la tasse à ses lèvres et but son café d’une traître, comme pour se motiver avec ce flot brusque de caféine.  

-ça n’est donc pas gagné d’avance !  

-Oh non ! Mais je te l’avais dit ; tu te frottes à un gros poisson !  

-Je vais en faire tout de même de la friture, de ton poisson !, lança d’un sourire vainqueur le beau brun. Dis-moi ce qu’ils t’ont tout de même appris …?  

-Et bien la seule info que j’ai pu leurs soutirer , c’est que Reizo avait collecté ses preuves compromettantes dans un seul et même dossier…  

-Qui se trouve ?….  

Ryô jeta un coup d’œil profond dans son décolleté comme si ses preuves pouvaient y être blottis dans sa poitrine aguichante. Saeko soupira de désespoir face à la réaction perverse mais ô combien habituelle de l’étalon et, comme par coutume, lui colla son genou dans ses parties basses. Ryô se plia en deux tout en cracha de la salive sous l’impact douloureux. Ensuite, elle continua son débriefing, toute aussi rigoureusement et calmement.  

-Qui se trouve dans …une clé USB !  

Ryô tenta de reprendre contenance après cette terrible attaque mais son sérieux avait, lui, du mal à suivre. Pourtant il n’allait pas se contenter d’une simple révélation à propos du support dans lequel les preuves étaient accumulées. Il voulait avoir ces preuves sous ses yeux. C’est pourquoi il reposa sa question :  

-Qui se trouve ?…..  

-Ah, ça, c’est à toi de le découvrir ! Moi je t’ai dit tout ce que je sais !  

-Mouais…Autant chercher une aiguille dans une botte de foin ! Pfff ! Où est-ce qu’il a bien pu la cacher ? Faut que j’en parle à la vieille !  

-Ne parles pas de mon Colonnel de cette façon, s’emporta soudainement Saeko, visiblement heurtée par ce qui semblait être pour elle un manquement à l’honneur.  

-ça va, ça va…..on calme la bête !,dit alors Ryô en bougeant ses mains devant elle pour faire une barrière à ses attaques.  

-Retires ce que tu viens de dire, sale ignorant !  

Bientôt Saeko, sur les nerfs devant la face moqueuse du nettoyeur qui lui faisait des grimaces de provocation, sentit son calme s’évaporait. Et c’est dans cette humeur bonne enfant que Saeko poursuivit autour de la table le nettoyeur et lui asséna couteaux sur couteaux à travers la pièce pour lui faire fermer son clapet.  

 

 

 

 

 

Un bruit de vaisselle se fit entendre du salon où le calme était de rigueur. Mais personne ne s’alarma outre mesure de ce vacarme. Avec Ryô, tous savait que ce genre de choses arriveraient tôt ou tard. Chacun essayait de trouver une occupation en attendant les derniers arrivants. Miki restait toujours aussi impénétrable et immobile tandis que Mariko se limait les ongles. Reika fouinait un peu partout pour trouver un objet qu’elle pourrait voler à Ryô en cachette. Kazue faisait semblant de faire un brin de ménage en passant le plumeau sur les étagères et Umibozu, assis sur le canapé décida d’attraper la première revue qui jonchait un tas de magazines sur la petite table du salon. Il ouvrit la revue et après en avoir feuilleter le contenu, vira au rouge… De la fumée s’échappa de ses orifices, troublé par la gêne de ce qu’il qualifiait de voyeurisme. Les femmes se tournèrent vers lui, se demandant quelle mouche l’avait piqué. Miki sortit de son silence et cria :  

-Nounours ! Tu n’as pas l’air bien.  

Elle attrapa la revue pour le ventiler et poussa un petit cri aiguë en voyant le contenu très suggestif du magazine. C’était bien une des revues coquines de Ryô qui avait mis mal à l’aise notre discret et timide Umibozu.  

Kaori et Mick arrivèrent alors, comme un cheveu sur la soupe.  

-Salut les amis !, lança Kaori.  

-Kaoriii !!!, s’écria Miki, abandonnant son mari pour lui sauter au cou.  

-Salut Miki !, dit Kaori avec douceur.  

-Manquer plus qu’eux…, marmonna Reika avec dédain.  

Ryô et Saeko sortirent de la cuisine, complètement débraillés et titubants. Saeko se secoua les vêtements et repris sa mine sensuelle et dure, comme si de rien était, alors que Ryô comptait les taillades sur sa peau, faites par ses couteaux !  

-Parfait , la bande est à présent au complet, cria de joie Miki, prête enfin à parler.  

Mick et Kaori s’assirent sur le canapé, jetant au passage un coup d’œil sur Ryô et Kazue.  

 

 

Miki s’éclaircit la voix et commença son discours :  

-Chers amis ! Comme je le disais, l’heure est grave !  

Tous la dévisagèrent, prêt à toutes nouvelles des plus atroces.  

-Comme vous le savez, le Cat’s eye a été dévasté hier…..  

Miki sortit un mouchoir de sa poche et se moucha un grand coup, prise à nouveau par le chagrin d’avoir perdu son bébé.. Ryô tira une grimace de dégoût.  

-Abrèges le supplice !, lança-t-il alors à la mercenaire, qui lui envoya la revue que tenait Umibozu plus tôt, en pleine figure.  

-Avec toutes vos histoires, je crois que vous avez oublié un léger détail…, continua la mercenaire .  

Tous se mirent à réfléchir à ce qu’ils pouvaient avoir oublié.  

-Moi j’ai bien tiré la chasse d’eau hier soir avant de me coucher…dit Ryô sérieux et certain de sa bonne action. Sauf que…Sauf que j’ai oublié de baisser la lunette des toilettes ! C’est ça ! Suis-je idiot ! Quelle tête-en-l’air !Ah ah ah !  

Un corbeau passa derrière la tête de Miki, complètement abasourdie par les paroles débiles du nettoyeur.  

-Il ne s’agit pas de ta petite personne, pauvre naze ! On s’en fout tous royalement !, lui hurla Miki excédée par son comportement désinvolte.  

-Pouuuh ! Mais qu’est-ce que vous avez tous, ce matin ? Vous avez bouffé du lion ou quoi ?,rétorqua tout chagriné Ryô.  

- On est le 31 décembre !, se lamenta Miki, qui voyait dans les yeux de ses amis de l’indifférence face à la valeur de cette journée particulière.  

-Si je vous ai fait venir, c’est pour vous signaler que ce soir, si vous vous en rappelez encore tous, on fête la nouvelle année ! Et qui dit fête, dit salle pour faire la fête.. et on a plus de salle pour faire la fête !, grogna-t-elle de colère.  

Miki tentait tant bien que mal de reprendre son souffle et son calme par la même occasion. Mais devant l’insouciance de son assemblée, ses yeux virèrent au rouge ! Umibozu, qui assistait à la déchéance de sa femme, lui porta alors secours et déclara :  

-Puisque le café est HS, on a décidé Miki et moi, de fêter cette nouvelle année …ici ! Après tout c’est de la faute à Ryô si on en est arrivé là !  

Ryô sortit de son impassibilité et tomba la face devant cette décision sans équivoque ! Pourquoi ça lui tombait encore dessus ? Qu’avait-il fait pour mériter ça ?  

-Moi ça me va !, lança Reika très satisfaite. L’essentiel c’est que Ryô et moi fêtions cette nouvelle année d’une manière très symbolique !Tu as toujours mon contrat de mariage à signer, je te rappelle ! Au moins ta chambre sera juste à côté, si tu souhaites consommer juste après !  

Ryô se gratta une nouvelle fois le crâne, honteux par ses avances des plus allusives.  

-Vous pouvez encore attendre, mademoiselle ! Mon fils est déjà engagée en juste noces avec Kazue !, s’immisça Mariko, toute fière mais pas très heureuse de voir une autre entremetteuse s’incruster dans la vie de son fils.  

-Pa…pardon ? Mais qui êtes vous ? demanda Reika qui n’avait pas remarqué la vieille dame depuis son arrivée .  

-Je suis la maman de Ryô !  

-La…maman !!???  

Reika se tourna vers Saeko pour qu’elle lui explique mais l’inspectrice leva ses mains en signe d’ignorance. Elle examina, perplexe, la grand-mère de la tête aux pieds, cherchant un quelconque air de ressemblance avec Ryô.  

-Vous n’avez aucune chance avec mon fils, son cœur bat déjà pour une autre !, répéta Mama Saeba, décidée à protéger le nouveau petit couple de nettoyeurs.  

-Quoi ! C’est une blague !  

-Non, elle a raison, dit soudainement Ryô, reprenant son rôle du petit ami de Kazue..  

 

Il attrapa l’épaule de Kazue tout en lui faisant un clin d’œil complice. Kazue n’était pas plus rassurée par ce revirement de comportement . Elle s’attendait une nouvelle fois au pire !  

Reika se tourna vers Kaori, sa véritable partenaire, attendant un signe. Elle voulait n’importe quoi : de la colère, de la jalousie, du dédain, de la moquerie, une lueur d’assurance ou de vengeance. Mais rien ne transparaissait dans son visage. Il lui fallait pourtant une explication rationnelle à cette histoire et la seule à pouvoir la conforter dans cette mascarade idiote était Kaori.  

-Tu ne vas pas me dire Kaori, que tu n’as pas déversé ta massue pour les en empêcher ?  

-Pourquoi le ferai-je ?, lui lança sereinement la belle. Je ne suis pas sa petite amie. Et puis j’ai un nouveau partenaire, et des plus adorables avec moi !  

Kaori passa son bras autour de la taille du beau blond qui répondit à son compliment par un grand sourire. Reika n’en croyait pas ses oreilles.  

-Tu vois Reika…ce n’était pas moi ta pire ennemie, lui déclara Kaori, d’un ton récusateur mais avec un sourire complice. Qui aurait cru que Kazue nous coiffe au poteau et bride notre bel étalon sauvage !  

-Je ne vous crois pas ! Vous me faîtes marcher ! ça ne prends pas avec moi ! Kaori…ta jalousie est aussi flagrante que ton manque de féminité ! Je ne crois pas possible que tu puisses baisser les bras, que tu puisses capituler !  

Kaori fit une moue de rage devant la raillerie de Reika à propos de sa féminité.  

-Tu devrais ! …J’ai trouvé bien mieux que ce coureur de jupons mesquin et sadique ! Mick est un amour avec moi !… Bien plus sensible et avenant que l’est Ryô !Je ne ressens plus rien pour lui !…. Je vous le laisse !Vous pouvez vous crêper le chignon pour lui, ça n’est plus mon problème !  

Ryô plissa les yeux devant cette réponse cruelle de la part de sa partenaire. Il ne pouvait croire à la fin de sa jalousie, de sa possessivité !  

Le nettoyeur serrait les points devant la reddition de Kaori ! Soudain un déclic lui traversa son petit cerveau ! Une ampoule venait de s’éclairait au-dessus de sa tête et deux corbeaux dansaient autour d’elle, tout joyeux ! Mais oui ! C’était ça la clé du mystère ! Il avait trouvé grâce à Reika le moyen de se rassurer une nouvelle fois de la fidélité de sa douce Kaori. Sa jalousie maladive était sa nouvelle arme pour parer à leur affront de la veille. La dernière fois, son plan avait était efficace ! Il comptait les prendre à leur propre piège…  

-Reika regarda alors Ryô et Kazue, incrédule. Un air malicieux se dessina sur le visage de l’étalon et il lui déclara :  

-Tu ne veux pas nous croire Reika ? Et bien on va te le prouver… !  

 

Ryô poussait par le désir de vengeance, agrippa la belle infirmière et l’embrassa fougueusement, sous les regards surpris de l’assemblée. Mick serrait les dents devant cet affront ! Kaori baissa les yeux, chagrinée par le caractère insensible et provocateur de son partenaire. Une sensation incontrôlée prit part d’elle, venant du plus profond de son cœur, remonta à la surface et lui traversa les veines : cette bonne vieille jalousie. La rancœur se déversa sur elle comme du feu sur un fétu de paille. La rage s’empara de ses dix doigts où une massue « mégatonnes » se matérialisa. Il allait payé de cet affront ! On n’embrasse pas une fille, comme ça, sous l’effet de la vengeance !Quoique….Non ! Il la cherchait ! C’était désormais bien la guerre !  

Ryô sourit de satisfaction tout en l’embrassant car il sentait une aura meurtrière naître enfin à côté de lui ! Un partout, la balle est remise au centre ! Il s’apprêtait à recevoir sa merveilleuse massue mais rien de ce qu’il avait prévu n’arriva. Le plan de Ryô ne fonctionna pas totalement comme il l’avait envisagé….  

Kazue le repoussa brutalement et cria :  

-Non mais ça va pas ! Ne me touches pas ! Je ne suis pas une fille facile, que tu peux modeler selon tes envies ! J’en ai assez de toutes ses simagrées, de tous ces mensonges !Qui t’autorise à me considérer ainsi ? Garde tes addictions perverses pour tes racoleuses de cabarets ! ……  

-CLAC !  

Une gifle monumentale alla claquer la joue de Ryô, totalement pétrifié par l’excès de zèle de son infirmière adorée !  

-ça, c’est pour te rendre la gifle que tu m’as décollé hier !  

Kazue baissa les yeux et déclara dans un murmure, les larmes aux yeux :  

-Je n’en peux plus de toute cette mascarade ! Je veux juste retrouver ma vie d’avant….  

Elle regarda alors Mick, la mine déchirée par la situation actuelle :  

-Je ne serai embrassée que par l’homme que j’aime..  

 

Une pause de quelques secondes s’écoula…  

Kazue se précipita vers la porte d’entrée, les larmes dégoulinant sur ses joues !  

Mick se leva d’un bond du sofa et cria :  

-Kazue ! Attends ! Reviens !  

Un long silence plana alors dans le salon. Mariko, prise de remords devant l’impuissance à pouvoir aider Kazue, déclara :  

-Je vais la voir….  

Ryô lui emboîta le pas, très inquiet et lui cria :  

- Attendez !N’oubliez pas votre banane rose fluo ! Je sais qu’elle serait malheureuse sans vous !  

Il se précipita sur la banane et tout en la caressant furtivement, déclara :  

-Ne t’inquiètes pas, petite banane rose…je m’en remettrai !….Moi, on m’a abandonné mais je ne laisserai personne t’abandonner ! Je te le promets, petite banane rose !  

Une libellule passa au-dessus de la tête de Mariko, complètement désabusée par le ton léger de cet homme face à la scène si gênante qui venait de se produire.  

 

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Kazue avait dévalé l’immeuble de briques rouges et était assise sur les marches de l’entrée. Mariko arriva doucement derrière elle et lui posa la main sur l’épaule.  

-Bah alors mon enfant ! Que vous arrive-t-il ? Mon fils ne vous convient plus ? Il faut vous ressaisir !!  

-Ah vous ! Laissez-moi tranquille ! D’abord, tout ça, c’est de votre faute !  

-Je vous demande pardon ?  

Kazue se leva et prit la direction de la rue, ne voulant se prendre la tête davantage. Elle voulait seulement oublier, faire le vide dans sa tête. Elle se trouvait à présent hors de la cour, sur le trottoir, tandis que Mariko la suivait au pas, dans la ferme intention de mieux comprendre ses paroles.  

-Et pourquoi c’est de ma faute !?  

Soudain on entendit un ronflement de moteur arriver dans le coin de la rue et une berline noire s’avança en trombe vers les deux femmes. La voiture donna un grand coup de frein devant eux et deux homme en noir se précipitèrent sur elle. A l’intérieur, un homme en vareuse, portant moult décorations militaires était assis à l’avant, un cigare en main.  

 

-Et bien voilà, dit-il, nous y sommes ! Vous m’avez donné du fil à retordre, madame Koto. M’obliger, moi, Fusanari Danno, à venir m’occuper de votre Cas, Vous pouvez en être honorer !  

-C’est vous qui allez être honorer, sale ordure, quand vous aurez goûter à la vengeance d’une mère comme moi !,Rétorqua avec véhémence et mépris Mariko.  

-Vraiment ? Ah Ah Ah ! Je ne pense pas que vous soyez actuellement en situation de force, madame !  

Mariko serra les dents devant l’air moqueur du major. Kazue, qui comprit que ça sentait le roussi commença à s’agiter.  

-Embarquez-les !, ordonna Danno à ses hommes.  

Un crissement de pneu déchira le ciel et nos nettoyeurs se jetèrent vers la fenêtre pour comprendre l’origine du bruit. Ils purent voir Kazue et Mariko se faire enlever, sans pouvoir faire quoique ce soit…  

 

 


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