Chapitre 7 :: mais où est Kaori?

Publiée: 29-04-08 - Mise à jour: 03-12-08

Commentaires: Salut à tous!Je voulais faire un petit clin d'oeil à certain d'entre vous ; alors le voilà: -Nestor: La "diablesse" répond à ta demande! Voici le 7ème chapitre avec la deuxième confrontation mick/ryô -Amelds: remercie ta copine de ma part. Si elle connait la planète entière elle peut lui conseiller aussi ma fic . Ce serait cool mais faut pas rêver!...c'est qui? -RKever: je tenais à te dire que c'est en lisant une grande partie de tes fics que j'ai décidé de me lancer aussi. Je dois dire que tu es très....stimulante!!!merci! Je n'ai pas beaucoup de temps entre mon boulot, ma petite famille et...l'écriture de cette fic( évidemment!), mais j'essaierais de te laisser des reviews! -Un grand merci à tous pour vos reviews et vos encouragements; ça fait chaud au coeur! Continuez à m'envoyer vos avis! J'adore ça! Sur ce, bonne lecture!

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18h 30, café Cat’s eye :  

Falcon était en train de changer une ampoule sur le plafond, pendant que Miki, accoudée au comptoir le regardait faire, la tête ailleurs.  

- Je peux savoir à quoi tu penses ? lui demanda Falcon en train de se battre avec le culot de l’ampoule.  

- Pffff !….je me disais qu’avec tout ce qui était en train de se passer pour nos amis, le réveillon de la nouvelle année risquait d’être fort compromis.  

Falcon descendit de son perchoir et alla rassurer sa femme en lui disant :  

- Ne t’inquiètes pas….au pire, s’ils sont tous morts à s’être crêpé le chignon, il restera toujours nous deux pour boire le champagne !  

Miki sourit devant le sens des réalités de son cher époux et de sa prévenance.  

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A quelques rues de là, un homme à la face lubrique papillonnait de femmes en femmes, avec non loin derrière, une femme et une grand-mère.  

- Bonjour mademoiselle, puis-je me permettre de vous dire que l’homme qui vous accompagne n’est pas aussi bien gaulé que moi !! Vous allez être déçue et je ne peux vous laisser devant une si terrible situation ! Je me dois de vous sauver en vous montrant la vraie libération des sens, bref l’extase avec l’étalon de Shinjuku !  

- Hello vous ! Ça vous dirai de goûter au plaisir suprême ….juste un petit coup, ….avec le Loup d’un coup !Hihihi !  

-Salut darling ! Ça te dirais de toucher au fruit défendu ! Regardes comme il est heureux de te voir ! Mon mokkori s’est mis au garde à vous pour toi !  

Ryô se ramassait râteaux sur râteaux au grand dam de Kazue et de Mariko, qui ne supportaient plus les facéties de notre Don Juan.  

- Tu n'en as pas marre de ce cirque Ryô ! Je comprends pourquoi Kaori est partie ! Tu es plus pénible qu’un gosse ! Arrêtes de gesticuler dans tous les sens !exigea Kazue, affligée par son comportement.  

Ryô lui lança un grand sourire montrant toutes ses dents et lui murmura à l’oreille :  

- Ça ne tiens qu’à toi de me calmer! Mais saches que je suis un cheval fou au pieu et que mes envies sont insatiables ! Tu risques d’être fatiguée avant moi !  

Ryô lui lança un regard charmeur, qui malheureusement pour lui, se solda par un coup de sac à main en pleine figure !  

- Il est clair que tu me fatigues, ça oui, rien qu’à t’entendre te gratifier !  

Ryô repartit de plus belle, avec une moue songeuse, et se jeta sur une belle blonde à forte poitrine.  

- Coucou beauté ! Que diriez vous de tester toutes les positions du Kama-Sutra avec moi !  

La femme jeta un coup d’œil derrière lui et lui demanda :  

- Est-ce que ces deux femmes derrière seront de la partie ?  

Ryô se tourna, voyant les deux femmes au bord de la crise de nerfs. Puis s’en perdre la face, il lui répondit :  

- Oh ne faîtes pas attention à elles ! Il faut sortir de temps en temps la mémé ! La pauvre, elle ne sait plus ce que c’est que les joies de la drague et de l’amour ! A son âge, faire des folies de son corps lui causerait un infarctus ! C’est pour cela que je l’ai prise en pitié et emmenée avec moi. Bien évidemment, je me suis assuré de sa santé et j’ai sollicité la compagnie de son infirmière !  

Il était vrai que Mariko avait émis le souhait de sortir dehors, n’en pouvant plus de rester cloîtrer entre les 4 murs de l’appartement. Il lui fallait bouger, c’était dans son tempérament. Mais à l’entente de ses mots, le sang de la dame ne fit qu’un tour ! Les résolutions pleines d’indulgence qu’elle avait décidé à son égard la veille, s’envolèrent en un rien de temps. Et c’est donc excédée qu’elle lui cria :  

- Je n’ai pas du frapper sur tes fesses assez fort hier soir !….mais t’inquiètes pas monsieur le joli cœur, je vais vite y remédier !  

A ses mots, Ryô se figea et pâlit à l’idée de retraverser la honteuse épreuve de la veille. Il se frotta le derrière en y repensant et d’un rire idiot déclara :  

- Non merci…ahahah ! …..ça m’a suffit !  

Et il reprit ses activités vicieuses à l’autre bout de la rue. Mariko se tourna vers Kazue et lui demanda :  

- Où est sa mère ? J’ai deux mots à lui dire à propos du manque de respect de son fils ! Si elle n’est pas capable de le corriger , moi je le ferais !  

Kazue ne savait que trop dire, une nouvelle fois embarrassée.  

- Et bien c’est-à-dire que….  

Elle ne savait pas tout sur le passé de Ryô, mais se souvint juste d’un détail que lui avait confié Mick.  

- Ses parents sont morts dans un accident d’avion quand il avait trois ans. Il n’a jamais connu sa mère…  

- Oh ! répondit-elle confuse et surprise.  

Elle ne fit cas alors de son intention d’il y a quelques secondes et se tut. Elle continua sa route vers le café avec l’infirmière, laissant Ryô derrière avec ses frasques sentimentales.  

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La sonnette de la porte d’entrée retentit alors que Kazue et Mariko pénétrèrent dans l’établissement.  

- Bonjour vous deux, lança Kazue, heureuse de voir ses amis.  

Mariko se joignit à Kazue pour donner la politesse et elles allèrent se poser sur une table à côté de la fenêtre. Miki et Falcon leur passèrent également le bonjour, tout en sachant qu’il risquait enfin d’avoir un peu d’action ! Mariko dévisagea Falcon, qui se sentit de suite mal à l’aise. Il était en train d’astiquer les tables d’à côté.  

- Il y a un problème ….?demanda froidement Umi. Puis il croisa le regard de sa femme, qui lui faisait signe avec sa main d’être plus doux . Il rajouta alors, un sourire forcé et mielleux :  

-…..madame ?  

- Non non ! répondit Mariko, toujours en le fixant avec un air de sympathie. Je me disais juste qu’avec votre carrure, vous feriez un excellent garde du corps !  

Umibozu rougit devant ce qu’il semblait pour lui, être un compliment et souffla un « humph ! ». Il retourna alors vers sa femme au comptoir avec un grand sourire de satisfaction : exploit ! il n’avait pas effrayé sa cliente ! Miki lui leva son pouce pour le féliciter et se dirigea vers les femmes.  

- Je vous sers quoi ? Un café ?  

- Je t’en pris merci !  

Miki, qui trouva le Cat’s Eye trop calme sur le moment, leur demanda :  

- Mais, au fait, où est Ryô ?  

Kazue fut surprise par la question de Miki. Elle s’attendait plus à un « tu nous présentes pas cette dame ? » ou à un « Où est Mick ? » que cette interrogation sur les agissement de Ryô. Après tout, elle n’était pas sensée savoir pour leur histoire !?  

C’est alors que Ryô entra comme une fusée dans le café !  

- Coucou Miki ! Je viens répondre à tes besoins sexuels quotidiens que ton pachyderme de mari n’est pas capable d’assouvir !  

Lorsque le nettoyeur s’aperçut que Miki n’était pas au comptoir, il tenta de se stopper pour ne pas rentrer dans la tête de luciole. Mais ayant pris trop d’élan, il passa par dessus le comptoir et emmena avec perte et fracas les verres et les tasses nettoyées deux minutes plus tôt par l’ex-mercenaire.  

- Oups !! Je crois que j’ai mal calculé ma trajectoire !  

Umibozu lui fit une grimace de tueur impitoyable et tout en sortant son lance-roquette, lui cria :  

- Moi, je l’ai bien calculé ma trajectoire ! Tu vas finir à l’hôpital d’ici deux secondes !  

Ryô déglutit difficilement en voyant la roquette devant le bout de son nez.  

- Ok,ok ! je suis désolé ! dit-il tout en dirigeant la roquette du bout du doigt vers une autre direction. Ce n’est pas ma faute, ça peut arriver à tout le monde, non ? ajouta-t-il en se frottant derrière la tête, avec une mine d’abruti fini.  

Miki lui jeta d’un air sec :  

- Sauf que tout le monde n’est pas pervers comme toi et ne saute pas sur tout ce qui a de gros nichons !  

Ryô rigola jaune.  

- Franchement il ne vaut mieux pas que tu te cases, ta femme deviendrait dingue à cause de toi ! AAAAh quand je pense à Kao…  

Miki s’arrêta soudainement ; elle faillit faire une gaffe.  

Ryô tilta devant son lapsus et tout en lui demandant de rapprocher son visage du sien, il lui souffla :  

- Au fait, il est où le travelo ?  

Ryô scruta la salle des yeux attendant le coup de massue furtif mais rien n’apparut. Miki, gênée par la question, se pressa d’aller apporter le café aux deux femmes pour esquiver la réponse.  

- Alors Kazue ? C’est tout ce que tu nous racontes ? demanda Miki insidieusement. Quoi DE NEUF dans ta petite vie ? ajouta-t-elle en enfonçant le clou.  

- Oh ….bah….  

Kazue se raidit devant l’attitude accusatrice de Miki et se laissa glisser sous le sofa, gênée. Miki la fixa, attendant une réponse plus concrète. Mais ce fut Ryô qui coupa leur conversation.  

- Et toi, si tu répondais à ma question ?  

Soudain la porte d’entrée retentit une seconde fois et Mick entra.  

- Salut la compagnie !  

Mick s’avança calmement vers le comptoir, s’assit sur un des tabourets, se tourna vers la table des dames et ajouta :  

- Bonjour ma belle Miki ! Tu a l’air radieuse aujourd’hui !  

Miki cligna des yeux. Elle tenait son plateau, les deux mains en l’air, prête à riposter devant l’attaque habituelle du beau blond mais fut surprise par ce revirement de situation. Il était entré trop calmement. Elle baissa alors sa garde et lui répondit par un timide :  

- Merci, c’est gentil.  

Ryô et Kazue le dévisagèrent. Ce n’était pas normal ce qui venait de se produire et Kazue se sentit coupable devant le changement de comportement de son amoureux. Elle pensa alors l’avoir réellement blessé par son attitude démesurée. Mick se tourna ensuite vers Falcon et lui demanda gentiment:  

- Peux-tu me servir un chocolat chaud, s’il-te-plaît ?  

Falcon s’exécuta et posa la tasse sous son nez. Ryô s’approcha de son compagnon de beuverie.  

- Mick, qu’est-ce qui t’arrives ? Tu agis avec un peu trop de retenue ?!…. Tu te sens bien ?  

- Oui, je te remercie, je vais bien….. répondit l’américain tout en portant la tasse à ses lèvres. Et toi ?  

Ryô sentit l’attaque venir par son sourire en coin lors de sa question anodine et, tout en se gonflant le torse, lui souffla :  

- Mais très bien cher ami ! Je ne vais pas me plaindre. J’ai une partenaire tout à fait charmante et qui me comble au plus haut point ! Que demander de plus ?  

- Tu m’en vois ravi, collègue !  

Ryô ne s’attendait pas à autant de décontraction et de sympathie de la part de Mick face à sa remarque subversive. Il le regarda perplexe, se demandant ce qu’il mijotait. Miki se joignit alors à eux, tout en regardant avec insistance Mick. Elle s’inquiétait de ne pas voir avec lui son amie. Mais voyant la nonchalance inhabituelle de Mick, elle ne put s’empêcher de l’interroger.  

- Où est-elle, Mick ? Où est ma Kaori ? fit-elle à la fois curieuse et inquiète.  

Ryô pâlit devant la surprenante question de Miki. Pourquoi lui posait-elle une telle question ?  

- Elle va bien, ne t’inquiètes pas ! Elle ne devrait pas tarder à nous rejoindre.  

Ryô s’indigna devant sa réponse. Comment se faisait-il qu’elle eut été avec lui ? Kazue, qui écoutait d’un œil suspicieux leur conversation, eu un mauvais pressentiment.  

- Ah oui ? Elle a passé l’après-midi avec toi ? demanda Ryô en essayant d’avoir un air détaché, alors qu’au fond de lui, il bouillait d’inquiétude.  

Mick sourit devant sa question. Il connaissait parfaitement son homologue japonais et savait que le doute l’envahissait. Il lui répondit le plus simplement du monde :  

- Oui, ….et même la matinée ! Je suis avec elle depuis ce matin, 9 h00…., heure à laquelle JE suis allé la chercher à l’aéroport.  

Ryô comprit alors qu’il se tramait quelque chose. Son air décontracté depuis son arrivée faisait que confirmer ses craintes : Mick n’allait pas en rester là. Miki coupa alors leur conversation.  

- Ppfff ! Je suis soulagée ! J’ai tellement hâte de la revoir. Elle m’a manqué….pas toi Kazue !  

Miki se mordit la lèvre en réalisant qu’elle venait peut-être de faire une bourde. Mais en même temps, il lui était difficile de faire semblant et de rentrer dans les manigances de chacun. Kazue avait les yeux baissés et restait de marbre face à l’interpellation de la cafetière. Elle s’imaginait déjà la difficulté des jours à venir. Elle fut sortit de ses pensées par l’intervention de Mariko.  

- Il s’agit de la même Kaori que celle du mug ? demanda-t-elle doucement à Kazue. Je croyais qu’elle avait quitté la ville, moi ? Cela doit vraiment être dur pour Ryô ! pauvre petit !  

Mariko secouait la tête négativement d’un air réfléchi.  

Ryô voulait en savoir plus sur leur journée mais savait que, s’il l’interrogeait, Mick pourrait sentir ses doutes et ses craintes concernant sa situation avec Kaori. Et il ne voulait pas lui donner ce plaisir. Ce fut Miki, rongée à la fois par la curiosité et avide des futures réactions de Ryô, qui posa la fameuse question :  

- Et vous avez fait quoi de votre journée tous les deux ensemble ?  

Ryô était scotché à la bouche de Mick, pressé d’avoir sa réponse, mais avec néanmoins un pincement au cœur.  

- Tss tss tss ! tu es bien curieuse, ma grande ! On en a profité pour se connaître un peu mieux…  

- Se connaître un peu mieux ? dirent Ryô et Miki en cœur.  

Kazue se sentit de plus en plus mal. Elle se précipita sur son café pour faire avaler la pilule.  

- Oui, nous avons fait des choses que nous avions envie de faire depuis longtemps, très longtemps ! C’était très agréable, le bonheur parfait avec ma déesse ! acquiesça Mick l’air rêveur et conquis.  

- Pas possiiiible ! prononça Miki, complètement déconcertée.  

Ryô se ressaisit devant les insinuations de Mick. Il savait que sa Kaori était un modèle de vertu et qu’il était inconcevable qu’il y ai eu quoique ce soit entre eux deux.  

- Ah ! Sacré Mick ! …Tu crois me gruger avec tes belles paroles ! Je ne suis pas né de la dernière pluie ! Tu crois me rendre jaloux, peut-être ? Voyons, tu sais très bien que tes paroles, c’est du vent ! Me faire croire, à moi, que tu as apprécié passer une journée avec le travelo ! Laisse-moi rire !  

- Mais crois ce que tu veux mon cher Ryô, ça m’est égal ! Moi, en tout cas, je suis l’homme le plus heureux du monde grâce à cette femme !  

Ryô se leva du tabouret avec un sourire indiquant son incrédulité et se tourna pour rejoindre les femmes à la table quand la porte d’entrée tinta une troisième fois….. 

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