Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: paty

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 33 chapitres

Publiée: 19-04-08

Mise à jour: 20-09-08

 

Commentaires: 271 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Ryô va avoir malencontreusement une cliente au caractère bien trempée; une vieille femme qui va semer la zizanie au sein de la petite bande et qui peut se montrer plus coriace que n'importe quel ennemi du grand City Hunter......Voici la version que ma bêta est en train de corriger et retravailler.....

 

Disclaimer: Les personnages de "une maman pour Ryô?!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: TOME 37: Une maman pour Ryô?!

 

Chapitre 25 :: Tu es la seule qui m'ailles....

Publiée: 17-07-08 - Mise à jour: 17-07-08

Commentaires: Paty vous donne bien le bonjour, à vous, les accros à l'humour!^^....Oui je sais! J'ai été un peu longue pour ce nouveau chap mais soyez indulgents car ce chapitre a été très difficile à écrire pour moi! Oui, j'ai les idées mais j'ai eu du mal à les mettre en pages! Et le pire, c'est qu'il faut que ça tienne la route avec ce qui va suivre! Une galère d'auteur, quoi!....Donc please...pas de massue en or massif estampillée "spéciale auteurs qui font trop languir leurs lectrices et une en particulier!"....n'est-ce pas Indie! Tu vois je t'ai entendu! D'ailleurs je te dédie ce chapitre ma belle comme cadeau d'annif en retard!( Je suis certaine que celui-ci on te l'avait pas encore offert! Il est meilleur à savourer quand il vient après la bataille!). Tu me diras ce que tu en penses... Voyant que vous êtes unanime en disant que j'ai passé mon doctorat ès-humour avec brio, je me suis dit que j'allais enfin passer à autre choses....enfin presque! Vous inquiétez pas, j'ai gardé ma touche de bonne humeur pour ce chap mais..... humour rime avec...amour! Donc oui, ce chapitre vous donne enfin ce que vous attendiez depuis le début: la réconciliation de nos deux chouchous!!! J 'espère faire d'ailleurs un doublé et passer docteur ès-amour^^!! Soyez encore indulgentes car il s'agit de tout dire sans rien montrer et c'est dur d'égaler le maître! Je tiens donc à préciser que dans ce chapitre, il n'y aura pas tarzan et jane, que Ryô n'enlèvera pas le bas, comme certaines me l'ont suggéré mais que oui, je pense à Mick, Mon Grand Terrible, et que vous serez servies si vous êtes ses chéries! Je garderai donc la patte Hojo pour ce Chap tout en finesse et dîtes-vous que ce n'est que le premier tôme et que le meilleur arrivera dans quelques temps! Mais je crois que j'en ai trop dit... En attendant régalez-vous bien et merci à toutes pour vos reviews! Vous êtes merveilleuses! Oh! Une dernière chose et je vous laisse, promis! Je lance un appel à qui aurait la bonté de bien vouloir satisfaire une pauvre âme en peine comme moi! Je cherche les B.O de CH désespérément! Ma fille tripe dessus quand je vais sur la page d'accueil du site et je voudrais les avoir en entier si possible! Si l'une d'entre vous pouvez me les faire parvenir, ce serait un grand soulagement pour ma fille et moi...aussi^^'! Bisous Paty

 


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Quelque part….entre deux conduits d’égouts……  

 

 

Une main agrippa une petite échelle tandis que l’eau continuait à déferler. Une seconde main saisit un des barreaux. Une chevelure blonde sortit de l’eau crasseuse qui s’écoulait sans fin.  

Mick cracha un petit jet d’eau de la bouche, le regard sombre et fatigué. Il tenta d’attraper le barreau du dessus afin de s’extirper de la force du torrent qui voulait encore le porter plus loin. Après plusieurs efforts herculéens, il monta tout en haut de l’échelle qui donnait sur un minuscule conduit où il ne pouvait avancer qu’en rampant. Mick posa sa tête contre le sol , afin de reprendre son souffle et ses forces, tandis qu’il entendait l’eau qui s’évacuait à grand flot derrière lui.  

-Grrrr….tu me le paieras Ryô Saeba ! Tu t’en sors toujours avec les parties les plus faciles à gérer alors que moi, je fais toujours la sale besogne !! Je suis lessivé….dans tous les sens du terme….., je suis crasseux, je pue, je suis égratigné de partout alors que lui……., Monsieur le séducteur d’opérette roucoule gentiment avec MA partenaire !!!!….J’avais oublié…..mais maintenant je sais pourquoi nous ne faisons plus équipe ensemble, pourquoi nous ne sommes plus partenaires……C’EST PARCE QUE TU N’ES QU’UN BARATINEUR, DOUBLE D’UN VOLEUR DE FEMMES!!…  

 

Mick se sentit bizarrement beaucoup mieux après avoir crier sa colère contre son ami. Il releva la tête et regarda le conduit bien trop obscur à son goût. Il tata sa poche de manteau afin de vérifier s’il avait tout son matériel encore avec lui. Il avait bien son flingue et sa lampe torche, mais il n’avait plus son plan.  

-Il manquait plus que ça !….Je veux sortiiiiirr !, se mit-il à geindre dans l’espoir qu’on lui apporte une solution.  

Il prit sa lampe torche et éclaira le fond du conduit afin de voir s’il y avait une sortie ou si c’ était sans issue. Le bel américain soupira et dit pour s’encourager :  

-Bon bah, quand faut y aller,……faut y aller !…..  

Mick rampa d’un air furieux mais obligé :  

-Oui, pense à Kazue et à tous les coups que tu vas pouvoir tirer avec elle si tu la sauves…., qu’il m’a dit ! Pfff ! Crétin ! …Et en plus je fonce tête baissée !…..Mais c’était certain que je me jetais dans un de ses traquenards vicieux ! Tu me le paieras, Seaba ! Foi de Mick Angels !  

 

Mick s’engouffra dans le conduit étroit en rampant, la lampe dans la bouche, quand soudain il entendit un bruit bizarre. Complètement paniqué à l’idée de ce qui pouvait encore l’attendre, il se mit à gesticuler comme un asticot, cherchant la petite bestiole qui pourrait l’attaquer. Il bougea sa lampe partout, devant, derrière, essayant de trouver la source de ce bruit sourd.  

Le bruit recommença. C’était comme un crépitement. Mick attrapa sa lampe avec sa main et regarda le ciment du conduit plus précisément…mais rien. Ce n’était pas le conduit qui s’effondrait.  

La sueur au front, il continua lentement d’avancer lorsqu’il eut un flash et pensa à son émetteur-récepteur. Il posa sa main contre son oreille et se rendit compte qu’il ne l’avait plus. Il se mit alors à se peloter frénétiquement, à la recherche de l’émetteur dans les moindres parcelles de tissus qui l’habillaient. La tâche était loin d’être aisée tant il avait du mal à se mouvoir dans ce conduit si étroit. Après une grosse bouffée de chaleur et quelques minutes d’efforts, il trouva l’objet magique dans l’encolure de son manteau. Dans un soupir il réajusta l’appareil à son oreille et……  

-MICK ANGEL !!!!!!TU VAS REPONDRE!!!!  

Mick sentit son tympan se décoller de son oreille sous le cri perçant de Reika qui tentait désespérément de le joindre.  

-JE NE SUIS PAS SOURD !!!!, répondit alors le beau blond avec la même intensité dans la voix.  

-Quand même !! C’est pas trop tôt !? Qu’est-ce que tu …….  

-Quoi ? Reika ?…..Je t’entends très mal !!!  

-Ne fais pas l’imbécile !!!!!  

-Mais c’est vrai ma douce ! J’ai pris un bain juste avant et…..  

-Arrêtes beau parleur avec tes excuses à deux balles ! J’ai quelque chose…….  

-Je t’entends très mal ! …Tu as quelque chose ? Oui, eh eh, …… moi aussi……J’en ai même deux, si tu vois ce que je veux dire….  

Mick commença à baver, comme à son habitude !  

-J’ai quelque chose à te dire, sombre idiot !!!!!, s’offusqua Reika.  

-Ah…bon…..moi qui croyais que toi et moi, finalement …..  

-Dans tes … !  

-Dans mes quoi ?, demanda Mick qui tapota son récepteur agacé. Il m’énerve ce truc, je ne t’entends pas ! Il m’est arrivé que des tuiles, tu sais !  

-Ecoutes moi ! C’est urgent !, s’enquit Reika avec gravité. Il faut que tu sois méf…..  

-Que je sois quoi !  

Reika comprit alors que la transmission était brouillée.  

-Il doit y avoir des parasites !  

Mick se figea en ayant cru entendre un mot qui ne lui plaisait pas du tout.  

-Des parasites ?  

-Oui des parasites !, répéta Reika plus clairement.  

-Des parasites !!! NON !  

Mick devint blafard et se remit à gesticuler partout, cherchant les parasites que mentionnait Reika !  

-C’est pas possible ! Tout mais pas ça ! Pas des parasites ! Ils vont s’en prendre à mon mokkori et ce serait la honte pour moi !!!!  

Une libellule passa au-dessus de la tête des sœurs Nogami en entendant les plaintes de l’américain malgré la situation!  

-NOOONN !, lui cria Reika plus qu’énervée. Tu ne vas pas être attaquée par des parasites mais par le Piranha !!!  

Mick se décomposa en mille morceaux devant les derniers mots de Reika. Il se figea et se mit à trembler tout en marmonnant :  

-..PI….PI…PIPI…PIRANHA !!!….. Reika, viens me chercher ! Je ne veux pas me faire bouffer par ce carnivore !!! Je veux vivre !! J’ai ma princesse à délivrer afin que je puisse tirer tous mes coups !!!!C’est pas juste !!!!, lui supplia Mick , le sanglot dans la voix.  

-Abruti !!! Il s’agit du surnom donné à un as de l’informatique !!!  

Mick reprit son sérieux face à cette révélation !  

-Quoi ? C’est pas un poisson ?  

-Il s’agit d’un des hommes de Danno ! Il est avec le Lituanien ! Ce sont deux hommes dange….  

-Reika ?…..Reika ?  

Mick tapota à nouveau son récepteur mais plus aucun son n’en sortit.  

-Le Piranha et le Lituanien ? Tiens donc….Qui sont ces hommes qui peuvent mettre en alerte Reika ? Restons vigilant !  

Mick se décida à continuer de ramper. L’heure tournait et il n’avait toujours pas atteint le bâtiment administratif.  

 

Le beau blond rampa pendant une bonne demi-heure dans ce tunnel sans fin jusqu’à ce qu’il aperçoive de la lumière. Il accentua la cadence et arriva devant une grille. Derrière la grille se trouvait une salle, mais pas n’importe quelle salle ! Après un rapide tour du propriétaire, Mick se mit à sourire, détacha la grille du mur d’un coup sec et se faufila à l’intérieur.  

Il s’agissait de l’armurerie. Danno l’avait planquée au sous-sol.  

-Petit coquin de Danno ! Alors voilà le fruit de ton trafic !  

La salle était immense ! Il y avait de tout : grenades, lance-roquettes, bazookas, fusils et mitraillettes, Kalachnikovs et armes blanches. Un véritable arsenal pour se faire un paquet d’argent. Mick ouvrit certaines caisses en bois où se trouvaient stoker plein de gadgets.  

-Tiens ça, ça peut toujours servir !  

Mick rangea dans son manteau une arme à décharges électriques puis se dirigea vers la sortie. Il s’approcha, tel un lynx, derrière la porte et regarda à travers la petite lucarne. Deux gardes étaient en train de jouer aux cartes quelques mètres plus loin.  

Mick tapa au carreau en les saluant d’un large sourire ! Les deux gardes, qui ne comprirent pas sur le coup comment cet homme était entré dans la salle, se levèrent d’un même bond et foncèrent sur la porte. Ils sortirent leurs armes et ouvrirent la porte. Mick était assis sur une des caisses en bois, les bras croisés.  

-Tout de même ! Vous avez été long !  

-Lèves les mains !, demanda l’un d’eux, le pistolet en joue.  

-Qui es-tu ?, demanda l’autre, l’arme également pointé vers lui.  

-Allons, allons ! On se calme !  

Mick décroisa les bras et se releva. Il se dirigea vers eux, le regard sûr et sans peur.  

-Recules où je tire !, somma le premier gardien.  

-Tu t’en prendrais à un homme sans armes, ni méchanceté dans l’attitude ? Tss, tss ! Voyons….Parlons sérieusement ! Je cherche le bâtiment administratif…L’un de vous peut peut-être m’y conduire ?  

-Pourquoi tu veux t’y rendre ?  

-J’ai un rendez-vous galant, pardi !, déclara Mick, le torse bombé et le visage fier.  

Les deux gardes le regardaient, dépités. Ils ne savaient pas pourquoi, mais ce gars ne semblait pas très net. Peut-être parce qu’en général, un homme qui a un rendez-vous galant ne pue pas, n’est pas égratigné de partout et n’est pas trempé de la tête au pieds ?!!  

Mick sentit leurs regards incrédules sur lui et se gratta la tête en rigolant :  

-Oui, vu comme ça, c’est dur à croire mais je vous jure ! C’est vrai ! Ma princesse, ma beauté m’attends. Si vous saviez à quel point cette femme me tirailles le mokkori !…Je ne peux plus attendre ! Pitié …..  

Mick afficha sa tête de cochon fini.  

-…J’ai des coups en retard à tirer donc…soyez sympa ! Entre hommes, vous pouvez me comprendre ! Dîtes-moi où est le bâtiment administratif ?  

Les deux gardes se regardèrent et sourirent, le regard brillant. L’un deux, lui demanda alors plein d’audace :  

-ça dépend ! Elle est accompagnée ta princesse ?  

Mick fut surpris par la question mais opina du chef :  

-Oui, messieurs ! Il y a une autre femme avec elle ! Une vraie bombe à retardement, si vous voyez ce que je veux dire !, répondit Mick en leur faisant un clin d’œil complice.  

Les deux soldats se regardèrent à nouveau pour se concerter et se mirent à rire de manière plutôt salace. Mick les dévisagea, déconcerté par les deux pervers qu’il avait sous les yeux. Après mûre réflexion, les soldats optempérèrent.  

-Tu te trouves dans le bon bâtiment…., avoua alors le second garde.  

-Ah oui ? Quel chance !, déclara Mick, soulagé d’y être enfin parvenu.  

-Mais si tu veux sortir, il faut savoir partager !……, déclara le premier garde, le regard perçant. On veut la seconde pour nous !  

-Très bien ! Marché conclu !, répondit clairement Mick, le visage très satisfait.  

Il tendit alors sa main pour rendre le marché officiel vers le premier garde qui rengaina son arme et lui rendit son geste.  

 

L’américain satisfait de sa réponse se mit à sourire et fronça alors ses sourcils. Il attrapa la main du garde pour ne pas lui mettre de doutes, et, en sans même avoir le temps de dire « ouf ! », de l’autre lui assena une décharge de plusieurs volts dans le cou. Le soldat se mit à bouger comme un robot court-circuité ! Le second garde, totalement surpris sur le moment, comprit que l’homme qui tenait la main à son ami, était en fait un véritable ennemi et fonça sur Mick pour sauver son acolyte.  

Mick relâcha son pigeon qui tomba au sol, raide comme un piquet, et se baissa pour éviter le poing de son second rival. Le second garde leva alors son arme vers lui afin de tirer mais Mick fut plus rapide que lui et lui colla un coup de pied en pleine figure, l’envoyant sur un tas de caisses contenant plusieurs bazookas qui lui tombèrent dessus.  

-Et voilà le travail !, déclara l’américain, tout en se frottant les mains.  

Il regarda la sortie et, tout en chantonnant, sautilla joyeusement vers la sortie, le visage plein de perversité :  

-Je vais retrouver ma princesse ! Je vais retrouver ma princesse ! Je vais retrouver ma……  

 

 

 

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-Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?, demanda Miki à son époux.  

Falcon ne lui répondit pas . Il scruta le ciel tandis qu’il neigeait à gros flocons. Il regarda le camp et déclara :  

-Puisqu’on a fini sur le terrain, on a qu’à faire un tour du côté des bâtiments….  

Falcon lui montra alors du doigt le gymnase. C’était une grande bâtisse, avec à côté une énorme citerne d’eau, montée sur pilotis. Miki décida de s’y rendre la première, avec un sourire complice envers son mari. Umibozu lui précéda le pas lorsque son émetteur-récepteur se mit à grésiller.  

-Falcon, c’est Reika ! Tu m’entends?  

-Cinq sur cinq!  

-OUF ! J’ai eu peur ! J’ai eu beaucoup de mal à joindre Mick et je n’ai pas de nouvelles de Ryô et Kaori. Leur émetteur ne répond plus. C’est comme s’ils avaient disparu de mon écran !  

-Ne t’inquiètes pas pour eux….Ryô est un homme de terrain qui sait ce qu’il fait. Il sera au rendez-vous en temps et en heures…….. Que se passe-t-il ?  

-J’ai une mauvaise nouvelle !  

-Hum ?  

-Vous avez de la compagnie ! Danno a dans ses rangs le Piranha et le Lituanien !  

Falcon leva un sourcil en entendant le nom du second homme de main.  

-Il s’agit d’un pirate informatique pour le premier, expert en armes blanches, tandis que le second est un expert en…  

-Explosifs…..,continua Falcon, toujours si impénétrable.  

-Tu le connais ?,demanda Reika surprise.  

-Oui, une veille….connaissance !  

-Restez vigilants car ce n’est pas de la tarte que Danno vous offre comme cadeau de bienvenue !  

 

Umibozu vit alors Miki poser sa main sur la poignée de la porte du gymnase. Son instinct de nettoyeur le fit sursauter en repensant aux mots de Reika et il se précipita sur sa femme, sentant un danger imminent. Miki vit son mari arriver en force sur elle et ferma les yeux tout en se protégeant les bras. L’allure intempestive de son mari l’empêcha donc d’actionner la poignée tandis qu’Umibozu lui criait :  

-N’ouvres pas la porte !!!!  

Ils s’écrasèrent tous les deux au sol, la neige les accueillant de plusieurs centimètres d’épaisseur.  

-Qu’est-ce qui te prend ?, demanda Miki abasourdie par son emportement exagéré.  

Falcon prit une ficelle dans son treillis sans dire un mot et y accrocha un caillou. Il jeta le caillou en direction de la poignée de la porte. Le caillou fit plusieurs tours autour , ce qui encercla la poignée de ficelle. Le mercenaire tira alors d’un coup sec et la porte s’ouvrit avec un mur d’étincelles qui recouvrait la porte ainsi que la poignée.  

-De l’électricité ?!!, fit Miki surprise ! Comment as-tu su ?  

Elle regarda son mari avec incrédulité.  

Il lui sourit et lui déclara :  

-Restes dehors ! Tu seras finalement plus à l’abri.  

-Quoi ? Mais je croyais qu’on y allait ensemble ?  

-J’ai changé d’avis ! C’est trop dangereux pour toi ! Je dois rencontrer quelqu’un et je préfère que tu sois loin de moi .  

-Mais Falcon !!  

Umibozu lui caressa la joue et lui sourit. Miki lui répondit d’un regard tendre.  

-Je vais faire vite ! Pour une fois écoutes-moi ! Je veux que tu m’écoutes !  

-OUI ! , ça va ! Je t’obéirai ! Mais c’est qui que tu dois voir ?  

- Ne discutes pas et va ! ….Si d’ici quinze minutes tu ne me vois pas, je veux que tu fasses sauter la citerne d’eau avec le tank. Pas avant, pas après ! Quoiqu’il arrive, compris ?  

Miki ne comprenait pas ce qu’il mijotait mais obtempéra à suivre ses ordres.  

-Compris ! Elle lui fit un signe de tête et retourna vers la machine de guerre, tandis que Falcon ouvrit la porte du gymnase et entra.  

 

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Ryô et Kaori atteignirent la porte du toit. Le vent glacial submergea Ryô, torse nu, lorsque Kaori ouvrit la porte. Bien évidemment, Ryô ne montra pas son inquiétude et la poussa vers l’extérieur. Ils firent alors un tour d’observation, suspectant le moindre piège.  

-Le toit ne semble pas piéger…., déclara Kaori soulagée.  

-Non, si ce n’est cette foutue neige qui peut me faire glisser !, lui répondit Ryô qui venait de s’accrocher à son dos, les deux bras autour de sa taille pour ne pas tomber.  

-Dis-moi…tu ne chercherai pas à te réchauffer par hasard ?, lui demanda-t-elle suspicieuse.  

-Moi ?…Ah ah ! Pas du tout ! Je suis un homme, un vrai !…J’ai vécu bien pire que le froid !  

-Très bien ! Donc tu peux me lâcher ?  

-Oups !..  

Ryô la lâcha et se dirigea vers l’immeuble d’à côté , le réfectoire. Kaori le rejoignit et se posta à côté, évaluant la hauteur entre les deux bâtiments avec lui.  

-C’est beaucoup trop haut ! On ne pourra jamais sauter !, fit remarquer Kaori, un peu angoissée.  

Ryô tourna la tête vers elle et lui dit avec défi :  

-Auriez-vous peur mademoiselle Makimura ? Il y a juste deux mètres cinquante, voire trois mètres au plus !  

-Ah oui ? Et bien vas-y ! Puisque Monsieur, après avoir jouer les Superman, veut faire les acrobates comme Spiderman !  

-Très bien ! Regardes !, lui dit-il en faisant frétiller ses sourcils d’un air malin.  

Ryô monta sur le petit mur qui délimitait le toit et sauta. Il atterrit les deux pieds joints et fit une galipette dans la neige, comme il l’avait appris en tant de guérilla. Il se releva et se secoua les épaules.  

-Tu vois, c’est facile !! A toi maintenant !, lui déclara-t-il les bras tendus vers elle.  

Kaori avait terriblement peur.  

-Je …..je ne peux pas, Ryô ! C’est trop haut !  

-Mais non ! Courage ! ..Regardes ! Je suis là pour te rattraper !, lui répondit Ryô avec tact et douceur afin de la réconforter.  

Kaori tenta à nouveau de jauger la hauteur qui les séparait.  

-Non ! Je suis désolée mais… je ne peux pas sauter !  

-Kaori ! Ne fais pas ta gamine et sautes ! Il ne t’arrivera rien ! Tu as confiance en moi, non ?  

Ryô commençait à perdre patience sous ce froid glacial. Son ton plus ferme fit froncer les sourcils de Kaori qui n’acceptait pas le manque de compréhension de son partenaire.  

-J’ai dit qu’il était hors de question que je saute ! Est-ce clair !?, s’emporta Kaori.  

-Kaori, tu as intérêt à vite sauter sinon….  

Ryô monta le ton encore d’un cran car il ne voulait pas se séparer de sa partenaire, même pour deux mètres cinquante.  

-Sinon quoi ? Monsieur va grimper ce mur sans prises, ni corde ? Ou bien tu vas redescendre du réfectoire et remonter tout le bâtiment des dortoirs avec tous ces pièges, juste pour me récupérer ?  

-S’il le faut, je le ferai !….. et je te ferai sauter ce fichu mur par la peau des fesses en prime !!!!, lui répondit Ryô afin de la contre-dire, plus que l’intention de refaire le parcours une deuxième fois.  

Kaori croisa les bras pour lui montrer sa ferme décision de ne pas sauter.  

-Parfait ! Et bien…. viens me chercher ! Moi je reste là ! En t’attendant, je vais chercher une autre solution pour descendre ce mur !  

 

Ryô commença à se tirer les cheveux d’énervement et à tourner en rond tout en grognant.  

-GRRRR !… Mais c’est pas vrai ! C’est moi qui vais finir par la tuer tellement elle m’énerve !…. Mais qui m’a mis une tête de mule pareille comme partenaire !!  

-Et moi alors ! Qu’est-ce que je devrais dire ! J’aurais du être avec Mick, avec MON partenaire, dans les égouts ! Et au lieu de ça, j’ai failli me faire fusiller, me faire transpercer de flèches, me faire acidifier et tout ça à cause de qui ? …Je vous le demande !!!…J’en ai marre ! Puisque tu n’es pas content, vas-y ! Va-t-en ! Mick viendra me récupérer là haut, une fois cette mission finie !  

-Tu n’attendras personne ! Il est hors de question que je t’abandonne, Kaori !  

-Ah oui ? Et pourtant c’est ce que tu as fait Ryô !  

Ryô fut surpris par ses paroles.  

-Quoi ? Je ne t’ai jamais abandonné ? Qu’est-ce que tu racontes ?  

-Je suis partie six jours, Ryô ! Et il ne t’a pas fallu ces six jours pour me mettre aux oubliettes et me remplacer !!!  

-Tu ne vas pas remettre ça sur le tapis !!  

-Je remets ça sur le tapis si je le veux !!! Dis plutôt que tu refuses d’admettre que tu m’as abandonné ?!  

-Kaori, pour la énième fois, je t’ai déjà dit que c’était un malheureux concours de circonstances si Kazue s’est retrouvée à te remplacer ! Tu es toujours ma partenaire !…Maintenant, descends ce satané mur !…. De suite !  

-Non , Ryô…Je ne suis plus ta partenaire, justement……., déclara Kaori, blessée et la voix étranglée par la tristesse.  

-Ne dis pas n’importe quoi !, rétorqua Ryô fermement.  

Ryô ne supportait pas de voir Kaori le contre-dire et encore moins cette distance entre eux deux, alors qu’il voulait la prendre dans ses bras pour la rassurer.  

Un silence s’installa. Ryô la regarda plus sincèrement.  

-Cesses tes inepties et descends…..lui dit-il enfin, plus tendrement. ….S’il-te-plait…  

Ryô se repositionna sous elle , les bras en avant pour la réceptionner. Kaori le regarda avec regret.  

-Ces six jours devaient être une période pour réfléchir et ainsi mieux se retrouver……Tu … tu m’avais manqué et j’étais heureuse de rentrer à la maison…..Mais ce n’était pas toi qui était à l’aéroport, ce n’était pas toi qui m’a souhaité la bienvenue chez moi ! Au lieu de ça, tu as rompu notre pacte, la seule chose qui ait de l’importance à mes yeux…..tu as rompu notre partenariat, Ryô !!! Je croyais que c’était à la vie, à la mort entre nous deux ! City Hunter, tu disais que c’était toi et moi ! Tu m’as trahi, Ryô !  

Ryô sentit son cœur se fendre devant ce terrible mot…. « trahi »….C’était ce qu’elle venait de prononcer. Il ne pouvait concevoir de trahir la seule personne qui comptait à ses yeux.  

- Tu m’as fait mal….tu m’as brisé le cœur…, déclara enfin Kaori dans un murmure de douleur, de souffrance.  

La nettoyeuse fit alors demi-tour, les yeux en larmes, et alla attendre près de la porte Mick tandis que Ryô la regarda s’éloigner, le cœur en peine. Il devait lui dire quelque chose…mais quoi ?! Qu’elle était toute sa vie, son seul rayon de soleil ! Qu’il ferait tout pour elle, qui voulait vivre auprès d’elle toute sa misérable vie ! Tout ça il le pensait sincèrement mais les sentiments et leurs aveux n’étaient pas son fort.  

 

La neige commença à stopper. Ryô avait les épaules recouvertes à présent mais le froid n’était rien en comparaison du mal qu’il ressentait au fond de sa poitrine. Il l’avait plus que blessé cette fois-ci et ne savait comment réparer les dégâts. Il s’en voulait terriblement. Il fallait lui parler…. Il avait le regard sombre, figé vers le sol où ses pieds étaient enfoncés dans le manteau blanc. Pourtant une phrase put sortir de sa bouche. Une phrase presque inaudible , tellement impensable car venant de lui:  

-Tu m’as manqué aussi …..Kaori !  

Kaori se figea. Avait-elle bien entendu ? Elle lui avait manqué ? Elle se retourna alors et s’avança vers lui pour être sûr que ces mots venaient bien de sortir de sa bouche.  

-Quoi ?, dit-elle d’une voix étranglée.  

Ryô releva les yeux vers sa moitié et la regarda intensément.  

-Tu …..tu m’as manqué aussi, Kaori.  

Kaori pouvait voir toute la sincérité de son partenaire dans son regard. Elle ne rêvait pas . Il avait bien prononcé ce qu’elle avait cru entendre. De nouvelles larmes glissèrent sur ses joues. Elle lui sourit alors, ce qui regonfla le cœur du nettoyeur de bonheur.  

-C’est vrai ce mensonge ?, lui demanda la belle, taquine.  

Ryô se mit à sourire avec délectation car elle repartait dans leur jeu du chat et de la souris. Il lui répondit, tout aussi taquin :  

-Sautes et tu verras !  

 

Kaori recula de trois pas, déchira le deuxième pan de sa jupe pour pouvoir être plus à l’aise dans ses mouvements et se mit à courir vers le bord. Elle posa un pied sur le petit mur et sauta, les pieds près des fesses, les bras en l’air et le sourire radieux vers son partenaire. Kaori était magnifique, en l’air, sous les rayons lunaires et les derniers flocons de neige.  

Ryô fit des yeux ronds en voyant l’élan de Kaori qui fonçait droit sur lui.  

-Mais ma parole, elle est folle ! Elle va se rompre une cheville !, cria-t-il avant que Kaori ne lui tombe dans les bras.  

Les deux nettoyeurs tombèrent dans la neige. Ryô serrait Kaori par la taille, tandis que celle-ci, sur lui, le tenait par le cou. Elle releva la tête vers lui et lui déclara à nouveau :  

-C’est vrai ce mensonge ?  

Ryô leva les yeux et dit :  

-Quel mensonge ? Vois pas de quoi tu parles !  

Kaori fronça les sourcils d’agacement.  

-M’aurais-tu menti pour que je saute ?  

Ryô lui attrapa sa tête avec sa main et la dirigea contre lui, près de son cou et lui déclara :  

-Tu es la seule qui m’aille, Kaori.  

Kaori fut surprise par ce geste et les mots affectueux de Ryô. Elle se mit à rougir en sentant son torse nu contre elle. Elle pouvait presque sentir le rythme de son cœur. Elle ferma les yeux un instant alors que Ryô ajouta :  

-Tu me pardonnes, partenaire ?  

Kaori rouvrit ses yeux et releva la tête vers Ryô. Elle lui sourit et lui fit un bisou sur la joue.  

-Oui , partenaire, vous êtes pardonné !  

-ça veut dire que tu reviens avec moi et que tu laisses tomber Mick ?, dit-il avec satisfaction.  

-Ne me dis pas que tu m’as chanté la messe pour rabattre le caquet à Mick ?, rétorqua Kaori visiblement furieuse par sa question.  

-Pourquoi es-tu sur la défensive ? Comme si je ne pouvais pas être sincère avec toi ?  

-Justement Ryô ! Tu ne sais pas être sincère avec moi !  

-Alors là tu es blessante !  

-Je suis blessante ! Je suis blessante !...Très bien…. dis-moi un mot gentil !?  

-Tu exagères ! Je viens de t’en dire deux ! Faut pas abuser !  

Kaori se releva, à califourchon sur lui, les bras croisés.  

-J’attends !  

-Je ne sais pas moi ! Si tu crois que c’est facile à trouver !  

-Qu’est-ce que tu insinues ? Que je ne suis pas suffisamment bien pour que les compliments envers ma personne ne soient pas flagrants ?  

-Non ! C’est juste que….  

 

Ryô n’eut pas le temps de répondre qu’une massue alla frapper son crâne de nettoyeur.  

-Et c’est reparti pour un tour !….., marmonna Ryô la tête dans la neige, écrasé sous l’arme favorite de sa belle……partenaire !  

 

 


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