Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: paty

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 33 chapitres

Publiée: 19-04-08

Mise à jour: 20-09-08

 

Commentaires: 271 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Ryô va avoir malencontreusement une cliente au caractère bien trempée; une vieille femme qui va semer la zizanie au sein de la petite bande et qui peut se montrer plus coriace que n'importe quel ennemi du grand City Hunter......Voici la version que ma bêta est en train de corriger et retravailler.....

 

Disclaimer: Les personnages de "une maman pour Ryô?!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Quel est le nombre minimal de mots pour qu'un chapitre soit accepté?

 

Pour les fanfictions normales, les chapitres doivent comporter plus de 600 mots. Pour les poésies, le quota est de 80 mots et pour les sonf fics, il est de 20 ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: TOME 37: Une maman pour Ryô?!

 

Chapitre 22 :: Méfiez-vous du loup qui dort!

Publiée: 01-07-08 - Mise à jour: 01-07-08

Commentaires: Salut tout le monde! Je viens de finir mon nouveau chapitre et je dois dire que j'ai hésité à le poster dans la foulée! Je comprends que les lecteurs nous menacent de massues si le nouveau chapitre n'arrive pas , mais en contre-partie, comprenez que nous aussi, les auteurs puissiez boycotter nos fics, si vous ne nous envoyez plus de reviews et que vous nous disiez plus si notre travail de longue haleine est payant! Bah oui! Je me rebelle car je n'ai plus de nouvelles de certaines et je suis franchement triste et déçue car je pensais qu'une grande histoire d'amour était née entre nous! OUIN OUIIINNN! Je dénonce les personnes suivantes: Ouititi, Amelds, Lyly et Kaori-maki! Où êtes-vous! Il n'y a plus d'exams maintenant, non? Vous vous dorez la pilule au soleil?et également toutes celles et ceux qui ont un poil dans la main pour ne serait-ce prendre une minute et laissez trois mots à l'auteur!...Bref,c'était juste un coup de gueule! Malgré tout , heureusement que j'ai toujours mes nec-plus ultras qui me restent fidèles! Je vous aime mes puces!!!150 reviews!! Je vous tire mon chapeau bas! Quelle belle équipe nous formons! Je vous dédie donc ce chapitre...vous l'avez bien mérité! Alors ....le soldat...va-t-il se pisser dessus, va-t-il avoir une coupe à la Ryô Saeba ou va-t-il mourrir? Que de suggestions vous m'avez donné! Mais vous me décevez un peu car vous oubliez que je suis un auteur sadique! J'ai écrit dans l'esprit de le torturer, notre soldat, donc j'ai mitonné un dessert digne de Tokra!...âme sensible, s'abstenir! Kaori4ever, tu le lis que d'un oeil, compris! Je vous ai laissé un autre message sur le forum HFC....Je vous embrasse! Paty

 


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C'était parti. La sirène venait de retentir. Tous savaient que le moment était venu de passer à l’action.  

 

Les sœurs Nogami se connectèrent à tous les émetteurs-récepteurs. Reika ouvrit l’écran de son ordinateur portable et commença à pianoter son clavier.  

-Voici le plan du camp, vu par satellite. Il nous faut attendre encore cinq minutes pour que le dispositif les repère tous……, déclara Reika très concentrée.  

-C’est long cinq minutes !, lui rétorqua sa grande sœur, assise côté conducteur et qui suivait des yeux les manipulations de sa frangine.  

-C’est vrai ! Cinq minutes ça peut être long selon les circonstances mais ces cinq petites minutes vont me servir à brouiller les pistes à l’ennemi ! On ne sait pas comment ils sont équipés et cela m’embêterait un peu qu’ils nous détectent, par un quelconque radar ou programme de surveillance informatique. Il ne vaut mieux pas prendre de risques.  

Reika s’activa afin de mettre toutes se chances de son côté et les minutes furent finalement suffisantes pour cacher sa transmission. Un signal apparut à l’écran puis suivi d’un second et enfin d’un troisième.  

-C’est bon !, s’exclama Reika, heureuse que tout fonctionne comme prévu. Voilà … Tu vois, chaque point représente un groupe. En rouge, ici, c’est Ryô et Kaori. Ils sont au poste d’entrée comme on pouvait s’en douter. En bleu, c’est Mick……il a commencé à arpenter le dédale de conduits que sont les égouts. Enfin en vert c’est Miki et Falcon, à l’arrière du camp.  

-Très bien ! Maintenant vérifions si tes émetteurs reçoivent également nos appels ?!, dit Saeko toujours à moitié suspicieuse.  

-Ne me donnes pas d’ordres ! Je t’ai déjà dit que tu n’étais que mon second ! Et puis d’abord, deux minutes, papillon ! Je n’ai que deux mains !  

Saeko soupira. Elle était agacée car elle ne supportait pas de ne pouvoir maîtriser un minimum la situation. D’ordinaire, c’était elle qui dirigeait ses troupes, mais là…….elle sautillait sur place, les nerfs à vif et détestant rester dans cette voiture, les bras croisés. Reika pianota encore un peu son clavier. Des images défilaient devant les yeux des deux sœurs jusqu’à ce qu’elles se fixent sur une image partagée en trois sections . Chaque partie représentait un groupe, avec l’amplitude de l’émission de l’émetteur.  

-Faisons un essai. …. Mick…..Mick, tu me reçois ?….Mick ?……  

Aucun son ne sortit de l’ordinateur.  

- Eh, l’amerloque !!!Tu vas répondre !!  

-ça va, ça va ! Je ne suis pas sourd !! J’aimerais t’y voir ! C’est pire que l’enfer, ici !  

-C’est pas trop tôt !, lui cria Reika, agacée par son manque de sérieux face aux questions techniques et informatiques.  

- Aïeee !…..Tiens ! Prends ça, saleté!……Tu pourrais avoir un peu plus de compassion pour moi, ma chérie…. Je suis en train de me battre avec un rat !, répondit l’américain ironiquement .  

-Pauvre idiot ! Tu crois que c’est le moment de danser la polka avec un rat !….. On reste en contact !……  

Reika se calma en soufflant un bon coup. Il ne fallait pas craquer maintenant, et encore moins devant sa sœur. Son honneur était en jeu et elle ne devait pas se laisser distraire par les facéties d’un abruti.  

-Tu vois ces petits bâtons bleus à côté de sa désignation….., dit-elle alors à l’inspectrice. Ils montrent l’amplitude de réception…... Plus il y a de bâtons, plus la réception est bonne !…..Voyons pour Falcon….  

- Falcon ? Tu m’entends ?….c’est Reika ?  

-Cinq sur cinq !, répondit le mercenaire.  

-Très bien ! On reste en contact !… Avec lui, c’est bref et clair ! On ne tergiverse pas pendant des heures !  

-Au moins ça prouve que ça fonctionne finalement !, rétorqua Saeko avec dédain.  

-Tu en doutais, c’est ça ! Je le savais que tu n’avais pas confiance en moi !,lui dit alors Reika avec tristesse mais aussi pleine de reproches envers sa grande sœur.  

-Mais pas du tout ! C’est juste qu’on n’a pas le droit à l’erreur !, se rattrapa Saeko, à peine confuse par son manque de confiance en elle.  

-Mouais……  

-Ne perds pas de temps et occupes-toi de ton ordinateur, au lieu de geindre !  

-Ne me parles pas comme ça ! Tu n’es pas au commissariat !…….Voyons maintenant avec mon futur époux si ça fonctionne !…….  

 

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Falcon et Miki, cachés dans un buisson, se mirent à sourire au son de la sirène et se donnèrent un signe de courage avant d'attaquer le rempart du camps avec leur grappin afin de l'escalader. Une aura étrange transparaissait autour de Miki.  

-ça va ?, demanda Umibozu en ressentant la force négative qui s’échappait de sa femme.  

-Très bien mon amour !, lui répondit-elle avec un grand sourire, sonnant pourtant faux.  

Une étincelle luisait de ses deux prunelles.  

- Vraiment… ??  

-OUI !! Ils vont juste tous payer pour avoir oser détruire mon charmant petit café , que j’avais mis tant de temps à fidéliser ! Mes mains en sentent encore l’effort ! Crois-moi mon nounours, Danno va comprendre ma douleur !  

Miki se mit à pleurer à chaudes larmes.  

-Il a fait détruire mon gagne-pain ! C’était comme…….. notre petit bébé, Nounours…… !  

Falcon s’apprêtait à la prendre contre lui mais elle lui déclara, d’une voix grave et terrifiante :  

-Je vais tous les exterminer !!!!  

 

Le mercenaire regarda sa femme avec une pointe d’inquiétude. Non pas pour elle, mais pour ceux qui allaient lui barrer le chemin. Miki pouvait être une vraie teigne lorsqu’elle avait une idée en tête. La façon dont elle l’avait poussé à accepter sa demande en mariage en était la preuve la plus évidente. Elle avait été jusqu’à s’opposer au grand Ryô Saeba, le nettoyeur numéro un du Japon pour obtenir gain de cause!  

Ils grimpèrent donc le mur de l’enceinte et basculèrent à l’intérieur du camps. Ils firent un rapide tour d’horizon afin d’estimer les risques encourus. Bientôt leurs présences n’échappèrent pas aux soldats en faction du côté de ce camps. Ils donnèrent l’alerte aux autres, en retrait, afin de signaler une autre intrusion de ce côté-ci.  

Miki trépignait de bonheur à l’idée de pouvoir enfin passer à l’action. Les soldats se dirigeaient vers eux, armés de mitraillettes. Miki sourit à leur vue et arma le gadget qui lui servait d’arme.  

Falcon, lui continua à garder la tête froide et lui dit :  

-Je te laisse t’amuser deux secondes. Je reviens de suite ! Ne fais pas trop d’imprudences !  

Falcon prit la direction d’un grand entrepôt. Miki le dévisagea, l’air étonné et curieuse. Qu’allait-il faire ? Pourtant, cette question, elle n’avait plus le temps de se la poser car les gardes n’étaient plus qu’à quelques mètres. Elle pressa alors la gâchette, l’air enfin épanouie !  

-Mangez ça, bande de casseurs ! Délinquants ! Sales voyous !  

Miki tira un projectile de son lance-grenades. Les soldats qui souriaient déjà à l’idée de gagner face à une femme, changèrent de figure lorsqu’ils virent la bombe arriver sur eux. Une explosion se fit alors entendre, tandis que le reste de la cavalerie arrivait. Miki s’en donna alors à cœur joie et les mitrailla avec son gros joujou . Des soldats voltigeaient dans tous les sens. Un vrai festival !  

-Prenez encore ça ! Bande d’abrutis ! Je vais en faire un terrain vague, moi, de votre camps, comme vous avez fait de mon café un champs de bataille ! On ne décime pas la boutique d’une femme comme ça ! , cria l’ex-mercenaire, complètement partie dans son élan de vengeance.  

Miki avait déjà fait beaucoup de dégâts au niveau des soldats, qui étaient pour une bonne partie, étalés sur le sol et gémissant de douleurs face à l’épreuve qu’ils venaient de subir.  

 

Voyant qu’aucun homme n’arrivait à l’atteindre, le reste des soldats optèrent pour une autre stratégie. Ils décidèrent de l’encercler. Bientôt à cours de minutions , la belle brune commença à reculer et se trouva alors à quelques mètres du grand entrepôt, le dos tourné près de son entrée. Ils étaient tous autour d’elle et refermaient leur étreintes en avançant lentement vers elle.  

Les soldats firent une mine réjouie à l’idée de la cerner et de bientôt la maîtriser ! Miki comprit que la situation avait viré à leur avantage et que cela se corser pour elle. Elle leur jeta son lance-grenade dans un ultime espoir de défense. L’arme tomba à leurs pieds, sans en égratigner un seul. Elle sortit alors son couteau de sa dragonne attachée à sa jambe, prête à se battre de ses propres mains.  

-On te tiens, sale garce ! , dit l’un d’entre eux.  

Miki cracha par terre, le couteau en avant et les attendant de pieds fermes. Malheureusement pour elle , les soldats n’étaient pas des vaillants et optèrent pour la solution de facilité. Ils braquèrent leur mitraillettes sur elle lorsque, soudain, un grondement se fit entendre derrière la belle…. Les soldats firent une mine surprise, puis inquiète sachant ce qui se cachait derrière le hangar. Miki tourna la tête derrière elle lorsque le portail céda sous l’impact . Un énorme tank surgit et commença à canarder tout sur son passage.  

-Oh non !!!! C’est pas vrai !, s’écria la mercenaire, qui ne s’attendait pas à voir un tel ennemi débarquer.  

Miki eut juste le temps de plonger sur le côté avant de manquer de se faire écrabouiller comme un insecte.  

-Mais c’est pas vrai !!! Où est mon mari quand j’ai besoin de lui !, hurla-t-elle, aux abois devant la grosse difficulté qui se profilait devant elle.  

Le char d’assaut dispersa pourtant la troupe de soldats, complètement paniquée face au monstre de métal et impuissante si elle tentait une éventuelle riposte. Le tank morcela le camp de trous énormes et de dunes de sables.  

Miki avait fait des ravages, mais rien de bien grossier en comparaison de ce que détruisait la machine. Les soldats s’envolèrent sous la pluie de tirs qui sortait du canon du char.  

Miki regarda le spectacle , les yeux effarés. C’était quoi cette entourloupe ! On se serait cru dans un ballet à l’opéra. Les soldats volaient à droite, puis à gauche, gesticulant bras et jambes avant de s’écraser mollement contre le sol. Des cris résonnaient par ci et par là. Des « Oh non ! », des « pitié » et des « Maman » retentissaient dans les quatre coins de cette partie du camps.  

 

Quelques minutes plus tard, après un combat inégal, un silence se mit à régner et le moteur du tank s’arrêta. Miki déglutit difficilement et finalement parut soulagée. La porte du char d’assaut se souleva et la tête d’Umibozu apparut, avec un sourire large et très satisfait !  

-Je me suis éclaté comme un petit fou avec ce jouet !, rétorqua alors son mari tandis que Miki tomba à la renverse, en voyant les dommages causés par l’énorme joujou en question.  

-Mais t’es malade ! T’as failli m’écraser ! Et puis tu en as mis du temps ! J’aurais pu me faire trouer la peau dix mille fois si je n’avais pas résisté avec mes petits bras musclés !  

-L’essentiel c’est qu ‘ils soient tous HS, non ?  

Miki croisa les bras et tourna la tête sur le côté, la mine renfrognée. Elle marmonna alors quelque chose qui semblait être une imitation des mots de son nounours. Falcon se mit à sourire et descendit de son engin.  

-Et maintenant…on fait quoi ? ,demanda la belle qui n’était pas totalement rassasiée.  

 

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Danno serrait les dents de colère et de vengeance.  

Lorsque, soudain, la porte s’ouvrit avec fracas.  

-Monsieur ! City Hunter est là !!!!  

Kovaleski était arrivé en trombe dans le bureau de Danno.  

-Je le sais, sombre idiot ! JE VEUX QU’IL CREVE !!!!  

Kovaleski ne supportait plus ses remarques désobligeantes à son encontre mais son antipathie à l’égard de Danno n’était que partie remise car il avait un autre gibier en tête pour le moment.  

-Ne vous inquiétez pas, je lui ai réservé de belles surprises. Il ne vas pas en réchapper indemne ! Mes pièges sont infaillibles.  

-Je veux que cette pourriture aille en enfer !, lui cria le major, très irrité par la désinvolture du nettoyeur.  

-Il ira !!! Croyez-moi …..car non seulement il devra éviter mes pièges mais en plus, il ne pourra pas se défendre bien longtemps……J’ai fait vider l’armurerie ! Il n’ira pas bien loin avec son magnum ! Nos hommes sont sur le coup et informés pour qu’ils le dirigent vers sa mort !  

-Comment savez-vous qu’il n’a pas pris plus d’armes ?, l’interrogea le boss, suspicieux.  

-Le propre d’un nettoyeur, c’est de se servir en premier, au détriment du reste du monde ! C’est chacun pour soi dans ce milieu. Il ne va pas utiliser ses propres armes alors que vous êtes censé être un revendeur d’armes et que , par conséquent, vous en avez un stock impressionnant !  

-Bien vu , Kovaleski !, répondit Danno qui se frottait alors les mains à l’idée de voir le grand City Hunter se démener comme un malheureux dans son territoire.  

-N’oubliez pas que je suis un expert, moi aussi !, lui déclara alors le lituanien, le regard et le sourire machiavélique.  

 

Ippeï Iwao ne disait rien . Il pianotait sur son clavier afin de retrouver la trace de City Hunter. Il activa plusieurs écrans et sa surprise fut de taille.  

Son haussement de sourcils n’échappa à Danno et au lituanien.  

-Que se passe-t-il ?, demanda Danno, inquiet par son air sombre.  

-On a un petit problème. City Hunter n’est pas venu seul !  

-Quoi ?, dirent les deux autres hommes en chœur.  

Kovaleski fit le tour du bureau et rejoignit Iwao et Danno devant les écrans de contrôle.  

-Qui l’accompagne !? Qui ?! …….Je veux une réponse, immédiatement !  

-Je suis en train de chercher, Monsieur.  

Le pirate informatique fit un zoom sur un homme blond, de stature moyenne mais ayant une carrure d’athlète. Il cadra son visage à l’aide de son curseur et entama une recherche d’identité.  

-Cet homme est passé par les égouts. Si mes calculs sont bons, il pourrait tenter de ressortir par le bâtiment administratif, autrement dit, dans notre bâtiment.  

-C’est bizarre…mais sa tête m’est familière !, dit Kovaleski, le regard soupçonneux. Ce n’est pas la première fois que je la vois…..  

-C’est bon ! J’ai fini ma recherche !….. Il s’agit de Mick Angel, nettoyeur réputé, d’origine américaine, ayant été un temps le partenaire de City Hunter lors de son séjour aux Etats Unis.  

-Je me disais….Il est du milieu ce type ! ….ça change tout ! Saeba a fait appel à ses anciennes connaissances.  

-Et bien, réservez-leurs le même accueil que leur ami ! Qu’ils soient tous tuer !  

-Minute !, cria Ippeï Iwao. Ce n’est pas le seul soutien de Saeba. L’arrière du camp est en train de subir une embuscade. Il y a un homme et une femme…..  

Il cliqua sur le visage de l’homme pour établir son profil. Kovaleski approcha son visage de l’écran, les yeux plissés.  

-C’est inutile de lancer ta recherche, le binoclard ! Je sais qui sais celui-là…., déclara Kovaleski avec un sourire enthousiasme.  

-Vous…vous le connaissez ?, demanda Danno surpris.  

-Oui, bien sur….on a fait nos armes ensemble ! Il s’agit de Falcon, surnommé Umibozu. C’est aussi un nettoyeur et un spécialiste comme moi en explosifs. Il est, en terme d’efficacité, de paire avec sa carrure : imposant et incontrôlable. A voir l’étendue des dégâts sur l’écran, il a toujours la main aussi lourde! J’ignore qui est la femme avec lui, mais ce n’est pas elle qui est le plus à craindre.  

-C’est une mercenaire…, répondit l’informaticien. Elle a été dans son régiment, d’après mes sources.  

 

Danno frappa ses mains sur le bureau.  

-Je me fiche de leur curriculum vitae ! Qu’ils soient deux ou dix, je veux qu’ils soient tous mis hors d’état de nuire ! Est-ce clair !? Je veux que vous vous en débarrassiez immédiatement. Ces gêneurs ne vont pas perturber mes plans longtemps…  

-Je me charge de Falcon !, rétorqua Kovaleski, le sourire au coin des lèvres. J’ai des comptes à régler avec lui. Il ne peut y avoir qu’un seul numéro un, en tant expert en explosifs….et ce sera moi !  

-Parfait ! Iwao…vous vous occupez de l’américain. Et soyez sans pitié !  

-A vos ordres !, dirent les deux tueurs en chœur.  

Ils prirent alors congés du major et se dirigèrent vers leur futur duel.  

 

 

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-TU ES UN HOMME MORT !!!!!  

Et il pressa la détente……..  

 

Le chien du revolver lâcha un cliquetis puis……rien ! Aucune détonation ne déchira le ciel. Au bout de quelques secondes, l’homme s’hasarda à ouvrir ses yeux, se demandant s’il était toujours en vie.  

Le nettoyeur le regardait, l’arme toujours braqué sur son front. Il n’affichait aucune expression. Le soldat regarda autour de lui succinctement et vit que son heure n’était finalement pas arrivé. Il était toujours dans son poste d’entrée, assis sur sa chaise. Il soupira alors de soulagement.  

-Je…je ne suis pas mort !, se mit-il à rire nerveusement. Je suis né sous une bonne étoile ! Ah ah !  

Le nettoyeur baissa son arme et quitta des yeux son prisonnier, interloqué par quelque chose.  

-Ryô ? Tu m’entends ? C’est ta détective adorée !…..Ryô !!!  

Il prit alors sa face de pervers et dit :  

-C’est toi ?!!! …..  

Il serra ses deux mains contre lui, les pupilles en forme de cœur.  

-La future femme à Ryô-chouchoooouuuu !  

Le soldat prit alors un visage livide. Il ne comprenait pas ce qu’il lui arrivait. Sa tête des mauvais jours avait fait place à celui d’un dépravé, en manque de sexe. Et en plus, il venait de l’appelait « sa femme » ! Une angoisse d’un nouveau genre lui parcoura la peau et ses poils se dressèrent. Cet homme était peut-être des « deux bords » ! Il allait peut-être se venger de la manière la plus terrible pour un homme !!!! La panique le submergea une nouvelle fois.  

-Pitié !! Ne me faîtes pas de mal ! Je vous jure que j’ai compris la leçon. Je préfère la balle du magnum que………ça !  

Le nettoyeur fit mine de ne rien entendre….et c’était le cas car il avait à son oreillette la belle détective.  

-Parfait ! Je vois qu’on est bien connecté !, dit-elle satisfaite mais n’entendant pas le soldat car l’émetteur n’avait pas une portée suffisamment large pour l’entendre..  

Ryô se mit à glousser tout en regardant le soldat, la face lubrique :  

-Gufu gufu ! Si tu savais toutes les connexions qu’il pourraient y avoir entre nous! Je sens que finalement , on est sur la même longueur d’ondes, chérie ! Hi hi hi !  

 

Le soldat n’avait à présent plus de doutes ! Cet homme était un monstre de la pire espèce, sans retenue, ni morale ! C’était le diable réincarné ! S’il avait pu se douter que la situation virerait ainsi….il aurait supplié de passer sa soirée ailleurs qu’ici ! Le nettoyeur numéro un du Japon en voulait à son intimité, à son jardin d’Eden, à sa partie la plus secrète et jamais explorée auparavant ! Quelle personne pouvait connaître pire supplice que lui à cet instant !  

-Mais tu sais que si tu veux, tu n’as plus qu’à te marier avec moi et on pourra être connecté à vie !, lui répondit Reika par le biais de l’oreillette. Qu’en penses-tu ?  

-OK, allons-y ! Je suis partant ! JE VEUX TIRER MON COUP !, se mit à hurler Ryô, comme un chien affamé.  

Le soldat transpira de peur à l’idée de l’horrible souffrance et de la honte qu’il allait devoir supporter dans les prochaines minutes. Il avait bien dit ce qu’il redoutait : il voulait tirer un coup avec lui……Non ce n’est pas possible ! Il devait le résonner….  

-Je….Je ne suis pas un bon parti ! Je vous assure ! Vous…..Vous le regretterez, c’est sûr !, lui dit le soldat tremblant comme une feuille.  

Reika fut surprise par l’emportement et son accord de l’épouser et tenta de le calmer :  

-On verra lorsque cette histoire sera fini, mon bel étalon !  

-Non ! Je le veux maintenant mon petit coup ! C’est ce qui s’appelle un échange de bons procédés !, déclara Ryô absolument intransigeant, à la fois face à Reika et au soldat.  

-Non s’il vous plaît ! Je suis sincèrement désolé d’avoir touché votre partenaire ! Je suis un ignoble porc, doublé d’une vermine qui ne mérite pas votre femme ! C’est bon ,je le reconnais ! Pitié ! J’implore votre pardon, Monsieur Saeba ! Ne me faîtes rien en contre-partie !  

Reika regarda Saeko avec fierté, car elle avait capturer dans ses filets l’insaisissable célibataire et dit alors à Ryô :  

-Promis ! Dès que tout ceci est fini, on pourra tirer un coup ! Et je ne suis pas Saeko, moi ! Je tiens ma parole. Inutile de le marquer sur un carnet de dettes !  

 

Le soldat se jeta aux pieds de Ryô , qui le regarda pleins de surprises. Il commença à baiser les chaussures du beau brun, sous les yeux écarquillés du nettoyeur, qui ne comprenait pas à quoi il jouait.  

-Bah ? Qu’est-ce qui lui prend?  

-Comment ça, qu’est-ce qui me prends !?, demanda la détective. J’ai toujours été partante pour vivre une relation torride avec toi ! C’est toi qui n’a jamais su y faire avec moi !  

Saeko soupira une nouvelle fois de dépit. Les tests étaient en train de tourner au vinaigre et elle se serait cru dans un feuilleton télé de mauvais goût.  

-Vous êtes mon maître….que dis-je, mon Dieu ! Ordonnez-moi ce que vous voulez mais pitié ne me faites pas ça !,implora le militaire à Ryô.  

Ryô le dévisagea, presque gêné par son acte de soumission. Il savait qu’il avait été dur avec lui, en lui faisant miroiter l’ombre de son revolver sur le front…mais delà à lui baiser les pieds !  

-Qu’est-ce que tu ne veux pas que je fasse ?, lui demanda-t-il perplexe.  

Reika sourit et lui dit, l’air taquin et câline :  

-Ryô, voyons ! Pas de ça entre nous, mon bel étalon ! Il n’y a pas d’entourloupe ! Tu n’as pas à être méfiant. Tu sais qu’une fois que je serais ta femme, tu pourras disposer de moi dans toutes les positions !  

Le nettoyeur se mit à rougir devant les propos insidieux de la belle détective qu’elle lui soufflait à l’oreille. Sa question ne lui était pas désigné mais l’émetteur lui avait fait croire le contraire. Sa réponse eut sur lui l’effet d’une bombe !Rien qu’à l’idée de s’imaginer avec Reika dans toutes les positions du Kama Sutra, Ryô ne put feindre son contentement et ce qui devait arriver arriva :  

-MOKKOORII !  

L’appareil génital du nettoyeur se montra sous son meilleur jour, aux yeux du soldat alors traversé par un grand sentiment de terreur face à l’engin qui apparaissait sous son nez et à la terrible sanction qu’il allait subir. Il hurla de peur, les larmes aux yeux , le visage maladif et le corps vacillant.  

-NE ME SODOMISER PAS !  

 

Reika et Saeko entendirent le cri d’un homme à travers les baffles de l’ordinateur et furent scotchées sur place à l’écoute de sa plainte si suppliante.  

Reika se tourna vers sa sœur et lui demanda :  

-Rassures-moi ! Dis-moi que ce que j’ai entendu , n’est pas ce que j’ai entendu ! C’était pas la voix de Ryô, ça !, lui dit Reika connaissant son timbre de voix mais tout de même incertaine, en essayant de trouver une autre possibilité par le biais de sa sœur.  

Saeko la regarda d’un air plus que surpris, ne s’attendant pas à ces mots ! Elle leva ses deux mains vers le hauts, de désarroi.  

-Je crois que c’est pas demain la veille où j’aurai Ryô comme beau-frère !  

-Ryô ! C’est quoi cette parole ! Qui est avec toi !, lui hurla Reika, très vexée d’être mis au second plan et de ne pas être l’élu de son cœur.  

 

Ryô n’arrivait plus à dire un mot. Il sentait les sales mains du soldat accrochées sur son pantalon et un sentiment de dégoût l’envahit alors. Il passa par toutes les couleurs avant que son visage ne prenne un teint rouge de rage.  

-Otes tes sales pattes de mon pantalon, SALE PERVERS !  

Ryô lui décrocha un coup de pied magistral en pleine figure, qui envoya promener le soldat deux mètres plus loin contre le mur . Le soldat, déjà bien amoché, cette fois-ci , ne se releva pas. Le nettoyeur faisait une mine écœurée et tentait de reprendre son souffle.  

-Je ne suis pas une tapette ! Je suis un homme à femmes, tu entends, un pur et dur, plein de virilité ! Un coureur de jupons, un dragueur invétéré ! Je suis l’étalon de Shinjuku, le Loup d’un coup ! J’ai fait l’amour à plus de femmes que Casanova et Dom Juan réunis! Rentres-toi bien ça dans le crâne ! Abruti !  

Reika et Saeko firent un soupir de soulagement en entendant vociférer le nettoyeur, visiblement en rogne contre un homme. Elles reconnaissaient bien là leur ami, vantard pour un sou lorsqu’il s’agissait de femmes !  

Reika tenta de reprendre la conversation avec son futur amant.  

-Ryô ? Tout va bien !  

-Oui !, lui lança sèchement Ryô.  

Rien qu’à son ton, les sœurs Nogami comprirent qu’il ne fallait pas insister et qu’il ne valait mieux pas être sur son chemin à présent.  

-On reste en contact !, dit Reika timidement et résignée à le laisser décompresser sa colère.  

Ryô remit ses balles dans son barillet , qui était en fait complètement vide et rangea son revolver dans sa veste. Un bruit de porte le fit sursauter. Kaori venait de débouler comme un éclair.  

-Ryô ! C’est la cata ! Il n’y a aucune arme dans l’armurerie et les soldats rappliquent dard dard ! Que va-t-on faire !???  

 

 


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