Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: paty

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 33 chapitres

Publiée: 19-04-08

Mise à jour: 20-09-08

 

Commentaires: 271 reviews

» Ecrire une review

 

GeneralHumour

 

Résumé: Ryô va avoir malencontreusement une cliente au caractère bien trempée; une vieille femme qui va semer la zizanie au sein de la petite bande et qui peut se montrer plus coriace que n'importe quel ennemi du grand City Hunter......Voici la version que ma bêta est en train de corriger et retravailler.....

 

Disclaimer: Les personnages de "une maman pour Ryô?!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Que veut dire HFC?

 

C'est le nom du site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Fanfiction :: TOME 37: Une maman pour Ryô?!

 

Chapitre 21 :: Tu es un homme mort!!!

Publiée: 27-06-08 - Mise à jour: 27-06-08

Commentaires: Salut HFC!! Me revoilà avec un nouveau chapitre! Désolé pour le retard mais je n'étais pas chez moi le week-end dernier, donc pas d'ordi ; il y a eu les soldes, donc beaucoup de boulot vu que je suis dans le commerce; et enfin, hier gros orage et donc plus d'éléctricité! La totale, quoi! Mais bon le mal est rattrappé. Ce chapitre est légèrement plus court que les autres mais assez prenant! Enfin c'est mon avis! Pour celles et ceux qui ne le savent pas ou qui ne l'ont pas encore lu, j'ai laissé un mot sur le forum HFC dans la rubrique "News de fics" où vous pourrez trouver mes projets concernant HFC! N'hésitez pas à y aller et à vous y inscrire le cas échéant! Kaori4ever, en fait, je réponds à la question que tu m'as laissé dans ta review! Tiens! En parlant de reviews.....RKever: disons que Kaori était à califourchon sur une des jambes de Ryô, mais son genou était à quelques milimètres de son mokkori, histoire de continuer à jouer entre les deux tendances: amour et rejet!!HIHI!Saoria: tu me tues! Même tes reviews sont des apothéoses de bonheur! J'aime trop ton style! Tu arrives toujours à trouver LE mot qui fait toute la différence et qui touche la personne au plus profond de son être! J'ai adoré: "c'est cocasse, c'est marrant et plein d'humour, c'est vibrant grâce aux sentiments des personnages!". Je trouve que tu résumes plutôt bien ma fic! Indiana: Je suis ravie d'avoir pu t'apprendre une telle technique de drague! Si tu l'as met en pratique....fais-le-moi savoir si ça a été probant!!Quant aus autres: OUI, Ryô va venir en aide à Kaori....à sa manière! Je vous embrasse et encore merci les necs plus ultras! Vous êtes des namours! Et Tennad: Bon annif!!Souffles tes bougies!! Voici ce nouveau chapitre comme cadeau!

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32


 

 

Kaori vit rouge en sentant les doigts dégoûtants de ce cochon sur elle et ne put feindre sa répugnance face à ce malotru. Son sang froid et sa confiance en elle lui échappa finalement. Elle avait trop donné de soi, à jouer une personne qu’elle n’était réellement pas depuis qu’elle était rentrée de son défilé. A cet instant, sa force de caractère lui fit faux-bond et elle craqua. Son naturel lui revint en pleine figure. Elle dégaina sa massue mégatonne avec pour mention « retournes à ta porcherie, sale cochon ! ». Mais cette fois-ci elle fit les choses en grand comme pour présenter son retour en tant que garçon manqué. Un énorme gant de boxe sortit du maillet et lui dévissa sa tête d’obsédé en le faisant décoller à un mètre du sol.  

Ryô fracassa la porte sur ses entre-faits en criant :  

-A l’attaaaaque !  

 

 

Il entra comme un taureau lâché dans l’arène, la fumée sortant de ses narines, le visage rouge de colère.  

Cherchant désespérément des yeux l'obsédé qui en voulait à sa moitié, il s’arrêta brusquement au milieu de la salle.  

-Bah? Il est où? IL EST OU ?!!!!!!!  

Le soldat avait disparu de son champs de vision. Ryô reprit son calme pour mieux analyser la situation, lorsqu'il sentit de la poussière lui tomber sur l'épaule. Le nettoyeur leva doucement les yeux, feignant de deviner ce qui pouvait se trouver au dessus de sa tête. Il écarquilla les yeux d'effroi devant le spectacle.  

Le soldat était aplati comme une crêpe sur le plafond de la salle , le visage et le corps complètement encastrés dans le ciment qui s'émiettait sous le violent impact. Ryô comprit que c'était son gugusse qui se trouvait dans cet état, lorsqu'il vit le pauvre gars se décollait lentement du plafond et retomber la tête la première sur le sol. Il eut juste le temps de faire un écart afin d'éviter de se faire écraser par le poids mort qui lui tombait dessus. Dans un élan de compassion, le nettoyeur ferma les yeux au moment de l'impact du soldat, complètement hors service, contre le sol et fit une grimace de douleur.  

-BOUUUM!!!  

De la poussière s’éparpilla partout dans la salle.  

Ryô regarda , effaré, le soldat allongé qui voyait des petits corbeaux volaient autour de sa tête. Puis il détourna ses yeux sur sa partenaire qui dégageait une aura plus que meurtrière : dévastatrice !  

-Kaori, ça ….ça va ?,s’hasarda à demander le nettoyeur inquiet pour sa partenaire.  

-Très bien , merci !, lui dit-elle avec un regard destructeur et plein de revanche.  

-Tu...tu l'as tué?!!!, lui demanda le beau brun, qui se pencha sur le corps inerte du soldat.  

-Tant mieux!!!!, rétorqua Kaori, visiblement pas perturbée par l'état pitoyable du sale bonhomme étalé au sol.  

Ryô attrapa la tête du soldat avec sa main et bougea l’autre devant ses yeux hagards, afin de vérifier l’état de santé, lorsque Kaori lui demanda sèchement:  

-Mais je peux savoir ce que tu fais ici ? Je ne t’ai pas appelé !  

-Euh … ,bah….., je t’ai entendu crier alors …..  

-Tu t’es inquiété pour moi ?, lui demanda-t-elle le sourire tout à coup plein de tendresse.  

-Pas du tout ! J’ai juste pris l’initiative d’intervenir au lieu d’attendre que le soleil se lève, avant de venir te secourir encore une fois ! Tu as toujours le chic pour te mettre dans le bourbier que ça en devient une habitude….et on n’a pas que ça à faire ! ……Et puis ,……je savais qu'il ne ferait pas de mal à un homme!  

- Qu’il ne me ferait pas de mal !!! Tu plaisantes !!! J'ai juste failli me faire sauvagement agressée par ce sale pervers! Mais ça, tu ne le reconnaîtras jamais!!! Enfin, c'est pas grave, j'ai l'habitude! Comme tu peux le voir, je vais bien !, lui répondit froidement Kaori, blessée par son manque de confiance en elle et son détachement vis-à-vis de sa féminité incontestable.  

-Oui, je vois ça ! Tu as l’air en pleine forme finalement…..C'est à se demander qui est le plus à plaindre de vous deux...., répondit Ryô tout en comparant Kaori et ce soldat aplati. Mais dis-moi…..c’est quoi cette massue ? C’est nouveau ? Je suis bien content de ne pas en être pour une fois le bénéficiaire ! Ah ah !  

-Mais ne te réjouis pas trop vite, mon petit…..Je l’avais commandé initialement pour toi mais ce sale porc m’a obligé à la sortir. Ce n’est que partie remise ! Tu vas bien enquiquiner une de nos futures clientes, n’est-ce pas étalon de pacotille ?  

Kaori lui lança un large sourire tandis que Ryô fit une mine plaintive à l’idée de ce qui l’attendait au tournant s’il faisait un faux pas.  

-Bon ne perdons pas de temps! Le lapin est cuit. Il ne reste plus qu'à passer à la seconde étape!, déclara la belle, tandis qu'elle se dirigeait vers la console.  

 

 

Ryô fit de même et commença à examiner tous les boutons.  

-Tu comptes t'y prendre comment pour avertir la cavalerie?  

-Très simple, comme tout le monde, je vais déclencher la sirène d'alarme!, répondit Ryô le sourire charmeur et taquin devant une Kaori qui avait encore manqué une fois de se taire devant l‘évidence.  

Il se redressa et inspecta plus rigoureusement la pièce, le regard sérieux.  

-Tu cherches quoi?, demanda Kaori curieuse.  

Ryô détailla minutieusement l’ensemble de la pièce, lorsque soudain, il s’arrêta net sur un point de la salle.  

-Ah! J'ai trouvé!!!C'est ça que je cherchais!  

Ryô montra alors une grille d'aération du bout du doigt avec un grand sourire de satisfaction. Il prit la chaise sur laquelle le soldat était avachi plus tôt pour regarder son film porno et la plaça juste au dessous de la grille. Il monta alors dessus et passa ses doigts entre les barreaux pour la détacher du mur.  

-Bingo!!!!, lança-t-il heureux.  

Kaori se rapprocha de lui et ouvrit les yeux de surprise. Une petite caméra était installée à l'intérieur, munie d'un voyant rouge.  

-Comment tu as su?, demanda Kaori, épatée par la clairvoyance et l'expérience de son partenaire.  

-C'est simple! Quand on a des choses à cacher comme un trafic d'armes, on ne peut pas se permettre qu'il y ait des fuites! Danno joue beaucoup trop gros pour prendre le risque de se faire trahir de l'intérieur.....  

-C'est pour ça qu'il a mis cette caméra ici!!!.......Afin de surveiller ses hommes et les visites à l'entrée du poste!!!!......Tu m'impressionnes! J'y aurai pas pensé!  

Ryô se bomba le torse et sourit fièrement:  

-Merci! Je sais que je suis un type génial, doté d'un incroyable flair et d'une perspicacité à toute épreuve!!!  

-Oui bon bah c'est bon! On va pas non plus te jeter des fleurs!.……Mais..……..Qui te dit qu'il ne nous a donc pas déjà repéré avec cette même caméra?  

-Tu vois ce voyant rouge......Danno se sert de cette caméra qu'à des moments bien précis. Il doit avoir un poste de commande où il peut afficher sur ses écrans la prise de vue de n'importe quelle caméra du camps, selon son humeur. Le voyant rouge indique qu'en ce moment il est occupé ailleurs. Il ne nous surveilles pas!......Mais il ne tiens qu'à nous de faire passer ce voyant au vert!  

Ryô redescendit de son perchoir et fonça sur la console. Il sourit à nouveau et dit à sa partenaire:  

-T'es prête? Que le spectacle commence! Donnons l'alarme!  

Ryô appuya sur un bouton rouge et se précipita sur sa chaise.  

 

Une sirène d'alarme retentit alors dans tout le camp. Le ton était enfin donné.  

La sonnerie de l'alarme fit l'effet d'une bombe dans le camps. Bientôt des mouvements résonnèrent dans les bâtiments.  

Un homme, installé profondément dans son fauteuil, fit un bond à l'écoute de la sirène.  

-C'est quoi, ça!!??, hurla-t-il à son bras droit.  

L'asiatique qui était avec lui à ce moment-là, se jeta sur les écrans de contrôle et commença à pianoter frénétiquement.  

-Se pourrait-il que ce soit LUI!? …..IL est arrivé?  

-Je vais le vérifier tout de suite Monsieur!, lui répondit hâtivement Ippeï Iwao.  

Après plusieurs manipulations, le pirate informatique fit allumé les écrans sur le poste d'entrée du camps et enclencha notamment la caméra cachée de la salle du poste.  

Les deux hommes firent un geste de recul en voyant ce que présentait la caméra.  

-Mettez le son!!!! Je veux l'entendre! C'EST UN ORDRE!, hurla Fusanari Danno.  

 

Le voyant de la petite caméra passa au vert. Ryô dit alors:  

-Et si on faisait un remake de jeu de télé-réalité?  

-Et tu comptes faire quoi? Je n'aime pas tes devinettes!!!  

-On va leur donner ce que tout voyeur fait, muni d'une caméra!  

Kaori tressaillit en pensant à ce que pouvait faire un voyeur prit en délit de voyeurisme et, connaissant l'esprit tordu de son partenaire, lança à la fois incrédule mais apeurée:  

-Tu ne vas pas.....  

Ryô tourna la tête vers elle en faisant sauter ses sourcils de délectation, le regard coquin et plein de malice. Il posa les mains sur sa ceinture, y détacha la sangle et déboutonna son pantalon. Il descendit alors la braguette et, d'un air pudique, ordonna à Kaori:  

-Petite vicieuse, veux-tu te retourner! Ce n'est pas pour toi que je fais ça et en plus, ce n'est pas de ton âge!  

Kaori prit un fard monumental face à la remarque de Ryô et mais, avant de se retourner, lui cria:  

-Idiot!!Je ne suis pas comme toi! Je ne reluque pas systématiquement les gens du sexe opposé! Et puis même si je le faisais, ce ne serait pas vers toi que je me retournerais!  

Ryô la dévisagea, pas du tout convaincu.  

-Ah oui, ce n’est pas l’impression que j’ai eu !  

La nettoyeuse fit une moue outrée par ses propos !  

-Qu..quoi !!! C’est faux…..Il…. Il n’y a pas que toi comme homme sur terre.  

-Non mais il n’y a qu’un seul étalon à Shinjuku !  

-Oui et bien cet étalon n’est pas d’ordinaire du genre à jouer les pudiques devant une femme ! Et encore moins devant moins d’habitude !  

-Une femme ? Où ça !, répondit l’étalon, une main sur le front pour faire visière et cherchant cette femme au loin.  

Kaori fronça ses sourcils de colère.  

-D’accord, très bien, je me retourne !….. Et puis je ne suis pas une gamine! J'ai largement l'âge pour ce genre de choses!!  

Kaori lui cracha une dernière chose pour clôturer le sujet:  

- De toute façon, il n’y a rien à voir ! Juste un spaghetti à la place d’un mokkori !  

Elle fit un demi-tour sur elle-même, les bras croisés et vexée par les propos humiliants de son partenaire.  

Ryô sourit devant la timidité et l'innocence de sa belle, toujours honteuse lorsqu'il s'agit de parler de sujets d'ordre intime. Il adorait la taquiner avec ces allusions-là. Elle en était que plus attachante et attirante. Malgré tout, il devait reconnaître que cette fois-ci elle avait été, à son grand étonnement, plus audacieuse et qu’elle avait réussi à parler de son attribut coquin et de son comportement vis-à-vis de lui avec plus de calme et de retenue, et sans complexes. Cela lui avait fait plaisir car ce genre de discussion avait toujours été difficile avec sa partenaire, qui se crispait rien qu’à l’idée de l’imaginer.  

A cet instant Ryô était ravi d’avoir enfin pu en plaisanter avec elle car cela lui ouvrait d’autres perspectives de complicité avec sa partenaire. La voir plus légère et plus décontractée lui titillait sa curiosité. C’était une image d’elle qu’il avait bien du mal à cerner, mais qui l’incitait à vouloir en découvrir plus.  

Le nettoyeur baissa son pantalon et son caleçon et montra ses fesses à la caméra, tout en tapant dessus et en chantant à tût-tête :  

-Danno. …wouhou….viens me chercher petit polisson !! City Hunter attends de recevoir sa fessée du nouvel an !!! Houlala, mais quelle va être ma correction ?  

 

Danno serra les dents devant l’affront humiliant que City Hunter se régalait de lui faire subir. IL attrapa le micro et lui cria :  

-Espèce de sale crapule ! tu vas prendre la déculottée de ta vie ! Ces douze coups de la nouvelles années seront les douze coups signant le glas pour la mort du grand Ryô Saeba !  

Ryô et Kaori entendirent résonner dans la salle les menaces terribles du major. Ryô, tout en faisant des grimaces à la caméra, lui répondit :  

-Tu en est sûr ?…. Moi , si j’étais toi, je ne jouerais pas au petit chef ! Tu pourrais avoir des surprises !  

-C’est toi, Saeba, qui va avoir des surprises ! Tu es un homme mort ! Je vais te……  

- HEIN ? QUOI ? Oups…Je ne t’entends plus, Danno, tu disais… ?  

Feignant un problème de transmission, Ryô coupa la connexion de Danno à la caméra en arrachant un des fils. Il remit son caleçon et son pantalon et descendit de la chaise. Il tapa à l’épaule de Kaori et dit en lui faisant un clin d’œil:  

-C’est bon ! Je suis rhabillé ! Tu peux relâcher la pression ! Dépêchons-nous !  

Il se dirigea vers la console et souleva vers le haut une manette.  

-Je viens de t’ouvrir l’accès à l’armurerie ! Prends ce qui te semble utile….pour une fois qu’on s’équipe gratos !  

-Mais toi ? Tu vas faire quoi ?, s’inquiéta Kaori.  

-J’ai encore deux trois détails à régler ici ! Fais vite. La cavalerie va vite rappliquer ici !  

Sans rien rajouter Kaori prit son manteau et la direction de la sortie pour se rendre à l’armurerie qui collait le poste de contrôle.  

 

Ryô s’étira les bras et fit craquer ses doigts. D’un regard noir, il tourna alors sa tête vers le soldat qui reprenait connaissance.  

-A nous deux mon ami !…..  

Il s’approcha de lui , lui agrippa le col de la veste et le souleva de ses deux mains. Il le balança sur la chaise, lui donnant des claques pour le réveiller.  

-Debout feignasse !  

Les claques n’avaient rien de petites pichenettes. Ryô le baffait brutalement, sans retenue, ni once de pitié. A vrai dire ça le soulageait d’un poids sur le dos, comme un sac qu’il traînait depuis un moment et dont il désespérait de se débarrasser.  

Le soldat ouvrit les yeux, entre deux gémissements. Son souffle se stoppa lorsqu’il vit la personne qui se tenait devant lui. Un vent de panique le submergea. Il fit un bond sur sa chaise et tenta de s’échapper mais le nettoyeur ne le entendit pas de cette oreille et l’attrapa sauvagement par le bras et le fit valser à nouveau contre le dossier de sa chaise en criant :  

-On ne s’échappe pas, monsieur l’obsédé ! TU AS TOUCHE A MA PARTENAIRE !  

L’homme pâlit de terreur en voyant le regard froid et n’inspirant que la mort qui le dévisageait. Il se mit à trembler de tout son corps.  

-Tu…Tu es…CI…CITY…HUN…  

-C’est bien !!! Je vois que tu as bien appris ta leçon !!! Le boss t’a bien briefé ! Tu dois donc savoir également que je ne suis pas un tendre face à ceux qui me barrent la route…ou qui me font du tort !  

Le soldat était pétrifié sur sa chaise . Il s’efforçait de reculer au maximum sa tête du dosssier, tandis que Ryô avançait son visage le plus près possible de lui, afin de l’intimider jusqu’à ses retranchements.  

Le pauvre homme ne voyait plus que ces deux prunelles ténébreuses, sans un souffle de gentillesse, de pitié ou d’un quelconque sentiment bienveillant. Il voyait à présent la mort venir la chercher et devant lui, son digne représentant.  

-Tu as osé poser tes mains sur ma partenaire ! Pour qui te prends-tu ? Tu crois la mériter plus qu’un autre ?  

-Non !! NON !!…..Je ne voulais pas lui faire de mal !, lui répondit le soldat, la voix fébrile, complètement paniqué et les larmes aux yeux.  

-Tu crois qu’une femmelette comme toi, qui pleurniche pour un rien, peut avoir droit aux faveurs d’une telle femme !  

Ryô esquissa un sourire de dédain. Il sortit son magnum de son manteau et le fit sauter entre ses mains, le regard toujours si tranchant. Le soldat pleura de toutes ses larmes, face à la fatalité qui l’accablait.. La faucheuse jouait avec son arme , juste devant lui, comme pour le torturer un peu plus. Un mot sortit difficilement de sa bouche, paralysée par la peur :  

-Pitié….  

-Quoi ! Pardon !! Tu me supplies ? Tu as dit « Pitié » ?  

Ryô hocha négativement de la tête, marquant tout refus d’obtempérer. Il ouvrit son barillet pour vérifier les balles à l’intérieur.  

-Tu as eu de la pitié pour elle lorsque tu lui as foncé dessus avec ton air pervers et dégoûtant….Je ne crois pas !!!  

-C’est de sa faute ! Elle…  

Ryô le regarda méchamment lorsqu’il avoua la culpabilité de Kaori.  

-Elle m’a fait du charme ! C’est elle qui l’a cherché !, avoua le soldat résolu à mourir mais prêt à rétablir la vérité avant de passer à trépas.  

Ryô lui colla une nouvelle baffe. Du sang coula alors sur le coin de sa lèvre.  

-Et cela pourrait excuser ta conduite peut-être ?  

-J’ai fait que ce qu’elle méritait !! Ce n’est qu’une ……..une…..  

-une quoi ?,demanda Ryô agacé et prêt à le trucider.  

-Une provocatrice !  

Un autre mot pour la caractériser, traversa l’esprit du soldat mais il ne put se résoudre à le prononcer, de peur de sa fin imminente si la colère du nettoyeur atteignait son paroxysme.  

 

Ryô lui attrapa les deux bras avec ses mains et les serra fermement. Il lui déclara, droit dans les yeux :  

-Ecoutes-moi bien enfoiré !….Personne n’est suffisamment bien pour cette femme. Même moi, je n’ai pas une once de courage pour prétendre être à sa portée, être à son niveau de pureté et d’innocence ! Tu vas payer mon gars ! Oooh oui ! Tu vas payer……  

Le soldat gigota sur sa chaise , dans un ultime sursaut d’espoir de se libérer de l’étreinte du nettoyeur qui lui broyait les bras.  

Ryô lui colla un uppercut dans le ventre pour le calmer. Le soldat se plia en deux de douleur. Il crut à l’instant sentir ses boyaux se décoller de son corps pour remonter par la gorge. Ses forces l’abandonnèrent et il ne pouvait maintenant plus bouger. Ryô se dirigea vers la fenêtre et regarda les étoiles. Il s’alluma une cigarette et dit :  

-Quelle belle nuit…..Ma partenaire adore regarder les étoiles. Elle dit que les morts nous observent de là-haut et nous protègent des mauvaises choses de la vie…… Moi je ne crois pas à ses balivernes. C’est pour endormir les esprits faibles !…..Tu as de la chance, je suis joueur ! On va voir si tu es né sous une bonne étoile.  

Ryô retourna près du soldat à bout de force et d’espoir. Il fit tourner le cylindre de son arme devant lui et dit :  

-Tu vois ce python….. Je mets une seule balle dans mon barillet…..Avec un peu de chance, les morts là-haut te protègeront et tu ne mourras pas….Mais ça , j’en doute…. on va voir si tu vas passer la nouvelle année…….  

Ryô referma le barillet de son magnum sous le yeux terrifiés du soldat qui criait à l’aide.  

-C’est pas la peine d’hurler, tu seras déjà mort avant qu’ils n’arrivent !  

Le beau brun dirigea son magnum vers la tête du soldat et arma alors le chien . Le pauvre homme ferma les yeux, les yeux pleins de larmes, la morve sous le nez.  

-Tu as une prière à faire ? Je suis d’humeur compatissante ….après tout on va faire la fête ce soir !  

Le soldat ne put dire un mot, tellement la peur lui glaçait le sang.  

-Je suppose que tu vois défiler ta piètre vie de débauché sous tes yeux. Profites de ces dernières images…..là où tu vas, tu ne verras que douleur et enfer.  

Ryô jubilait de l’état déplorable de son souffre-douleur. Il était en train de l’anéantir psychologiquement. Il adorait faire prolonger son agonie, ça lui faisait un bien fou de montrer sa supériorité. Il se revoyait déjà à une certaine époque de sa vie où tout lui était égal, rien n’avait de sens, tout était permis……Il n’y avait alors plus de limiter dans son immersion dans le mal, dans l’horreur.  

Il appuya plus fort sur son front et lui cria avec cruauté :  

-TU ES UN HOMME MORT !!!!!  

Et il pressa la détente……..  

 

 

 

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de