Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: paty

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 33 chapitres

Publiée: 19-04-08

Mise à jour: 20-09-08

 

Commentaires: 271 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Ryô va avoir malencontreusement une cliente au caractère bien trempée; une vieille femme qui va semer la zizanie au sein de la petite bande et qui peut se montrer plus coriace que n'importe quel ennemi du grand City Hunter......Voici la version que ma bêta est en train de corriger et retravailler.....

 

Disclaimer: Les personnages de "une maman pour Ryô?!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: TOME 37: Une maman pour Ryô?!

 

Chapitre 17 :: Une petite mise au point s'impose!

Publiée: 04-06-08 - Mise à jour: 04-06-08

Commentaires: Salut à tous! Voici mon nouveau chap, un peu complexe car remplis d'explications et de règlements de compte mais très interessant car on avance sur l'affaire et dévoile certains détails laissés en suspens. Bises à toutes!

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32


 

Un crissement de pneu déchira le ciel et nos nettoyeurs se jetèrent vers la fenêtre pour comprendre l’origine du bruit. Ils purent voir Kazue et Mariko se faire enlever, sans pouvoir faire quoique ce soit…  

 

 

 

La tension au sein de l’appartement était palpable. Tous se regardaient sans pour autant émettre le moindre mot. Chacun savait des choses que les autres ignoraient, ce qui n’aidait pas aux confidences et encore moins aux reproches.  

Pourtant, un parmi eux fulminait intérieurement. Il venait d’assister à l’enlèvement de la femme qu’il aimait et personne ne réagissait, et surtout pas le premier concerné dans cette affaire : Ryô.  

Mick lui en voulait pour plusieurs raisons : d’abord parce qu’il lui avait confié, malgré toute cette histoire, sa femme et qu’il n’avait pas été capable de la protéger ; ensuite parce qu’il l’avait mouillé dans une de ses sombres affaires alors qu’elle était loin d’être une nettoyeuse comme Kaori, elle n’était qu’une simple infirmière ; et enfin parce qu’il n’avait pas joué franc jeu avec lui en lui racontant l’affaire de cette vieille femme ; les choses auraient pu finir autrement. C’est donc dans cet état d’esprit qu’il ne put retenir plus longtemps ce qu’il avait sur le cœur et qu’il entama la conversation.  

-J’espère que tu vas m’expliquer ce qu’il vient de se passer et quel est ton plan pour les retrouver ?, dit-il à Ryô sèchement et d’une voix glaciale.  

 

Ryô ne dit pas un mot. Il ne tourna même pas la tête en sa direction. Il resta prostré à la fenêtre, l’air paisible, sans afficher la moindre anxiété. Il attrapa son paquet de cigarettes et en extirpa une pour la porter à sa bouche. Après avoir inspirer une bouffée pour l’allumer avec son briquet, il afficha un petit sourire tout en continuant de scruter l’horizon par la fenêtre.  

Mick, ne supportait pas que le beau brun feigne l’ignorance de sa question et s’approcha de lui, bien décidé à en découdre. Il lui attrapa subitement le col de sa veste et commença à le secouer comme un prunier.  

-Ne te fous pas de moi, le japonais ! Je t’ai posé une question ! Pourquoi ils ont enlevé Kazue ? Qui sont ces types ?  

Ryô le regarda avec défi mais toujours sans dire quoique ce soit. Son réflexe devant l’emportement de l’américain fut de lui renvoyer la fumée de cigarette en pleine figure. Il voulait le faire un peu souffrir comme lui , il l’avait fait souffert en embrassant Kaori. Même si tout ce cinéma n’avait finalement ni queue, ni tête, il voulait lui rendre un peu la monnaie de sa pièce en le faisant poiroter un peu avec son impuissance, comme lui l’avait été lorsqu’il lui avait volé cet instant privilégié et unique avec Kaori . De plus, en agissant de façon excédé, Mick lui révélait qu’il aimait toujours Kazue et que par conséquent, son aventure avec Kaori était bel et bien du pipeau . Cette attitude exacerbée de l’américain le rendait encore plus amer quant à l’importance qu’il pouvait porter à ce baiser, alors que, pour lui, ce baiser aurait été le plus beau moment de son existence.  

 

Le beau blond monta au créneau lorsqu’il sentit la fumée dans ses yeux et s’apprêta à riposter, cette fois-ci, de manière plus virile.  

-Espèce d’enfoiré ! Je vais t’apprendre à te moquer de moi ! N’oublies pas qui je suis…..je peux être aussi ton pire ennemi !  

Le reste de la bande assistait à la scène, totalement effacé mais conscient des enjeux qui se jouaient sous leurs yeux. Que dire devant ce spectacle…L’inquiétude de Mick était des plus justifiées mais en même temps l’air trop calme de Ryô cachait quelque chose de bien plus profond. Il avait une idée préétablie depuis un moment dans son crâne et ne comptait pas la révéler. C’était tout à fait son genre de garder une telle attitude dans des cas pareils.  

Sous l’effet de la colère, Mick leva son bras et resserra son poing. Reika ferma les yeux, en signe de compassion à la douleur qu’allait recevoir Ryô par ce geste. Elle continua à fermer les yeux de manière ferme jusqu’à ce qu’elle n’entende le bruit de ce terrible contact entre les deux nettoyeurs…..Mais bizarrement ce fameux bruit n’arriva pas ! Elle rouvrit les yeux, curieuse de ce silence, et s’aperçut que Ryô avait stoppé net le poing de l’américain avec la paume de sa main, sous le regard effaré de tous, et en particulier du premier concerné.  

-Calmes-toi Mick !, lui dit Ryô toujours aussi posément. On ne les a pas perdu…. Ils ne leurs feront aucun mal.  

Mick le dévisagea, essayant de comprendre ce qui se mijotait dans sa petite tête. Mais ne voyant pas où il voulait en venir, il fut obligé de le lui demander :  

-Et je peux savoir comment monsieur va nous les retrouver ?  

-Il lui a collé un émetteur ….  

Une petite voix, à la fois déterminée, confiante et pleine de compréhension retentit alors dans le salon. Tous se tournèrent vers la source de ces mots. Oui ! Il s’agissait bien de la voix douce de Kaori.  

-Quoi ?, dit Mick qui ne s’attendait pas à son intervention.  

-Il la fait suivre à distance ! Je le sais parce que……  

Kaori baissa les yeux et continua dans un murmure :  

……il faisait comme ça avec moi lorsque nous étions partenaires….  

 

 

Elle releva les yeux vers Ryô qui ne disait toujours rien. Il la contempla avec fierté mais aussi amour. Il était heureux car finalement, quoiqu’il arrivait, rien ne pourrait leur enlever cette symbiose qu’ils formaient en tant que City Hunter. Elle ne pouvait être que l’unique partenaire à le satisfaire professionnellement. Elle le connaissait par cœur et lui, pour ces raisons, lui ferait confiance jusqu’au bout.  

Kaori le fixa également et put lire toute son admiration, ce qui la couvrit de honte devant tous ces regards curieux.  

Saeko décida d’intervenir.  

-Je me doutais bien que ton calme était légitimé. Tu crois que cet émetteur va nous guider vers lui ?  

-Je l’espère franchement, Saeko…, déclara bienveillant Ryô. Miki qui ne comprenait toujours pas ce qui se tramait, décida elle aussi de mettre son grain de sel dans leur conversation :  

-Quelqu’un peut m’expliquer ce qu’il se passe à la fin ! Huuuuh ! J’en ai marre d’être la cinquième roue du carrosse !  

 

 

Saeko lui sourit et commença à lui expliquer en gros l’affaire Reizo, sous les oreilles attentives de la bande, qui allait enfin connaître la vérité.  

-Mon colonel, Mariko Koto, a eu la malchance d’apprendre la mort de son fils Reizo dans le quartier de Kabukicho. Il était un grand militaire qui travaillait pour les renseignements. Sa mission était de trouver des infos concernant le major Fusanari Danno, un de nos confrères, soupçonné d’être le commanditaire d’un grand réseau de trafic d’armes, qu’il détournait des réserves du gouvernement. Malheureusement, Reizo échoua et son meurtre fut classé sans suite. Mais visiblement, mon colonel fut l’objet de plusieurs attaques depuis, n’est-ce pas Ryô ?  

-C’est exact ! Reizo avait bien cumulé des preuves pouvant le faire tomber et les aurait donc envoyé à sa mère, comme sauvegarde, car il se sentait menacé. Hélas, Mariko ignore tout de cet envoi et donc de l’emplacement de ses preuves si importantes. C’est ainsi qu’elle fit appel à moi pour d’une part la protéger, mais d’autre part aussi pour le venger en retrouvant ces informations compromettantes  

-Et vous avez trouvé ces fameuses preuves ?, demanda Kaori maintenant impliquée dans cette sombre histoire comme si c’était une de ses nombreuses affaires à régler.  

-Non…, répondit Saeko. Je n’ai pu dire à Ryô qu’une seule information après mon entrevue avec les gars du café : c’est qu’elles sont stockées dans une clé USB.  

 

Un silence pesant régna alors. Chacun se mit à réfléchir à cette affaire des plus troublantes.  

Miki, toujours à l’affût du moindre détail, haussa alors la voix :  

-Oui mais Ryô…. ? ça ne nous explique pas pourquoi il y a eu tout ce remue-ménage avec Kazue ? Et pourquoi la grand-mère dit qu’elle est ta mère ?  

Ryô se sentit quelque peu gêné, car ces questions lui imposaient de parler d’éléments qu’il le mettrait encore dans une situation délicate avec Kaori. Mais il dût y consentir devant l’attente impatiente de tous, en particulier de Mick et de Kaori.  

-Et bien….par où commençait….  

Ryô se gratta la tête, comme pour ramener à la surface des souvenirs enfouis…  

-J’étais à ma boutique favorite de lingerie et j’ai rencontré deux charmantes femmes. Je leurs ai proposé de les aider à choisir une de ses dentelles si exquises mais la gérante est …….  

Ne supportant pas une énième histoire de plan drague minable de Ryô, Kaori commença à plisser les yeux d’énervement.  

-…. intervenue pour m’empêcher de leur dire mon avis expert sur la question. Alors je lui est dit que tout ça n’arriverait pas si elle m’avait embauché comme vende…..  

Kaori, voyant l’agacement et la lassitude de tous devant son récit hors sujet décida de mettre un terme à son cirque. Elle lui cria alors :  

-Ryô ! Abrèges !  

Ryô sursauta devant le cri strident de la nettoyeuse et se frotta les oreilles, pour vérifier s’il entendait toujours aussi bien..  

-ça va, ça va……Personne ne me respecte ici ! snif ! Je ne suis qu’un incompris…..c’est encore une fois prouvé ! Snif !  

-Ryô, je t’en supplie…épargne-nous nous le superflu et viens-en au fait ! ….S’il-te-plait ?…  

Voyant l’air dépité et fatigué de Kaori et les autres la suivre dans ses supplications par un signe affirmatif de la tête, le garde du corps sourit et s’exécuta, mais cette fois-ci plus sérieusement.  

- Mariko voulait me tester avant de m’engager et…elle n’est pas le genre de femme à être si aveugle que ça pour son âge…..elle avait pu constater que je ne vivais pas seul en faisant l’inventaire de la maison et comme Kaori n’était pas là et que….  

-Et que quoi ? ,lui rétorqua Kaori impatiente mais pas convaincue par la suite de ses paroles. Dis tout de suite que c’est de ma faute ! Que mon absence t’a obligé à me remplacer !  

-Bah …euh…..oui ! Eh eh…Kazue est arrivée sur ces entre faits et, comme elle en voulait à Mick de je ne sais quoi comme raison, elle a accepté ce rôle !  

 

Kaori ruminait intérieurement sa colère en l’entendant dire que c’était bien sa faute s’il l’avait du la remplacer. Comment osait-il lui dire cela alors que c’était à cause de lui qu’elle avait précipité ce départ des plus improbables à la base !  

Mick, quant à lui, rougit soudainement face à l’allusion de Ryô concernant sa querelle avec Kazue.  

-On peut savoir ce que tu lui a encore fait à Kazue pour qu’elle accepte d’être la complice de ce tordu dégénéré et pervers ?, lui asséna Miki , du coup solidaire à Kazue et connaissant les embrouilles du beau blond.  

Mick se mit lui aussi à se gratter le crâne, très gêné de devenir le centre de toutes les attentions.  

-Oh ! Pas grand chose ! Hihi ! Vous savez comment elle est ! Un rien la met en rogne !  

-Je ne crois pas qu’elle se serait liguée contre toi en s’encombrant de Ryô, si tu ne lui avais pas fait un coup tordu !, argumenta Miki, visiblement sceptique face aux plates justifications de Mick.  

Mick se triturait les doigts, tout penaud devant l’accusation musclée de la mercenaire, tandis que Ryô faisait la grimace d’être considéré comme le pire des fardeaux.  

 

 

Kaori lui attrapa l’avant bras, tout sourire et câline. Ryô n’appréciait guère ce genre d’aptitude de sa moitié envers l’américain alors qu’avec lui, elle ne cessait de lui gueuler dessus. Elle lui dit :  

-Vas-y, Mick, tu peux cracher le morceau maintenant…Au point où on en est….on est prêt à tout entendre !  

Mick regarda alors la prunelle des yeux de sa douce Kaori et put y lire toute la complicité qui les avait unis durant ces deux jours et parla :  

-Et bien….Kazue et moi avions décidé de partir en vacances pour Noël et le nouvel an, sous les tropiques. Elle avait donc pris dix jours auprès du Doc pour se reposer. Nous avions….fait une cagnotte à cet effet…et lorsque ce fut le moment d’acheter les billets et de partir, elle se rendit compte que je……  

Mick gratta le sol avec la pointe de son pied, comme résolu à se faire houspiller comme un gamin qui s’était fait prendre en flagrant délit, honteux et embarrassé.  

-….elle se rendit compte que tu…. ?, demanda Kaori, pleine de douceur et de gentillesse devant son ami.  

-Que j’avais dépensé les deux tiers de notre argent avec Ryô dans nos soirées cabarets !  

Une libellule traversa la pièce, sous les yeux consternés de l’assistance.  

Miki fusilla du regard Ryô, encore une fois responsable de tous ces désagréments. Celui-ci s’offusqua, craignant la terrible sentence !  

-Je vous jure que je n’étais pas au courant !!!! Je suis innocent dans cette histoire-là !!! C’est pas de ma faute !!! Dis-leur mon pote !!  

-Et depuis quand vous êtes à nouveau potes ?, demanda Miki incrédule. Je te rappelle que vous étiez il y a deux minutes à deux doigts de vous mettre sur la figure !  

-Eh eh eh !, lança Ryô tout en prenant son acolyte par l’épaule. Mais on adore se chamailler tous les deux ! On ne se ferait jamais du mal ! N’est-ce pas mon nettoyeur de pacotille ?  

Mick qui sentit une échappatoire à ce traquenard, entra dans le jeu de son collègue.  

-Oui, mon étalon de pacotille ! Eh eh eh !  

Bientôt les deux énergumènes s’embrassèrent sous le regard contrit des femmes ici présentes, qui retrouvaient bien là le naturel des hommes. Mick regarda alors Kaori. Son regard avait changé ; elle ne le regardait plus avec tout cet amour dans les yeux. Ce changement le déstabilisa quelque peu.  

En effet, Kaori se sentit un peu contrariée devant la réelle explication des faits. Elle se rendait compte que Mick lui avait un peu enjôlé les évènements pour la remonter contre son collègue et monter sa vengeance.  

-Tu n’as pas osé le faire ?, demanda alors Kaori de plus en plus agacée.  

-Quoi ? qu’est-ce qui se passe ? , demanda Mick vraiment inquiet du changement de comportement de Kaori, qui passait subitement de la tête d’ange à celle de démon.  

-Tu ne m’aurais pas un peu menti en me disant qu’elle t’avais trompé avec Ryô ? Tu ne m’as jamais dit que tu t’étais disputé avec elle juste avant ! Et puis…comment tu as pu lui faire une chose pareille !!!?  

 

Mick se faisait de plus en plus petit sous la menace grandissante qui se matérialisait devant ses yeux. Ryô lui sautait de joie dans son coin , car la belle venait de déchanter en s’apercevant que son soit-disant prince charmant n’était en fait qu’un goujat ! Il allait maintenant la récupérer à coup sûr !  

Une massue de 1000 tonnes apparut dans les mains de la diablesse et retomba aussi sèchement sur le pauvre Mick, qui cracha toutes ses dents.  

Ryô ne put s’empêcher de rire et lui rétorqua :  

-Hihihi ! Trop drôle ! Alors là, je suis sûr que tu préférais largement son baiser à sa massue !  

Il n’eut pas le temps de tourner la tête vers Kaori, qu’il put lire sur le projectile qui lui arrivait en pleine tronche : « punition pour les faiseurs d’embrouilles !! ».  

-ça t’apprendras à toi aussi à embrasser les filles sans leur consentement ! Tu ne l’a pas eu tout à l’heure quand tu t’en ai pris à Kazue mais, cette fois-ci, je n’allais certainement pas te rater !  

Kaori se frotta les mains, signe qu’elle venait de s’acquitter d’une très sale besogne !  

 

 

Après ce petit intermède des plus récréatif face au contexte actuel, Saeko décida de reprendre les évènements dans leur contexte car le temps était compté et il ne fallait pas plaisanter avec cette affaire.  

-Dis-moi Ryô ? Tu as dit à Mick que ces hommes ne leur feraient aucun mal….qu’est-ce qui te rends si sûr de toi ?  

Ryô qui venait de repousser la massue de Kaori, tenta désespérément de remettre sa cigarette complètement écrasée à cause du maillet, plus droite…mais en vain.  

-C’est simple…Ils ne les tueront pas tant qu’ils ne sauront pas où se trouvent cette clé USB ! Ils ont donc besoin de Mariko pour s’assurer de la réussite de leur mission.  

-Mais ils peuvent les garder longtemps comme ça ?!, rétorqua Kaori très inquiète.  

-Non car, de un, on va les sauver, et de deux, je sais où se trouve la clé !  

-Quoi ?, dit Miki surprise. Je croyais que vous ignoriez où elle était ?  

-Saeko oui ! Mais moi j’ai eu ma petite idée lorsque l’inspectrice de mon cœur m’a soufflé le type de support dans lequel les preuves se trouvaient !  

-Et on peut savoir la réponse à cette question ?, intervint Umibozu qui voulait un peu d’action.  

-Eh eh ! Vous êtes tous bien curieux !, dit Ryô avec un grand sourire.  

-Ce n’est pas de la curiosité, idiot !, lui lança Kaori outrée par sa légèreté. Il s’agit de la vie de deux femmes !  

-Ne t’inquiètes pas, Kaori….Tu te souviens de l’affaire de Maiko ?  

-Maiko ?…La danseuse qui voulait devenir célèbre et finir sur les planches de Brodway ?  

Ryô opina de la tête, tout en la fixant pour lui faire comprendre où il voulait en venir.  

-Te souviens-tu comment on a élucidé l’affaire ?  

Kaori se mit à réfléchir afin de se remémorer tous les détails de cette affaire. Puis son regard s’illumina.  

-Oui….Il me semble qu’elle détenait involontairement en sa possession un diamant d’un valeur inestimable.  

-C’est exact ! Et bien nous avons ici le même type de cachette pour faire passer quelque chose de précieux !  

Kaori le scrutait du regard sans réellement pigé ses insinuations. Les autres étaient bien plus perplexes encore. Saeko alors s’assura que les éléments dont ils disposaient étaient fiables :  

-Et tu as la clé en ta possession ?  

-Pour qui tu me prends ? Tu devrais savoir que je suis un as de la fauche, rien n’échappe à mes petits doigts experts !  

Ryô se mit soudain à renifler un soutien-gorge bleu en dentelles, l’air lubrique. Mick fit des yeux ronds en voyant le cadeau que tenait Ryô dans ses mains et se jeta à côté de lui, en lui suppliant de partager un bout de dentelles. Saeko qui n’avait rien vu venir, se sentit plus…légère ! Elle regarda sous son cache-cœur et se mit à rougir.  

 

-Espèces de sales obsédés ! Voleurs de grand chemin !,se mit à rugir Saeko ! Je vais vous apprendre à oser me dépouiller de mes biens !  

Mick et Ryô se sentirent soudainement happer contre le mur, accrochés par les couteaux pointus et aiguisés de la belle. Kaori arriva derrière et la sentence plana une nouvelle fois. Ryô se tourna alors vers son ami de jeu et lui dit :  

-Finalement j’avais vraiment la paix avec Kazue…..pffff….  

-Arrêtes de geindre !, lui ordonna Kaori. Sors plutôt ton ordinateur pour voir où elles sont grâce au GPS.  

 

 

Ryô s’empara de son ordinateur portable, les bras se balançant, pour signifier sa lassitude devant le ton catégorique de la persécutrice et l’alluma. Bientôt un « Bip,bip » apparut à l’écran. Tous se positionnèrent autour du nettoyeur pour savoir où elles avaient été emmenées.  

-Mmmh mmh !, marmonna Ryô. Intéressant !  

-Ils les ont emmenés dans un de nos terrains de chasse !, lança Umibozu assez surpris par le lieu indiqué sur l’ordinateur.  

-C’est vrai, ça !, confirma Mick.  

-C’est où ? demanda Kaori intriguée par leur lieux si secret.  

-Il s’agit d’un ancien camp militaire désaffecté…, répondit Falcon le regard vague.  

-Oui….ce lieu est un endroit parfait pour les gens du milieu….parfait pour s’adonner aux duels !, continua Ryô avec une lueur dans les yeux.  

-Vous…vous y êtes déjà battu ?, demanda encore Kaori.  

-Une paire de fois !, rétorqua Mick, le regard plein de défi. Qu’est-ce qu’on s’éclate dans cet endroit ! Il y a pleins de cachettes… c’est génial pour surprendre l’adversaire !  

-Et c’est sensé nous rassuré ?, demanda Miki un peu angoissée.  

-Ne t’inquiètes pas…lui dit Falcon en lui posant la main sur l’épaule. A nous trois cet endroit sera déchiffré sans problème. Ce ne sera qu’un atout pour nous et pour pouvoir mieux contre-attaquer !  

-Je reconnais bien là le professionnel !, déclara Ryô avec un sourire complice à son homologue aux lunettes noires. Umibozu se mit à rougir comme une tomate devant le compliment de son ami, qui cette fois-ci était des plus sincères. Il ne savait quoi lui dire en guise d’appréciation à part son éternel « Humpff ! ».  

 

Ryô se leva soudainement et dit :  

-Très bien ! Il ne reste plus qu’à nous préparer !  

Il se tourna alors vers Kaori, le regard plein de tendresse mais aussi de professionnalisme.  

-Tu me suis ? On va leur mettre la pâtée ?!  

Kaori ne s’attendait pas à cette demande ! Elle sursauta et se mit à rougir !  

-Mais avant ça, faut vraiment que tu te changes…..Cette jupe noire et ce chemisier ne t’arrange pas ! On dirait un arlequin !  

Kaori souffla par ses narines tel un buffle prêt à charger mais, au moment où elle s’apprêtait à lui rentrer dedans, Mick lui attrapa le bras !  

-Minute, monsieur le voleur de femmes ! Kaori est ma partenaire et ses habits lui vont à merveille ! C’est moi qui lui ai conseillé ses vêtements ! Ma partenaire doit être la plus sublime !  

-Arrêtes ton char Ben Hur !, lui asséna Ryô. Je croyais qu’on avait réglé l’affaire… Tu récupères Kazue et moi je continue de me sacrifier !  

-Quoi ?!!  

Kaori était folle de rage mais Mick la regarda toujours avec ce regard tendre, ce qui la déboussola encore une fois. Pourquoi faisait-il cela ? Ils avaient réglé le contentieux ?  

-Tu as raison, Ryô…..Je vais récupérer ma chérie, C’est certain….. mais je garde néanmoins Kaori comme partenaire de boulot ! Elle est très compétente et elle sera bien mieux avec moi !  

-Non mais pour qui tu te prends, l’arriviste ! Kaori est ma partenaire ! City Hunter, c’est elle et moi !  

-Et bien….. soit tu changes de nom de scène,….. soit tu te trouves un autre associé ! C’est simple comme bonjour !  

Kaori ne disait rien, tellement elle était effarée par sa possible collaboration avec Mick à l’avenir. Mais il lui était tout aussi difficile de ne plus faire partie du tandem City Hunter. C’était sa raison d’être, ce partenariat…. son essence,…..son bébé.  

-Mick, je te remercie mais j’ai besoin de récupérer ma partenaire pour le bien de ma mission…. !  

Ryô sentait la colère lui piquer le nez. L’entêtement de Mick à vouloir continuer ce jeu grotesque commençait à sérieusement l’émouvoir.  

-Et bien dans ce cas….. je viens aussi !lui répondit Mick avec défi. Je ne lâche pas ma partenaire. Ce sera ou nous deux… ou rien du tout !  

Les mots de l’américain étaient de plus en plus ferme et dur, ce qui prouvait que celui-ci ne plaisantait plus.  

-Je te le répète gentiment Mick…..Rends-moi Kaori !,recommença Ryô de plus en plus à cran.  

-Dans tes films, Spielberg !, lui rétorqua l’américain avec assurance et dureté.  

 

Les deux nettoyeurs se fusillaient à nouveau du regard. Personne ne bronchait. Miki, se félicitait d’assister à cette bataille pour son amie. Finalement rien n’était joué et Ryô devait faire face à un véritable adversaire. Kaori restait, quant à elle dans son mutisme. Elle ne se remettait toujours pas de l’inébranlable fidélité du beau blond vis-à-vis de leur pacte. Ryô ne supportait pas la résistance de Mick face à son ordre. D’habitude, sa voix était toute aussi décisive que son arme. Mais là, encore une fois, il se sentait perdre. Et dans un ultime espoir il lui cria :  

-Rends moi Kaori… Elle est à moi et à personne d’autre ! ….Est-ce bien clair ?  

Ryô se mordit la langue devant ses paroles lourdes de sens ! Il s’était vendu sans s’en apercevoir.  

Kaori était paralysée face à cet aveu des plus surprenants. Elle resta là, immobile, la bouche ouverte, sans laisser transparaître la moindre émotion.  

-Très bien…., dit Mick. Dans ce cas, demandons à la première intéressée qui elle veut pour partenaire ?  

Tous se tournèrent sur Kaori, impatients d’entendre sa réponse. Le rouge aux joues, elle tenta de dire quelque chose mais rien ne voulait sortir de sa bouche. Elle ne faisait que bégayer.  

-Alors Kaori ? Dis-nous ce que tu en penses ? , demanda Reika, espérant pouvoir récupérer Ryô si elle tranche pour le beau blond.  

Kaori se secoua la tête et cria :  

-ça suffit ! Vous osez vous chamailler alors que Kazue et cette femme sont prises en otages par des trafiquants d’armes ! Mais ma parole vous n’êtes que des idiots et des égoïstes !  

Elle se retourna et quitta le salon bien décidée à se battre pour les sauver.  

-Où vas-tu Kaori ?, demanda Miki inquiète mais curieuse.  

-Préparez les armes !  

 

 


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