Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: paty

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 33 chapitres

Publiée: 19-04-08

Mise à jour: 20-09-08

 

Commentaires: 271 reviews

» Ecrire une review

 

GeneralHumour

 

Résumé: Ryô va avoir malencontreusement une cliente au caractère bien trempée; une vieille femme qui va semer la zizanie au sein de la petite bande et qui peut se montrer plus coriace que n'importe quel ennemi du grand City Hunter......Voici la version que ma bêta est en train de corriger et retravailler.....

 

Disclaimer: Les personnages de "une maman pour Ryô?!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Pourquoi dois-je utiliser le lien à partir de mon compte pour envoyer ma demande?

 

Je fais les validations à la main et comme il y en a beaucoup, je préfère que cela ne me prenne pas trop de temps. Pour cela, je concentre les demandes sur la même ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: TOME 37: Une maman pour Ryô?!

 

Chapitre 11 :: Avez- vous réservé une table? Hitashi ou le droit de passage

Publiée: 16-05-08 - Mise à jour: 07-12-08

Commentaires: Salut à tous! me revoilà avec la suite après plusieurs jours d'absence. Désolé mais le temps me manque! J'essaie de clôturer mes chapitres en une semaine mais c'est chaud! Je pense à vous et à votre impatience! Vos reviews me réconfortent, alors merci encore , vous qui me restez fidèles et à la prochaine!

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32


 

Tour de Tokyo, 21h00 :  

 

Mick venait d’arriver devant le monument avec Kaori. Il faisait un froid de canard mais leurs yeux brûlaient de bonheur face à la soirée qui les attendait.  

 

Mick était heureux. Ce n’était pas tant de manger dans ce monument ultra connu qui le faisait sourire, mais bien d’y aller avec une femme des plus exquises, sa Kaori. Certes il aurait aimé y emmener Kazue,… il ferait n’importe quoi pour elle. Mais là, à cet instant précis, il ne voyait cette merveilleuse soirée dans cet endroit unique, qu’avec une seule personne, ….son premier amour.  

 

Cette journée l’avait sensiblement chamboulé. Il était certain des sentiments qu’il éprouvait pour sa tendre infirmière, sentiments emplis d’amour et de bonheur partagés, mais il avait également un petit pincement au cœur depuis que Kaori avait fait son entrée très remarquée dans le café. Le doute le submergeait. Et si finalement, il pouvait avoir une chance d’être avec Kaori ? Et si cette situation pour le moins incongrue, n’était que le déclencheur d’une nouvelle relation avec celle qu’il avait toujours désiré ? Depuis qu’il l’avait serré dans ses bras plus tôt dans la soirée, il se sentait léger, comblé, le cœur à cent à l’heure. Kaori lui avait réveillé des pulsions qu’il avait enfoui tout au fond de son être, bien résigné à laisser sa place à son homologue japonais….. Ryô…..Pourquoi était-ce toujours lui qui tirait la couverture vers lui ? Pourquoi n’était-il que l’éternel numéro deux ? Et si, pour une fois, il devenait le centre d’intérêt, celui vers qui tout le monde dirait : « wouah ! quel veinard ! ». Oh oui ! Ce soir, il avait décidé que ce serait son soir ! Il comptait mettre tous les atouts de son côté et profiter de ce moment privilégié avec celle qui avait fait brûler pour la première fois son cœur. Et peut-être ……qui sait….son avenir prendrait une tournure différente !…. Mais dans quelle direction ?  

 

L’américain était plongé dans ses hypothèses lorsque Kaori, qui commençait à grelotter, lui dit :  

 

- On y va ?  

 

Mick acquiesça de la tête tout en lui souriant. Nos deux protagonistes prirent l’ascenseur qui menait au premier étage de la tour où se trouvait le restaurant. Une certaine excitation surgit dans le cœur de la nettoyeuse à l’idée du repas qu’ils allaient déguster.  

 

Mick et Kaori arrivèrent devant l’entrée du restaurant. Il lui ouvrit alors la porte et la laissa entrer la première en parfait gentleman. Kaori lui souffla un petit merci plein de bienveillance. A l’intérieur, se trouvait devant eux un pupitre où les réservations et les numéros des tables étaient inscrits. Un vieux monsieur, la soixantaine, se dirigea vers eux, avec prestance et élégance. Il portait un costard noir et semblait très en adéquation avec son rôle de majordome.  

 

- Madame, Monsieur, le restaurant de la Tour de Tokyo vous donne le bonsoir.  

 

- Bonsoir !, répondirent nos deux partenaires en chœur et ravis de l’accueil très chic du vieux monsieur.  

 

- A quel nom dois-je vérifier la réservation de votre table ?  

 

Kaori fit des yeux ronds devant la question du serveur. Elle tourna la tête vers son cavalier, la mine déconfite par la peur qu’ils soient congédiés sans cette fameuse réservation. Mick sentit son regard inquisiteur et blanchit , l’air gêné. Il prit alors le réceptionniste en aparté.  

 

- Et bien …euh…En fait….Je sais que l’on est le 30 décembre et que ce doit être une soirée chargée au niveau de votre clientèle, monsieur, mais ……je ne pouvais réserver plus tôt car….. j’ignorais que j’allais dîner ce soir avec la charmante demoiselle que vous voyez là et qui m’accompagne….Vous comprenez ?  

 

- Monsieur, puis-je me permettre de vous dire que vous n’êtes pas le premier à me sortir une telle excuse ! Si vous n’avez pas de réservation, alors je suis désolé de vous diriger vers la sortie, car comme vous venez de le dire, nous attendons beaucoup de monde.  

 

- Attendez, attendez ! Je vous en supplie ! Je vous en conjure, laissez nous dîner ici……il s’agit de mon premier amour ! Laissez nous une chance !  

 

Mick avait un sanglot dans la voix, les yeux humidifiés par sa supplication et les mains jointes comme pour lui prier sa bonne grâce. L’homme, toujours aussi hautain, lui répondit :  

 

- Celle-ci aussi on me l’a déjà sorti ! Vous ne faîtes pas dans l’originalité monsieur ! Je suppose que, voyant que votre cinéma ne prend pas avec moi, vous allez tenter de me corrompre ! Mais je tiens à vous dire que cela restera vain !  

 

Mick resta muet comme une carpe devant la clairvoyance du vieux monsieur, car en effet, il s’apprêtait à le soudoyer avec quelques billets. Maintenant il devait l’admettre il était à court d’idées ! Kaori qui regardait de loin leur petit manège, comprit au regard de déterré de son conjoint qu’ils allaient devoir rebrousser chemin. Il fallait agir ! Elle s’avança alors et fit quelque chose qu’elle-même ne se serait cru capable. Elle regarda le vieux monsieur intensément et lui demanda d’une voix douce et délicieuse mais aussi impérieuse :  

 

- Excusez-moi de vous déranger ? Y a-t-il un problème ? Je ne souhaite en aucun cas rester debout dans ce hall plus longtemps ! Si ce réceptionniste fait des histoires, Monsieur Angel de Blédingfield, allons nous restaurer dans un autre restaurant chic de la capitale. Comment peut-on me faire attendre, moi, la Princesse du pays d’Elféria ! Je suis certaine que d’autres serveurs seront honorés de nous servir ailleurs!  

 

Mick resta la bouche béante devant l’absurdité de la situation. Il ne croyait pas ce qu’il venait d’entendre ! Il la fixait comme une chose non identifiée, inconnue au monde ! Qu’est-ce qu’il lui prenait, à sa douce Kaori ? Le prestige lui montait à la tête ! A quoi joue-t-elle avec ses airs de bourgeoise ?  

 

Le réceptionniste l’observa un instant, pâlît et fut piqué au vif devant la remarque de Kaori. Il se précipita alors sur elle, tout penaud devant la bourde qu’il allait faire.  

 

- Pardon Madame. Nous ne souhaitions pas vous faire du tort en quoi que ce soit ! Pourquoi ne pas avoir dit plus tôt que vous étiez de passage à Tokyo au lieu d’entendre ce monsieur se confondre en excuses tout à fait absurdes ! Notre restaurant sait être très discret quand il le faut ! Permettez moi de vous aidez à retirer votre manteau et à vous guider vers votre table !  

 

Mick resta paralysé devant ce spectacle. Elle était parvenue à embobiner cette tête de mule avec un mensonge plus gros que lui ! Encore une fois, elle avait réussi à le surprendre, lui qui pourtant avait vu et connu beaucoup de choses. Elle l’avait étonné encore une fois par une attitude bien lointaine de celle qu’elle arborait au quotidien. Et tout cela lui plaisait grandement car elle se dévoilait à lui sans aucune honte et le faisait le plus naturellement du monde. Il aimait cette femme capable de se lâcher sans avoir le regard inquiet tourné vers son homologue japonais. C’était pour des actes comme celui-là que Kaori recevait la faveur de tous. Elle pouvait être capable de choses complètement inattendues mais qui la rendaient merveilleusement intéressante.  

 

Il posa alors sa veste et les suivit jusqu’à la table qui leur était proposée. Elle se trouvait au bord de la baie vitrée, laissant place à une vue magnifique de la ville. Le vieux monsieur tira la chaise de Kaori qui s’assit avec grâce et se tourna ensuite vers Mick pour lui offrir également le siège.  

 

- Madame la Princesse, Monsieur, nous vous souhaitons une agréable soirée. Une serveuse va venir prendre votre commande.  

 

Les deux invités le remercièrent de la tête tout en prenant le livret des menus que le majordome leur tendait respectivement.  

 

 

Une fois leur tranquillité installée, Kaori et Mick se fixèrent. Kaori eut le rose aux joues tandis que Mick esquissa un petit sourire ! Kaori se mit soudainement à pouffer de rire devant ce qui venait de se passer. Mick se mit à rire discrètement dans sa serviette pour ne pas attirer les regards vers eux. Ils se marraient tous les deux face à l’incroyable imprévu qu’ils venaient de vivre!  

 

- Je dois dire que tu as fait fort cette fois-ci! Je ne t’aurais jamais soupçonné d’un tel talent d’actrice!  

 

- Mais mon cher Mick, dit-elle alors fièrement mais avec une pointe d’ironie qui la rendait radieuse, je te rappelle que j’ai eu un entraînement acharné avec Ryô. Il faut savoir faire face à toute sorte d’imprévus quand on est une professionnelle ! On s’entraîne même à imiter les voix!  

 

Et Kaori écroula de rire de plus belle en imitant le réceptionniste avec ses «Madame la Princesse».  

 

Mick l’observait avec tendresse. Elle illuminait de beauté et de candeur. En effet, ce soir, Kaori était de toute beauté. Elle portait une robe gris clair aux reflets bleu pâle avec une ceinture gris foncé ornée de quelques strass. La robe était coupée de telle sorte que son tissu au niveau du buste restait plissé horizontalement par endroits, laissant deviner sa poitrine voluptueuse tout en gardant une certaine discrétion au niveau du décolleté. De fines bretelles maintenaient cette somptueuse robe sur ses épaules découvertes et l'on pouvait apercevoir le galbe de ses longues jambes par la longueur assez courte de sa tenue. Kaori avait également fait des efforts au niveau du visage, en se maquillant légèrement les paupières avec un fard de couleur bleu clair et un rouge à lèvres rose pâle, ce qui la rendaient encore plus féminine et séduisante. Elle avait apporté une touche fantaisiste à sa panoplie en portant de longues boucles d'oreilles, où se trouvaient sur chacune d'elles trois tiges de plusieurs strass bleus clairs alignés les uns sur les autres.  

 

Mick la déshabillait des yeux. Il ne comprenait pas comment Ryô pouvait résister depuis toutes ces longues années devant cette magnifique femme. Comment il pouvait jouer les indifférents devant son charme naturelle. Elle était à elle seule un hymne à l'amour. Combien d'hommes se jetteraient sur elle et la dragueraient si elle se laissait aller vers une personne autre que son partenaire de cœur ?  

 

Quand à Kaori, elle était radieuse! Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait ri de la sorte. Elle se sentait très calme et à la fois très excitée, toujours pleine de retenue mais en même temps d'humeur taquine. En fait, elle se sentait revivre et bien loin de se soucier des remarques acerbes de Ryô . Elle était elle, une femme jeune et pleine de vie, et non ce travelo ou cette planche à pain. Elle pouvait ressentir dans les yeux de son cavalier combien il l'admirait. Sa timidité la mettait naturellement mal à l'aise mais en même temps, elle appréciait ce regard plein de tendresse et d'égard pour elle, pour sa personne. Et tout cela lui faisait un bien fou au moral.  

 

 

 

Pendant ce temps notre trio infernal venait d'arriver devant le restaurant. Ils pénétrèrent dans le hall d'entrée et Ryô, en refermant la porte, attrapa le bras de Mariko et lui souffla à l'oreille, l'air sérieux et grave:  

 

- Il faut que je vous parle. Je tiens à mettre les choses au clair d'entrée de jeu !....  

 

Mariko leva un sourcil à la fois perplexe et étonnée. Devant le silence plein d'attente de la vieille femme, Ryô continua :  

 

-Soyons clairs et francs.....Je suis un homme jeune et séduisant, en pleine force de l'âge....avec des besoins insatiables pour quelqu'un de ma trempe.....  

 

La grand-mère prit un air mauvais devant cet olibrius qu'elle commençait à bien cerner. Qu'allait-il encore lui dire?  

 

-......En bref, je n'ai pas besoin d'être chaperonné!…. Autrement dit, vous, vous irez manger deux tables plus loin et moi, je dînerais avec Kazue en tête à tête car je compte bien espérer tirer un, deux, voire plusieurs petits coups avec elle !!! …Je pense que c'est un bon compromis. Vous devez bien ça à votre fils chéri! finit-il tout un secouant la tête d'un air satisfait, les mains sur les hanches.  

 

Mariko sentit le feu atteindre ses mains et une certaine démangeaison la prit. Elle lui retourna sa main sur la joue afin de soulager son mal tandis que Ryô traversa le hall d'entrée pour atterrir contre le pupitre du réceptionniste. Le vieux majordome se pencha alors vers lui, l'air dépité devant ce nouvel énergumène qui venait d'arriver à lui. Malgré la malchance qui semblait le poursuivre, le vieux monsieur, toujours rigoureux dans son travail, lui rétorqua poliment et néanmoins avec condescendance :  

 

- Bonjour,…. Monsieur!  

 

Mariko réajusta sa robe de soirée. Ce soir, elle s'était habillée chic, laissant de côté son habituelle banane rose fluo au profit d'un petit sac à main rouge vif, très assorti à son rouge à lèvres. Elle avait troqué son jean bleu contre un robe rouge carmin et avait détaché ses cheveux, laissant deviner une femme au combien séduisante autrefois mais qui aujourd'hui, arborait davantage de brins argentés que de cheveux d'un noir profond. Il était clair que Mariko était une de ces femmes qui mettait autrefois le mokkori des hommes à rude épreuve, tant elle devait être belle !  

 

Quand à Kazue elle avait voulu signifier cette soirée importante à ses yeux en se parant d'une robe longue vert émeraude, mettant en valeur sa magnifique silhouette, accompagné d'un pendentif en forme de cœur, à la fois discret mais provocant car il tombait juste à l'embrasure de ses seins.  

 

Le réceptionniste contourna son pupitre, enjamba la crêpe qui se tenait affalée au sol et s'avança vers les deux femmes. Ryô se redressa d'un seul bond et lui fit un grand sourire à la fois gêné mais comme si de rien n'était.  

 

- Mesdames, le restaurant de la Tour de Tokyo vous souhaite la bienvenue!  

 

Kazue fit un signe de la tête pour lui renvoyer le bonsoir sans réussir à articuler un mot, tant elle était paralysée par le côté prestigieux du lieu. Mariko, elle, lui sourit de manière satisfaite.  

 

Le vieux monsieur posa alors la fameuse question:  

 

- Avez-vous réservé une table?  

 

Ryô et Kazue se tournèrent vers la grand mère, impuissants et très inquiets face à ce dilemme : comment rentrer si on n'a pas réservé ? Mariko leur sourit une nouvelle fois et confirma à Ryô pendu à ses lèvres :  

 

- Oui, on a une table!!  

 

Soulagé par ses mots, Ryô, tout en bombant le torse et se tenant bien droit, déclara de manière snob et hautaine :  

 

- Monsieur, nous avons réservé une table pour d......  

 

Ryô se stoppa net, comme il se sentait en danger de mort, et tourna la tête vers Mariko qui le fusillait du regard en attendant la suite de sa phrase. Il répéta cette fois-ci d'une toute petite voix et tout penaud :  

 

- Nous avons réservé une table pour trois, s'il-vous-plaît monsieur.  

 

- Très bien Monsieur, je prends note mais avant de vous y conduire, j'aurais besoin du......code secret!!!  

 

- DU QUOI??? firent Ryô et Kazue en chœur, tandis que Mariko ne semblait pas plus interloquée que cela.  

 

- Du code secret, ...du mot de passe!!!, répéta le majordome toujours l'air sérieux et imperturbable. Pas de code, pas de repas ! C’est on ne peut plus simple…  

 

- C'est une blague!?, lança Kazue, agacée de rester plus longtemps dans ce hall d'entrée et pressée de retrouver son amoureux afin de mieux le surveiller.  

 

- Ai-je une attitude qui puisse vous le faire penser?, lui rétorqua le majordome d'une voix sévère et abrupte.  

 

- Panthère Noire des Iles!!!  

 

Kazue et Ryô se tournèrent soudainement vers la source de ces paroles. Mariko toujours avec ce petit sourire en coin répéta fièrement et ostensiblement:  

 

- Le code secret est: Panthère noire des Iles!!  

 

Le réceptionniste confirma d'un geste de la tête tout en ayant un sourire de satisfaction, à la grande stupéfaction de nos deux prétendus partenaires qui restaient hagards devant cette scène. Ils se regardèrent mutuellement pour vérifier qu'ils ne rêvaient pas et se demandaient où est-ce qu'ils avaient atterri. Etaient-ils devenus fous ou tout ceci leurs semblait vraiment bizarre ? Peut-être avaient-ils affaire à des extra-terrestres? Tout à coup, Mariko explosa de rire et se mit à hurler au réceptionniste:  

 

- Hahaha! Mais quel drôle de plaisantin tu fais, puma des tempêtes!Hihihi!!!  

 

Une armée de libellules passa au dessus de la tête de Ryô et Kazue, complètement dépités par ce sketch que venait de leur jouer les deux ancêtres.  

 

- Les amis, je vous présente Hitashi !! Nous avons servi ensemble il y a longtemps. Aaaah ! ça ne date pas d’hier mais je m’en rappelle parfaitement ! Que de missions périlleuses auxquelles nous avons survécu, que de souvenirs merveilleux nous avons partagé !!!  

 

Le majordome lui sourit tandis que Ryô la regardait avec beaucoup de compréhension, car ça lui rappelait son tandem avec Kaori.  

 

- Oui, c’est vrai !Bonjour ma belle! Tu es toujours aussi attirante, mon petit colibri....  

 

- Oh... arrêtes, grand flatteur ! répondit Mariko, le rose aux joues et d'un air faussement timide. Je vois que tu parles toujours avec ton bas-ventre!!!HiHiHi!!  

 

- Eeeh ...que veux-tu! Je suis encore dans la fleur de l'âge et j'ai beaucoup d'expérience à partager !! T’en rappelles-tu ? Nous formions un duo explosif, si tu vois ce que je veux dire…..  

 

- Mouais....Vantes-toi toi que tu le peux ! D’autres n’ont pas ta chance !Comme Araignée du Ciel...  

 

- Pourquoi? Il ne va pas bien? Tu as eu des nouvelles?  

 

- Oui...malheureusement il s'est fait opéré de la prostate !! Pas drôle du tout, déclara Mariko très affectée. C’était un si beau parti….pfff ! quel dommage, quand même !  

 

Kazue commençait à franchement s'impatienter. Elle tapait du pied devant ce spectacle des plus pittoresque tandis que Ryô n’en revenait pas du caractère très ouvert en matière de sexualité de la grand-mère ! Le nettoyeur s'enjoua alors de faire les entremetteurs, histoire de ne pas être mis de côté.  

 

- Et bien vous ne savez pas la dernière monsieur?, lui coupa Ryô, avec une grande joie.  

 

L'homme le regarda perplexe, se demandant ce que lui voulait le gamin.  

 

- Et bien l'Eléphant de mer s’est marié !!! Il a trouvé une fille suffisamment folle pour satisfaire sa libido ! Moi, ça me dégoûte ! Comment peut-on imaginer une femme aussi belle faire des trucs cochons avec ce monstre ! Beurk ! En plus, il n’a rien pour lui, il est toujours chauve ! Et il brille en plus ! A tel point que je le surnomme tête de luciole! Hahaha!  

 

Le majordome le dévisagea tout en se demandant de quoi ou plutôt de qui il parlait puis, après réflexion se mit à rire, au grand dam de Kazue qui comprit qu'ils allaient encore attendre un moment dans ce foutu hall d'entrée.  

 

- Ahahah! Oui!! Je me souviens de lui! Comment s'était déjà son nom? J'ai un trou?Quel militaire c’était !! Un sacré bonhomme !  

 

- Umibozu !!! s'écria Ryô d'une voix triomphante mais avec un brin de moquerie face à la crédulité du vieux et à la fatale réalité qui s'offrait à lui : les vieux sont vraiment atteints de troubles de la mémoire!  

 

- Mais oui ! Je me souviens de cette vieille branche ! Alors il n'a pas fait de greffe de cheveux ? Ryô ne lui répondit négativement de la tête avec un air de tristesse et de pitié, puis se mit à imaginer Umi-chou avec des cheveux..........et éclata de rire.  

 

- AhAhah! Umibozu avec une tignasse brune!!! Ahahaha!.... Ou encore avec des cheveux blonds comme les surfeurs! HouhouHou!!  

 

Ryô se plia en deux en se tenant l'estomac en pensant au géant avec ses lunettes noires et des coiffures toutes plus surprenantes les unes que les autres. Il en avait les larmes aux yeux.  

 

Kazue devenait de plus en plus rouge de colère et la pression commençait à s'échapper de ses oreilles, tellement elle en avait marre de ce grotesque cinéma. Et Ryô qui s'y mettait....c'était le comble de l'ironie !!! Une seule option s'offrait à elle et ne pouvant se retenir davantage, elle cria :  

 

- Ça suffit!!!J'en ai plus que marre de vos pitreries! J'ai faim et je souhaiterai m'asseoir si possible, MONSIEUR!  

 

Le majordome, Mariko et Ryô se retournèrent, comme s’ ils avaient cru entendre un bruit puis repartirent dans leur conversation.  

 

- Dis-moi ma belle, qui sont ces personnes ?  

 

- Oh ! Ce serait trop long à t’expliquer !  

 

- Mmh ? Bien….Au fait ! …Tu es allée au cours de fox-trot de mardi soir ? Mercredi, j’y ai rencontré une charmante femme, la cinquantaine, exquise à vrai dire et…..  

 

Kazue explosa devant leur indifférence. Elle les bouscula, passa derrière le pupitre et chercha des yeux le nom de Mariko sur la liste des tables réservées.  

 

- Mais?....Mais où se trouve notre table ?,demanda-t-elle, surprise, au réceptionniste contrarié d'être interrompu une nouvelle fois en pleine discussion. Vous n'êtes qu'un incapable ! Elle n’apparaît pas sur la liste !  

 

Il s'offusqua devant cette attaque sur son manque de professionnalisme et lui lança sèchement:  

 

- Elle n'y est pas !  

 

- Mais je croyais qu'elle était réservée ?, lui rétorqua impatiente et énervée l'infirmière.  

 

- Elle l'est, lui répondit alors Mariko, sentant le ton montait. Hitashi connaît mes habitudes et me garde toujours ma place le vendredi soir. Et on est vendredi soir!  

 

Kazue se raidit, pâlit dans un premier temps, puis rougit de honte ensuite devant son emportement et son insolence face au travail pourtant rigoureux du majordome.  

 

Ne souhaitant faire plus d'esclandres et ne voulant faire plus de tort à son ami dans son travail, Mariko se dirigea vers la salle de réception où se trouvaient les clients. Ryô lui emboîta le pas, suivi d'une Kazue qui avait encore une fois manqué de se taire.  

 

- Voilà notre table Kazue ! Ryô tu peux te mettre ici !  

 

La dame se tourna vers le nettoyeur qui avait soudainement disparu. Elle le chercha des yeux!  

 

- Mais où est-il encore passé ?  

 

- Ah non ! Ce n'est pas le momen t!maugréa Kazue. Il faut trouver Kao.....!  

 

Kazue s'interrompit face à son lapsus. Mariko la regarda pleine d'attente.  

 

- Je disais juste que j'ai hâte de manger ce somptueux repas et qu'il va encore nous faire attendre, ce nigaud. Hihi!  

 

Ryô n’était pas loin…encore en train de faire du charme à une cliente. Kazue était franchement agacée. Comment pouvait-il draguer alors que leur priorité était de retrouver Kaori et Mick. Mariko, voyant la contrariété de Kazue, lui attrapa la main et lui dit :  

 

- Ne vous inquiétez pas…..il sait ce qu’il fait…. 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de