Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Sophie

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 40 chapters

Published: 15-09-03

Last update: 11-02-04

 

Comments: 102 reviews

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GeneralRomance

 

Summary: Il s'agit de tenter de répondre au challenge de Kaori "Jamais sans toi"...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jamais sans toi (ou une autre avancée)" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Jamais sans toi (ou une autre avancée)

 

Chapter 2 :: Une rencontre de bon augure ?

Published: 16-09-03 - Last update: 16-09-03

Comments: Personne ne me lit ou personne ne veut me dire ce qu’il en pense parce que ce n’est pas très bien….tant pis…quand on commence quelque chose il faut le finir. Je vais essayer de m’améliorer..mais sans conseil, ce sera dur…

 


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A quelques quartiers de la gare de Shinjuku, près du commissariat de police.  

 

Saeko Nogami n’était pas seulement en colère, elle se sentait trahie. Il lui semblait qu’elle venait de se prendre une gifle royale de la personne qu’elle respectait le plus, son père.  

Passe encore qu’il tente de lui faire rencontrer tous les inspecteurs de Tokyo, mais cette fois, il avait été trop loin. Elle avait eu l’impression d’être une marchandise dans l’étal d’un fruitier.  

Quand il l’avait fait demandé, elle avait cru tout d’abord que c’était pour parler d’une nouvelle affaire. Mais elle avait senti le piège se refermer sur elle quand, en pénétrant dans son bureau, elle avait été confrontée à un magnifique jeune homme.  

Elle n’était pas timide avec les hommes, sûrement pas. Celui-ci était assez mignon pour qu’il fasse parti de son tableau de chasse…mais, après les présentations d’usage, son père avait tenu un discours qui l’avait presque fait rougir de honte.  

Il n’avait, ni plus, ni moins, promis à l’homme une promotion et une magnifique carrière dans la police en échange d’un mariage avec sa fille. Ce n’avait pas été si clair, mais tout le monde dans la pièce avait compris le message. Et l’autre avait pris un sourire de carnassier, tout en détaillant des pieds à la tête l’inspectrice…Un morceau de viande, voilà comment elle s’était sentie…  

 

Trop, c’était trop. Elle avait remis tout le monde à sa place avec un calme olympien. En substance, elle avait rappelé à son cher père qu’il n’était pas un marieur professionnel, qu’elle était assez grande pour décider avec qui elle sortait et plus particulièrement qu’il épouserait et ce jeune blanc-bec ne faisait sûrement pas parti de sa liste. Quand à l’autre (elle ne se souvenait même pas de son nom), elle lui avait dit que si il traitait ses amies avec ce même air dédaigneux et sûr de lui, elle comprenait parfaitement qu’il soit obligé de se servir des « dons » matrimoniaux du préfet de la police. Cela étant dit, elle n’avait pas laissé les deux hommes réagir et était partie du commissariat très digne, mais en rage.  

 

 

Elle avait besoin de se changer les idées. Même en colère Saeko gardait une démarche féline et sensuelle qui faisait que de nombreux hommes (et pas seulement des hommes non accompagnés) se détournaient sur son passage. Il faut reconnaître qu’elle était une très belle femme. Sa démarche chaloupée était totalement adaptée à ses formes. Sa jupe échancrée laissait apparaître la galbe d’une cuisse parfaite…et cachait autant qu’elle montrait, promettant un magnifique corps.  

Certes, les mâles qui la voyaient ainsi déambulée ne pouvaient pas savoir qu’elle était lieutenant de police et qu’elle était terriblement efficace dans son travail. Ils ne pouvaient pas se douter que sa jupe cachait également 12 petits couteaux attachés à sa cuisse dont le maniement n’avait plus de secret pour la jeune femme.  

Ils ne voyaient que ce qu’elle voulait bien leur montrer : sa beauté.  

 

Deux hommes seulement la connaissaient mieux. L’un était un nettoyeur professionnel pervers et l’autre était son ancien coéquipier, tragiquement décédé. Si son cœur avait été indécis pendant quelque temps, la douleur ressentie à la disparition d’Hideyuki lui avait prouvé, trop tard, que son choix final se serait porté, sans doute possible, sur Makimura.  

Mais il était parti sans quelque puisse le lui dire et depuis son cœur n’était plus aussi fonctionnel avec les hommes. D’un certain coté, elle refusait de souffrir encore comme ça. Elle voulait bien jouer avec eux, les manipuler pour obtenir ce qu’elle voulait, leur faire plaisir dans quelques rares cas, mais elle refusait de retomber amoureuse.  

 

Peut-être, d’ailleurs, était-elle toujours attachée à l’ombre de son ancien partenaire. Il faut avouer qu’elle le voyait presque chaque fois qu’elle regardait Kaori. Elle avait beau savoir qu’ils n’étaient pas du même sang, elle retrouvait le frère à travers la sœur.  

Malgré tout ce qu’elle traversait, Kaori gardait un amour immodéré des gens, une envie de les aider, un bonheur d’être toujours en vie….et Hideyuki avait aussi cette faculté.  

 

 

Saeko n’aimait tomber dans la nostalgie, mais ses yeux se voilèrent d’une certaine tendresse indéfinissable. Alors qu’à quelques rues, Kaori se trouvait nez à nez avec le portrait craché de son frère, Saeko se remémorait les instants de joie avec Hideyuki.  

Partie dans ses pensées, elle allait traverser la rue, quand une personne la tira brutalement vers l’arrière en lui tirant le bras.  

 

« Attention, Mademoiselle »  

 

Furieuse d’avoir été tirer de sa rêverie (rêverie qu’il ne lui arrivait pas souvent) et sentant son bras douloureux, elle allait répliquer à l’inconnu qui avait interrompu ces pensées et lui expliquer qu’il y avait d’autre moyen pour aborder une fille que de lui déboîter le bras.  

 

 

Elle se trouva en face d’un jeune homme d’un trentaine d’années, assez grand qui la regardait gêné. Il semblait mal à l’aise en sa présence, comme si elle l’intimidait un peu. Portant son regard franc ne quittait pas ses yeux à elle. Interloquée de voir ce grand dadais en face d’elle, elle resta silencieuse. Tout d’un coup, sa colère s’était dissipée devant se regard innocent, et elle ne savait pas trop comment réagir…  

 

« Vous alliez traverser alors que le feux était rouge….j’ai donc du vous tirer à l’arrière…, sinon… »  

 

Le jeune homme ne savait pas trop quoi dire à la beauté qu’il avait en face de lui. Il avait réagi sans réfléchir et aurait fait le même chose avec une vielle dame ou un grand père. Cependant, il aurait été moins retourné face à une veille personne que devant cette magnifique femme qui le regardait étrangement.  

 

Saeko restait silencieuse. Dans n’importe quelle autre circonstance elle aurait joué de ces charmes et l’aurait séduit immédiatement, mais un reste de ses pensées de sa passion pour Hideyuki et la timidité manifeste du jeune homme la laissa sans voix.  

 

« Hum, j’ai quelque chose sur le bout du nez ? » Dit-il en souriant pour détendre l’atmosphère et retrouver quelque prestance…  

Rien, aucune réaction de son interlocutrice, pas même le début de l’ombre d’un sourire. Vu son état d’esprit actuel, il sentit se mettre rapidement en colère…  

 

« Vous pourriez tout de même me remercier. Certes je n’ai pas votre beauté, mais ça n’empêche pas que je mérite des remerciements de pure forme. Je ne vais pas vous salir si vous me parler…. ».  

Encore une pimbêche qui ne veut pas regarder le bas peuple, pensa-t-il.  

 

La soudaine colère du jeune homme ranima automatiquement celle de Saeko. Qui était-il avec ses jeans et ses baskets pour lui parler comme ça ? Pour qui se prenait-il ?  

 

«- Hé bien, sachez…. ». Ses yeux envoyaient des éclairs. N’importe qui aurait plaint son vis-à-vis. Mais celui-ci ne la laissa pas finir. Aussi brutale que fut sa colère, elle disparut.  

« - Excusez moi, Mademoiselle. Je ne suis pas comme ça d’habitude…Vous n’avez pas à me remercier. C’est stupide de ma part. Je ne vous connais pas, je n’avais pas à me mettre en colère contre vous. Ce n’est pas votre faute si vous êtes jolie et si je viens de me faire plaquer… sans doute n’était-ce pas la bonne pour moi… » Soupira-t-il.  

« - Comment pouvez-vous savoir que ce n’était pas la bonne ? Peut-être avez laissé partir le seul amour de votre vie…et allez-vous le regretter toute votre vie ? Qu’en savez-vous ? ». Saeko était trop véhémente. Elle parlait de lui, mais elle parlait aussi d’elle, de son histoire.  

« - Holà, moi qui essayait de positiver pour ne pas sombrer dans la dépression, vous m’aidez beaucoup. J’aurais peut-être du vous laisser essayer de traverser la rue… »  

Tout en disant ceci, il souria. Elle souria en retour. Étrange garçon….  

 

« - Voilà que nous nous disputons alors qu’on ne se connaît même pas. Ce n’est pas très correct non ? Je ne peux me chamailler qu’avec des personnes dont je connais au moins le prénom. Rectifions rapidement cet oubli et reprenons là où on en était. Je m’appelle Toshio Tomori, Tosh pour les intimes…enfin, non pas que nous soyons intimes..Mais »  

Il avait perdu sa timidité et maintenant elle lui revenait. Saeko avait perdu toute envie de lui en vouloir. Elle appréciait sa simplicité. Elle tendit la main.  

« - Enchanté Toshio, non verrons plus tard pour Tosh. Je m’appelle Saeko Nogami… »  

« - Très joli prénom. Alors dites moi, Saeko, vous permettez que je vous appelle ainsi ? Pourquoi essayez vous de vous jeter sous une voiture ? Contrairement à moi, vous ne devez pas souvent être jetée par les personnes de l’autre sexe. »  

Saeko failli répliquer.  

« Je n’essayais pas de me… » puis elle comprit au sourire ironique qui ne l’avait pas quitté qu’il était en train de se moquer d’elle.  

« - Bien joué Toshio, vous êtes toujours comme ça ? »  

« - Jamais….Pour me faire pardonner puis-je vous offrir un café ? »  

« - Su tu me tutoies, pourquoi pas ? Mais un café reste un café, ce n’est pas une déclaration d’amour… »  

Elle prenait des libertés incroyables avec cet inconnu. Elle le connaissait depuis seulement 10 minutes et elle avait l’impression que c’était un vieil ami qui revenait d’un long voyage. Sa colère s’était envolée et sa tristesse s’était faite moins douloureuse.  

« - Tu as raison. Pour les noms de nos futurs enfants, j’attendrais de t’avoir inviter à dîner. » lui dit-il en l’accompagnant vers l’entrée du café le plus proche et le plus sympathique.  

 

 

 


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