Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Sophie

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 40 chapters

Published: 15-09-03

Last update: 11-02-04

 

Comments: 102 reviews

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GeneralRomance

 

Summary: Il s'agit de tenter de répondre au challenge de Kaori "Jamais sans toi"...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jamais sans toi (ou une autre avancée)" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Jamais sans toi (ou une autre avancée)

 

Chapter 33 :: Réveil....

Published: 18-12-03 - Last update: 18-12-03

Comments: Hum, hum pour le titre...je suis très très heureuse que le chapitre 32 vous ai autant plu qu’à moi…parce que j’ai vraiment adoré l’écrire (en fait j’attendais de l’écrire depuis le début de ma fic) et maintenant je suis un peu mal à l’aise parce que je n’avais pas vraiment envisagé la suite…(je veux finir c’est sur, mais j’ai peur de décevoir )…De toute façon, je préfère prévenir tout de suite, je n’atteindrais plus les « sommets » de mon chapitrs 32 (attention je ne dis pas qu’il était parfait, je dis qu’il était le mieux que je puisse faire), maintenant on revient à la bonne vieille façon habituelle d’écrire (voire un peu moins)…Vous voilà prévenus, si vous n’êtes pas rebutés. Ce chapitre, ainsi que le suivant, seront des transitions (un retour à la vie quotidienne et terre à terre), avant la discussion entre Kaori et Ryô (et j’y tiens à celle-ci). Je n’ai pas assez de mots pour exprimer toute la gratitude que j’ai pour vous de m’avoir laissé de si gentilles reviews…Continuez….vous pouvez encore influencer la fin ou ma façon d’écrire…

 


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Cette voix....Sa voix...  

Il n’osait pas se retourner...de peur de voir ces espoirs anéantis, de crainte de s’apercevoir qu’il avait encore rêvé.  

Combien fois avait-il cru entendre sa voix qui l’appelait ? Pour se rendre compte qu’il l’avait seulement imaginé... qu’il était seulement trop triste pour retenir ses désirs les plus profonds, pour se contrôler.  

 

Mais là...Il sentait que ce n’était pas un rêve...L’atmosphère avait délicatement changé, elle était devenue subitement plus respirable, plus légère, plus...vivante...  

Lentement, très lentement, comme si le fait même de bouger pouvait rompre la réalité, Ryô se retourna.  

 

Elle était là, les yeux grand ouverts, rivés sur les siens....Une larme sur la joue et un faible sourire illuminant son regard.  

 

La première pensée de Ryô fut : « Elle est réveillée. »  

Et il crut que son cœur allait exploser tellement il se sentait heureux et libre.  

Sa seconde pensée fut : « Mais depuis quand ? Qu’a-t-elle entendu ? »  

Et il ressentit la pression de la culpabilité qui l’écrasait de nouveau.  

Sa troisième pensée fut : « Dieu, qu’elle m’a manqué...Oh Kaori regarde moi encore... »  

 

Et le monde s’arrêta brusquement de tourner pour ces deux êtres. Ils se regardaient comme si le regard de l’autre contenait l’univers tout entier, comme si chacun pouvait s’y perdre et pourtant y être chez lui. Peut-être espéraient-ils tout résoudre simplement en s’abandonnant à l’autre ? Peut-être, pendant un centième de seconde, Ryô crut au pouvoir de l’amour de tout permettre, parce que Kaori était réveillée et qu’elle le remerciait silencieusement d’être là...  

Mais Ryô rompit le charme. Aussi douloureux fut-il de détourner le regard de Kaori, il le fit. Mal à l’aise, il eu une envie irrésistible de s’enfuir de cette chambre, de cette jeune femme qui était à la fois sa torture et sa délivrance.  

 

A grandes enjambés, il rejoignit la sortie, sans jeter un autre coup d’oeil à Kaori, feignant même de l’ignorer.  

« - Je crois qu’il faudrait mieux appeler le professeur maintenant.. »  

 

Sayuri avait vu, peu à peu, sa soeur sortir de son inconscience pendant la confession de Ryô. Quand les regards des partenaires s’étaient croisés, elle avait sentit la force de leurs sentiments et s’était soudainement trouvée exclue de leur monde. Pendant un bref moment, elle avait cru que Ryô allait laisser libre cours à son coeur véritablement, directement, sans masque. Mais cela aurait été mal connaître Ryô... Il ne pouvait tout simplement pas.  

 

Il rameuta l’ensemble de la maisonnée. Le professeur évidemment, Mick et Kazue également mais aussi Miki et Falcon qui étaient revenus. En moins d’une minute toute la troupe était réunie autour d’une Kaori complètement déboussolée. Seul Ryô resta en retrait, adossé à la porte, éloigné le plus possible de Kaori, sans pourtant la perdre de vue.  

 

Tous se sentaient soulagés, heureux, euphoriques. Kaori était enfin sorti de son coma. La fatigue et la peur avaient disparu, envolées, balayées. Il ne restait plus qu’un immense soulagement et une infinie gratitude envers le ciel.  

 

Mick, qui bizarrement n’avait jamais rien tenté pendant le sommeil profond de Kaori, essaya innocemment de regarder sous les draps. Il en fut empêché par une Kazue hilare, trop heureuse de voir Kaori réveillée pour en vouloir vraiment à son ami.  

« - Tu es incorrigible… Combien de fois devrais-je te dire que ce n’est pas bien élevé d’essayer de regarder dans les lits des demoiselles ? » Kazue ne faisait que le taquiner.  

« - Surtout quand on sait que Kaori est en pyjama large et long… » ce fut Miki qui apporta cette précision.  

Devant la tête déçue de Mick les quatre femmes présentes partirent d’un léger rire. Certes, la blague n’était pas hilarante mais il s’agissait surtout d’une occasion pour laisser, enfin, la tension se dissiper. L’atmosphère était à se réjouir de tout…Kaori était réveillée. C’en était fini de l’appréhension et de la peur de la perdre.  

 

« - Bien, Kaori. Je me réjouis de ton réveil, mais il me semble tellement rapide. Pas de signe transitoire, pas de phase de réveil…Tu permets que je t’examine ? »  

« - Sans problème. » La voix de Kaori était douce mais légèrement distante, comme si elle n’était pas encore tout à fait parmi ces amis, comme si un sujet plus important occupait son esprit.  

Le professeur, tout comme Ryô et Mick, savait parfaitement se comporter en professionnel quand le besoin s’en faisait sentir. Il ausculta donc la jeune femme avec tout le sérieux et les compétences nécessaires, assisté par une Kazue qui ne réussissait pas à faire disparaître le sourire de son visage.  

A la fin, le professeur laissa glisser ses mains sur la poitrine de Kaori et se retrouva instantanément avec une minuscule massue sur la tête. Il n’en fut que légèrement sonné.  

« - Je vois que tu as retrouvé tes instincts… »  

« - Oui, je suis désolée…mais.. » Kaori avait une toute petite voix. Elle n’avait pas vraiment voulu réagir comme ça, mais cela avait été plus fort qu’elle. Cependant, elle regardait étrangement la mini massue toujours sur la tête du professeur. Elle n’était d’ailleurs pas la seule. Le groupe regardait ce tout petit marteau, si différent de ceux que Kaori utilisaient normalement (i.e. pas moins de 100 tonnes dans les mauvais jours).  

Ce fut Miki qui s’en étonna à haute voix la première.  

« - Tiens, ce n’est pas une massue habituelle ça ! »  

Kaori rougit. Du fait d’avoir encore réagi impulsivement avec une massue ou bien de n’avoir pu en sortir une plus impressionnante ?  

 

D’un ton plus ou moins doctoral, complètement incongru à coté de la massue plantée sur sa tête, le professeur se pencha vers Kaori.  

« - Mademoiselle Makimura n’est pas complètement remise, n’est ce pas ? Comment te sens-tu, Kaori ? »  

« - J’ai l’impression de ne plus avoir un seul muscle. Je crois que même soulever un bras serait un effort trop difficile. » (le lancé de massue fait parti des instincts de survie de la jeune femme). Elle en resta à une description physique. Elle ne voulait certainement pas dire qu’elle avait l’impression que son cœur allait, par contre, exploser tellement ces battements étaient rapides.  

« - C’est normal, les muscles sont atrophiés d’être restés si longtemps sans bouger…Tu as perdu ta masse musculaire, mais quelques séances de gymnastique et tout redeviendra comme avant. »  

 

Mick qui, lui non plu, n’avait pas réussi à s’empêcher de sourire tellement il était content de revoir Kaori réveillée, sauta sur l’occasion de se comporter comme si rien n’avait changé.  

« - Ma belle Kaori, je pourrais te donner quelques cours particuliers d’une gymnastique qui te redonnera des forces en un instant. »  

Mick avait proposé ses services à haute et forte voix, ainsi personne n’entendit l’écho songeur de Kaori qui soufflait « Non, rien ne sera comme avant. »  

 

Cette fois-ci, Kazue fut moins tendre. Elle tira violemment l’américain par l’oreille, mais lui dit calmement.  

« - Mon pauvre Mick, serais-tu en train de faire des propositions indécentes à cette pauvre convalescente ? Aurais-tu oublié ma présence à tes cotés ? »  

Réalisant que, cette fois-ci, son intervention était légèrement déplacée, Mick se retourna vers Kazue et la prit dans ces bras.  

« - Non, évidemment. Comme oses-tu penser à des choses aussi déplacées ? » Il avait du mal à paraître ne serait-ce que le tiers de la moitié du quart offusqué. Il dépose un léger baiser sur la joue de Kazue qui lui sourit en retour pour lui montrer qu’elle ne lui en tenait pas trop rigueur.  

Pendant cette scène rapide et tendre, une ombre était passée dans le regard de Kaori. Seule Sayuri sembla s’en rendre compte avant que sa sœur ne retrouve le contrôle d’elle-même et ne sourit devant le spectacle de ce couple.  

 

 

Le professeur avait finit l’examen clinique mais il lui restait quelques questions pour s’assurer de l’état du cerveau de Kaori. En effet, le coma ajouté à la prise massive de poussière d’ange n’était pas un cas simple et était fortement dangereux pour les neurones. Le professeur devait au moins se rassurer au maximum. Il n’était pas spécialiste mais savait déceler sans problème des complications neurologiques.  

« - Bon, il me reste quelques questions à te poser. Est-tu prête ? »  

Kaori hocha la tête.  

Avant que le questionnement ne commence, Miki demanda :  

« - Peut-on rester ? Ou doit-on vous laisser seuls ? »  

« - Si cela ne dérange pas Kaori, je ne vois pas de raison de vous demander de partir. »  

« - Moi, non plus. Ça me fait plaisir de vous voir tous là, autour de moi. »  

« - Bon, les questions purement logistiques étant réglées, puis-je commencer ? Ce sera rapide…»  

Tous s’éloignèrent un peu du lit, afin de laisser Kaori respirer.  

 

« - Bien, Kaori as-tu mal à la tête ? »  

« - Non, je la trouve lourde mais à part ça… »  

« - Bien, c’est normal, est-ce que tu as mal quand tu bouges les yeux. »  

Consciencieuse, la jeune femme tourna ses yeux complètement, regardant en haut, en bas, sur le coté, louchant….  

« - Pas de problème de ce coté là… »  

« - Ok, passons aux questions de base. Te souviens tu de ton nom ? Pas d’impression de perte de mémoire ? »  

(parce que l’auteur, moi en l’occurrence ici, refuse qu’il y ait des pertes de mémoire….ça m’a trop souvent traumatisée dans le manga et dans des films…)  

Kaori réfléchit rapidement. Elle se souvenait de son nom, de toutes les personnes présentes, d’Hideyuki, d’Eriko, de sa vie…Elle ne semblait pas voir de zones complètement opaques dans sa vie. Cependant, si elle avait oublié quelque chose, comment s’en souviendrait-elle ?  

« - Non, tout à l’air normal…Je connais mon nom, je me rappelle de ma date de naissance, de mon adolescence, je sais que je suis la partenaire de Ryô….enfin de tout semble-t-il… »  

« - Parfait….La mémoire longue n’a subit, semble-t-il, aucune lésion. Passons maintenant à la mémoire courte. C’est surtout celle-ci qui peut être touchée. Te souviens tu de quelque chose avant de tomber dans ton coma ? »  

 

Le visage de Kaori se crispa sous l’effet d’un douloureux souvenir. Celui-là, elle aurait préféré l’oublier.  

D’une voix qu’elle aurait voulue complètement neutre mais dont elle ne réussissait pas à cacher l’émotion, elle répondit, les yeux dans le vague.  

« -Après que Ryô m’ait dit… » Plus de colère que de tristesse, la gorge de Kaori se noua. Il lui avait dit…non, elle refusait de le répéter. Cette histoire était loin d’être close…surtout maintenant.  

 

Les autres furent tout d’un coup gênés. Ils savaient que parler des évènements précédents l’inconscience de Kaori élargissait une douloureuse blessure, bien ouverte. Ce fut Falcon qui permit à la jeune femme d’éviter l’écueil.  

« - Après que Ryô se soit comporté comme un imbécile et que tu lui ait remis les idées en place, tu es partie du café, c’est ça, non ? »  

Kaori sourit péniblement. Certaines choses devaient changer mais d’autres pas. Le soutien discret mais efficace de Falcon faisait parti de la deuxième catégorie.  

« - Exact, je suis partie et j’ai marché un peu au hasard dans les rues. » Pas besoin de parler de l’affreux sentiment d’abandon et de perte qui l’avait envahit. Elle avait cru que tout était fini. Son monde s’était écroulé. Rien qu’à y penser son cœur se serra.  

 

« Bref, je suis tombée sur Hiroshi qui m’a demandé ce qui n’allait pas. Il m’a proposé d’aller boire un café. J’étais vraiment énervée et j’avais besoin de parler. Nous avons un peu discuté. Je l’ai invité à manger, mais au lieu d’aller au restaurant, il a pris la direction de l’aéroport. J’ai commencé à m’inquiéter et je lui ai demandé ce qu’il faisait. C’est là que je me suis rendu compte qu’il était devenu complètement dément. J’ai fait semblant d’être coopérative et j’ai tenté de m’enfuir dés que la voiture s’est arrêtée. Cependant, je n’avais pas imaginé qu’il n’était pas tout seul….et avant même de réussir à me planquer, trois gorilles m’ont immobilisés… » Les souvenirs lui revenaient peu à peu. Jusqu’à maintenant, elle n’y avait pas trop fait attention, mais, en parlant, tout lui revenait.  

 

Et en anticipant un peu, elle se souvint aussi de ce qui lui avait dit Hiroshi, que grâce à elle, il allait pouvoir tuer Ryô. Au début, elle n’avait pas tout compris, mais Hiroshi, sûr de sa victoire, lui avait tout expliqué. Elle en avait été horrifiée et avait pleuré de rage contre elle-même. Elle avait introduit le loup dans la bergerie. Dés le départ, Ryô avait senti qu’Hiroshi n’était pas clair, il l’avait même prévenu. Mais, non, elle n’avait pas voulu l’entendre…Elle était trop fière…Elle lui avait même demandé de se comporter plus gentiment avec lui. Et Ryô, pour lui faire plaisir à elle-seule, avait baissé sa garde.  

Mais qu’est-ce qu’elle pouvait être stupide. Elle se mordit les lèvres tellement elle s’en voulait encore. Mais surtout, ne rien dire.  

« - Après, je crois qu’il a du m’assommer parce que je ne me souviens de plus rien si ce n’est de m’être réveillée dans ce lit. C’est inquiétant ? »  

 

Elle ne souhaitait pas non plus évoquer des images éclairs qui traversaient son esprit. Une lutte où elle se voyait se battre contre Ryô, avec une volonté de tuer, un goût de sang qui la faisait frémir. Elle sentait qu’elle aurait voulu s’arrêter mais elle n’arrivait pas, elle était piégée dans son propre corps, impuissante à se voir essayer de tuer l’homme qu’elle aimait. Elle n’entendait rien, complètement prisonnière. Jusqu’à ce que des mots viennent fracasser les murs de sa prison : « Je ne te lâcherais pas, jamais Kaori. ».  

Une voix aimée, une promesse, une volonté de survivre, de revivre. Alors ce fut la libération… et le trou noir.  

 

Elle se sentait un peu honteuse de ne pas tout raconter à ses amis, ces personnes qui, elle le sentaient, s’étaient inquiétés pour elle et l’avaient veillée. Mais, le poids de la culpabilité était trop lourd à porter.  

« - Non, c’est normal. Bon, pour moi, tu n’as aucune séquelle. Si par la suite, des trous de mémoire apparaissent, je veux que tu viennes tout de suite m’en parler, d’accord ? »  

Docile, la jeune fille acquiesça.  

Puis, en quelques phrases le professeur et ses amis la mirent au courant. Le coup de fil d’Hiroshi, Ryô qui était parti en reconnaissance (hum, hum, plutôt en sauvetage, mais bon), l’arrivée de la cavalerie, la découverte que Kaori avait reçu du ppcp, et son coma, l’arrivée de Sayuri, tout (ou presque) jusqu’à son réveil. (bref les chapitres précédents)  

Ainsi, elle avait bien vu. Toutes ces personnes étaient restés là et l’avait veillée…C’était grâce à elles si elle s’en était sorti.  

 

Les regardant une à une, tour à tour, profondément et longuement, elle leur dit, avec une voix qui, espérait-elle ferait ressortit toute la gratitude et l’amour qu’elle ressentait pour eux.  

 

« - Merci… »  

Elle ne savait pas quoi dire d’autre. Tous les mots lui semblaient dérisoires. Ses amis…sa seule famille. Comment les remercier d’avoir cru en elle, de l’avoir soutenu, de l’avoir ramené à la vie, d’être là, toujours… ?  

 

Évidemment, ils se sentirent tous un peu gênés par la solennité du moment. Pour eux, cela avait été naturel de veiller Kaori.  

 

Pour dissiper cette gêne, Mick s’exclama  

« - C’était normal….Tu sais, Sayuri est restée à coté de toi presque en continu…mais il y en un autre qui t’a aussi veillé très souvent et qui était très inquiet…Hein, Ryô ? »  

Mick espérait alléger la conversation et entamer une de leurs chamailleries habituelles.  

Ryô était resté très discret depuis le réveil de Kaori. Personne ne l’avait entendu glisser des petites pointes sarcastiques à sa partenaire. En fait, tout le monde avait été trop occupé par Kaori pour s’intéresser à lui.  

A l’annonce de son nom, chacun tourna la tête pour localiser le phénomène. Son silence était étrange, à bien y réfléchir.  

 

Mais ils durent tous se rendre à l’évidence, en particulier Kaori qui ressentit une nouvelle fois une souffrance et un abandon.  

 

Il était parti.  

 

Il n’avait même pas parlé à la jeune femme, il semblait s’en être désintéressé totalement, il n’avait même pas attendu d’avoir la confirmation de son état pour disparaître.  

 

 


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