Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Sophie

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 40 chapters

Published: 15-09-03

Last update: 11-02-04

 

Comments: 102 reviews

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GeneralRomance

 

Summary: Il s'agit de tenter de répondre au challenge de Kaori "Jamais sans toi"...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jamais sans toi (ou une autre avancée)" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Jamais sans toi (ou une autre avancée)

 

Chapter 20 :: interlude : avance rapide

Published: 30-10-03 - Last update: 30-10-03

Comments: Et désolée pour l’énorme faute (bon celle que j’ai vu : force cachéE, juste avant) Mais peut être aussi pour l’inintérêt des deux derniers chapitres…celui-là non plus n’est pas mal dans le genre… Ici, dans la première partie j’essaye de justifier mes choix de comportement...peut-être à tort. Et dans la seconde partie, je fais avancer le temps….(j’ai besoin de cerisiers pour la fin, peut-être aller vous m’en vouloir de « bazarder » aussi rapidement Noël, mais à force de dire « quelques semaines passèrent », je viens d’inventer la machine à arrêter le temps…) Personnellement, je suis très mitigée sur ce chapitre. Pendant un moment il ne me plaisait pas assez pour l’incorporer dans l’histoire (pas assez bien écrit, pb récurrent d’originalité et de cohérence, peut-être trop facile). Mais il est fait pour dire qu’un comportement n’est pas toujours facile à interpréter…même quand on connaît bien les personnes.

 


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Comme tout le monde pouvait s’en rendre compte depuis quelques temps, City Hunter était presque devenu un trio. Hiroshi était soit avec Kaori, soit avec Ryô, soit avec les deux.  

Il semblait avoir du mal à se décoller d’eux.  

 

Pour Kaori, sa présence la réconfortait de la perte de son frère. Celait faisait bientôt 10 ans qu’Hideyuki était mort, mais sa perte la faisait toujours souffrir. Il avait été son unique famille et son plus grand ami pendant toute sa vie. Sa disparition avait été si brutale et si soudaine. Si on souhaitait faire de la psychologie de bas étage, on aurait pu dire qu’elle n’avait pas fait son deuil, pas encore. A sa mort son monde avait disparu et l’avait laissée vide.  

Certes, Kaori s’était reconstituée une famille. Ryô l’avait aidé. Kaori n’était plus seule, elle n’était pas abandonnée. La vie avait repris ces droits et, quelque part, c’était réconfortant…mais une fêlure était restée, un manque. Quelle que soit la profondeur de l’amour qu’elle portait à Ryô, Hideyuki lui manquait…ne serait-ce que pour comprendre le comportement de son partenaire.  

La stagnation de leur relation avait dans doute aussi joué un rôle. 10 ans, c’est long dans une vie…surtout une vie où la mort peut vous emporter à chaque instant, où elle devient une compagne quotidienne (plus encore que pour d’autres). Certes, l’aventure était presque à chaque tournant et le comportement fantasque de Ryô était, en soi-même, une occupation prenante. Mais quand le cœur réclame son du, ne se lasse- t-on pas même des plus beaux joyaux ? En d’autres termes, Kaori était abattue. Elle ne le savait pas, mais comment réagiriez-vous si vous vivez depuis 10 ans avec quelqu’un que vous aimez et que rien ne se passe ? Vous finissez sans doute par vous poser des questions, inexorablement, sans pouvoir vous arrêtez ? Vous essayer de comprendre, sans y arriver. Logiquement, vous décrochez.  

Mais l’amour de Kaori pour Ryô ne semblait pas capable d’envisager cette solution. Et donc, elle était toujours là…heureuse et malheureuse à la fois, espérant une nouvelle étape et despérant de voir leur vie changer, impatiente et statique. En tout cas, assez triste pour réclamer un changement…et ce changement c’était Hiroshi.  

 

Donner des explications comme ça est très intéressant et permet de justifier, avec l’aide de la raison, l’attitude de Kaori…c’est le genre d’explication qui, une fois donnée, ne change strictement rien à l’affaire. D’autant plus que Kaori ne s’était pas du tout mise à faire une introspection de ces motivations (heureusement). La jeune femme était simplement heureuse d’avoir trouvé un ami qui ressemblait autant à Hideyuki.  

C’est pour ces raisons que Saeko la trouvait plus enjouée.  

Sans doute l’attitude quelque fois plus intime de Ryô y jouait aussi un grand rôle.  

 

Quand à ce que pensait Ryô d’Hiroshi, qui peut vraiment savoir ? Ils semblaient être de bons amis. Ryô le traitait presque comme Mick et l’entraînait dans toutes ses sorties. Peut-être lui rappelait-il aussi Hideyuki, comme à Kaori ? Nous en resterons à des suppositions. Peut-être lui permettait-il de ne pas trop penser à son attitude envers sa partenaire ? De mieux lutter contre des sentiments pourtant très réels ? Mais là, c’est de la science-fiction, non ?  

 

Bref, le temps passait et Hiroshi était accepté dans la petite bande.  

 

L’hiver se passa avec un Noël blanc. Cette année fut celle de la trêve et tous purent goûter à un moment de joie. Chacun fit des efforts. En particulier, Kaori se laissa « arranger » par ces amies et laissa ces massues dans son placard. Ryô réussit à ne draguer personne (exploit), malgré la présence de Saeko, Reika, Miki….Un oeil avisé aurait même pu s’apercevoir qu’il lançait de nombreux regards vers sa partenaire : un regard déroutant, respectueux, tendre et triste à la fois. Miki et Falcon semblèrent heureux, tout comme Kazue, Mick et Saeko, Toshio.  

Le monde qui les entourait restait dur et dangereux, rempli de peine, de tristesse, de mort et de haine, mais pendant un court moment ils vécurent dans une bulle protégée de l’extérieur.  

 

Le premier de l’an, Ryô réveilla Kaori de bon matin et la traîna sous le gui qu’elle avait pendu au dessus de la porte.  

A moitié endormie (le réveillon s’était terminé depuis quelques heures seulement), elle l’avait supplié de la laisser retourner dormir, avait maugréer qu’elle ferait le petit déjeuner après, qu’il était impossible, qu’il ne lui laissait pas même le premier jour de l’année…  

Ryô ne répliqua rien (extraordinaire). Une fois qu’elle eut fini ses invectives sur le manque de considération de son partenaire, il se mit face à elle, lui souria narquoisement et….l’embrassa…  

 

Mais d’un de ces baisers qui ne font qu’effleurer les lèvres. De ces baisers qui devraient être bannis de toute relation, car ils veulent tout dire et rien dire…Ils peuvent être remplis de promesses, d’espoir…ou être porteurs de ce qui n’arrivera jamais. Ces baisers peuvent tout autant être un appel à continuer qu’imposer une limite à ne pas franchir. Ils disent autant "bientôt" que "jamais".  

 

Kaori avait été complètement réveillée par ce baiser. Cependant elle n’arrivait pas à trancher entre le "bientôt" et le "jamais". Elle resta donc pétrifiée, ignorant complètement qu’elle devait être son attitude. Elle baissa la tête et fixa ses pieds, n’osant pas même respirer. Son cœur, comme à chaque fois que Ryô prenait de telles initiatives, se mit à accélérer. Elle n’avait pas le temps de penser, ni la force. Elle ne faisait qu’attendre les évènements. Après tout, c’était Ryô qui avait commencé…à lui de continuer.  

 

Mais quel que soit la signification de ce petit baiser, ce n’était pas "tout de suite" pour Ryô. Ce dernier attrapa le menton de sa partenaire et le souleva doucement jusqu’à ce qu’elle le regarde. Son sourire moqueur n’indiquait rien de bon dans l’immédiat.  

« - Allons Kaori. Ne me dis pas que tu avais mis ce morceau de gui, sans raison. Il fallait bien qu’il serve…sinon quel gâchis !!!. Comme les probabilités pour que tu nous ramènes un homme sont presque inexistantes et que tu m’interdits, à moi, de ramener mes innombrables conquêtes (il y croit vraiment), il fallait bien agir d’une façon ou d’une autre…Pauvre branche de gui qui n’attendait que ça. » Lut-il quelque chose qui lui fit peur dans le regard que lui retournait sa partenaire ? En tout cas, il bailla trop ostensiblement pour que ce soit naturel.  

« - Tu avais raison, c’est vraiment trop tôt. Je vais me recoucher. »  

Et cet imbécile (et encore je suis polie parce que, comme goujaterie, je ne suis pas sur de trouver mieux) se dirigea vers la porte de sa chambre.  

 

Cependant, en partant, sans se retourner, assez distinctement cependant pour qu’elle l’entende :  

« - Merci pour cette merveilleuse année Kaori »  

 

La jeune femme resta abasourdie par l’insulte, la claque qu’il lui avait fait subir. Elle aurait du se retourner et aller le chercher dans son lit, lui imposer une correction monumentale pour oser se comporter ainsi…mais il y avait le baiser et cette étrange dernière phrase…  

 

Mécaniquement elle se rendit dans la cuisine…de toute façon elle était trop éveillée pour aller se recoucher, elle.  

Elle avait envie de pleurer, mais refusait de procurer ce plaisir à Ryô. Elle avait aussi envie de le prendre par le col et de taper, taper, taper pour se débarrasser de cette douleur.  

Comment osait-il lui faire ça, à elle ? Elle prit un morceau de pain qu’elle commença à émietter, sans s’en rendre compte, pour la seule sensation de faire quelque chose.  

S’il tenait, un tant soit peu à elle, comment pouvait-il faire ça ? Il aurait voulu jouer avec ses sentiments qu’il ne s’y serait pas pris autrement. L’envie de le gifler était aussi forte que celle de s’enfuir, de ne plus jamais le voir. Parce que, aussi étrange que cela puisse paraître, Kaori avait honte. Elle avait honte de sentir encore les lèvres de Ryô sur les siennes, honte de vouloir revivre cette instant merveilleux, honte de vouloir réentendre ce remerciement…En ce moment précis, elle avait honte de l’aimer et de lui laisser un tel ascendant sur elle. Non pas parce qu’elle voulait être indépendante et forte mais parce qu’elle ne voulait pas de ce petit jeu entre eux. Il lui avait faire croire que…et c’était aussi rapidement rétracté. D’un certain coté, la souffrance était moins forte quand elle ignorait les sentiments de Ryô, quand il ne lui laissait rien entrevoir.  

Un salaud ne se serait pas plus mal comporté.  

 

Cette situation était intolérable. Mais que pouvait-elle faire ?  

En tout cas, elle savait ce qu’elle ne voulait pas : le voir dans l’immédiat. Elle se leva donc et alla se changer rapidement. Elle avait besoin d’air pur, du vent glacial qui lui remettrait les idées en place. Aussi, une fois chaudement habillée, elle sortie presque comme une voleuse.  

 

Dans sa chambre, Ryô ne s’était pas recouché. Il était assis sur son lit. Il avait distinctement entendu sa partenaire aller dans la cuisine, puis dans sa chambre et la porte d’entrée se refermer.  

Il ne disait rien…Ce n’était pas son genre de parler à haute voix. Mais, en tant qu’auteur, sans pour autant essayer de savoir ce qu’il pensait, j’espère que, s’il avait du s’exprimer, il aurait dit :  

« - Encore raté, pourquoi je n’arrive pas ? »  

 

 

Le vent froid fit du bien à Kaori. Elle était seule dans le parc, de si bon matin, un premier janvier. Elle se calma peu à peu.  

Elle connaissait bien Ryô. Elle ne le comprenait pas, mais elle le connaissait. Elle en vint à penser que ce baiser voulait dire "bientôt" et ce"bientôt" valait tous les "toujours" pour elle.  

Le reste n’était qu’une attitude infantile d’une personne qui avait peur de s’engager, qui préférait la fuite.  

 

Tout ce qu’elle souhaitait, c’était de ne pas se tromper.  

 

 


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