Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Sophie

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 40 chapters

Published: 15-09-03

Last update: 11-02-04

 

Comments: 102 reviews

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GeneralRomance

 

Summary: Il s'agit de tenter de répondre au challenge de Kaori "Jamais sans toi"...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jamais sans toi (ou une autre avancée)" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Jamais sans toi (ou une autre avancée)

 

Chapter 35 :: abandon ?

Published: 24-12-03 - Last update: 24-12-03

Comments: Et hop un petit chapitre au cas où Noël vous laisserait un peu de temps pour lire et surtout si vous êtes indulgent. En outre, depuis AH et ce tome 9 (merci Rosi et Indya) , je suis tellement triste que j’ai du mal à être positive pour cette histoire. Laissons, pendant un chapitre, Ryô a ses « occupations », quelles qu’elles soient. Le prochain sera celui de la discussion entre lui et Kaori. Mais, aussi peu structuré que soit ce présent chapitre, je crois qu’il est intéressant de se placer du point de vue de la jeune femme. Ce chapitre est donc comme elle, sans aucune idée tranchée….juste des interrogations et de la tristesse cachée. Il n’est pas magnifique, mais il est là. A la linéarité de Ryô correspond la confusion de Kaori.....et malgré tout: Joyeux Noel à tous...

 


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Ryô disparut pendant trois semaines.  

Pendant trois semaines, Kaori n’eut aucune nouvelle de lui.  

 

Elle était déboussolée et n’avait aucune explication.  

 

Elle avait entendu Ryô faire une déclaration qui continuait à la bouleverser encore maintenant. Elle ne savait pas à quel moment, elle avait repris totalement consciente, ni à quel instant la voix de Ryô avait déchiré les limbes de son esprit et l’avait ramené près de lui.  

Ryô s’inquiétait de ce qu’elle avait bien pu entendre…et bien, elle avait tout entendu…Et son cœur s’était gonflé d’amour et d’espoir. Kaori avait été bouleversée par tant de ferveur et d’affection.  

Il lui avait dit qu’il tenait à elle…Avait-elle senti de…l’amour ? Était-ce possible ?  

Elle se souvenait très bien d’avoir lutté contre l’engourdissement qui l’avait de nouveau envahie.  

En réalité, elle ne savait pas très bien ce qu’elle avait fait…À chaque mot, à chaque pensée que Ryô avait énoncé, une immense vague de chaleur l’avait envahie, lui avait communiqué une force phénoménale. Elle qui n’avait plus envie de se battre, qui se sentait si bien en ayant conscience de rien, qui souhaitait rejoindre Hideyuki, avait retrouvé le goût de vivre. Aussi stupide, naïve, reculée que fut cette idée, Ryô, sans le savoir, l’avait rappelé près de lui. Cela avait été un si émouvant appel au secours qu’elle n’avait pu y résisté. Un impérieux besoin de le revoir, de le sentir prés d’elle l’avait envahit et elle avait ouvert les yeux.  

 

Et pfffffffffuittttttttttttttt ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !  

La réalité l’avait frappée en plein cœur.  

Non seulement Ryô ne lui avait pas adressé la parole, n’avait pas montré un soulagement à la voir consciente, mais, en plus, il était parti avant même de savoir qu’elle était rétablie, qu’elle ne risquait plus rien.  

Ne s’était-il donc pas rendu compte qu’elle s’était réveillée pour lui ?  

Et maintenant, trois semaines, sans donner une seule nouvelle. Sans s’inquiéter pour elle et sans se rendre compte que son silence lui faisait un mal de chien ?  

 

Elle avait cru qu’ils venaient de franchir un obstacle, escalader la plus haute des montagnes et, arrivée, à bout de force, au sommet, elle se rendait compte qu’il y en avait encore une, encore plus haute, encore plus imposante, encore moins accessible juste derrière. Pourquoi continuer à se battre ? Pourquoi continuer à croire en eux ?  

 

Au départ, elle avait cru que ce qu’elle avait entendu aurait tout changé entre eux. Mais face à l’impossibilité de parler à son partenaire, elle s’était posée des questions et, peu à peu, les doutes étaient devenus de plus en plus nombreux. Et si elle avait mal compris ? Et si elle avait tout imaginé ? Et si Ryô n’avait été là que par obligation envers sa partenaire ? S’il avait été sincère mais pas amoureux ? Si son attachement à elle n’était qu’un lien de simple partenaire ?  

Après tout, elle n’était qu’une folle furieuse, garçon manqué, experte en massue, jalouse, nulle en maniement d’armes. Elle ne lui apportait que des ennuis, voire des dangers. Comment aurait-il pu l’aimer ?  

 

Sans cesse, de nouvelles pensées (ou des anciennes plus vivaces ?) l’assaillaient.  

Elle n’arrivait pas à adopter une ligne de conduite à tenir.  

 

Comment pouvait-on être si sensible, si sincère et l’instant après blesser aussi cruellement quelqu’un ? Mais n’était-ce pas le malheur de la vie de Kaori ?  

Si proche de lui et si éloignée en même temps ?  

 

Elle devait lui parler.  

C’était une question de survie. Mais aussi d’honnêteté, de courage et de reconnaissance.  

Peut-être que, inconsciemment Kaori sentait qu’on lui donnait une chance de changer la donne.  

Seule cette idée réussissait à inhiber, du moins dans ses rêves les plus fous, sa timidité naturelle. Cette discussion elle la souhaitait et la refusait en même temps. Elle remerciait confusément Ryô d’être absent. Parce qu’ainsi le dilemme n’avait plus lieu d’être. Il n’était pas là. Elle n’avait donc pas à se demander où trouver le courage de lui parler.  

Mais, en même temps, elle lui en voulait d’être absent, de l’avoir abandonnée, de ne pas lui permettre de s’expliquer, de changer les choses…  

 

Mais quelle que soit la colère qui l’animait, Kaori était impuissante. Elle ne savait même pas où il était et ce qu’il faisait.  

La nuit, elle se réveillait, victime de sourdes angoisses. Et s’il ne revenait pas ? Jamais ( ? ? ?) il ne l’avait laissé comme ça, si longtemps, sans aucune explication…L’avait-elle irrémédiablement perdu, sans même la possibilité de lutter ? Si c’était le cas, pourquoi être revenue ?  

Sa rage de ne pouvoir agir, Kaori la faisait sortir par des séances de gymnastiques poussées. Le lendemain de son réveil, elle s’était attelée à sa remise en forme. Au bout d’une semaine, elle avait retrouvé toutes ses forces. Ses amis lui avaient demandé de ralentir le rythme, qu’il ne fallait pas trop forcer. Mais comment leur expliquer qu’elle en avait besoin ? Que c’était le seul moyen de ne plus réfléchir, de dormir sans cauchemar, tellement épuisée physiquement que le sommeil était seulement réparateur.  

Et surtout, de se défouler sur le puching ball comme s’il s’agissait de la tête de Ryô Saeba.  

La deuxième semaine, elle n’avait pas faibli. Au bout du compte le professeur avait accepté de la laisser rentrer chez elle.  

Elle ne savait pas trop pourquoi elle désirait tellement revenir chez eux. Pourquoi rentrer dans un appartement vide alors que chez le professeur, tous ces amis l’entouraient et la protégeaient ?  

 

Elle voulait le revoir, savoir comment il allait….mais, d’un autre coté, elle le détestait pour ce qu’il lui avait fait. Tant de choses restaient entre eux. Que croire tant qu’elle ne saurait pas pourquoi il avait rompu leur collaboration quelques heures avant qu’elle ne serve d’appât ? Pourquoi était-il parti sans même s’inquiéter de son état ?  

Elle l’aimait…c’était la seule chose dont elle était sur…mais cela ne suffisait pas.  

 

Son esprit n’arrivait plus à cerner la personnalité de Ryô.  

Quand elle arrivait à se persuader qu’elle n’était rien pour lui, qu’une partenaire, qu’une sœur, qu’il était parti car il n’avait plus de raison de rester, qu’il était sans doute dans les bras d’une jolie femme, peut être une déesse au nom de Mélusine, qu’il se félicitait de ne plus avoir son boulet accroché à lui…alors elle réentendait, sans le désirer, sa déclaration, elle revoyait ses yeux quand leurs regards s’étaient croisés et se disait que ce n’était pas possible. Il n’avait pas pu lui mentir à ce point.  

Quand elle se prenait à espérer qu’il ressentait aussi un sentiment profond pour elle, elle tournait la tête et ne le voyait pas à coté d’elle.  

 

Les pensées de Kaori étaient chaotiques, sans aucun fondement pour se reposer.  

Avant, elle savait que, quels que soient les coups du sort, elle pouvait compter sur Ryô. Pervers notoire certes, imbécile excité sans aucun doute, avec une sensibilité et un tact souvent proche du zéro absolu, elle le reconnaissait sans aucun problème, mais monument stoïque contre n’importe quel assaut, phare immobile, puissant et serein dans les plus opaques brouillards, l’unique personne sur laquelle elle pouvait se reposer, au-delà même des sentiments qu’il lui inspirait.  

Mais même cette ultime vision, ce dernier rempart de confiance avait disparu.  

 

Elle finit par admettre qu’il ne s’intéressait pas vraiment à elle, que le lien qui les unissait était ténu et très fragile. C’était, semble-t-il, le seul moyen pour ne pas laisser le vide l’envahir, pour continuer malgré la peine et l’incompréhension.  

 

Depuis son réveil tout n’avait été qu’indécision, inquiétude, chagrin et solitude.  

 

 

Si elle avait su que Ryô avait pris de ses nouvelles très régulièrement.  

Il n’avait pas pris contact avec elle, ni avec Miki, ni avec Mick qui se serait précipité pour tout raconter à Kaori, croyant bien faire. Ryô avait choisi la personne la plus neutre, la plus digne et surtout la plus discrète qu’il connaissait : Falcon. Il avait demandé à Umibozu de ne pas le trahir et ce dernier avait respecté cette volonté. Il n’avait parlé à personne, pas même à sa femme des coups de téléphone du nettoyeur qui arrivait toujours à demander dans la conversation avec un ton mi-inquiet, mi-détaché : « Comment va-t-elle ? ».  

 

En y réfléchissant bien, ils n’avaient jamais été aussi présents dans les pensées de l’autre.  

 

Pourtant Ryô et Kaori ne s’étaient pas adressés la parole depuis presque 2 mois…  

 

 

 


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