Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Sophie

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 40 chapters

Published: 15-09-03

Last update: 11-02-04

 

Comments: 102 reviews

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GeneralRomance

 

Summary: Il s'agit de tenter de répondre au challenge de Kaori "Jamais sans toi"...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jamais sans toi (ou une autre avancée)" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Jamais sans toi (ou une autre avancée)

 

Chapter 16 :: réveil

Published: 23-10-03 - Last update: 23-10-03

Comments: Bon, je le reconnais, je ne peux pas écrire quelque chose de simple.. j’y ai cru, pourtant, au chapitre 14…mais non..…Ceci dit, j’essaye d’avancer le plus rapidement possible…étant donné l’impatience avec laquelle j’attend les autres MAJ..Je me dis que ( peut-être) on attend aussi les miennes (faut bien se trouver des raisons)…Aussi, j’écris, je relis pour essayer d’éviter le maximum de fautes, rester le maximum cohérente, m’interroger (trop) sur l’intérêt de ce que j’écris et je poste… Au lieu d’un grand chapitre avec deux idées, vous aurez deux petits avec chacun une idée.

 


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10h00 sonnait maintenant. La journée était encore grise.  

Ryô ouvrit les yeux. Tournant la tête, il vit à quelques centimètres de lui, le visage de Kaori, endormie. Il resta ainsi quelques instants à la contempler.  

Puis, il essaya de se lever sans réveiller sa partenaire. Mais, même dans son sommeil, cette dernière n’avait pas lâché sa main, aussi les mouvements, même pleins de précaution, de Ryô suffirent à la réveiller.  

« - Hum…Ryô…ça va ? »  

Reprenant ses esprits, elle lâcha la main de l’homme et se redressa.  

« - Tu est OK ?, pas trop mal à la tête ? »  

L’homme bougea un peu et fit une grimace.  

« - J’ai l’impression qu’un troupeau de vaches m’a piétiné le cerveau… »  

« - Bon, si tu as mal mais que c’est supportable, ca veut dire qu’il n’y a pas trop de casse… »  

« - Mouais…ou que tu n’es vraiment pas douée pour soigner un homme….Tu n’aurais pas pu faire venir une belle infirmière… »  

« Quoi.. Où voulais-tu que je trouve une infirmière à 3h00 ?….J’aurais du te laisser dans l’état où Hiroshi t’a ramené… J’aurais du savoir que tu avais la tête trop dure pour être blessé… »  

« - Ca ! A force de recevoir des coups de massues, c’est sûr que mon crâne ne risque plus rien… »  

« - Remercie donc mes massues, elles t’ont sauvé la vie… »  

« - La vie, la vie s’est vite dit…Au fait, que fais-tu dans ma chambre ? En pyjama qui plus est ? »  

Devant le regard d’incompréhension de Kaori, il compléta sa pensée.  

« - Ah, ah... Je vois, tu voulais profiter que je sois inconscient pour abuser de moi…Kaori, je t’ai pourtant déjà dit que tu ne m’excitais pas…même avec la tête fracassée…. »  

La jeune femme s’était empourprée. Ca y est, elle en était sur, Ryô était parfaitement en forme.  

« - Mais qu’est ce que tu vas imaginer, encore ? Tout le monde n’a pas tes idées lubriques. Je ne faisais que veiller sur toi, au cas où… »  

« - Où quoi ?… Voyons Kaori, c’est moi… Et puis, comme garde malade on fait mieux. Au lieu de me surveiller tu t’es endormie. »  

Kaori n’entendit pas la pointe d’ironie. Elle ne s’arrêta qu’au reproche. Elle rougit encore plus.  

« Je, Je…Une fois que ton souffle fut redevenu régulier, je me suis assoupie…mais tu ne risquais plus rien… »  

Elle le regarda dans les yeux.  

« - Tu es sûr que ca va, Ryô ?….peut-être qu’on devrait aller voir le docteur… »  

« - Mais non, je te dis que tout est OK…quoique peut-être que la venue de Kazue en doctoresse toute nue sous son uniforme me permettrait de retrouver mes forces beaucoup plus rapidement. » Ses traits étaient déformés par la lubricité. Kaori était au dessus de lui, une massue prête à tomber.  

« - Je suis désolée, Kaori… Ne me frappe pas, je ne suis qu’un pauvre convalescent….je t’en prie….tu m’a soigné comme un chef… », ajouta- t-il pour éviter la correction.  

Kaori rengaina son arme. Elle se rassit et lui sourit.  

« - Je vois que tu es redevenu normal Ryô… J’ai eu si peur pour toi… » finit- elle dans un souffle.  

L’homme prit tout à coup conscience des traits tirés de sa compagne. A ne pas en douter, elle s’était beaucoup inquiétée pour lui et elle était encore épuisée.  

« - Allons Kaori, tu sais que je suis dur à abattre. » Il se leva lentement.  

« - J’ai besoin de respirer un peu d’air frais. Je monte sur le toit. »  

Comme elle faisait mine de se lever pour l’accompagner.  

« - Non, ca va…tu es encore crevée. Installes toi sur mon lit et dors encore un peu. »  

Devant les sourcils froncés de la jeune femme, il continua sarcastiquement.  

« - Tu as un visage à faire peur à n’importe qui. Je ne voudrais pas que tu m’accuses d’être le responsable de tes échecs avec les hommes et de ton manque de beauté. »  

Il sentait qu’elle allait encore se mettre en colère. Il prit un ton beaucoup plus doux et se pencha vers elle.  

« - Tu m’a très bien soigné Kaori, vraiment. Je ne risque plus rien, je t’assure. Allons, fais moi plaisir et étends toi sur ce lit. »  

C’était vrai, la jeune femme était terriblement fatiguée. Les quelques heures qu’elle avait passé, endormie, au chevet de Ryô ne lui avait pas permis de récupérer. Elle avait continué à être inquiète dans son sommeil, jusqu’à ce qu’il lui parle. Maintenant, il ne lui restait plus une trace d’angoisse, qu’un immense soulagement et une grande fatigue.  

Elle se glissa dans les draps, trouvant une chaude chaleur (on est à la fin de l’automne, je vous le rappelle..). Elle n’aurait pas été si fatiguée, elle se serait rendue compte qu’elle était dans le lit de Ryô, là où il était quelques instants au par avant et que la chaleur qu’elle sentait était la chaleur du corps de Ryô. Mais, maintenant qu’elle était sûr que Ryô ne risquait plus rien, qu’il n’y avait plus l’ombre d’un doute, elle s’endormit sans penser à autre chose.  

 

Ryô s’avança vers le lit. Il la regarda un instant pour s’assurer qu’elle était bien en train de dormir et s’approcha encore un petit peu plus.  

« - Que serais-je sans toi, Kaori ? »  

Il lui remit une mèche en bataille derrière l’oreille et sourit tendrement. Puis il se releva et se glissa hors de la chambre.  

 

 


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