Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Sophie

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 40 chapters

Published: 15-09-03

Last update: 11-02-04

 

Comments: 102 reviews

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GeneralRomance

 

Summary: Il s'agit de tenter de répondre au challenge de Kaori "Jamais sans toi"...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jamais sans toi (ou une autre avancée)" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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What does HFC mean?

 

It's the name of the web site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Fanfiction :: Jamais sans toi (ou une autre avancée)

 

Chapter 8 :: Retour de fête

Published: 26-09-03 - Last update: 26-09-03

Comments: Je viens de lire les MAJ de « Tranche de vie ». Je reconnais que ma fic n’est pas aussi bien écrite que cette dernière. (un peu d’honnêteté ne fait pas de mal) et ne dégage pas autant d’émotion, mais il faut prendre mon histoire comme un apéritif avant les plats principaux, bien meilleurs, les autres.

 


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Un geste de la main pour que personne ne puisse voir qu’elle avait pleuré et Kaori s’était arrêté de courir. Elle avait affiché un grand sourire en rejoignant ses amis. Elle ne voulait pas qu’ils la voient pleurer. Elle était trop fière pour ça. Seulement Miki et Mick la connaissait trop bien pour ne pas s’en apercevoir. Quand Ryô les rejoint, ils le regardèrent interrogativement. Celui-ci ne fit que hausser les épaules.  

 

Tous ensemble, ils reprirent leur déambulation comme si rien ne s’était passé. La soirée et la nuit se finirent tout de même dans la bonne humeur. Ryô réussi à faire fuir la tristesse de sa partenaire. En sa présence, elle avait du mal à lui en vouloir longtemps. Entre les éclats de rire devant ses pitreries et les coups de massues pour le faire marcher droit, elle n’avait pas le temps de se sentir déprimée…  

 

Il était déjà 4.00 du matin. Les ultimes manèges fermaient à leur tour.  

Pour Mick et Ryô, habitués à passer la nuit dehors, il était encore tôt. Kaori, coutumière des recherches très tardives de son coéquipier, n’était pas non plus fatiguée. Miki et Falcon savaient rester des nuits entières en ne dormant que très peu. Kazue, lors de son internat de médecine, avait enchaîné des gardes de 36 heures sans s’arrêter. Personne, dans la petite troupe, n’était vraiment fatigué. Après la baisse de régime à minuit, ils étaient repartis de plus belle.  

Mais il était temps de rentrer.  

 

Le dernier métro était parti depuis longtemps (mais peut-être qu’au Japon le métro est non stop ?). Aussi les 6 amis décidèrent-il de rentrer à pieds. Le rue où ils se trouvaient actuellement était un de ces nombreux raccourcis qui serpentent dans Tokyo. L’éclairage y était mauvais, les murs très rapprochés les uns des autres et très hauts. N’importe qui l’aurait définie comme un coupe-gorge. Mais que pouvaient-ils risquer ? Il y avait là trois des hommes les plus dangereux du Japon.  

 

La nuit était fraîche. Le calme était descendu sur la ville. C’était une heure où les derniers noctambules étaient déjà rentrés silencieusement chez eux, ou attendaient que le soleil se lève dans un endroit protégé. Les premiers travailleurs n’étaient pas encore levés.  

Le silence inhabituel donnait une sensation de quiétude et de tranquillité.  

 

 

Soudain, 4 de nos 5 personnages ressentirent une forte poussée d’adrénaline. Un danger les guettait. Seule Kazue ne ressentit rien, si ce n’est la crispation qui s’empara de Mick.  

 

Les trois hommes réagirent immédiatement. Ils coururent se mettre à l’abri entraînant leurs partenaires respectives. Mick et Kazue se retrouvèrent protégés par une porte cochère à droite de la rue. Ryô et Kaori se glissèrent entre deux énormes conteneurs à poubelles, à gauche. Falcon et Miki s’étaient retrouvé plus loin, dans un angle de rue.  

Cette réaction instinctive fut bien appropriée. Le sol où ils se trouvaient tous quelques instants auparavant était maintenant criblé de balles de gros calibre. Quelqu’un avait essayé de les tuer. Sans les réflexes de ces professionnels le coup aurait pu réussir.  

 

«- Mick,Falcon vous avez vous d’où les coups sont partis ? » Ryô avait sorti son Python. (une arme pour une sortie avec des amis ! faut-il être paranoïaque ?)  

 

« - Comme toi », répondit Mick qui avait placé Kazue derrière lui, pour la protéger encore plus.  

 

« - Oui et ca ne nous suffit pas. » Continua Falcon. « On sait de quelle direction ça vient mais pas exactement d’où. La personne qui tire est vraiment un pro. Elle s’est arrêté au moment où elle a vu que nous n’étions plus au même endroit, avant même que nous soyons à l’abri pour bien localiser le tir. »  

Pas la peine d’en dire plus. Chaque phrase permettait au tueur de savoir où se trouvaient ces proies. Ils étaient trop loin les uns des autres pour échanger des signes ou des mots qui ne seraient compris que d’eux seuls. Pourtant la présence du danger était toujours là. Ils étaient encore dans la ligne de mire. Ils ne pouvaient rester là. Qui sait si le tireur était vraiment seul ?  

 

Kaori analysa rapidement la situation. Miki et Falcon ne pouvaient pas faire grand-chose. Ils étaient vraiment trop loin d’eux. Kazue ne saurait pas quoi faire. Restait Mick. Lui, sans doute, savait ce qu’il fallait faire, mais pour ça, il aurait du communiquer d’une manière ou d’une autre avec Ryô, le seul à avoir une arme de tir pour les défendre. Et dans cette pénombre, c’était impossible. 5-4 = 1. La seule encore en piste pour réagir c’était elle. Pas le temps de transgivercer.  

Elle fit une pression sur la main de Ryô pour lui faire comprendre qu’elle savait quoi faire et s’élança. Elle cru entendre un « non, pas maintenant » mais n’avait pas trop la possibilité de réfléchir à cette phrase.  

Elle fit une diagonale en sprintant pour rejoindre l’abri d’une autre poubelle. Elle n’avait pas besoin (ni la possibilité de toute façon) de se retourner pour savoir que son partenaire s’était levé. Quelques balles la frôlèrent mais ne la touchèrent pas. Elle entendit la déflagration caractéristique de l’arme de son partenaire.  

Elle atteignit la poubelle opposée. Dans son élan, elle voulut se retourner pour voir ce qui s’était passé, mais elle estima mal sa vitesse et son demi tour la déstabilisa. Elle glissa sur le sol et se retrouva à genoux.  

 

En levant la tête, elle s’aperçut que la bataille était terminée. La balle de Ryô avait sans aucun doute touché sa cible puisque Miki et Falcon s’approchèrent à découvert, tout comme Kazue et Mick. Ayant rengainé son arme, son partenaire s'avançait vers elle. Arrivé à sa hauteur, il tendit la main pour l’aider à se relever. Pendant un instant, elle regarda cette main tendue. Ryô lui proposait de l’aide pour se relever. Ce n’était vraiment pas dans ces habitudes. Elle en fut un peu décontenancée, mais s’appuya sur son coéquipier pour se relever.  

« - Tu es vraiment inconsciente… » lui murmura Ryô.  

Elle soupira. C’était trop beau, il ne pouvait pas lui avoir tendue la main comme ça. Il fallait qu’il y ait un prix à payer. Mais, au son de sa voix, elle sentit qu’il n’y avait pas de colère, ni même de reproche. Serait-ce de la …douceur qu’elle entendait ? Elle regarda son partenaire et vit un léger sourire sur son visage.  

Elle lui fit un sourire d’excuse en retour.  

« - Hé bien, Kaori, tout va bien ? » Mick s’inquiétait pour elle.  

« - Tout est Ok. J’ai évité des balles pour glisser stupidement sur une peau de banane. »  

« - C’était quand même un peu risqué de faire ça.. »  

 

Kaori ne comprenait pas. Que pouvait-elle faire d’autre ? Ce fut Falcon qui lui donna les réponses.  

« - Il s’agissait d’un pro, mais pas d’un très bon. Il était arrivé à se cacher de nous au début, mais il était trop impatient de nous avoir. Avec son arme automatique, il était trop confiant. Il pensait nous toucher sans risque. Tu n’aurais pas servie d’appât, il aurait quand même tiré…et nous aurions pu localiser sa cache.. »  

« - C’est pourquoi Falcon a parlé si fort…pour que notre tueur soit encore plus confiant et encore plus décidé à tirer. », Ryô finit la démonstration  

Kaori assimila l'information. Elle avait encore réagi impulsivement et ce n’avait pas été comme un bon nettoyeur. Elle commençait à se sentir coupable quand…  

« Mais, tu as tout de même bien réagi, Kaori. Je n’aurais pas fait mieux…enfin, si, je n’aurais pas glissé moi.. »  

Elle n’en croyait pas ses oreilles. Ryô lui avait fait un compliment. Un vrai, un direct. Elle sentit ses jambes trembler. Elle qui n’avait pas eu peur un seul instant auparavant, simplement parce qu’elle sentait Ryô près d’elle, se sentit défaillir.  

Mais, elle se rattrapa rapidement. Son partenaire enchaîna, comme si de rien n’était.  

« - Reste à savoir, qui ne nous 6 était visé »  

« - Le seul qui a la malchance de traîner tous les plus stupides tueurs à ses trousses, c’est toi.. » Falcon était d’humeur bavarde ce soir…  

« - Et pourquoi pas une personne qui déteste les géants chauves, hein ? »  

« - Plus probablement un petit ami qui essaye de venger sa copine que tu as du effrayer dans la rue… »  

« - Tu n’as pas tort…plus exactement un petit ami plaqué par une femme tombée en pamoîse devant moi ! »  

Mick entra dans la conversation.  

« - Et si c’était plus sérieux ? »  

« - Possible… On devra mettre nos indics sur le coup…je n'aime pas trop qu’on me prenne comme cible après une soirée à la fête foraine… »  

Miki fit semblant de ce mettre en colère.  

« - Bon Messieurs…Ce n’est pas que je m’ennuie...mais vous ne pourriez pas tenir salon à un autre endroit. Je commence à avoir froid, moi… »  

« - Miki chérie, je peux te réchauffer si tu veux… » Mick et Ryô sautèrent en cœur sur la jeune femme et furent stopper par une double massue où était inscrite en tout petit « même à 5 heures du matin, la libido des pervers ne faiblit jamais… »  

« - C’est bon, on rentre…Dis Kaori, tu es sur que ce n’est pas un de tes petits amis que tu aurait refoulé…Suis-je bête aucun homme ne voudrait de toi…Tu vois Falcon, je viens déjà d’écarter une possibilité… »  

Sur cette dernière remarque « pleine d’esprit », il se mit à courir pour éviter une correction d’une Kaori remontée…  

 

City Hunter et sa partenaire se retrouvèrent devant la porte de leur immeuble. Il avait laissé Miki et Falcon au café et Kazue et Mick en face.  

Ils pénétrèrent dans le corridor qui menait à leur appartement. La lune faisait assez de lumière pour qu’ils n’aient pas besoin d’allumer l’éclairage.  

Maintenant, Kaori était fatiguée. Elle ne rêvait que de se coucher. Elle prendrait une bonne douche demain matin et réfléchirait plus tranquillement à tous les événements qui s’étaient passés.  

Non, cette journée n’avait pas été comme les autres. Elle avait rencontré un homme qui ressemblait étrangement à son frère et surtout, par deux fois, Ryô s’était comporté tendrement envers elle. C’était bizarre et très agréable. Mais, elle n’avait pas vraiment le courage de s’y intéresser sérieusement. Cependant leur nuit n’était pas encore finie.  

 

Dans la pénombre du corridor, elle sentit Ryô qui lui prenait la main. Alors là, elle se sentit devenir toute rouge. Pas question de mal interpréter son geste, cette fois-ci. Il ne l’aidait pas à se relever, ne s’appuyait pas sur elle…Il lui prenait simplement la main. Il exerça dessus une chaude et douce pression.  

Elle avait du mal à comprendre la raison de ce geste, mais c’était vraiment une sensation très délicieuse.  

Elle ne sut pas trop comment elle avait réussi à ouvrir la porte, mais elle le fit. Elle n’osa pas allumer le plafonnier en entrant dans l’appartement de peur que la lumière fasse se rompre le charme.  

Ils restèrent ainsi quelques instants. Simplement à savourer la présence et la chaleur de l’autre. Kaori ne pensait à rien, ce n’était pas le moment. Quoiqu’il se passe après, elle se sentait prête à tout accepter.  

Il se pencha vers elle….et l’embrassa sur le front.  

« - Tu as été superbe, comme d’habitude…et je serais toujours là pour veiller sur toi..comme tu veilles sur moi.. »  

Sur ce, il dégagea sa main et parti se coucher.  

 

Kaori resta seule au milieu du living room. Elle ne s’était pas attendue à ça. En fait, elle ne s’était attendu à rien, mais si on lui avait demandé elle n’aurait pas lister un baiser sur le front comme ayant une très forte possibilité.  

Peu à peu, le sang revint dans son être. Encore une phrase équivoque mais une attitude non équivoque.  

 

Elle se rendit dans sa chambre. Elle était fatiguée mais encore lucide. Ce dernier événement lui avait donné un coup de fouet. Elle se mit en pyjama, se glissa dans son lit…et se mit à penser.  

En y réfléchissant bien, elle ne savait trop comment interpréter cette nouvelle attitude de Ryô. Elle aurait eu 15 ans et lui 16, elle aurait trouvé ce comportement normal, mais pas à leur âge. Cependant, entre sa façon d’être précédent et cette nouvelle version de Ryô, c’était le jour et la nuit.  

Elle pouffa en comparant le Ryô pervers, l’étalon de Shinjuku et le Ryô lui prenant la main et l’embrassant sur le front.  

Enfin, vaincue par le sommeil, elle s’endormit.  

 

De l’autre coté du plafond, Ryô ne dormait pas.  

Deux pensées se disputaient dans son esprit. La première avait trait à la sensation de plaisir qu’il avait eu, simplement en tenant la main de la jeune femme et au désir refoulé de l'embrasser passionnément. La seconde pensée se résumait en une unique question : « Ai-je bien fait ? »  

 

 


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