Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Sophie

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 40 chapters

Published: 15-09-03

Last update: 11-02-04

 

Comments: 102 reviews

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GeneralRomance

 

Summary: Il s'agit de tenter de répondre au challenge de Kaori "Jamais sans toi"...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jamais sans toi (ou une autre avancée)" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Jamais sans toi (ou une autre avancée)

 

Chapter 21 :: conversation sur un toit.

Published: 04-11-03 - Last update: 04-11-03

Comments: Allez maintenant, c’est fini, promis, juré... (enfin bon, on essaye, parce que je ne sais pas toujours décrire les scènes d’actions et je stresse déjà) C’est que j’ai un challenge à finir moi….Vous croyez que j’avais oublié, pas du tout…Bientôt la confrontation….le drame (je ne dévoile rien, tout est dans le défi…) et Ryô qui se confie….Et là...je me dis:« est-il crédible que le personnage de Ryô parle »…Bon, vous allez me dire, s’il ne parle pas, .il n’y aura aucune avancée du tout... ;et le but c’est quand même bien qu’il se passe quelque chose entre Ryô et Kaori, non ? Maintenant, je suis mon programme…parce que, là, j’ai un peu l’impression que mes trois derniers chapitres étaient de la longueur pour pas grand-chose et ça m’énerve. Maintenant tout s’enchaîne. Je suis un peu comme Kitsune (par rapport à la sensibilité des persos) et mes personnages sont sans doute beaucoup plus tourmentés qu’ils ne sont dans le manga. (où ils réfléchissent moins et passent plus à l’action) Qu’en pensez vous ?

 


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Les journées commencèrent donc à se rallonger peu à peu. Hiroshi avait très bien compris quel était le métier de Ryô et de Kaori. Il n’avait fait aucun commentaire.  

 

Le train-train habituel était revenu. Ryô ne s’était plus risqué à avoir une attitude ambiguë envers Kaori. Cette dernière, de peur d’être trop déçue, avait joué l’indifférence. Pourtant, elle avait toujours mal. Mais qu’importe… Les coups de massues de la jeune femme succédaient donc aux plans de dragues foireux de son partenaire. Les remarques sarcastiques fusaient d’un coté comme de l’autre. Kaori n’en aimait pas moins Ryô, mais le bout du tunnel lui semblait étrangement éloigné.  

 

 

La nuit était tombée sur Tokyo. Kaori, Ryô et Hiroshi venait de finir le repas. (A croire qu’Hiroshi habite chez eux. En fait non...)  

« - Excellent ce repas, Kaori. Mais, tu sais, je trouve que je m’impose un peu trop souvent chez toi et Ryô…On va finir pas croire que je squatte chez vous. » (ben tiens)  

« - Allons Hiroshi. Si je t’invite c’est parce que ça me fait plaisir. J’adore ta façon de toujours complimenter ma cuisine. »  

« - C’est simplement parce qu’il poli….si il était plus sincère, il dirait la vérité, comme moi. »  

« - Ryô, ça faisait longtemps que je ne t’avais pas entendu, occupé que tu étais à te goinfrer de MON plat qui était tellement mauvais. »  

« - Je suis obligé de manger vite pour faire passer le mauvais goût »  

« - Qu’est ce qui faut pas entendre comme excuse bidon ! » Kaori leva les yeux au ciel.  

« - Hein, excuse bidon ! Attend ! C’est peut-être moi qui ai fait brûler la viande l’autre jour ? »  

Et c’était reparti pour un tour…  

« - Ça, ça ne risque pas…A part faire réchauffer ton café, je ne crois pas que tu saches vraiment te servir d’une cuisine. Et puis, la dernière fois, ce n’est pas ma faute si j’étais au téléphone avec Sayuri. Tu aurais pu faire un effort et t’en inquiéter non ? »  

Ils continuèrent à se chamailler comme ça pendant 10 minutes. En fait, malgré leur dispute, ils se souriaient, comme si tout répondait à une façon de communiquer bien établie qu’il fallait comprendre au delà des mots.  

Hiroshi, maintenant habitué à ces échanges piquants, commença à débarrasser la table, mais il en fut empêché par Kaori.  

« - Non, non laisse Hiroshi, je vais le faire. Tu es mon invité et ta conversation paye largement ton repas. »  

« - Comme si tu ne parlais pas avec moi. »  

« - Ryô, décrire la plastique parfaite des tops models n’est pas une conversation… »  

Ce fut au tour de Ryô de lever les yeux au ciel.  

« - Allez donc au salon, je vous apporterais le café quand j’aurais fini de ranger tout ça. »  

 

Les deux hommes gagnèrent donc le divan, où Ryô s’affala, le ventre gonflé d’avoir trop mangé. Hiroshi resta debout. D’un regard, Ryô l’interrogea sur cette attitude.  

Hiroshi semblait mal à l’aise.  

« - Ryô, j’aurais à te parler…C’est pas vraiment facile »  

L’autre homme lui lança un regard d’incompréhension. Hiroshi continua.  

« - Il s’agit de ta façon de réagir…. ». Ryô ne lui laissa pas le temps de finir.  

« - Tu veux des conseils pour draguer comme moi ? Normalement je ne les donne à personne. Mais bon, pour toi, je veux bien faire une exception. Alors, en premier lieu, il faut… »  

« - Non, il ne s’agit pas de ça…Il s’agit de Kaori.. »  

Le regard dégoûté de Ryô semblait en dire long.  

« - Ah non, ne me dis pas que tu veux draguer Kaori. Déjà : c’est Kaori et après, tu ressembles trop à son frère…Ce serait malsain. »  

« - Mais arrêtes de te faire des films…je ne veux pas parler de drague… »  

Son interlocuteur leva vers lui le regard de l’homme qui vient de voir un martien.  

« Ryô, peut-on aller sur le toit ? Je n’aimerais pas que Kaori nous surprenne. »  

L’homme assis devint soudain sérieux. Sans un mot, il se leva et se dirigea vers la porte qui menait aux étages supérieurs. Il attrapa sa veste pour ne pas prendre froid. Hiroshi le suivit avec son manteau d’hiver.  

 

Arrivés sur la terrasse, ils furent tout de même surpris par la fraîcheur. Heureusement le vent était tombé, le froid était donc supportable.  

Ryô s’appuya sur le garde fou. Hiroshi s’adossa à coté de lui.  

Un silence s’établit entre les deux hommes. Puis, Hiroshi prit une inspiration et se décida.  

« - Ryô, tu sais pourquoi je suis venu ici, à Tokyo. A la mort de femme, je n’avais plus aucune véritable raison de vivre. J’étais là, c’était tout. En fait, il ne me restait qu’une chose, c’était mes rêves où je vous voyais Kaori et toi. »  

L’homme à coté de lui acquiesça. Il savait déjà tout ça. Pourquoi Hiroshi avait-il besoin d’en parler sur le toit ? Quelle relation avec Kaori ?  

Hiroshi continua.  

« - Je suis venu ici comme pour faire un dernier round d’honneur. Je n’avais plus rien à faire ici bas…et puis j’ai rencontré Kaori. Elle est si gentille, si amical, si prête à faire le bien autour d’elle. Comme ne pas l’aimer ? Elle respire la joie de vivre, l’innocence. »  

L’autre homme ne le regardait pas. Il fixait les toits, comme étranger à la conversation. Comme si les mots qu’il entendait, il les connaissait depuis longtemps, mais qu’il ne voulait pas les entendre, qu’il refusait de les entendre.  

Mais Hiroshi était parti, il ne voulait plus s’arrêter.  

« - Plus j’étais avec Kaori, plus je l’aimais. Je ne sais pas si c’est parce que je ressemble tellement à son frère et que son comportement avec moi était presque le même qu’elle aurait eu avec son frère ou pour une autre raison, mais j’ai commencé à vouloir la protéger comme si elle était ma sœur. »  

Ryô sortit de son mutisme, mais comme à regret. Sa voix se fit plus rauque.  

« - Je te comprends…protéger Kaori. »  

« - Je sais que tu me comprends. C’est pour ça que je suis venu te parler, ici et maintenant. »  

Ryô sentait comme une douleur poindre dans son cœur. Il n’aimait pas la tournure que prenait cette conversation. Il sentait qu’il allait détester la suite …mais en même temps il l’attendait avec impatience, comme une réponse longtemps attendue.  

Mais Hiroshi semblait prendre un malin plaisir à ne pas aller directement au but, à torturer encore plus Ryô.  

« - Au début elle m’a caché vos activités, mais j’ai vite compris et elle m’a tout avoué. Oh, elle est fière de son travail et fière de toi. Si tu voyais comme ses yeux s’allument dès qu’elle commence à parler de toi. C’est fantastique… »  

Voulait-il faire souffrir Ryô encore plus ? Même si ce dernier gardait un masque impassible, son regard semblait se voiler, prêt à encaisser un coup très douloureux. Mais il ne disait rien, oscillant entre l’espoir qu’il n’entendrait pas ce qu’il redoutait et l’envie de l’entendre (l’envie d’avoir mal ?)  

« - Mais je l’aime Ryô, comme Hideyuki devait l’aimer… Je veux tout faire pour la protéger, pour qu’elle soit heureuse.  

Au départ, j’ai cru que tu l’aimais aussi…Non ne m’interrompt pas ! » dit-il quand il vit que Ryô commençait à ouvrir la bouche.  

« - J’ai aussi compris qu’elle n’était que ta partenaire. Comme tu le dis si bien, tu la gardes près de toi à cause d’une promesse. Si tu l’aimais assez, alors tu pourrais la garder près de toi et la rendre heureuse, mais tu ne l’aimes pas. »  

Hiroshi s’arrêta quelques instants. Attendait-il une réaction de la part de Ryô. En tout cas, cette dernière ne vint pas. Le japonais resta silencieux, comme si il n’y avait rien à dire. Mais était-ce parce que c’était vrai ou parce que c’était trop dur à contredire ? Alors, l’autre repris :  

« - J’en suis venu à penser que Kaori méritait une vie normale, loin de la poudre et de la mort. Alors, Ryô, je te demande ça comme une faveur. »  

Un long silence, puis  

« - Laisse partir Kaori. Rends lui sa liberté »  

 

Le temps suspendit son vol. Ryô sentit comme un coup de poignard dans le cœur. En fait, pas vraiment. La sensation était mille fois plus douloureuse, plus poignante, car elle n’était pas physique. Rien ne pouvait l’atténuer.  

Hiroshi, le sosie de son ancien partenaire lui demandait de laisser partir Kaori.  

Ryô s’était toujours demandé ce qu’avait voulu dire Hideyuki quand il lui avait demandé de prendre soin de Kaori. La garder près de lui ou la laisser reprendre une vie normale ? Ce dilemme l’avait rongé jour après jour depuis sa mort. Ne pas vraiment savoir avait également pourri ses relations avec Kaori. Chaque fois qu’il croyait prendre une décision, il revenait dessus, essayant de faire ce qui était le mieux pour elle…ou pour lui…  

Et là, Hideyuki (non Hiroshi) lui disait ce qu’il voulait. Enfin, il avait une réponse. Enfin, il savait.  

« Rend lui sa liberté, puisque tu ne l’aimes pas assez »…Voilà le message. Et il ne pouvait pas dire que c’était faux…parce qu’il faudrait sinon tout changer, et enchaîner Kaori à lui sans possibilité de retour. Il l’entraînerait dans ce monde où il ne voulait pas qu’elle tombe, où il mourrait plutôt que de lui faire subir cette transformation.  

Mais il ne bougea pas d’un pouce. Il resta là, accoudé à sa rambarde, fixant les lumières de Tokyo.  

Le temps reprit sa marche, car il ne s’arrête ni pour faire plaisir aux hommes, ni pour leur déplaisir, il coule inexorablement, indifférent aux joies et aux malheurs.  

Les minutes s’égrenèrent et Ryô restait silencieux, en proie à cette douleur. Elle avait toujours été lancinante ne s’estompant, paradoxalement, qu’avec la présence de la jeune femme qui l’apaisait…Mais là, elle revenait plus forte, plus impérieuse…  

« Laisses la partir…. » Un verdict, sans appel…Une réponse…Une connaissance… Une souffrance… Une fin ?  

 

Hiroshi commença à bouger près de lui, espérant une réaction, un commentaire. Mais Ryô ne souhaitait plus lui parler.  

Une seule phrase sortit des lèvres du nettoyeur. Une phrase qui était remplie de tristesse.  

« - Va- t- en ! »  

 

Hiroshi resta pantois. Sans doute s’attendait-il à une autre réaction. Un oui ou un non…mais pas un refus de parler, une dénégation, un renvoi.  

 

« - Ecoutes Ryô, je ne dis pas ça pour t’embêter, seulement… »  

« - Va- t- en ! » Maintenant, il y avait également une pointe très marquée de menace. Hiroshi le comprit parfaitement. Il se retourna et se dirigea vers la porte. Les deux hommes étaient dos à dos pendant qu’il s’éloignait. Un sourire mauvais, rempli d’une haine et d’une méchanceté insoupçonnées déforma le visage d’Hiroshi. (Hé, tu vois Kaori que je n’ai pas oublié le défi.)  

Ryô resta seul sur la terrasse avec ces pensées.  

 

Il commença à se tâter les poches, machinalement, sans pour autant laisser son regard autre part que fixant les toits. Il trouva ce qu’il cherchait : un paquet de cigarette et un briquet. Il en alluma une. Quelque part son cerveau lui rappela que si Kaori le surprenait, elle allait encore lui reprocher de fumer. Mais cette pensée était très loin perdue dans les brumes de son esprit.  

 

« Rend lui sa liberté, puisque tu ne l’aimes pas assez »…Comment pouvait-on se planter à ce point là ?  

 

 

 


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