Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Sophie

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 40 chapters

Published: 15-09-03

Last update: 11-02-04

 

Comments: 102 reviews

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GeneralRomance

 

Summary: Il s'agit de tenter de répondre au challenge de Kaori "Jamais sans toi"...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jamais sans toi (ou une autre avancée)" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we don't have time to read evrything and trust the authors on knowing the boundaries. So if you read something that doesn't seem correctly rated, please contact me.

 

 

   Fanfiction :: Jamais sans toi (ou une autre avancée)

 

Chapter 22 :: Question

Published: 04-11-03 - Last update: 04-11-03

Comments: Deuxième acte du chapitre 21. Je revendique le coté fleur bleue (pour une fois j’assume) Désolée pour les fautes..mais elles s’accrochent, c’est pas possible. Personnellement, j’aime bien ce chapitre. (même s’il est mal écrit) Il est peut être en accord avec mon humeur du moment…Pauvre Ryô et pauvre Kaori, ils seraient malades d’être aussi « nian-nian ». J’attends vos réflexions avec impatience…

 


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Quand Hiroshi descendit du toit, il s’était reconstitué une figure normale mais préoccupée.  

Kaori venait de pénétrer dans le salon et s’étonnait de n’y trouver personne. Elle cru un instant que Ryô était sorti et avait entraîné Hiroshi avec lui. Mais elle n’avait pas entendu la porte d’entrée. Mais où pouvaient donc –t- ils être ? Elle s’apprêtait à hausser la voix et à les appeler, quand elle vu Hiroshi pénétrer dans la pièce.  

« - Ha, te voilà ! Mais où est donc Ryô ? Normalement, il ne peut pas finir son repas sans son café. Qu’est ce qu’il peut être pétri d’habitudes quelquefois ! » Elle sourit.  

« Oui, tu as sans doute raison. Mais, pas pour moi, merci… Je dois partir. » La voix étrangement éteinte d’Hiroshi attira l’attention de Kaori.  

« - Partir, si tôt ?…mais on vient à peine de terminer le repas…Enfin, tu peux encore rester un peu, non ? »  

« - Non, je dois partir. »  

Kaori était déboussolée.  

« - Hein, qu’est ce que ça veut dire ? Où est Ryô ? Il a dit un truc qui t’a choqué ? Je vais lui faire ravaler ses expressions perverses, crois moi ! »  

« - Non, il n’a rien dit de bizarre…Je suis simplement fatigué et j’aimerais rentrer. Tu veux que je t’aide à faire quelque chose ? »  

« - Non, non…Si tu es fatigué je ne vais pas te retenir. Tu es sûr que Ryô n’y est pour rien, tu n’essayes pas de le couvrir ? Parce qu’il ne mérite pas cette peine. »  

Hiroshi se dirigea vers la porte d’entrée.  

« Non, je te jure que non. On s’appelle demain. Ah, si tu cherches ton coéquipier, il est sur le toit. »  

Hiroshi et Kaori se dirent bonsoir et elle se retrouva toute seule dans l’appartement.  

 

"Mais que s’est-il passé ?" se demanda la jeune femme. Elle avait laissé deux amis ensemble et elle retrouvait un silence de glace.  

"Ryô a forcément du dire un truc stupide, quel imbécile."  

Elle monta quatre à quatre les marches qui montait au toit, décidée à avoir le fin mot de l’histoire. Bien remontée, elle poussa la porte, un morceau de massue commençait déjà à pointer le bout de son nez dans ses mains.  

L’odeur âcre des mauvaises cigarettes de Ryô lui titilla le nez. Cela l’énerva un peu plus et la surprit. Depuis quand Ryô n’avait-il pas fumé ?  

 

Elle s’arrêta nette. Son partenaire ne l’avait pas entendu. Ou faisait-il semblant ? Il était dans la même position qu’au moment où Hiroshi l’avait laissé.  

Kaori sentit immédiatement que quelque chose n’allait pas. Ryô était entouré d’une aura de douleur et de peine. La massue disparue aussitôt et la Kaori en colère fut remplacée par une Kaori inquiète.  

Elle s’approcha doucement de Ryô, indécise sur la façon de s’exprimer.  

L’homme était toujours immobile, tirant simplement sur sa cigarette, comme perdu dans un autre monde.  

Elle s’appuya à la rambarde, dans la même attitude que lui.  

Pendant quelques instants le silence s’installa autour d’eux. Mais Kaori sentait toujours cette atmosphère pesante. Elle voyait, sans que Ryô ait à le lui dire qu’il était préoccupé…peut-être malheureux (mais elle ne pensait pas que c’était possible). Aussi, décida-t-elle de parler, simplement pour que cette sensation douloureuse se disperse.  

« - Hiroshi est parti. Il était fatigué. Sans boire son café. J’espère que tu ne lui as pas dit qu’il était mauvais ? » Elle se forçait à sourire. Elle essayait de détendre l’atmosphère, à la façon dont Ryô s’y serait pris.  

Mais cela n’eut pas l’effet escompté.  

Ryô ne répondit pas. Il ne rattrapa pas la perche qu’elle lui tendait. L’atmosphère était encore plus lourde de peine, de douleur, de désespoir. Elle ne savait pas quoi faire.  

Elle se demanda pensant quelques instants si elle n’allait pas le prendre dans ses bras et lui dire qu’elle était là… Mais elle n’osa pas. Elle pensa que c’était trop peu et qu’il risquait de mal le prendre. Alors, elle se tut et resta à coté de lui, tout simplement.  

Entre eux aussi, les minutes passèrent dans le silence. Kaori commença à ressentir le froid de ce début de février. Elle était montée sans rien se mettre sur le dos, pensant ne rester sur ce toit que quelques minutes. Mais qu’arrivait-il à Ryô ? Pourquoi ne disait-il rien ? Cependant, tant qu’il aurait besoin de rester sur ce toit, elle y resterait avec lui, elle le soutiendrait, même si ce n’était que par sa seule présence.  

 

Tout d’un coup, l’homme se tourna vers elle. Il jeta son mégot de cigarette et l’écrasa du pied. Après le long immobilisme, elle fut surprise. Mais, Ryô ne lui laissa pas le temps de se reprendre.  

« - Kaori, es-tu heureuse ? »  

Elle ouvrit grand les yeux. La question lui semblait complètement incongrue. Vraiment, poser ce genre de question à minuit sur un toit, en plein hiver alors que le silence s’est installé depuis 15 bonnes minutes ?  

Quand la question lui arriva compréhensible au cerveau, Kaori s’interrogea.  

Non, en ce moment, elle n’était pas heureuse. Il faisait froid, elle était en tee-shirt, Ryô semblait malheureux. Non, elle n’était pas heureuse. Mais elle pensa bien que ce n’était pas le sens de la question. Mais qu’était-il, le sens de la question, en réalité ? Etait-elle heureuse en règle générale ? Oh, oh, question piège. Est ce que c’était une question en relation avec leurs rapports, avec ce fameux baiser du 1er janvier, qui lui trottait toujours dans la tête. (cf. chapitre 20) Si elle répondait oui, penserait-il que tout cela lui suffisait ? Si elle répondait non, irait-il plus loin ? Si c’était en rapport avec leur dispute non terminé lors du premier dîner avec Hiroshi ? (cf. chapitre 12) Et si c’était plus profond ? Et si c’était la question qu’elle redoutait depuis si longtemps, celle qui voulait dire « veux-tu rester avec moi ».  

Toutes ses pensées l’assaillirent en 2 minutes, pendant lesquels elle resta à dévisager son partenaire. Elle avait toujours imaginé que, quand cette question lui serait posée, elle trouverait la bonne réponse sans réfléchir et voilà que des idées innombrables venaient interférer avec la bonne réponse. Elle ne la trouvait pas. Ou, si elle la connaissait trop bien : « Je suis heureuse et malheureuse. Je suis heureuse d’être avec toi et je suis malheureuse de ne pas être AVEC toi » Mais pouvait-elle le lui dire ? Et ce n’était que le début, la partie immergé de l’iceberg.  

 

Le regard de Ryô était toujours impassible mais déterminé. Le silence de sa coéquipière commença à l’indisposer.  

« Kaori, es-tu heureuse, ici, avec moi ? »  

La question sembla tout d’un coup si stupide à Kaori. Comment pouvait-on demander à quelqu’un s’il était heureux ? Qu’est ce que le bonheur ? En même temps, il avait précisé la question et la réponse sembla alors évidente si la question était ainsi posée.  

Elle regarda ses yeux sombres intensément.  

« - Oui, je suis heureuse, ici, avec toi. » Son cœur avait envie de lui crier « Idiot, où veux-tu que je sois heureuse ailleurs ? Je t’aime à en mourir. Non, ce n’est pas vrai, je t’aime à en vivre… » Mais rien ne sortait. Elle restait là à le regarder.  

Et il resta là à la regarder.  

 

Le froid fit tressaillir Kaori. Sortant de se léthargie, Ryô prit conscience du léger habit de la jeune femme. Il enleva sa veste et le lui tendit.  

Elle souria malicieusement.  

« - Je sais que tu es un homme…mais que ce soit toi ou moi qui soyons en tee-shirt, un de nous attrapera la crève si on reste là. Comme je ne suis pas vraiment enthousiaste à l’idée de devenir l’infirmière d’un Ryô reniflant et éternuant, et si tu as fini de contempler les toits, nous pourrions peut-être rentrer ? »  

Ryô lui souria en retour, mais d’un sourire si rempli de tristesse que Kaori failli défaillir.  

« - Oui, tu as raison, rentrons. »  

 

Ils gagnèrent en silence le salon et la chaleur de leur appartement. Kaori espéra l’affaire close. Elle s’interrogeait sur ce qui c’était passé sur le toit entre Hiroshi et Ryô, mais également entre elle et Ryô. Mais, là non plus elle n’osa le lui demander.  

 

Ryô ne fit aucun commentaire. Il bu son café, maintenant refroidi d’une traite. Il remit sa veste, se leva.  

« - Je sors Kaori, ne m’attend pas. »  

 

Elle aurait pu le retenir mais elle ne le fit pas.  

Il aurait pu rester et tout lui expliquer, mais il ne le fit pas.  

Simplement parce que quelquefois, on ne prend pas la bonne décision. On ne se sent pas la force d’imposer sa présence. On se retranche derrière la fuite. Parce que c’est plus facile ou parce que l’on croit que c’est à nous de faire certains choix, seul.  

Combien d’occasions manquées entre Ryô et Kaori. ? Trop, et celle-ci en fut encore une. Une occasion de parler, de se découvrir, de s’accepter. Mais l’amour se moque de l’extérieur et Ryô avait trop conscience de l’environnement dans lequel il vivait…alors, il reniait son amour.  

 

La soirée qui aurait du se finir dans les rires, dans le salon entre Ryô, Kaori et Hiroshi se finit en solitaire.  

 

Kaori resta seule dans l’appartement, s’interrogeant sur les paroles de son partenaire, sur leurs réactions réciproques, sur sa réponse.  

Une image semblait inscrite au fer rouge dans sa mémoire : Ryô en train de lui demander : « Es-tu heureuse Kaori ? »  

 

Ryô marcha longtemps dans Tokyo endormi. Il fit quelques tours dans les bars chauds, mais le cœur n’y était pas. Il finit par déambuler dans les rues.  

Une image semblait le poursuivre et le harceler : Hideyuki en train de lui dire « Rends lui sa liberté. »  

 

Deux êtres, un coeur, une même solitude.  

 

 


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