Chapter 6 :: Une drôle de proposition

Published: 22-09-03 - Last update: 22-09-03

Comments: Je sais, je sais..J’essaye de suivre le challenge…mais bon, l’esprit dévie du chemin. Peut-être allez vous me dire que c’est pas super bien écrit, que je devrais prendre plus de temps pour me relire et améliorer mes phrases…la problème est je suis impatiente de voir où je vais…prenez cette fic plus pour une récréation à coté de celles qui sont plus réfléchies.

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Elle allait faire une réponse bien sentie quand Ryô fut sauvé par l’arrivé d’un couple : Mick et Kazue. Ne faisant plus attention à sa partenaire, il sauta littéralement sur Kazue et se retrouva en face d’une énorme massue qui le défigura entièrement. Kaori avait été plus rapide que lui cette fois encore.  

« - Mais, jamais tu ne t’arrêteras ? » grommela-t-elle.  

Mick et Kazue s’échangèrent un regard en souriant. Rien ne changeait entre ses deux là, pensèrent-ils.  

L’américain se pencha vers le japonais et lui parla de façon à ce que seul lui puisse l’entendre.  

« - Pourquoi t’obstines-tu à faire souffrir Kaori ? Tu ne crois qu’il serait enfin tant de te comporter en adulte ? »  

Crachant deux dents, Ryô répondit  

« Comporter en adulte afec cette furie ? »  

Mick secoua la tête et enjamba son ancien partenaire en prenant soin de lui marcher sur le ventre. Kazue, plus tendre, évita de marcher sur Ryô et s’assit à une place à coté de Mick.  

Kaori était heureuse de les voir. Ca faisait maintenant presque d’une semaine qu’elle était sans nouvelles d’eux. Ils avaient beau habiter en face les uns des autres et être très proches, chacun avait sa vie.  

« - On ne vous avait pas vu depuis longtemps, ca va ? »  

« - Oui, bien sur, Doc m’avait envoyée une semaine dans le nord pour faire la provision de médicaments. J’en ai profité pour emmené Mick avec moi, comme ça j’étais sur qu’il ne ferais pas n’importe quoi…. »  

« - Moi, faire n’importe quoi ? Pour qui, me prends-tu Kazue ? Je suis un mec sérieux, pas comme Ryô ! ».  

Evidemment, cette remarque eu l’effet escompté. Ryô, qui venait de se remettre de son coup, sauta sur son ami et ils commencèrent à se chamailler comme des enfants. Kazue et Kaori les regardaient en secouant la tête, effarées par un tel comportement.  

Les deux lutteurs sentirent le sol se dérober sous leurs pieds. Ils ne rencontrèrent que le vide. Falcon les avaient séparés en les attrapant par le col.  

« Laisses moi Falcon, il m’a insulté… »  

« Il n’y a que la vérité qui blesse… »  

Nullement dérangés par leur nouvelle position, les deux hommes continuaient pathétiquement à essayer de se donner des coups. Mais Falcon tenait bon, il les fit se rasseoir à leur place.  

« Arrêtez de vous donner en spectacle. Nous sommes ici dans un café. Si vous ne savez pas mieux vous tenir, je demanderais à Kaori et Kazue de vous laisser à la garderie la prochaine fois qu’elles viendront ici. ». Umibozu avait dit ça avec un tel sérieux qu’il fit taire immédiatement Ryô et Mick. Certes, ces derniers lui décrochèrent un regard noir, mais ils arrêtèrent leurs pitreries.  

L’après midi se déroula dans le café. La conversation entre les amis se portait sur tout et sur rien. En fait, aucun des couples n’avait mieux à faire en ce moment. C’était vraiment une période creuse. Malgré tout, le compte en banque de City Hunter n’était pas si vide que Kaori le croyait et sa bonne humeur présente la rendait encore plus charmante que d’habitude.  

Tous étaient sous le charme de son sourire.  

Mick ne s’en cachait pas, même s’il se tournait souvent vers Kazue pour l’embrasser tendrement. Cette dernière n’avait jamais été jalouse de Kaori. Kazue savait le lien qui unissait Kaori à l’américain, mais elle savait aussi que son amour pour Ryô était si fort qu’elle ne risquait pas de devenir une rivale. Son bonheur avec Mick avait renforcé les liens d’amitié avec la partenaire de City Hunter. Elle ne l’avait pas vu depuis une semaine et il est vrai que cela lui manquait.  

Pour Miki et Falcon s’était leur café, après tout. Ils n’avaient aucune raison de partir. Entre les quelques clients à servir, ils se mêlaient à la conversation, surtout Miki d’ailleurs. Kaori était devenue sa meilleure amie. En fait, elle n’en avait pas beaucoup. Son couple la satisfaisait amplement, elle n’avait besoin de rien d’autre. Mais Kaori et Ryô avaient su devenir une présence nécessaire dans leur nouvelle famille. Quand à Falcon, même s’il ne l’aurait avoué à personne, pas même à Miki, il respectait Kaori et l’aimait un peu comme une sœur ou une fille à protéger.  

Quand à Ryô…Placé en retrait des autres, il sautait sur chaque occasion pour envoyer une remarque acerbe à sa partenaire. Elle ne semblait pas sans préoccuper outre mesure. Elle lui envoya quelques massues pour le remettre en place, mais sans perdre sa chaleur.  

Pourtant, quand il était sur que personne ne le regardait, Ryô laissait son regard vagabonder sur sa partenaire et un léger sourire venait se perdre sur des lèvres.  

Ainsi donc, les trois plus grands nettoyeurs du japon et leur partenaires respectives passèrent un après midi d’automne comme des vieux couples d’amis. Cela leur arrivait quelquefois. On ne raconte que les affaires et l’action, mais il arrive que les héros aient aussi des moments de calme et de tranquillité, sinon ils n’y arriveraient pas, non ?  

Vers les 18h00, le soleil commença à devenir plus rasant. La conversation restait sereine. Tout d’un coup, profitant d’un silence, Ryô proposa :  

« Et si on allait à la fête foraine, sur l’esplanade ce soir ? »  

Tout le monde se tourna vers lui et le regarda ébahi.  

Lui-même les regarda de la même façon. Etait-ce bien lui qui avait proposé ça ? S’était-il vraiment exprimé tout haut ? L’étalon de Shinjuku qui ne jurait que par les quartiers chauds de la ville, dont le but était de sauter sur le plus grand nombre de femmes, venait de proposer une balade à la fête foraine. C’était impossible…Un corbeau fit trois fois le tour de la pièce et un autre vint se poser sur le tête du japonais.  

Kaori se leva et mis la main sur le front de son partenaire.  

« - Non, tu n’as pas de fièvre…. »  

« - Ben quoi, je vous propose une sortie, tous ensemble… »  

« - Oui, mais la fête foraine ? Tu détestes ça, normalement, non ? Tu dis que les filles y sont trop jeunes….oh, j’ai compris c’est pour pouvoir draguer les charmantes femmes qui tiennent les stands ! »  

Ce fut Mick qui le sauva…  

« - Non, je crois que la raison est plus terre à terre. Son bar préféré est fermé pour cause d’inventaire. Dans la plupart de ses autres endroits habituels, il doit se faire oublier quelques temps, parce qu’il a démît l’épaule d’un patron qui forçait un peu trop ces filles… Quand aux videurs de boîtes de nuit, ils ont ordre de ne pas le laisser entrer car il importune trop les clientes femmes… »  

« - Mais qu’est ce que tu vas inventer Mick ? Je pense seulement que Kazue et Miki ne se sentiraient pas à l'aise dans ces endroits un peu chaud et risqueraient de se faire importuner par des hommes... »  

« - Et moi, alors ? » Kaori avait bien remarqué qu’il n’avait pas fait référence à la possibilité qu’elle aussi soit embêtée pas des mâles. Ryô fit celui qui n’avait pas entendu.  

« - Moi, je voyais seulement une occasion d’être tous ensemble….une fois n’est pas coutume, hein….Enfin si vous ne voulez pas, je ne vous force pas….C’était l’occasion ou jamais, j’ai vu qu’elle se terminait dans deux jours…Et toi, Kaori ca te rappellera tes jeunes années, qui sont bien loin maintenant… »  

« Quoi, mes jeunes années ? Je suis encore assez jeune pour ne pas m’essouffler et te donner une correction !  

Elle se mit à courir après lui, à travers le café.  

Mais, la proposition était lancée. Pourquoi ne pas finir la journée comme ça ? Après tout, il s’agissait d’un moment de détente. Chacun pensait que c’était vrai, cela faisait bien longtemps qu’il ne s’était pas rendu à une fête foraine. Ils n’étaient pas encore trop vieux que diable ! (et puis, selon ma connaissance du Japon, à travers, je le confesse, les mangas, la fête « foraine » semble faire partie de la vie de japonais : cf. : Goldorak et Juliette je t’aime…désolée pour les références. )  

Le temps que Kaori réussisse à attraper Ryô et l’étrangle jusqu’à ce qu’il s’excuse, le choix avait été fait. Tous avaient accepté d’aller à la fête.  

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