Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Sophie

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 40 chapters

Published: 15-09-03

Last update: 11-02-04

 

Comments: 102 reviews

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GeneralRomance

 

Summary: Il s'agit de tenter de répondre au challenge de Kaori "Jamais sans toi"...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jamais sans toi (ou une autre avancée)" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Jamais sans toi (ou une autre avancée)

 

Chapter 30 :: Ta sœur arrive !

Published: 03-12-03 - Last update: 11-12-03

Comments: Et oui, Sayuri doit arriver (ça fait parti du challenge…) mais bon, elle doit être prévenue. Chapitre de transition 2…disons que pour une fois, il m’intéresse moins..c’est que j’ai hâte d’en arriver au moment ou Ryô va se confier (prochain chapitre, le plus important, le cœur de l’histoire..j’essaye de faire un peu de pub).….quoique la scène dans l’appartement me semble déjà porteuse d’un changement chez Ryô (faut que je me contrôle, c’est qu’il commencerait à être normal, cet énergumène !! ). Merci pour les reviews, je ne le dirais jamais assez. Merci en particulier à Kairi et Mélusine (qui n’est pas cruelle), pour leur soutien et leurs fics…mais aussi à Choupette, Awaxcity, Ginie…continuez à laisser des reviews et à faire des fics (sauf Ginie qui a une bonne excuse)

 


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Quand Ryô entra dans sa chambre, il avait retrouvé toute sa détermination. Certes, voir Kaori étendue, sans connaissance dans ce lit n’était pas une image réjouissante (loin de là), mais il savait que ce ne serait que pour un temps, qu’elle se réveillerait bientôt.  

 

Avant qu’il puisse s’approcher du lit, le professeur vint à sa rencontre.  

« - Tu as donc pris ta décision, Ryô. »  

« - Oui, professeur. J’y ai été aidé. » répondit Ryô en regardant vers Mick qui se tenait tout prés de Kazue.  

« - Ryô, s’il y a d’autres personnes que Kaori aimerait avoir prés d’elle, il serait bon de les appeler. »  

Ryô acquiesça. En dehors des personnes présentes, il n’y en avait que deux autres : Eriko et Sayuri.  

Il savait qu’il n’arriverait pas à joindre Eriko. Cette dernière était partie en Europe depuis quelques temps. Elle souhaitait observer ce qui se faisait sur le vieux continent européen pour ne pas avoir le même goût désuet et quelquefois, franchement, pas pratique. Vu le prix du billet d’avion et malgré la notoriété qu’Eriko ne cessait d’avoir (donc l’argent qui allait avec), elle avait décidé d’y rester quelques mois pour rentabiliser au maximum ce voyage. Elle n’avait pas de parcours bien précis, elle changeait souvent de ville et d’hôtel et ne joignait ses amis que quand elle en avait vraiment le temps. Ryô pensa à consulter ses messages téléphoniques quant il passerait à l’appartement. Mais, il ne pourrait pas la joindre avant quelque temps. Il pensa que Kaori aurait protesté s’il avait osé lui en parler. Elle aurait dit qu’ennuyer Eriko était stupide, alors que celle-ci était en train de pénétrer dans les hauts lieux de la mode, ceux qui étaient encore considérés comme le must du must.  

Quand à Sayuri, c’était plus facile de la contacter. Il savait que Kaori avait un petit calepin où elle mettait tous ces numéros de téléphone. Il se trouvait chez eux, près du combiné.  

Il faudrait aller le chercher à l’appartement et donc la laisser toute seule….mais il savait que la présence de sa sœur serait bénéfique.  

Pourtant, il répugnait à la laisser ainsi.  

 

Maintenant qu’il avait surmonté sa peur d’être impuissant et de ne pouvoir l’aider, il comprenait toute la nécessité à être près d’elle. Il n’était pas assez stupide pour ignorer les sentiments qu’elle avait pour lui. Même s’ils n’avaient pas été partagés (et ce n’était pas le cas), il savait que sa seule présence pouvait faire la différence…  

 

Pourtant, il devait aller faire un tour à l’appartement, ne serait-ce que pour prendre des vêtements de rechange pour lui et sa partenaire. Plus vite il le ferait, plus vite il pourrait revenir et ne plus la quitter.  

Il demanda donc les clés de la jeep à Falcon. Les autres croyaient encore qu’il voulait se défiler (sauf Mick et le professeur), il du donc leur expliquer qu’il allait téléphoner à Sayuri et qu’il ne connaissait pas le numéro de téléphone. Il s’énerva un peu…Comment pouvait-on penser qu’il oserait se conduire comme ça ? Mais, après tout, n’aurait-ce pas été la façon habituelle de se comporter de Ryô ? Si Mick ne l’avait pas secoué, serait-il rentré dans la chambre, n’aurait-il pas fui, encore une fois, mettant peut-être encore plus en danger la vie de sa partenaire qui avait besoin de lui à coté d’elle, comme jamais ?  

On ne le saura jamais…(Mais, personnellement, pour ma fic, je préfère qu’il ait pris cette décision, heureusement que l’auteur est souverain…)  

Bien sur, son état ne lui permettait pas de conduire (quoique avec Ryô ???), ce fut donc Falcon qui le conduisit. Ils passèrent déjà prendre des vêtements au Cat’s Eye. Puis, au bas de l’immeuble, ils se séparèrent. Falcon alla chercher des habits pour Mick et Kazue (il avait ronchonné tout le trajet qu’il n’aimait pas fouiller dans les affaires des autres) et Ryô se dirigea chez lui.  

 

En pénétrant dans l’appartement, il sentit une vague de froid, comme si ce dernier savait qu’un événement terrible venait de se produire. La nuit était tombée et seules les lumières de la ville donnait une teinte blafarde aux meubles. Le silence intérieur contrastait avec le bruit de la ville, à l’extérieur.  

Brutalement, Ryô fut projeté 10 ans en arrière, quand il venait de s’installer dans cet immeuble. Il l’avait alors choisi seulement parce qu’on ne pouvait le viser que d’un seul autre bâtiment. Il n’avait pas fait attention à autre chose. A cette époque, Ryô n’avait pas de but. Il errait dans le monde, en sursis. Cet endroit n’était pas chez lui, c’était l’endroit où il dormait (quand il y dormait), où il s’entraînait au tir, où il essayait de ramener les filles. Aucun d’eux n’avait d’âme. Ryô ne connaissait alors aucun des membres de la famille Makimura.  

Makimura, Kaori…A cette pensée, il se secoua. Il était stupide. Ce n’était qu’un banal appartement dans la nuit. Voilà maintenant qu’il lui attribuait des émotions…  

Tout en se dirigeant vers la chambre de sa coéquipière, il comprit que cet appartement, c’était un peu lui. Il ne faisait que lui renvoyer sa propre solitude. Sans Kaori, il n’existait plus. Il ne pouvait pas revenir en arrière. La présence de la jeune femme l’avait transformé, qu’il l’ai voulu, souhaité ou non. C’était le temps qui passe, c’était la vie qui s’imposait à lui, c’était l’interaction avec les autres. Même lui évoluait…  

 

En pénétrant dans la chambre de Kaori, une bouffée d’oxygène l’envahit. Un espoir…  

Malgré l’absence de lumière directe, cette pièce respirait. L’odeur si particulière de Kaori était présente et imprégnait chacun des objets présents. Ryô se sentait apaisé dans cette chambre. Comme un havre de paix, comme un cocoon. Une brève certitude de sécurité, de retour à la maison, de protection. Chez lui…  

Lentement, comme s’il ne voulait pas rompre le charme, il s’engagea dans la pièce. Tout était là, une partie de Kaori qui attendait son retour.  

Lentement, il reprit son souffle. Malgré toutes les inquiétudes, malgré la peur de perdre Kaori, peur tapie, prête à reprendre l’ascendant sur lui à la moindre occasion, à l’obliger à fuir la seule personne qui pouvait le terrifier tellement il avait besoin d’elle, malgré tout cela il se sentit pendant un bref moment apaisé.  

Comme si à travers le temps et l’espace, Kaori était près de lui et lui soufflait à l’oreille : « Tout ira bien…tant que tu ne fouilles pas dans ma commode à sous vêtements… »  

 

Pour la deuxième fois, Ryô se secoua…Et oui, c’était l’occasion d’aller visiter cette fameuse commode. Il était bien obligé de toute façon, il devait ramener des habits. Ce n’était pas qu’il le voulait…Non, non...il devait le faire. Le visage légèrement déformé par l’idée de pouvoir enfin regarder les sous vêtements de Kaori (quoiqu’il s’attendait à des trucs pas franchement affriolants de la part de sa coéquipière), il ouvrit le tiroir…Et se prit un petit marteau sur la tête avec inscrit dessus : « Au cas où ! signé Kaori ». Cette rencontre avec une massue lui remit les idées en place. Il n’était pas là pour ça. Il devait retourner vers la jeune femme qui l’attendait inconsciente. Il attrapa un sac et commença à y fourrer des habits de rechanges. Cependant, quand ces doigts effleurèrent les petites culottes et les soutiens gorge (il pense vraiment à tout), son esprit se remit à vagabonder. Il se rendit compte, qu’en effet, les sous vêtements de Kaori n’était pas vraiment ceux devant lesquelles il bavait habituellement. Non, ceux de sa coéquipière lui ressemblaient. La plupart étaient blancs, (quoique que certains furent colorés voire noirs), mais surtout ils étaient simples et fonctionnels. Un peu de dentelle, mais seulement pour donner une touche de féminité…pas un paquet qui fait qu’après on se pose même la question de savoir si c’est vraiment un soutien gorge. Et le plus bizarre c’est que Ryô fut plus troublé en tenant ces simples sous vêtements, qui sentaient le linge propre et qui avaient été en contact avec la douce peau de Kaori que par les portes jarretelles appétissants que portaient (avec beaucoup de charme) les femmes qu’il rencontrait.  

Ce qu’il tenait dans les mains était comme Kaori. Simple, timide, pur, aérien…  

 

Une fois, les habits de sa coéquipière dans le sac, il s’apprêtait à sortir de la chambre quand son regard tomba sur le bureau. Sans réfléchir, il attrapa la photo et la boîte à bague. Leurs présences aussi seraient bénéfiques à Kaori.  

 

 

Il resta moins longtemps dans sa chambre à lui, le temps d’y prendre le strict minimum. Enfin, il posa le sac sur le divan et attrapa le répertoire de Kaori. Il tomba sur le bon numéro et composa celui-ci.  

Une, deux, trois sonneries.  

« - Sayuri ? »  

« - Ryô, c’est toi ? » La voix de la jeune femme était surprise et enjouée « Dis-moi, Kaori a réussi à te faire téléphoner ! Que t’a-t-elle promis pour ça ? » Elle le taquinait doucement.  

Ce n’est pas qu’elle était proche de lui. Mais, Kaori en parlait sans cesse quand elles se téléphonaient, la plupart du temps pour s’en plaindre. Cependant, quelquefois, l’amour que Kaori portait à son coéquipier ressortait et arrivait à toucher Sayuri malgré la distance. Aussi, arrivait-elle à se comporter gentiment avec Ryô, plutôt que de lui en vouloir de faire souffrir Kaori. Et puis, elle savait qu’il l’aimait, ça aide…  

« - Sayuri ! » Il la coupa brutalement. Entendre cette joie de vivre qui ressemblait tellement à celle de Kaori lui était douloureux. Il ressentait de plus en plus le besoin de se retrouver au chevet de sa partenaire.  

A l’autre bout du fil la jeune femme perçut tout de suite le ton douloureux de l’homme.  

« - Ryô ! Qu’est ce qu’il y a ? Tu as l’air si triste ! Passe moi Kaori ! » Sayuri s’inquiétait.  

« - …. »  

Il n’arrivait pas à lui dire. Il ne savait pas le lui dire. Pouvait-il vraiment annoncer froidement « ta sœur est dans le coma, nous craignons le pire. Il faudrait que tu viennes le plus vite possible ? » Surtout quand la sœur en question, c’était Kaori.  

Il avait eu l’habitude de d’annoncer des malheurs, après tout c’était un tueur professionnel, mais jamais cela ne l’avait touché de si près. Même quand il avait tué Kaibara, son père, il n’avait pas ressentit une telle peine. Parce qu’il savait que, quelque part, Kaibara avait besoin de mourir pour se libérer de ses chaînes, de sa folie. En le tuant, paradoxalement, il lui avait rendu sa vie.  

Mais Kaori devait vivre ! Il restait persuadé qu’elle survivrait, c’était le seul choix possible pour ne pas sombrer et pour l’aider.  

Sayuri comprit par elle-même. Un Ryô sans Kaori ne pouvait dire qu’une chose…  

« - Ryô ? Qu’est ce qui se passe ? C’est Kaori, c’est ça ? Qu’est ce qu’elle a ? C’est grave ? »  

Il ne pouvait pas la laisser comme ça. Kaori avait besoin d’elle. Il savait qu’elle était, tout comme l’aurait été sa partenaire, assez forte pour encaisser une si mauvaise nouvelle.  

Il soupira. Dieu ! Ce n’était déjà pas facile à accepter, c’était aussi difficile à dire. Mais c’était à lui de le faire.  

« - Oui, c’est Kaori. On a eu un…problème…grave. Kaori est inconsciente…dans le coma. Ta présence pourrait lui être utile. »  

Mieux veut valait tout sortir d’un coup. Et ne pas essayer de minimiser la gravité de la situation. Si il avait osé faire ça avec Kaori, il aurait pris une massue énorme pour ne pas lui dire la vérité.  

Un silence puis une voix cassée mais déterminée.  

« - J’arrive immédiatement. Je t’appelle de l’aéroport »  

 

7 heures après (j’ai vérifié les horaires possibles) Sayuri était au chevet de sa sœur. Ryô aussi.  

 

 


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