Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Tenshi

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 30 capitoli

Pubblicato: 23-08-09

Ultimo aggiornamento: 19-10-11

 

Commenti: 244 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Une nouvelle aventure pour un couple mythique !

 

Disclaimer: Les personnages de "Je t'aime… un peu… beaucoup… à la folie… Mokkori ?!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Je t'aime… un peu… beaucoup… à la folie… Mokkori ?!

 

Capitolo 22 :: La vie de château (1)

Pubblicato: 17-11-10 - Ultimo aggiornamento: 17-11-10

Commenti: Bonjour à tous ! Tout d’abord, je vous fais mes excuses pour cette absence prolongée. Merci encore pour vos reviews qui constituent un moteur très précieux pour moi. Un grand merci à ma béta que j’embrasse :) Voici donc une nouvelle maje qui j’espère vous plaira ; il s’agit de la première partie d’un gros chapitre qui comportera deux volets. Je vous annonce également qu’il ne me reste plus que cinq chapitres à écrire pour clore cette fic. Prochaine maje fin décembre ou début janvier je pense… Bonne lecture, à bientôt ! Ten.

 


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C’est avec un plaisir et une émotion non dissimulés que Kaori pénétra dans sa chambre.

 

- Je suis heureux de te voir ici, commenta avec chaleur l’homme qui venait d’entrer à sa suite.

 

La jeune femme lui adressa un sourire timide mêlé de reconnaissance.

 

- Je tiens à te remercier encore une fois. C’est grâce à toi si je suis là…

 

- Tout le plaisir est pour moi…

 

Il s’aperçut qu’il la regardait fixement, tandis qu’elle s’était assise sur le lit à baldaquin, les joues rouges, faisant mine d’observer les lieux pour se donner une contenance. Cette femme avait une classe folle et ne s’en doutait pas…

 

- Ce manoir est une pure merveille, tu dois en être fier, hasarda-t-elle.

 

Le silence de son hôte, plongé dans ses pensées, commençait à lui peser.

 

- Des appartements royaux pour une princesse en détresse ! tenta-t-il avec humour en exécutant une révérence à l’ancienne, dans l’espoir de dissiper le trouble de la jeune femme.

 

La ficelle était un peu grosse, et la petite courbette assez ridicule, mais Kaori était bon public. Son léger rire poli rassura Shinichi, et il eut un mal fou à contrôler son envie de la prendre dans ses bras. Il s’empêcha de l’imaginer alanguie entre les draps de soie, lui penché sur elle… Cela faisait longtemps qu’il n’avait plus éprouvé de réel désir pour une femme. Tout ce qu’il connaissait de l’ « amour » et du sexe se résumait à une relation de domination malsaine ; il sortait comme violé et sali de ses rapports intimes avec Misa, dégoûté de lui-même. Kaori avait fait renaître en lui des sentiments étranges et déroutants pour le froid businessman qu’il était devenu. Il se surprenait à vouloir la protéger, la faire rire, la rendre heureuse. L’aimer…

 

Mais son premier amour était mort ici… Et construire une nouvelle idylle impliquait de laisser les fantômes de côté. L’homme d’affaires se demanda s’il était encore capable d’amour. Son cœur meurtri lui semblait desséché depuis si longtemps… Il tourna son regard vers la fenêtre et admira les magnifiques jardins de la propriété familiale, avant de reporter son attention sur Kaori. Avec elle, il se sentait assez fort pour affronter ses démons intérieurs et les vaincre, une bonne fois pour toutes.

 

« Toi seule peux sauver mon âme… » disaient les yeux gris clair.


 

 

La veille, appartement de Shinjuku, fin d’après-midi.

 

Ryô raccrocha le téléphone, l’air soucieux. Sa conversation avec le Professeur ne lui avait pas été d’un grand secours. L’état de Kaori l’inquiétait. Lorsqu’il l’avait ramenée chez eux quelques heures plus tôt, elle accusait déjà une certaine fatigue, sans doute liée à la chaleur qui régnait dans la Mini, aux klaxons des autres voitures, au brouhaha de la ville tout simplement…

 

La jeune femme avait tenté de cacher son malaise parce qu’elle ne voulait pas retourner à la clinique, mais Ryô la connaissait mieux que personne, et même s’il aurait préféré embrasser Shinichi que de l’avouer, le bien-être de sa partenaire était sa priorité. Il avait donc appelé le Doc en urgence, exposant les maux de tête de Kaori que n’arrivait pas à calmer l’aspirine, la fragilité de ses yeux qui souffraient de la luminosité estivale… Mais selon son vieil ami, elle avait juste besoin d’un grand repos. Polluer son corps avec un surplus de médicaments lui ferait plus de mal que de bien.

 

A demi allongée sur le canapé d’angle, la nettoyeuse grimaça vivement lorsque la sonnerie stridente du téléphone perça le silence. Elle n’avait même pas le loisir de plaquer ses mains sur ses oreilles pour les protéger, à cause de son bras en écharpe qu’il ne fallait surtout pas bouger. Ryô se précipita sur l’appareil, croyant que le Professeur avait finalement trouvé de quoi soulager Kaori, mais il se contenta de passer le combiné à Shinichi sans un mot. Le client fronça les sourcils, intrigué.

 

- Allô, Shinichi Komamura à l’appareil. … Quoi, Misa c’est toi ?! Si j’ai pris un jour de congé, c’était justement pour… Non, laisse-moi parler… Dis à l’Allemand de patienter, il n’est pas à un jour près… Non, je ne sous-estime pas l’importance de ce contrat… Bon écoute, on en discutera demain au bureau, d’accord ? … Oui, demain à la première heure… (soupir)… C’est ça, au revoir.

 

L’homme d’affaires rendit le téléphone à Ryô en marmonnant de vagues excuses. Soudain, Kaori amorça un mouvement pour se lever.

 

- Je monte m’allonger un peu… Il faut que je sois en forme pour demain.

 

Elle n’eut pas plus tôt grimpé la première marche de l’escalier que son partenaire surgit devant elle, lui barrant le chemin.

 

- Où crois-tu aller demain, Kaori ?

 

- Shinichi travaille, non ? fit-elle en évitant son regard.

 

Elle savait très bien où Ryô voulait en venir.

 

- À partir de maintenant, je poursuis la mission en solo. Toi, tu restes à l’appartement pour récupérer !

 

Le visage ferme de Ryô était implacable, mais Kaori n’avait pas l’intention d’en rester là. Il en allait de son rôle au sein de City Hunter, et de sa crédibilité en tant que coéquipière. Lorsque Ryô avait été blessé par le passé, il n’avait jamais laissé tomber un contrat pour autant ! L’indignation de la jeune femme se lisait dans ses yeux fatigués, cependant le nettoyeur ne lui laissa pas le temps d’ergoter.

 

- Je sais ce que tu as en tête, Kaori. Je te connais… Mais être un bon partenaire, c’est aussi savoir abandonner la partie et s’en remettre à l’autre pour le bien de la mission !

 

- Mais Ryô ! fit-elle, la gorge nouée.

 

Elle ne voulait pas être mise sur la touche, pas comme ça… Il lui sembla que le fossé entre les aptitudes de son partenaire et ses propres capacités se creusait encore un peu plus, et l’affreuse vérité lui éclata au visage : elle n’était pas une vraie professionnelle, elle ne le serait jamais… La nettoyeuse chercha un argument sensé et imparable, n’importe quoi qui fasse mouche, mais dans sa situation, cela relevait de l’impossible. Elle le comprit lorsque Ryô s’écarta en lui désignant l’escalier.

 

- Va dormir, Kaori. Refais-toi une santé. J’aurai besoin de toi en pleine forme lors de notre prochain boulot !

 

La jeune femme n’avait pas d’autre choix que de s’incliner. Tête basse, des larmes d’impuissance perlant au coin des yeux, elle commença son ascension.

 

- Hum, hum. Si je puis me permettre…

 

Ryô considéra leur client avec un agacement grandissant. Le timbre de sa voix surtout, à la fois embarrassé et déterminé, ne lui inspirait rien de bon.

 

- Si j’ai bien compris, résuma l’homme d’affaires, le problème vient de ce que mon univers de travail est trop bruyant et fatigant pour Kaori. Or, je pense pouvoir remédier à cet état de fait. Il se trouve que je possède une résidence isolée à la campagne…

 

« Nous y voilà » songea le nettoyeur.

 

-… il s’agit en fait du manoir Komamura. J’y dispose d’un bureau et de tout ce qu’il faut pour travailler et rester en relation avec mes collaborateurs : téléphone, fax… Je ferai également venir notre médecin de famille aussi souvent qu’il le faudra… Considérez-vous tous deux comme mes invités pour les quinze jours à venir, jusqu’à ma nomination officielle en tant que PDG. Qu’en dites-vous ?

 

Kaori bénissait sa bonne fortune. Elle avait saisi l’idée de leur client d’entrée de jeu. Sa proposition était tout simplement parfaite !

 

Son partenaire admira un instant son sourire réjoui et ses yeux qui brillaient comme des étoiles, et sut alors que les dés étaient jetés. Ce Shinichi savait décidément rebondir. Toutefois, son air innocent ne le trompa nullement ; il était évident que le client avait des arrière-pensées. Si l’on examinait son visage avec attention, on pouvait y déceler l’amorce d’un sourire vainqueur… Et l’affaire s’était conclue sans attendre, précipitée par une Kaori réconciliée avec la mission.

 

Fin du flashback.


 

 

Ils n’avaient plus grand-chose à se dire. Kaori avait bien tenté de faire comprendre à son hôte qu’elle désirait un peu d’intimité, mais le client et elle n’étaient visiblement pas sur la même longueur d’onde. Shinichi s’évertuait à trouver une réplique spirituelle lorsqu’un visage un peu trop jovial parut dans l’encadrement de la porte. Kaori l’accueillit avec un sourire.

 

- Ah, te voilà Ryô !

 

- Oooh, qu’elle est jolie ta chambre, Kaoriiii, minauda le nettoyeur. Tout à fait comme la Belle au bois dormant, sauf qu’elle était mieux habillée que toi…

 

Il pénétra dans la pièce sans y avoir été invité, sous le regard noir de sa partenaire.

 

- Tu sais bien que je dois porter des vêtements amples à cause de mes blessures, crétin ! Et puis, où tu étais passé, d’abord ?

 

- Quel langage vulgaire, Votre Altesse ! lança Ryô, perfide. Je suis choqué !

 

- Vous avez mis tout ce temps pour garer la voiture ? intervint Shinichi en renfort.

 

Le nettoyeur s’amusa de l’irritation manifeste qu’il lisait dans les yeux du client.

 

- Pour un mec qui ne sait même pas conduire, je vous trouve plutôt culotté de dire ça !

 

Le visage de l’homme d’affaires se marbra de vilaines plaques rouges.

 

- Vous feriez mieux d’observer vos propres conseils pour ce qui relève de la bienséance, monsieur Saeba !

 

Kaori assistait impuissante à cette petite joute verbale qui suintait la testostérone.

 

- Quelle réplique cinglante… se moqua Ryô. Voyons, que préconise l’étiquette dans un cas pareil… Ce n’est pas votre livre de chevet, à vous les riches ?

 

Il se mit à feuilleter un ouvrage pioché au hasard dans la belle bibliothèque vitrée de la chambre. Le teint de Shinichi était de plus en plus rouge.

 

- Oh, mais c’est une femme nue ! s’exclama Ryô d’une voix de fausset. Vous remontez dans mon estime !

 

- C’est de l’art ! répliqua rageusement l’homme d’affaires en lui arrachant Les plus grands sculpteurs de la Grèce antique. Une notion qui doit totalement échapper à l’espèce d’ignare que vous êtes !

 

- STOOOOP ! s’écria Kaori.

 

Elle alla s’interposer entre les deux hommes.

 

- Mais qu’est-ce qui vous prend ?

 

- C’est lui qui a commencé ! rugirent-ils d’une même voix.

 

Incrédule, Kaori observa une nuée de corbeaux envahir la pièce, tandis que Ryô et le client s’empoignaient et se roulaient par terre comme dans des gamins dans la cour de récréation… Étrange…

 

« Ce n’est pas réel ! »

 

- Aah ! fit la nettoyeuse en s’éveillant en sursaut.

 

- Ça va, Kaori ? demandèrent deux voix graves.

 

Les visages de Ryô et de Shinichi étaient penchés au-dessus d’elle. La jeune femme se redressa lentement.

 

- Euh, oui je pense…

 

Shinichi était coiffé à la perfection, sa cravate correctement nouée n’avait pas volé dans les airs… Et Ryô… n’était pas plus négligé que d’habitude.

 

- C’était un mauvais rêve, pouffa-t-elle.

 

Les deux hommes échangèrent un regard étonné.

 

- Donc, tu te sens bien, tu es sûre ? s’enquit le client. Je te parlais, puis soudain je n’ai plus entendu tes réponses et j’ai constaté que tu t’étais assoupie.

 

Le nettoyeur haussa un sourcil. Cette main baladeuse sur l’épaule de sa partenaire n’était absolument pas nécessaire.

 

- Votre discours devait être passionnant, dites-moi ! ironisa Ryô.

 

Le client fusilla son garde du corps du regard. Kaori eut un sursaut : ça n’allait pas recommencer ! Mais contre toute attente, Shinichi ne releva pas.

 

- Bien, il est temps que nous te laissions profiter de ta chambre, décréta-t-il en lançant à Ryô un regard appuyé.

 

Ce dernier l’ignora royalement.

 

- Au fait Kaori, très jolie la déco. Une chambre avec lit à baldaquin et toilettes attenantes, ça c’est la classe ! Tiens, puisqu’on en parle, j’ai une réclamation à faire…

 

- De quoi s’agit-il ? s’enquit Shinichi d’un ton sec.

 

- Pourquoi vous m’avez placé d’office dans une aile différente de la vôtre ? Votre chambre est voisine de celle de Kaori, et moi je suis à Pétaouchnock ! En plus, les WC sont hors-service !

 

- C’est tout à fait indépendant de ma volonté, protesta le client, mâchoires serrées. La seule chambre libre de cette aile-ci appartenait à feu mes parents. Pour une question de décence que vous comprendrez aisément, je ne peux autoriser personne à l’utiliser pendant la période de deuil.

 

Le regard fuyant et les mains de Shinichi, agitées de légers tremblements, impressionnèrent Kaori.

 

- Ça suffit, Ryô ! Tu mets notre hôte mal à l’aise ! Tu vas arrêter tout de suite tes caprices de gamin, c’est compris ?

 

Mais le nettoyeur avait décidé d’être insupportable. Kaori ne pouvait pas utiliser ses massues, il allait en profiter !

 

- T’énerve pas, Kaori chan, fit-il en lui ébouriffant les cheveux. Puisque c’est comme ça, j’irai faire caca chez toi !

 

Le cri moqueur d’un corbeau signala l’arrivée du majordome, venu annoncer le déjeuner. Mortifiée, Kaori saisit un bouquin au hasard dans la bibliothèque vitrée de la chambre et visa la tête de Ryô. Sans un regard pour son partenaire qui gisait au sol, assommé, la jeune femme partit au bras de Shinichi.

 

- Oh, une femme nue… balbutia le nettoyeur, littéralement mis K.O. par la Vénus de Milo.  

 

 


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