Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 31 chapitres

Publiée: 01-12-21

Mise à jour: 31-12-21

 

Commentaires: 25 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: C'est l'histoire de deux nettoyeurs et un chien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un beau cabot de Noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un beau cabot de Noël

 

Chapitre 2 :: Chapitre 2

Publiée: 02-12-21 - Mise à jour: 02-12-21

Commentaires: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires

 


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Chapitre 2  

 

Jeudi 2 décembre  

 

Le soleil ce matin-là était radieux bien loin du temps gris et neigeux de la veille. De bonne humeur, Kaori se dirigeait vers la gare, l’esprit tournant autour de chants de Noël et les yeux glissant sur les vitrines qui se paraient de leurs décorations.  

 

- Kyyyyaaahhh ! Un pervers m’a léché !, hurla soudain une jeune femme.  

 

La rouquine se figea en se demandant si elle avait bien entendu ce qu’elle avait déjà entendu la veille. Lorsqu’elle était partie de l’appartement, Ryô dormait encore, baragouinant ses horreurs sur toutes ces femmes dont il rêvait la nuit. Etait-il possible qu’il se soit levé et ait accouru jusqu’ici en aussi peu de temps ? Non, se dit-elle. Même s’il pouvait être rapide, il n’aurait jamais eu le temps de la devancer ainsi. Elle n’avait pas fait de détour, n’avait pas traîné en route donc ce ne pouvait pas être lui… En revanche, elle connaissait un autre pervers qui pouvait déjà être levé et elle se dirigea au pas de charge vers le lieu du crime.  

 

- Tiens, tu es encore là, toi ?, s’étonna-t-elle, voyant le même chien que la veille errer dans la foule.  

- Tu as eu le temps de voir la tête du type ?, entendit-elle demander une jeune femme à une autre.  

- Non mais il m’a touché là et après il m’a léchée…, gémit cette dernière, se touchant la cuisse légèrement en dessous de sa jupe.  

- Vraiment, ce qu’il ne faut pas entendre. Les gens n’ont plus peur de rien., râlèrent plusieurs passants.  

 

Kaori sentit un contact froid et humide dans sa paume de main et baissa les yeux pour trouver le chien assis à ses pieds.  

 

- Tu as vu celui qui a fait ça, toi ?, lui demanda-t-elle, grattant le haut de son crâne.  

 

L’animal agita la queue en haletant, la langue pendante.  

 

- Il ne serait pas blond aux yeux bleus par hasard ?, l’interrogea-t-elle.  

 

Il aboya, donnant un petit coup de tête sur sa main. Ca la fit rire légèrement et elle le caressa à nouveau. Si elle tombait sur Mick jouant les jolis cœurs, elle le corrigerait mais elle n’allait pas non plus le poursuivre pour le punir.  

 

- Bon, je dois reprendre ma route. Il y aura peut-être du travail pour nous aujourd’hui., fit-elle gaiement.  

 

Elle caressa une dernière fois le chien et partit vers la gare. Prise dans ses pensées, elle ne se rendit pas compte qu’il la suivait juste quelques pas derrière. Le tableau n’affichait aucun XYZ mais elle ne se désespéra pas. Ils pouvaient tenir un mois avec ce qu’ils avaient été payés lors de la dernière mission. Elle décida d’aller voir Miki au Cat’s. Ce fut à ce moment-là qu’elle aperçut le chien qui était assis derrière elle et se leva quand elle lui fit face.  

 

- Qu’est-ce que tu fais là, toi ?, lui demanda-t-elle, surprise.  

- Tu me suis ? Mais je n’ai rien pour toi., lui apprit-elle, amusée, ressortant de la gare.  

- Si tu as envie de te balader, tu peux venir avec moi mais je n’ai rien de bien intéressant à t’offrir., le prévint-elle.  

 

Malgré cela, il continua à la suivre à travers les rues. Curieuse de savoir jusqu’où il allait aller, elle fit un détour par le parc. Il continuait à marcher derrière elle. Soudain, il partit en courant et disparut de sa vue. Elle en fut un peu déçue mais elle haussa les épaules. Ce n’était pas son chien. Elle se dirigea alors vers la sortie qui la mènerait vers le Cat’s. Elle allait sortir du jardin public lorsqu’elle vit Ryô arriver. Instinctivement, elle se cacha derrière un arbre et le laissa passer, soupirant de soulagement lorsqu’il ne se tourna pas vers elle.  

 

Elle reprit son chemin vers le café, tentant d’occulter les activités de son partenaire. Il allait à tous les coups draguer des filles. Elle sentit la jalousie la gagner mais décida de l’ignorer. Et si… Et s’il rejoignait Saeko pour une autre de ces affaires foireuses qui le mettrait en danger. Elle sentit son cœur s’arrêter de battre. Elle avait beau être habituée au danger, elle n’arrivait pas à s’habituer à l’idée que Ryô pourrait mourir et, à certains moments comme Noël ou au moment de son anniversaire, cela semblait encore plus insupportable.  

 

Elle rebroussa chemin. Elle avait besoin de savoir. Son sang ne fit qu’un tour lorsqu’elle entendit les cris outrés de jeunes femmes.  

 

- Argh… Pourquoi je me suis encore inquiétée pour lui ? Quelle idiote je fais ! Mais il va voir de quel bois je me chauffe !, ragea-t-elle, courant vers l’origine des cris.  

 

Quand elle arriva en vue du groupement, Ryô était affairé, se mêlant au groupe de jeunes femmes, les prenant par les épaules, regardant derrière elles comme s’il ne savait plus où donner de la tête. Elles ne cessaient de crier que quelqu’un les touchait et Kaori voulait bien les croire vu le pervers qui devait s’en donner à cœur joie en profitant de leur panique.  

 

- Espèce de sale pervers ! Tu vas voir ce qu’il en coûte de venir embêter les jeunes filles !, hurla-t-elle, brandissant sa massue.  

 

Le groupe de jeunes femmes s’écarta par surprise juste au moment où elle arriva, laissant Ryô seul. La massue s’abattit sur sa tête avant qu’il n’ait eu le temps de lever les bras pour se protéger et elle entendit un « Kaï kaï » avant le boom de la massue.  

 

- Kaï kaï ?, murmura-t-elle, surprise.  

 

Elle comprit mieux en voyant le chien s’enfuir en courant, ce qui allégea un peu son humeur massacrante. Ayant accompli son devoir, elle tourna les talons et s’en alla, maugréant contre son infâme et pervers partenaire.  

 

- Qu’est-ce que j’ai encore fait pour mériter une massue ? Moi qui ne voulais qu’aider…, soupira Ryô, peinant à sortir du sol froid.  

- Avec ça, je n’ai même pas attrapé le salaud qui embêtait les filles… Mais… mais où sont-elles ? Eho, les miss mokkori !, appela-t-il, se dégageant de la massue.  

 

Il se tourna dans tous les sens et vit le groupe de filles s’éloigner en parlant de manière animée.  

 

- Même pas une pour me tendre la main et m’aider à me relever., chouina-t-il, dépité, assis en tailleur.  

- Wouf…, entendit-il à côté de lui, juste avant qu’une langue vienne lui lécher le visage avidement.  

- Eh… arrête… Non mais… j’ai dit non… argh…, grogna-t-il, tentant d’échapper à l’appendice râpeux et gluant qui ne lui laissait aucun répit.  

 

Il parvint à maîtriser la bête au bout de quelques minutes et, un bras autour de son cou pour ne pas être victime d’une deuxième attaque, il regarda dans la dernière direction qu’avaient prises les jeunes femmes mais elles n’étaient plus là…  

 

- C’est bien ma veine. Je n’ai même pas eu le temps de m’amuser, je me suis fait choper et maintenant je me retrouve avec toi., soupira-t-il, regardant le chien.  

- Je te reconnais, toi ! Tu étais déjà là hier. Tu me suis ou quoi ? Tu sais si t’es tombé amoureux de moi, c’est pas de veine. Je donne que dans les demoiselles et uniquement celles de race humaine et jolies de surcroît., lui dit-il avant de passer une main sur son visage.  

- Je parle à un chien… Kaori a dû frapper trop fort cette fois. Allez, file, sale bête. En plus, tu pues. Tu n’as pas dû prendre de bain depuis des siècles., maugréa-t-il, le repoussant.  

 

Le chien le regarda d’un drôle d’air.  

 

- Allez, file. Tu crois quoi ? Qu’on va devenir les meilleurs potes ?, fit Ryô.  

- J’ai déjà deux potes… Bon, y en a un plus drôle que l’autre, je l’admets, mais il relève aussi le niveau du trio. Il pourrait même t’apprécier un peu.  

 

Le chien pencha la tête sur le côté comme s’il l’écoutait attentivement et Ryô le regarda faire.  

 

- Quoi ? Ca te choque ? Tu croyais que personne ne pouvait t’aimer ? Ca peut arriver à tout le monde, crois-moi. Allez, file te trouver une chienne qui fera ton bonheur. Moi, je vais me trouver une miss mokkori., fit Ryô, se levant.  

 

Il partit en direction du centre-ville sachant que, derrière lui, le chien était toujours présent, le suivant à la trace. Il le laissa faire. Après tout, il avait déjà été suivi par des présences beaucoup plus hostiles.  

 

- Eh bien, tu m’as l’air encore très énervée…, fit remarquer Miki lorsque Kaori arriva au Cat’s.  

- J’ai encore une fois pris Ryô en train de draguer. Hier, il a même léché une femme !, lui apprit la rouquine, les sourcils froncés.  

- Tu plaisantes ? Il a léché une femme en pleine rue ?, répéta Miki interloqué.  

- Oui ! Tu y crois ? Il a même eu le culot de nier !, grogna son amie.  

- De la part de Ryô, ça ne m’étonne même pas., approuva la barmaid.  

- Il a bien essayé de tous nous faire mentir quand tu as bossé avec Mick., se rappela-t-elle, amère.  

- Ouais, je sais. Sinon, quoi de neuf ?, lui demanda la nettoyeuse, se radoucissant.  

- Oh, il est beau ce chien… Il a l’air tellement gentil., couina à nouveau une jeune femme que Ryô venait d’approcher.  

 

Il lança un regard noir à la bête qui se faisait câliner par la demoiselle : c’était lui qu’elle aurait dû toucher ainsi.  

 

- Bon, ben, je vous laisse ensemble., maugréa-t-il.  

 

Il tourna les talons et s’en alla. Sans réfléchir, il se dirigea vers le Cat’s où il fit une entrée triomphale et reçut enfin l’accueil qu’il attendait : un plateau et une massue.  

 

- Celle-là était au moins méritée., fit-il remarquer.  

 

Kaori se tourna vers lui, les yeux plissés. Elle contrôlait difficilement la colère qui montait de nouveau en elle.  

 

- Tu vas me faire croire que tu n’étais pas en train d’enquiquiner ces jeunes filles ?, lui demanda-t-elle.  

 

Il la toisa calmement et se tourna pour lui faire face.  

 

- Figure-toi que non. Je suis arrivé juste au moment où la jeune femme a hurlé au pervers. Tu m’as frappé sans raison et ça fait deux fois depuis hier. Tu vas devoir revoir ta façon d’agir., lui fit-il savoir.  

- Je la reverrai quand tu sauras me dire qui a léché ces filles. Peut-être qu’alors je t’accorderai une trêve de massue., lui fit-elle savoir.  

 

Il la scruta intensément avant d’esquisser un sourire.  

 

- Marché conclu !, annonça-t-il, lui tendant la main.  

- Prépare-toi pour la trêve de Noël., ajouta-t-il, se réjouissant d’avance.  

 

Il pourrait écumer les bars et cabarets les soirs de fête sans craindre de punition en retour. Ce serait un excellent Noël…  

 

- On verra ça, Ryô. Je te souhaite bon courage pour trouver un coupable idéal., lui annonça-t-elle, un sourire narquois aux lèvres, serrant sa main.  

- Eh bien… Ca promet…, pipa Miki, voyant le regard de défi qu’ils échangèrent.  

- S’ils avaient mis autant de cœur à se dévoiler, ils auraient déjà une grande famille., murmura-t-elle. 

 


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