Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 31 chapitres

Publiée: 01-12-21

Mise à jour: 31-12-21

 

Commentaires: 25 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: C'est l'histoire de deux nettoyeurs et un chien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un beau cabot de Noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment faire pour mettre une image dans une fanfiction?

 

C’est simple. Pour illustrer votre texte, il suffit de m’envoyer les images en question et de me dire où elles devraient se situer dans le texte. Je m’occupe du reste. Il faut vous connecter et utiliser le même email que celui que vous m’avez donné en vous inscrivant.

 

 

   Fanfiction :: Un beau cabot de Noël

 

Chapitre 18 :: Chapitre 18

Publiée: 19-12-21 - Mise à jour: 19-12-21

Commentaires: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 18  

 

Samedi 18 décembre.  

 

Quand elle rentra de sa visite à la gare, Kaori vit Ryô allongé sur le canapé une revue coquine en mains, Azor à ses côtés et Zora qui les regardait un peu perdue. Elle eut pitié d’elle et alla la voir.  

 

- Par moments, ils sont un peu bêtes mais il ne faut pas leur en vouloir…, lui dit-elle, lui caressant le crâne.  

 

Elle partit en cuisine et Zora la suivit, s’asseyant près de la porte. Avec un sourire, Kaori sortit de quoi préparer le repas. Elle était un peu fâchée de voir que Ryô n’avait même pas arrêté de feuilleter ses magazines alors qu’elle était rentrée mais elle se raisonna en se disant qu’elle ne voulait pas qu’il change, que c’était ainsi qu’elle l’avait toujours aimé.  

 

La chienne visiblement ne l’entendait pas de cette oreille puisqu’à peine quelques minutes plus tard, elle se leva et alla voir Azor, s’aperçut Kaori qui s’était mise sur le seuil de la porte pour voir ce qu’elle faisait. Comme il ne prêtait toujours pas attention à elle, chose à laquelle elle ne devait pas être habituée, elle le poussa de la truffe et il se tourna vers elle. Bien qu’il hésita un moment, il finit par la suivre jusqu’à leur couche. Kaori regarda si ça changeait quelque chose pour Ryô mais visiblement il ne s’en était même pas aperçu.  

 

Elle se demanda si elle devait faire pareil, aller chercher Ryô, tout du moins son attention, mais elle n’en eut pas la force et retourna en cuisine. Ryô n’était pas Azor : Azor avait d’abord prêté attention à Zora avant de se laisser distraire. Ryô avait déjà ce travers avant de la connaître. Elle posa l’éponge qu’elle avait attrapée et avec laquelle elle s’était mise à frotter inconsciemment le plan de travail. Ryô avait aussi déclaré qu’il n’était pas intéressé par elle, qu’elle ne lui faisait pas d’effet, qu’elle n’avait rien d’une femme. Ryô lui avait aussi dit pas plus tard qu’il y a deux jours qu’il avait été jaloux d’un homme qui lui tournait autour.  

 

Elle prit son courage à deux mains et sortit de la cuisine, jetant un regard aux deux chiens qui s’amusaient. Elle continua son chemin et alla s’asseoir sur le bord du divan près de Ryô.  

 

- Il… il n’y avait pas de message au tableau., lui annonça-t-elle, ne sachant par où commencer.  

- Ok., fit-il, continuant à lire son magazine.  

 

Décontenancée, elle faillit se relever et partir mais elle se força à rester et là et, après un court moment d’hésitation, elle attrapa le magazine et, maîtrisant son envie de le jeter au loin, le referma et posa sur la table basse. Loin de découvrir un regard furieux, elle en croisa un malicieux.  

 

- Tu en as mis du temps à te décider. Je n’attendais que ça depuis que tu es partie…, lui fit-il savoir.  

- Si Azor n’avait pas raffolé de la pub en page centrale…  

- Une pub en page centrale ? Ne me prends pas pour une idiote…, fit-elle avec une petite moue réprobatrice.  

- Bon d’accord, j’avoue que la page centrale était plutôt aguicheuse. Elle a permis de patienter jusqu’à ce que tu rentres. J’attendais que tu me voles dans les plumes., admit-il.  

- Mais pourquoi ? Si tu n’as plus envie de les lire, ne les lis plus., répondit-elle, incrédule.  

- J’ai encore envie de les lire mais toi, tu supporteras que je le fasse ?, l’interrogea-t-il.  

- Oui. Ca ne me plaît pas mais oui. Tu n’as pas à être parfait., lui affirma-t-elle.  

 

Il lui sourit, reconnaissant de ne pas avoir à changer du tout au tout pour être aimé d’elle, ce qu’il savait déjà mais c’était bon de l’entendre.  

 

- La prochaine fois que tu me prends mon magazine…, lui commença-t-il et elle se tendit en se disant qu’elle allait peut-être se prendre un savon.  

- Envoie-le valser sans hésitation., lui conseilla-t-il avec un sourire.  

 

Il attrapa son poignet et l’attira sur lui. Kaori lâcha un cri de surprise en atterrissant sur lui mais il savait parfaitement ce qu’il faisait et amortit sa chute. Il ne lui laissa cependant pas le temps de réfléchir et se mit à la chatouiller. Elle était allongée sur lui, le dos contre son torse, entourée de ses bras et elle n’avait donc aucun moyen de lui échapper. Elle se tortillait sur lui en riant de bon cœur et il se réjouissait de ce son très agréable. Son corps, lui, réagissait également mais d’une manière tout autre, lui donnant envie de bien autre chose, d’une chose bien moins innocente.  

 

Il continua cependant un moment jusqu’à ce qu’il ne se sente plus tout à fait sûr de pouvoir se contenir. Il se sentait déjà un peu à l’étroit dans son jean et Kaori risquait de se rendre compte qu’il commençait à bander et il ne voulait pas la mettre dans l’embarras alors qu’ils ne s’étaient même pas encore embrassés. Faisant attention à ce qu’elle ne réalise pas son état, il la fit basculer sur le côté et l’enlaça.  

 

- Merci pour ce bon moment. C’était très agréable., lui fit-il savoir, posant les lèvres sur sa nuque.  

- Pour moi aussi., murmura-t-elle, se laissant aller contre lui.  

 

Elle se sentit rougir en sentant quelque chose contre ses fesses. Elle s’immobilisa et fit comme si de rien n’était. A sa raideur soudaine, il comprit qu’elle avait compris et se demanda quoi faire.  

 

- Regarde-les tous les deux., fit-il, détournant son attention.  

- Dans deux jours, ils vont courir dans toute la pièce., lui affirma-t-il.  

 

Kaori fixa son attention sur les deux chiens qui avaient fini par se lever et visiter les lieux, se chamaillant parfois.  

 

- C’est vrai. Zora semble guérir plus vite avec lui., admit-elle.  

- C’est normal. Elle se sent bien là., lui dit-il, tapant du doigt sur son cœur.  

- Oui., souffla-t-elle.  

 

Il posa la main sur son ventre et le caressa du pouce doucement, légèrement. Kaori se tendit un peu avant de se détendre progressivement jusqu’à ce qu’Azor se mette à renifler le derrière de Zora.  

 

- Il fait quoi là ?, s’étonna Kaori, se relevant un peu.  

 

La question était plutôt rhétorique qu’autre chose mais elle n’avait pu s’empêcher de la poser.  

 

- Je crois que ce sont les préliminaires chez les chiens…, pipa Ryô, plutôt amusé.  

- C’est du rapide., lâcha-t-elle.  

- Si on allait au Cat’s ?, suggéra-t-elle, un peu gênée.  

- On les laisse ici tous les deux ?, lui demanda-t-il, un sourcil levé.  

- Non !, fit-elle, un peu offusquée.  

 

Elle n’avait pas envie de voir deux chiens s’adonner à ce qu’elle avait envie de faire avec Ryô. Elle se mit à rougir en pensant à l’impression que donneraient ces mots prononcés à haute voix et se mit à rire lorsque ces mêmes mots se transformèrent en images. Clairement, elle ne voulait pas le faire à la manière canine mais elle aurait bien aimé se retrouver nue avec lui et sentir leurs corps fusionner même si elle devait avouer qu’elle avait encore certaines craintes. A cette pensée, elle se mit à fumer par tous les pores de la peau.  

 

- Tout va bien ?, l’interrogea Ryô, une pluie de libellules autour d’eux.  

- Je… Oui oui., toussota-t-elle, allant chercher sa veste.  

- Azor, Zora, on sort !, les appela-t-elle.  

 

Dès que la porte s’ouvrit, les deux chiens trottèrent vers elle, visiblement heureux de sortir à nouveau ce matin et ils s’aperçurent rapidement qu’il ne s’agissait pas seulement de courir devant l’immeuble mais une vraie balade. Arrivés au Cat’s, Zora suivit son compagnon et l’imita en s’asseyant au pieds des tabourets des deux nettoyeurs après l’entrée fracassante de Ryô qu’elle avait observé d’un œil circonspect.  

 

- Deux chiens ?, lâcha Miki, n’en croyant pas ses yeux.  

- Vous vous reconvertissez ou vous êtes à ce point dans le rouge que vous en venez à faire dog sitters ?, les questionna-t-elle, malicieuse.  

- On s’entraîne pour l’avenir., pipa Ryô d’un ton très sérieux.  

 

Il s’attira deux regards surpris avant que l’un des deux ne se tourne vers Kaori dont le regard était toujours braqué sur son partenaire.  

 

- Tu es enceinte ?, couina la barmaid, le regard plein d’espoir.  

- Quoi ?!, s’étrangla Kaori.  

- Mais non ! On n’a même pas… Enfin, je veux dire… Je ne…, s’embrouilla-t-elle, craignant de dire quelque chose qui supposerait que leur relation avait évolué.  

 

Même s’il avait dit la veille que ça vaudrait le coup de voir l’air étonné de leurs amis à les voir enlacés, ça ne voulait pas forcément dire qu’il était prêt à se dévoiler.  

 

- Laisse au moins le temps au petit-ami de Kaori de se décider à l’embrasser., lâcha Ryô d’un ton désinvolte.  

- Il est un peu long à la détente mais que veux-tu ? Il doit vouloir trouver le bon moment…, ajouta-t-il.  

- Son petit…, s’étrangla à son tour Miki, les regardant tour à tour.  

- Oui, tu m’en as même parlé. Il est doux et affectueux et il n’a pas peur de montrer ses sentiments, lui…, lui rappela-t-il, moqueur.  

 

Au regard incrédule que Miki lança à Kaori, il sut qu’elle pensait qu’il pensait que Kaori avait vraiment trouvé un copain. C’était certainement la meilleure vengeance qu’il pouvait trouver. C’était jouissif d’autant que Kaori ne semblait pas disposée à révéler la supercherie à son amie.  

 

- Tu as aussi dit qu’il ne courait pas les filles…, ajouta-t-il, Azor venant quémander une caresse à la nettoyeuse qui ne se fit pas prier.  

- Figure-toi qu’ils se sont vus toute la semaine et qu’elle lui ramenait des petits plats. C’est mignon, non ?, enchaîna Ryô, posant le menton sur sa main.  

- Mais… tu ne dis rien ?, souffla Miki.  

- Pourquoi ? Je devrais dire quelque chose ?, lui retourna-t-il avec un air innocent.  

- Ah oui ! Quel manque de tact !, s’écria-t-il bondissant de sa chaise.  

- Félicitations Kaori !, cria-t-il, sortant les cotillons de rigueur.  

 

Ce ne fut pas une massue mais Zora qui se leva et aboya sur le nettoyeur avant de se mettre à gronder. Surpris, celui-ci se rassit prudemment en rangeant les artifices, laissant sa partenaire gérer la chienne.  

 

- Du calme, Zora. Il n’y a pas de danger. Couchée… Allez, couche-toi, tout va bien., lui assura-t-elle, la caressant doucement.  

 

Elle jeta un regard noir à Ryô avant de tourner la tête vers Azor qui jappa et de se recoucher près de lui.  

 

- Changeons de sujet, Miki., suggéra Kaori au moment même où la clochette tinta.  

- Ma Kaori chérie !, s’écria Mick, s’élançant dans les airs.  

 

Des aboiements furieux et l’apparition d’Azor, les crocs dehors, freinèrent le vol américain. La fusée Angel fut soudain privée de sa poussée magique et tomba en chandelle par terre, un golden retriever menaçant lui faisant face.  

 

- Help ! Houston, j’ai un problème ! May day ! SOS ! Vous auriez un os ?, fit-il, paniqué.  

 

Même Ryô devait avouer qu’Azor était impressionnant et il plaignait son ami de devoir lui faire face.  

 

- Azor, ça suffit ! Au pied !, lui ordonna-t-il, calmant l’animal instantanément.  

 

Comme pris en faute, il revint au pied de Ryô et le regarda, cherchant une certaine forme de pardon qu’il obtint sans attendre.  

 

- Tu es un bon chien. Allez couché., lui dit-il.  

- Quelle autorité naturelle !, siffla Mick, impressionné et surtout remis de ses émotions.  

- Tu es mûr pour être père !, plaisanta-t-il.  

 

Kaori baissa les yeux alors que le sujet tombait pour la deuxième fois en seulement quelques minutes mais Ryô ne se démonta pas.  

 

- Je proposerai à Kazue de les lui prêter. Tu pourras t’entraîner., lui retourna-t-il, amusé.  

- Ne dis pas de connerie…, souffla Mick, mal à l’aise.  

- On ne sait jamais. Ces choses-là peuvent si vite arriver…, l’acheva Ryô, prenant une gorgée de café.  

 

Derrière son sourire apparent, il n’en menait cependant pas large. La question ne se posait pas encore entre Kaori et lui mais que ferait-il si ça arrivait ou si elle lui demandait d’avoir un enfant ?  

 

- Je… Je dois m’en aller., fit soudain Mick, visiblement tendu, partant sans attendre.  

- Pauvre Kazue, elle ne doit pas s’attendre à ça., lâcha Kaori.  

- Non, c’est vrai. Je vais vous laisser aussi. Papotez entre filles, je vais emmener les chiens., suggéra Ryô, sortant une cigarette.  

 

Au regard sombre qu’elle croisa, Kaori sut que cette histoire venait de faire naître des doutes en lui. Elle le laissa cependant s’en aller, lui accordant un peu de temps.  

 

- Tu ne lui as pas tout dit ?, l’interrogea Miki.  

 

Kaori hésita à révéler la vérité à son amie mais se retint : si Ryô faisait marche arrière maintenant, elle aurait mal mais ils auraient au moins les apparences sauves. Alors elle haussa les épaules.  

 

- Tu vois bien que ça lui fait ni chaud ni froid., répondit-elle.  

- N’empêche, il a accepté les chiens chez vous. C’est un signe ça !, affirma Miki.  

- Peut-être… ou peut-être qu’il a juste eu peur de la massue., objecta Kaori.  

- Hmm… Oui, c’est possible aussi., admit la barmaid.  

- Alors où as-tu envoyé Umi ?, demanda la nettoyeuse, changeant de sujet de conversation.  

 

Elles papotèrent un moment jusqu’à la réapparition des deux chiens et de Ryô, venu la rechercher.  

 

- Par mesure de prudence. J’ai failli être enlevée il y a deux jours., argumenta la rouquine face à la surprise de son amie.  

- Je ne comprends pas comment il peut se montrer indifférent quand on le voit ainsi., se désola cette dernière.  

- Passe une bonne journée, Miki., la salua Kaori, éludant sa dernière phrase.  

 

Elle rejoignit son partenaire et les deux chiens dehors et ils regagnèrent l’appartement en silence, les animaux gambadant devant eux.  

 

Ils se mirent à table toujours dans le même silence pensif pour Ryô et Kaori le supporta un long moment avant de décider de se lancer à l’eau.  

 

- Ne te mets pas Martel en tête, Ryô…, lui lança-t-elle d’une voix posée.  

 

Il releva les yeux, l’interrogeant silencieusement.  

 

- Tu es tracassé par cette histoire de grossesse et de paternité, n’est-ce pas ?, expliqua-t-elle.  

- Oui., admit-il.  

- Ne fais pas de plans sur la comète. Je sais dans quoi je m’engage., lui dit-elle.  

 

Leurs regards se croisèrent, serein pour l’une, rassuré pour l’autre, et l’ambiance se détendit. 

 


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