Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 31 chapitres

Publiée: 01-12-21

Mise à jour: 31-12-21

 

Commentaires: 25 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: C'est l'histoire de deux nettoyeurs et un chien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un beau cabot de Noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un beau cabot de Noël

 

Chapitre 15 :: Chapitre 15

Publiée: 15-12-21 - Mise à jour: 15-12-21

Commentaires: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Merci pour vos commentaires qui font super plaisir. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 15  

 

Mercredi 15 décembre.  

 

- T’as retrouvé ta groupie ?, se moqua Mick, le lendemain en voyant Ryô au Cat’s avec le chien à ses pieds.  

- Après le savon qu’il s’est pris hier soir par Kaori, il a préféré venir avec moi ce matin., fit le nettoyeur, magnanime.  

 

Mick regarda son compère puis Azor sagement allongé au pied du tabouret avant d’interroger Miki du regard.  

 

- En fait, je pensais que Kaori le lui avait mis volontairement dans les pattes…, l’informa-t-elle, soudain intéressée.  

- Alors qu’a-t-il fait pour que Kaori se fâche ?, lui demanda-t-elle.  

- Je pense qu’il bluffe. Kaori est incapable de se fâcher contre un animal., objecta l’américain.  

- Oh que si, crois-moi. N’est-ce pas, Azor ? Kaori n’était pas contente hier soir…, fit Ryô à l’animal.  

 

Celui-ci mit les deux pattes sur son museau comme s’il se cachait.  

 

- J’y crois pas. Laisse-moi deviner…, le coupa Mick avant qu’il ne donne l’explication.  

- Si ça t’amuse…, lâcha Ryô.  

- Il a sali le séjour., proposa l’américain, Ryô secouant négativement la tête.  

- Il a dévalisé les armoires., continua-t-il.  

- Il a sorti tout le linge du panier à linge et l’a déchiqueté., suggéra Miki, se prenant au jeu.  

- Il a pissé sur le canapé., reprit Mick, alors que le nettoyeur rejetait toutes leurs réponses.  

- Alors là c’est moi qui l’aurais démonté., fit enfin ce dernier.  

- Il a trouvé tes magazines et tout déchiqueté… Ah non, Kaori aurait applaudi., se reprit l’américain.  

 

Il posa les doigts sur son menton, réfléchissant, et soudain son visage se transforma, son regard prit une lueur lubrique et ses lèvres un rictus pervers.  

 

- Il a piqué un de ses soutiens-gorges et a…, commença Mick, s’agitant sur son tabouret.  

 

Un plateau lui atterrit sur la tête, le calmant sur le champ.  

 

- T’es dégoûtant ! N’assimile pas Azor à ton cas., gronda Miki.  

- Azor adore les revues érotiques…, pipa Ryô, amusé.  

 

Ils avaient passé une heure ensemble, côte à côte, le matin même sur le canapé à feuilleter des magazines pendant que Kaori vaquait à ses occupations, leur lançant un regard désapprobateur.  

 

- Ne pervertis pas ce chien !, le sermonna Miki.  

- Ce chien a un sacré caractère alors ne t’inquiète pas pour lui. Bon, je dois y aller. Viens Azor., l’appela Ryô, se levant.  

 

Il les salua et s’en alla, laissant ses deux amis seuls.  

 

- Il est drôlement agréable avec cet animal… Je ne m’attendais pas à ça., fit Miki, stupéfaite.  

- Effectivement… S’il pouvait en faire de même avec Kaori, ce serait déjà bien., répondit Mick avant de se tourner vers elle, effondré.  

- Qu’est-ce qui ne va pas ?, lui demanda-t-elle, surprise.  

- Finalement, on n’a même pas su ce qui s’était passé entre Kaori et le chien…, lui fit-il remarquer.  

- Tu sais que dit comme ça, ça donne l’impression d’un truc glauque…, lui retourna-t-elle, un sourcil levé.  

- Et après, c’est moi qui ai l’esprit mal tourné…, pipa Mick, amusé.  

- N’empêche… Tu crois qu’il lui a piqué son soutien-gorge ?, l’interrogea-t-il.  

- J’en sais rien. Tu as entendu ce qu’il a dit ? Azor et lui ont regardé des revues érotiques…, lui rappela la barmaid.  

- Ouais… Je ne sais pas si je dois applaudir ou pas…, grommela l’américain, pensant à leur amie.  

 

Kaori pressa le pas pour arriver à l’heure au cabinet vétérinaire où Ryô devait la rejoindre pour déposer Azor. Même si elle était fâchée contre l’animal, elle ne le priverait pas de sa visite à Zora. C’était un moment essentiel pour les deux animaux. Elle avait profité d’être seule pour aller faire quelques courses en plus d’aller à la gare. Un sac dans les bras, elle se dépêchait de peur d’être en retard sachant que Ryô n’aimait pas vraiment attendre.  

 

Elle arriva avec soulagement en vue du cabinet et Ryô n’était pas encore là. Elle ralentit le pas et poussa un léger soupir de soulagement. Soudain, elle fut entourée de deux hommes costauds aux intentions vraisemblablement peu amicales. Elle n’eut pas le temps de dégainer une massue car ils la prirent chacun par un bras, les serrant très fort.  

 

- Maintenant, tu vas nous dire où il est…, gronda l’un des deux pendant que l’autre les entraînait vers une ruelle adjacente.  

- Je ne vous dirai pas où est le chien., répondit-elle, espérant que Ryô repartirait s’il ne la voyait pas.  

- On s’en fout du chien. On veut ce qu’il a pris !, l’informèrent-ils.  

- Ce qu’il… De quoi vous parlez ?, fit-elle, ne comprenant pas.  

- Ne fais pas l’innocente ! Rends-le nous !, la houspilla le deuxième.  

- Mais puisque je vous dis que je ne sais pas de quoi vous parlez., se défendit la rouquine.  

 

Arrivant près du cabinet vétérinaire, Ryô et Azor se tendirent en sentant une menace proche. Le chien partit en courant et le nettoyeur le suivit jusqu’à la ruelle où Kaori avait été emmenée par les deux gangsters. Il vit les deux hommes entourer sa partenaire, la surplombant d’une bonne tête, et pourtant elle ne se semblait pas avoir plus peur que ça. Elle semblait plus intriguée…  

 

- Messieurs, excusez le dérangement mais la demoiselle et moi avions rendez-vous., fit-il, restant calme.  

- Dégage !, lui ordonna l’un des deux sbires.  

- Avec plaisir mais avec la fille., répondit-il.  

- Tu sais quoi ? On va la garder et tu vas aller chercher ce que le chien nous a piqué. Quand tu nous le ramèneras, on te la rendra., fit le complice avec un sourire mauvais.  

- Tu as vraiment envie de rester avec eux ?, interrogea-t-il sa partenaire.  

- J’ai mieux à faire., gronda-t-elle, leur lançant un regard noir.  

- La ferme, c’est nous qui décidons !, cria le premier, dégainant une arme.  

 

Azor bondit sur l’homme qui avait les yeux rivés sur Ryô qui avait également sorti son magnum. Le hurlement de douleur ne se fit pas attendre ainsi qu’un cri effrayé de Kaori :  

 

- Azor, non !  

 

Elle sentit son cœur s’arrêter de battre lorsqu’elle entendit une détonation de balles et voyant que ce n’était pas Ryô qui avait tiré mais, soudain, le deuxième homme qui la tenait la relâcha après avoir pressé son bras douloureusement avant de se mettre à sautiller sur un pied en tenant l’autre et en criant de douleur.  

 

Azor, lui, n’avait pas lâché le bras du tireur qui finit par laisser tomber son arme. Dès que le chien relâcha l’homme, Kaori s’écarta et dégaina une massue pour écrabouiller ce dernier pendant que Ryô décochait un uppercut à son collègue blessé qui l’envoya valser dans les poubelles.  

 

- C’était un bon travail d’équipe., apprécia le nettoyeur, se baissant pour ramasser les courses qui s’étaient éparpillées sur le sol.  

- Bon, voilà. Je vous amène jusqu’à la porte du cabinet et je vous laisserai., fit-il, prenant le sac.  

- Enfin, si tu préfères, je peux garder Azor., proposa-t-il, se disant que ça permettrait à Kaori de se calmer encore un peu plus si elle en voulait encore au chien pour l’incident de la veille.  

- En fait… Azor doit venir., murmura-t-elle, se demandant si elle devait lui reproposer de venir avec eux.  

- Ah…, lâcha-t-il, étonné mais aussi impatient de savoir si elle voulait lui présenter son ami.  

 

Elle hésitait encore, se demandant si c’était le bon moment alors qu’ils avaient amorcé un tournant dans leur relation juste la veille, lorsqu’Azor attrapa la veste de Ryô et le tira pour qu’il vienne alors que la porte s’ouvrait.  

 

- Et si tu venais avec nous ?, murmura-t-elle enfin, anxieuse.  

- Avec plaisir. Je me tiendrai bien, promis., répondit-il d’un ton très sérieux.  

- Ne t’inquiète pas. Je suis sûre que ça se passera bien., le rassura-t-elle avec un léger sourire.  

 

Elle essayait de juguler son inquiétude pour pouvoir lui présenter la situation sous le meilleur jour. Il accepterait peut-être ainsi plus facilement la présence de Zora chez eux.  

 

- Masa est occupé mais vous connaissez le chemin., l’informa la secrétaire.  

- Merci., la salua Kaori, prenant le chemin de la salle où était la chienne.  

- Tu vas déranger le véto en plein travail ?, fit Ryô.  

 

Il était un peu étonné parce que ce n’était pas dans ses habitudes de déranger les personnes en plein travail mais il était aussi assez contrarié de voir qu’elle n’était pas perdue dans ces lieux. Combien de fois y était-elle déjà venue ? Depuis combien de temps ça durait ? Combien de temps avant que leur relation ne devienne officielle ? Quelques minutes, le temps que ce Masa sorte de son rendez-vous.  

 

- Ryô, tu viens ? C’est ici., l’appela-t-il.  

 

Il vit Azor disparaître sans attendre par la porte ouverte par Kaori et se disciplina pour la suivre sans montrer sa contrariété. La pièce était emplie de cages avec divers animaux enfermés dedans, visiblement soignés et en convalescence mais aucun humain n’était présent à part eux. Azor était déjà prêt d’une des cages, remuant la queue comme un fou.  

 

- Il a trouvé une miss mokkori chienne ?, plaisanta Ryô, un peu plus détendu.  

- Viens., fit Kaori, le prenant par le coude.  

 

Elle l’amena près de la cage de Zora dont elle ouvrit la porte.  

 

- Tu es sûre que…, s’étonna-t-il, jetant un regard derrière eux.  

- Oui, ne t’inquiète pas. Masa m’a donné la permission la première fois qu’on l’a visitée. Ryô, je te présente Zora., lui dit-elle alors que la chienne et Azor se faisaient la fête.  

- Zora ?, répéta le nettoyeur, ne s’attendant pas du tout à rencontrer un nouvel animal.  

- Oui, Zora. Zora est… comment dire ? L’amie d’Azor, sa chérie., expliqua-t-elle.  

- Regarde-les tous les deux. Ils sont mignons, non ?, lui dit-elle, passant un bras autour du sien.  

 

Elle espéra qu’il ne la repousserait pas. Ryô ne dit rien, trop occupé à observer les chiens et à essayer de comprendre ce que cela signifiait. Elle voulait lui présenter un chien… Pas son amoureux mais un chien ? Que devait-il penser : qu’il s’était trompé sur toute la ligne ou qu’elle voulait encore lui cacher sa liaison avec un autre pendant un temps ? Zora était-elle un leurre pour expliquer ses venues régulières au cabinet, un accident devenu une chance pour elle ? Il n’irait jamais jusqu’à dire qu’elle avait été capable de blesser un animal pour couvrir ses arrières. Elle n’en était pas capable.  

 

- Ryô ?, fit-elle d’une toute petite voix.  

- Pardon… Oui, ils sont mignons., se reprit-il.  

- Comment tu as dit qu’elle s’appelait ?, lui redemanda-t-il.  

- Zora… C’est… C’est moi qui l’ai appelée ainsi., lui avoua-t-elle.  

- Laisse-moi deviner. Azor, Zora… Tu ne t’es pas foulée mais ça lui va bien…, fit-il, s’agenouillant pour laisser la chienne l’approcher.  

 

Azor s’interposa en le défiant du regard un long moment. C’était comme s’il lui faisait la leçon avant de laisser sa belle l’approcher et Ryô ricana un bref instant. Même lorsqu’il la laissa passer, le chien resta à côté de Zora. Il avait presque l’impression de se voir avec Kaori… sauf qu’il s’était rarement tenu si près d’elle.  

 

- Bonjour toi., fit-il, tendant la main.  

 

La chienne approcha et renifla ses doigts avant de les lécher.  

 

- Que t’est-il arrivé ?, l’interrogea-t-il, voyant la cicatrice à sa patte.  

- Elle a certainement été attaquée par un autre chien. Elle a failli mourir mais elle se remet bien d’après Masa., lui apprit Kaori.  

- C’est une bonne chose. Et on sait à qui elle appartient ?, la questionna-t-il.  

- Elle n’avait ni collier ni tatouage. Masa a vérifié hier. Donc elle n’a pas de propriétaire., répondit-elle, se mordillant la lèvre.  

 

Ryô sourit avant de se tourner vers sa partenaire. Il pouvait voir sa nervosité et il n’eut pas à cœur de la garder dans l’incertitude.  

 

- Je suppose qu’il lui faudra un endroit quand elle sortira d’ici ?, lui demanda-t-il.  

- Oui., souffla Kaori.  

- Et visiblement, Azor et elle ne peuvent être séparés…, constata-t-il.  

- Non., répondit-elle.  

 

Il se releva et se tourna vers sa partenaire. Il approcha jusqu’à être face à elle et toucha ses doigts légèrement.  

 

- Demande-moi, Kaori., lui dit-il à voix basse.  

- Est-ce… est-ce qu’elle peut venir à la maison avec Azor ? Il la protège., se lança-t-elle, lui lançant un regard implorant.  

 

Son sourire s’accentua face à cela. Il aimait son côté bon samaritain même s’il avait ses désagréments.  

 

- Tu vois, c’était pas si dur., la taquina-t-il.  

- Oui, elle pourra venir. Elle est mokkori tout plein après tout…, répondit-il avec un clin d’oeil.  

- Et ça occupera Azor pendant qu’on sera à deux., lui fit-il savoir.  

- A… A deux ?, pipa-t-elle, la bouche soudain sèche.  

- J’ai mis le temps, Kaori mais je suis sur des rails maintenant et il n’y a pas de marche arrière possible. Alors si quelque chose… ou quelqu’un… devait se mettre entre nous, fais-le moi savoir maintenant…, la prévint-il très sérieusement.  

 

Elle le regarda bouche bée, complètement sidérée par sa déclaration complètement inhabituelle.  

 

- Ryô…, commença-t-elle.  

- Kaori ! Je suis ravi de te voir., la salua Masa, arrivant dans la pièce.  

 

Sans lui laisser le temps de réagir, il la prit dans ses bras et l’enlaça étroitement.  

 

- Tu m’as manqué hier. Une journée sans ton sourire… ah…, soupira-t-il.  

- Heureusement tu es là maintenant.  

- B… Bonjour Masa., bafouilla-t-elle, sentant le regard de Ryô sur elle.  

- Zora est dehors. C’est bien. Je vois que tu fais comme chez toi, comme je te l’avais demandé. C’est super !, s’exclama le vétérinaire, se tournant vers les chiens.  

- Et toi, Azor, tu es propre, mon grand ! Ca n’a pas dû être chose aisée… Combien de temps ?, interrogea-t-il Kaori, se tournant vers elle.  

- Une matinée mais ça aurait certainement duré bien plus longtemps sans l’aide de Ryô., fit-elle, posant la main sur le bras de son partenaire.  

- Ryô, je te présente Masa, le vétérinaire de ce cabinet. Il a sauvé Zora. Masa, je te présente Ryô, mon…, les présenta-t-elle.  

- Partenaire. Je suis son partenaire., la coupa le nettoyeur.  

 

Il voulait lui laisser le temps de décider avec qui elle voulait continuer son chemin et de régler son histoire avec lui, le cas échéant. Il pouvait attendre encore un peu, avoir cette patience-là et continuer l’approche en douceur. Ca lui convenait bien.  

 

- Vous avez fait du bon boulot, doc., reconnut Ryô.  

- Merci mais elle a eu le soutien dont elle avait besoin. Kaori a fait ce qu’il fallait avec Azor., la complimenta Masa.  

- J’ai juste fait ce que je pensais devoir faire., murmura-t-elle, gênée.  

- Toujours aussi modeste, ma Kaori., fit le nettoyeur, passant un bras autour de ses épaules, l’air de rien.  

 

Il vit que son petit stratagème avait mis le doute dans l’esprit du vétérinaire sur la nature exacte de leur relation. En même temps, Kaori était touchée et se mit à rougir, ce qui était très mignon aussi.  

 

- Si tu veux, je peux regarder Azor et chercher un tatouage pour savoir qui est son propriétaire.  

- Oui… Ce serait bien., concéda Kaori même si elle n’avait pas du tout envie de se séparer de lui.  

 

Masa s’agenouilla près d’Azor et le caressa avant de l’examiner. Il trouva ce qu’il cherchait et le nota sur un post-it.  

 

- J’aurais une réponse demain., lui promit-il.  

- Merci Masa. Concernant Zora, combien de temps encore penses-tu qu’elle devra rester ici ?, l’interrogea-t-elle.  

- Tu ne veux plus venir me voir ?, lui retourna-t-il avec un léger sourire amusé.  

- Non… Bien sûr que non… C’était juste pour savoir., fit-elle, un peu gênée.  

- Je plaisante… Demain ou après-demain peut-être., lui répondit-il, posant une main sur son avant-bras.  

 

Ryô serra les dents en voyant cela mais ne dit rien malgré l’envie fulgurante de lui envoyer un poing dans la figure après lui avoir mis une balle dans la main coupable.  

 

- Super, merci., répliqua Kaori, soulagée.  

- Si on rentrait maintenant ?, suggéra Ryô.  

- Oui, ce serait une bonne idée., approuva-t-elle.  

 

Zora fit un peu de difficulté pour retourner dans sa cage et geignit en voyant partir un Azor aussi peu désireux de s’éloigner.  

 

- On revient demain., leur dit la rouquine, comprenant leur tristesse.  

- C’est toujours dur de voir une personne proche nous échapper., pipa Ryô d’une voix impassible.  

- Ce n’est que temporaire., objecta-t-elle.  

- Certaines choses temporaires ont des goûts d’éternité., répondit-il.  

 

Il claqua des doigts et Azor finit par le suivre. Ils rentrèrent à l’appartement où le chien vaqua à ses aises entre les étages. Lorsqu’il gratta à la porte de la chambre de Kaori, celle-ci lui adressa un regard méfiant et s’agenouilla.  

 

- Je te préviens : si tu détruis autre chose, je te coupe les oreilles., gronda-t-elle.  

 

Azor geignit et rabattit ses oreilles comme s’il avait compris. Pour atténuer ses craintes, elle gratta entre ses oreilles avant de lui ouvrir la porte. Un pincement au cœur, elle regarda sa poupée Ryô éventrée, la mousse sortant de son ventre.  

 

- Tu t’en remettras ?, plaisanta son partenaire derrière elle.  

- Je ne sais pas. L’avenir nous le dira., répondit-elle, lui lançant un regard où luisait une flamme d’espoir.  

 

Ryô enfonça les mains dans ses poches et se contenta de lui sourire. Il n’y avait plus qu’un obstacle à chasser…  

 


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