Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 31 chapitres

Publiée: 01-12-21

Mise à jour: 31-12-21

 

Commentaires: 25 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: C'est l'histoire de deux nettoyeurs et un chien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un beau cabot de Noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un beau cabot de Noël

 

Chapitre 25 :: Chapitre 25

Publiée: 25-12-21 - Mise à jour: 25-12-21

Commentaires: Bonsoir, voici la suite de ce calendrier de l'avent. J'espère que vous avez passé un bon réveillon et un joyeux Noël. Bonne lecture et merci pour vos reviews^^

 


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Chapitre 25  

 

Samedi 25 décembre, très tôt le matin…  

 

Rompus par la soirée qu'ils avaient passée avec leurs amis, Ryô et Kaori rentrèrent chez eux et montèrent directement à l'étage.  

 

- Dors bien, Sugar. On se revoit dans nos rêves., lui dit-il, remettant en place une mèche rebelle.  

 

Surprise qu'il veuille en rester là pour cette nuit alors qu'il n'y avait plus de danger canin, elle ne put qu'acquiescer. Malgré son envie de plus, Ryô l'embrassa légèrement sur les lèvres avant de se diriger vers sa chambre, la laissant seule.  

 

Un peu déçue, Kaori se dirigea vers la salle de bains où elle se démaquilla et se rafraîchit un peu avant de retourner dans sa chambre. Néanmoins, elle n'avait pas envie de passer la nuit seule et poussa jusqu'à la chambre de Ryô. Devant la porte, elle hésita cependant, se disant qu'il avait certainement de bonnes raisons pour ne pas vouloir passer la nuit avec elle. Peut-être lui préparait-il une surprise qu'elle gâcherait en frappant…  

 

- Bonne nuit…, murmura-t-elle avant de retourner dans sa chambre, inconsciente du soulagement de son partenaire qui avait suivi des moindres mouvements.  

 

En silence, elle se déshabilla avant d'enfiler son pyjama. Prête, elle s'étira comme un chat en laissant échapper un énorme bâillement de fatigue. Assise sur le bord de son lit, elle retira sa bague en pensant, émue, à son frère qui lui manquait comme toujours en cette période avant d'écarter la couette pour se glisser dans son lit.  

 

- Mais… Qu'est-ce que c'est ?, s'étonna-t-elle, attrapant une peluche cachée sous ses draps.  

 

Elle la retourna et distingua les traits d'un golden retriever, le cou ceint d'un noeud rouge. Un chaud sourire étira ses lèvres en repensant à Azor et Zora mais surtout à la seule personne qui avait pu laisser ça ici.  

 

- Ryô…, murmura-t-elle, serrant la peluche contre elle.  

 

Ainsi, c'était ce qu'il l'avait poussé à la laisser entrer dans sa chambre. Elle devait découvrir ça. Il avait donc vraiment compris bien avant qu'elle ne l'admette la meilleure solution pour les chiens. Cette seule pensée lui amena les larmes aux yeux. Il la connaissait tellement bien…  

 

- Si tu as besoin d'un gros câlin, je suis là., entendit-elle soudain.  

 

Surprise, elle sursauta sur son lit et, baissant les yeux, elle vit Ryô apparaître de dessous son lit.  

 

- Mais que fais-tu là ?, lui demanda-t-elle.  

- Tu as perdu ton mannequin fétiche... Je le remplace., répondit-il, malicieux.  

- En plus, avec la version améliorée, il y a quelques fonctionnalités supplémentaires : température corporelle, câlins en retour, la parole, les baisers et le sexe sous toutes ses formes si affinités..., fit-il, coquin.  

 

Il sortit totalement de sa cachette et vint s'asseoir à ses côtés, l'enlaçant.  

 

- Je croyais dormir seule cette nuit., lui dit-elle.  

- Et tu étais déçue, n'est-ce pas ? C'est pour cela que tu t'es rendue jusqu'à ma chambre..., lui retourna-t-il, posant les lèvres dans son cou.  

- Oui. Merci pour le chien., murmura-t-elle.  

- De rien. Merci d'être revenue. Tu aurais gâché ma surprise sinon.  

 

Il posa la main sur sa joue et amena son visage au sien avant de l'embrasser. Elle se tourna vers lui et l'enlaça, laissant tomber la peluche sur le lit. Le baiser s'enflamma et les mains commencèrent à voyager sur les corps.  

 

- Je t'ai parlé de la fonction transport ?, lui demanda-t-il, souriant contre ses lèvres.  

- Non.  

 

Il prit ses jambes qu'il posa sur les siennes et la souleva comme une plume, la faisant rire.  

 

- Dis-moi avant que je sorte d’ici… Tu as encore l’intention de recueillir des chiens ?, lui demanda-t-il.  

- Non…, rit-elle.  

- Des chats ?, insista-t-il.  

- Non plus.  

- Des oiseaux ?  

- Un poisson rouge peut-être ?, lui retourna-t-elle.  

- Un petit poisson rouge qui ferait des bulles dans son bocal comme ça…, ajouta-t-elle, creusant les joues et imitant le poisson.  

 

Ryô se mit à rire à son tour avant d’écraser ses lèvres, sentant son cœur se gonfler de cet amour qu’il ne voulait plus contenir.  

 

- Je vais t’emmener dans mon bocal et, si tu en as envie comme moi, je compte te faire l’amour pour le reste de la nuit… voire de la journée…, la prévint-il.  

- Il est deux heures du matin…, souffla-t-elle, le cœur battant.  

- Ca nous laisse vingt-deux heures de cette journée et ça me ferait un magnifique cadeau de Noël mais si et seulement si tu en as envie, si tu te sens prête., lui dit-il, lui lançant un regard calme et posé.  

 

Elle caressa ses cheveux couleur de jais et l’observa, sentant en effet son corps détendu, voyant son regard chaud et serein.  

 

- Je me sens prête et j’en ai envie. Tu m’emmènes dans ton palais ?, murmura-t-elle, effleurant ses lèvres.  

- Tu ne veux pas emmener la peluche avec ?, lui demanda-t-il.  

- Je la garderai près de moi les soirs où tu devras sortir. Pour les autres moments, je t’aurai., répondit-elle, lui adressant un regard mutin.  

- J’adore l’idée., approuva-t-il, passant le seuil de la chambre pour l’emmener dans la sienne.  

 

Il la déposa sur le sol tout en la gardant près de lui, collée contre son corps. Leurs lèvres se scellèrent à nouveau, affamées, avides, parfois douces, parfois sauvages. Leurs échanges s’enflammèrent. Les mains voyagèrent sur les corps, explorant les silhouettes habillées. Peu à peu, la température monta et les vêtements de Ryô commencèrent à tomber.  

 

Sa chemise fut déboutonnée par les doigts agiles mais un peu anxieux de Kaori. Elle releva un instant les yeux vers son compagnon, se demandant s’il appréciait ce qu’elle faisait, si elle lui donnait du plaisir et, comme s’il comprenait ses pensées, Ryô se pencha et l’embrassa langoureusement avant de continuer sur sa joue puis de descendre sur sa nuque. Lorsqu’il se redressa pour la regarder, elle lui sourit légèrement et posa les lèvres sur sa clavicule avant de se laisser aller à explorer la zone découverte. S’enhardissant, elle fit glisser la chemise de ses épaules puis sur ses bras, suivant le tissu. Elle aimait le toucher, sentir sa peau sous ses doigts, sa chaleur, sa douceur, les légères cicatrices qui parsemaient ses membres. Lorsqu’elle glissa de ses mains et tomba par terre, leurs doigts restèrent enlacés et leurs bouches se trouvèrent, se goûtant avec plaisir.  

 

A peine séparés, Ryô la fit se retourner et parcourut du bout des doigts son dos dénudé avant de poser les lèvres sur ses épaules. Il glissa le long de sa colonne vertébrale avant de remonter et de faire glisser les bretelles de sa robe sur ses bras.  

 

- Je peux te l’enlever ?, lui demanda-t-il, se demandant si elle était prête.  

- Oui. J’ai confiance en toi.  

 

Comme elle l’avait fait, il fit glisser les bretelles le long de ses bras en les effleurant du bout des doigts. Il la sentit onduler légèrement contre lui pour l’aider à faire tomber le tissu, découvrant sa poitrine laiteuse. Il se força à garder le mouvement lent malgré son envie pressante de toucher ses deux collines qui semblaient le narguer.  

 

- Tu es délicieusement belle…, lui murmura-t-il à l’oreille, remontant sur son ventre alors que ses bras étaient libres.  

 

Il descendit sur ses hanches et acheva de lui ôter sa robe qui tomba par terre. Lentement, il remonta sur son abdomen, tout en butinant sa nuque avant de caresser ses seins. Il sentit sa tête se poser contre son épaule et croisa son regard empli d’amour et de désir pour lui. Il alla chercher ses lèvres et ils partagèrent un long baiser sensuel. Kaori finit par se retourner dans ses bras, plaquant sa poitrine contre le torse musclé de son compagnon. Elle parcourut des mains son dos large, ses épaules avant d’aller caresser ses reins, sentant contre sa cuisse le désir grandissant de Ryô.  

 

Elle s’écarta de lui et posa les mains sur sa ceinture. Elle la défit avant de s’attaquer à son bouton et sa braguette. Elle hésita un instant sur ce qu’elle devait faire ensuite et finit par glisser la main dans son pantalon pour le caresser. Les doigts masculins retrouvèrent les pointes de ses seins et les caressèrent, attisant son désir comme elle attisait le sien. Quand elle n’en put plus, elle fit tomber son pantalon avant de le soulager de son caleçon, le laissant nu face à elle encore vêtue de son dernier rempart textile.  

 

Les joues légèrement teintées par son audace et le désir qui l’habitait, elle releva les yeux vers son partenaire, ses lèvres entrouvertes laissant échapper un souffle court et saccadé. Ryô caressa sa joue avant d’encadrer son visage et de l’embrasser tendrement. La prenant par la main quand ils se séparèrent, Ryô l’emmena jusqu’au lit où il s’assit, la mettant devant lui. Il posa les lèvres sur son ventre et l’embrassa largement avant d’attraper les bords de sa culotte et de la faire glisser le long de ses jambes. Il l’attira ensuite à ses côtés et ils s’allongèrent l’un à côté de l’autre.  

 

Un long moment, ils se regardèrent, effleurant des yeux le corps nu et excité de l’autre avant de laisser les doigts repartir en exploration. Ils se contemplaient, recevant les attouchements légers de l’autre et en éprouvaient un grand plaisir, l’attente nourrissant l’envie de se fondre en l’autre. Progressivement, ils se rapprochèrent et leurs lèvres se retrouvèrent, leurs corps se pressèrent l’un contre l’autre, les mains repartirent à l’assaut des zones déjà conquises puis à la découverte des terrains inconnus, le tout dans une espèce de lutte acharnée qui les faisait passer l’un sous l’autre chacun leur tour jusqu’au moment où Ryô se redressa sur sa partenaire, plongeant dans ses yeux noisette.  

 

Kaori soutint son regard un long moment avant de poser les mains sur ses avant-bras. Le moment était venu et ils en étaient tous deux conscients. Elle glissa sur ses bras, ses épaules avant de remonter sur sa nuque et de l’attirer à lui. Echangeant un baiser d’une tendresse infinie, elle lui ouvrit les portes de son intimité et le sentit glisser en elle, ne pouvant retenir un soupir de contentement. Le sentant s’immobiliser, elle ouvrit les yeux et croisa son regard sombre qui semblait l’envelopper d’un cocon de douceur. C’était presque comme si elle pouvait lire les mots qu’il lui disait en pensée et son cœur se gonfla de chaleur.  

 

Sûre d’elle comme jamais, elle caressa ses joues et déposa un baiser sur ses lèvres. Elle le sentit alors se retirer avant de revenir et lui prendre la dernière chose qui lui restait de sa vie antérieure. Elle était sienne désormais, entièrement à lui et c’était le plus beau cadeau de Noël qu’il pouvait lui faire. Elle l’entoura pour le remercier de ce présent qui la faisait se sentir si bien, enfin complète et oublia toute gêne qu’elle pouvait encore avoir. Elle laissa son corps et son cœur prendre le contrôle pour lui montrer tout ce qu’elle ressentait pour lui et tout ce qu’il lui faisait ressentir.  

 

Ryô s’entendit gémir en se perdant en elle. C’était encore meilleur que tout ce qu’il avait pu imaginer, plus doux, plus beau, plus simple. Même si elle était novice, il éprouvait un plaisir sans commune mesure et il ne se posait même pas la question de la raison. Elle était très simple en fait : ils s’aimaient. Ils ne communiaient pas que de corps. Il avait l’impression, certainement idiote mais il n’en démordrait pas, que leurs cœurs battaient à l’unisson, qu’il entrait dans son monde et qu’elle l’imprégnait de son essence.  

 

Il entendit les gémissements de Kaori montait en décibel comme les siens. Il sentait son corps trembler contre le sien et savait qu’elle était proche de l’orgasme et, s’il ne voulait pas l’en priver, il tentait malgré tout de le contrôler pour l’atteindre en même temps qu’elle. Il n’eut pas à attendre longtemps cependant. Les premiers signes firent leur apparition quelques instants plus tard et il ne contrôla plus rien.  

 

Kaori sentit la vague du plaisir la frapper de plein fouet et elle s’accrocha aux épaules de son amant, amant qui se figea en elle à peine quelques secondes plus tard, le cœur battant, à moins que ce ne fut le sien, le corps moite de sueur comme le sien et le souffle court. Elle posa les lèvres sur sa joue et il se tourna pour l’embrasser langoureusement. S’écartant, il se mit sur le dos et Kaori vint se lover contre lui. La main sur son ventre, elle dessinait des arabesques qu’il traçait, lui, sur son épaule. Rien ne semblait pouvoir briser cette bulle confortable dans laquelle ils étaient plongés.  

 

Au bout d’un long moment, Kaori posa les lèvres sur le torse de Ryô et déposa le premier d’une série de baisers sur sa peau encore humide et chaude. Se sentant enfin libre de l’aimer et forte de la confiance qu’ils avaient l’un en l’autre, elle laissa sa main glisser jusqu’à son intimité et le caressa avant de glisser sur lui, se redressant. Les doigts de Ryô glissèrent sur ses cuisses, effleurèrent sa toison avant de remonter le long de son corps. Il caressa son ventre, ses seins avant d’effleurer sa gorge.  

 

- Tu ne veux pas dormir ?, lui demanda Ryô.  

- Non… Je me sens… vivante et pleine d’énergie et je doute que tu souhaites t’arrêter maintenant., lui fit-elle, mutine.  

- Tu te sens bien alors ?, s’inquiéta-t-il.  

- Oui, très bien., lui assura-t-elle, se penchant sur lui.  

- Je suis ton cadeau de Noël., lui apprit-elle, l’embrassant.  

- Je vais vraiment commencer à apprécier Noël. Fais-moi une promesse., lui demanda-t-il, l’écartant à peine de lui pour pouvoir plonger dans son regard.  

- Laquelle ?, répondit-elle, avide de pouvoir goûter de nouveau à ses lèvres.  

- Sois mon cadeau de Noël tous les ans désormais. Ca me suffit amplement., fit-il, ne lui laissant même pas le temps d’acquiescer avant de l’embrasser à nouveau.  

 

Il la fit basculer sur le dos, approfondissant rapidement leur échange. Ils s’aimèrent à nouveau, retrouvant ce petit bout de paradis qu’ils venaient de côtoyer, et, lorsqu’ils finirent par redescendre du nuage sur lequel ils étaient montés, ils s’endormirent, enlacés pour quelques heures. Le réveil fut de nouveau très sensuel et il leur fallut toute la volonté du monde pour quitter le lit et aller déjeuner rapidement. Rapidement était le but mais il traîna en longueur, le couple n’arrivant que peu à se quitter pour cuisiner. Kaori finit par repousser Ryô en riant, lui intimant de préparer le café pendant qu’elle se résolvait à sortir des toasts qu’elle fit griller, le menaçant d’une cuillère en bois lorsqu’il faisait pour approcher.  

 

- Tu penses vraiment m’arrêter avec ça ?, ironisa-t-il.  

- Tu sais que je peux faire mal avec un objet en bois., lui rappela-t-elle.  

- Je sais mais tu ne peux plus me faire mal maintenant. La seule femme à laquelle je compte m’attaquer, c’est toi. Tu n’en arriverais tout de même pas à me faire mal parce que j’ai envie de toi ?, l’interrogea-t-il.  

- Non sauf si ça peut te nuire…, répliqua-t-elle, malicieuse.  

- Me nuire ? Te faire l’amour ne me nuira jamais., fit-il d’une voix suave.  

- Ne pas manger, si., lui retourna-t-elle.  

- Alors tu ne bougeras pas de là tant que les toasts ne sont pas finis., le prévint-elle.  

 

Il sourit, touché par sa manière de prendre soin de lui toujours aussi férocement. Il approcha d’elle et, alors qu’elle brandissait sa cuillère de bois, la lui prit des mains et la posa sur le plan de travail. Il la saisit par les épaules et posa les lèvres sur son front.  

 

- Merci., fit-il avant de retourner près de la cafetière.  

 

Surprise, elle l’observa avant de lui sourire. Ils déjeunèrent avec plus ou moins de réserves mais, dès la fin, ils se retrouvèrent pour combler une autre faim qui les laissa repus, allongés sur le divan. Serrés l’un contre l’autre, ils observaient le sapin et non loin la couche encore en place des deux chiens.  

 

- Ils ne te manquent pas de trop ?, l’interrogea-t-il.  

- Si, un peu… beaucoup…, admit-elle.  

- Je m’en doute. Si tu en as besoin, on peut aller les voir., lui proposa-t-il.  

 

Elle le regarda et lui sourit, touchée de sa prévenance. Elle prit le temps d’y réfléchir malgré son envie de lui dire oui et elle finit par secouer la tête.  

 

- Non. Il faut leur laisser le temps de s’adapter là-bas et je ne pense pas qu’y aller serait une bonne idée., refusa-t-elle.  

- Tu es sûre ?  

- Oui et de toute façon, tu ne me laisses pas beaucoup de temps pour y penser., lui opposa-t-elle.  

- Je suis ton humble serviteur., fit-il avec un sourire malicieux.  

 

Elle lui rendit son sourire et ils s’embrassèrent langoureusement.  

 

- Tu avais prévu un cadeau pour les chiens ?, fit-il, avisant un paquet sous le sapin.  

- Non, c’était ton vrai cadeau de Noël., lui apprit-elle.  

- Un deuxième cadeau ? Chouette., souffla-t-il, se levant avec le regard d’un gamin.  

 

Il alla chercher le cadeau, se fichant bien d’être vu nu, et revint vers sa compagne. Il retira le papier sans aucune précaution, le déchirant en mille morceaux qui volèrent dans les airs avant d’ouvrir le carton.  

 

- Qu’est-ce que…, fit-il, étonné, se tournant vers elle.  

- Je… Je sais à quel point tu y tenais alors… J’ai fait des pieds et des mains pour retrouver…, commença-t-elle.  

 

Elle ne put finir sa phrase, bâillonnée par les lèvres de son compagnon. Il lâcha le carton, les revues érotiques se répandant sur le sol, alors qu’il allongeait sa compagne sur le divan, lui montrant à quel point il lui était reconnaissant d’être la femme qu’elle était, généreuse, douce et attentionnée.  

 

- Quelle idée, Kaori… Comment as-tu eu le courage d’aller chercher tous ces numéros alors que tu détestes que je les lise ?, la questionna-t-il.  

- Parce que tu aimes les lire. C’est ça l’objet d’un cadeau, non ? Faire plaisir à la personne à qui on l’offre., lui répondit-elle simplement.  

- Dommage que je n’en ai plus besoin désormais. Je sais avec qui occuper mon temps libre maintenant., lui apprit-il, la serrant contre lui.  

 

Il se redressa et lui tendit la main.  

 

- Viens, on retourne au lit., lui dit-il avec un sourire chaud.  

- Marre de faire des galipettes dans le canapé ?, le taquina-t-elle.  

- Non, j’ai envie de dormir un peu., lui apprit-il.  

- D’accord. Tout ce que tu voudras., acquiesça-t-elle, glissant les doigts dans les siens.  

- Alors je veux juste dormir en te tenant dans mes bras. Tu es ma peluche, Kaori, la douceur dans ce monde de dingue., lui dit-il, l’enlaçant.  

- Ton cadeau de Noël le temps qu’on sera ensemble., lui promit-elle.  

- Mon cadeau de Noël jusqu’à la fin de nos jours., la corrigea-t-il, lui lançant un regard empli de promesses. 

 


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