Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 31 chapitres

Publiée: 01-12-21

Mise à jour: 31-12-21

 

Commentaires: 25 reviews

» Ecrire une review

 

HumourRomance

 

Résumé: C'est l'histoire de deux nettoyeurs et un chien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un beau cabot de Noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment compter le nombre de mots dans mon chapitre?

 

On peut le faire dans Microsoft Word. Allez dans Outils > Statistiques Les statistiques de votre texte apparaissent.

 

 

   Fanfiction :: Un beau cabot de Noël

 

Chapitre 11 :: Chapitre 11

Publiée: 11-12-21 - Mise à jour: 11-12-21

Commentaires: Bonjour, Voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31


 

Chapitre 11  

 

Samedi 11 décembre.  

 

- Bon, j’ai le shampooing pour chien, des serviettes. L’eau est réglée sur tiède. J’ai le produit anti-puces… Tout est prêt… Ne reste qu’à amener Azor jusqu’ici… et le retenir., soupira Kaori, observant sa salle de bains.  

 

Elle avait rangé tout ce qui pouvait l’être pour limiter les risques de casse. Elle se doutait qu’après le passage du chien, ce serait probablement un véritable chantier mais elle avait promis à Ryô de le laver et elle ne pouvait qu’admettre qu’il en avait bien besoin. Son odeur avait déjà commencé à envahir l’air de l’appartement et ce n’était pas ragoutant.  

 

- Bon, quand faut y aller, faut y aller., s’encouragea-t-elle, sortant de la pièce.  

- Azor ! Tu viens mon chien !, l’appela-t-elle du palier.  

 

Sa tasse de café à la main, Ryô regarda l’animal se lever, la queue remuant avec plaisir, et partir en courant vers l’étage. Il avait déjà dû le retenir à plusieurs reprises de monter découvrir les lieux le temps que Kaori aille au magasin acheter ce dont elle aurait besoin. Il avait fini par l’emmener dehors, le laissant errer devant l’immeuble jusqu’à ce qu’elle rentre. Dès qu’il fut hors de vue, il retourna dans la cuisine pour finir son journal, se lavant les mains de ce qui allait se passer en haut.  

 

Lorsqu’Azor arriva sur le palier, il fut accueilli par des caresses et des grands sourires, des paroles d’encouragement. Kaori prit le temps de le chouchouter pour lui rappeler qu’elle ne lui voulait que du bien avant de doucement partir vers la salle de bains. Il la suivit, découvrant les lieux avec plaisir.  

 

- Azor, par ici., l’appela-t-elle alors qu’il partait vers la buanderie.  

 

Elle ouvrit la porte de la salle attenante à la salle de bains et lui fit signe de venir. Un peu contrarié dans ses plans, le chien hésita, regarda vers la pièce qu’il visait avant et finalement la rejoignit au grand soulagement de la rouquine qui avait un panier de linge assez rempli qui aurait pu faire le bonheur du cabot… Doucement, elle referma la porte derrière lui, prévenant tout risque de fuite. Elle prit son courage à deux mains et, caressant l’animal, elle ouvrit l’autre porte, entrant en première. Il la suivit et elle referma aussitôt.  

 

Azor regarda la baignoire puis la jeune femme et recula. Kaori eut de la peine pour l’animal et s’agenouilla à ses côtés.  

 

- Je sais que tu n’aimes pas ça. Je l’ai bien compris mais tu ne peux pas rester dans cet état. Ryô ne voudra pas que tu restes dans l’appartement. Et puis pour Zora, ce serait bien aussi de te voir tout beau tout propre., l’encouragea-t-elle.  

- Viens…, fit-elle, allant s’agenouiller près de la baignoire.  

 

Elle attendit patiemment qu’il daigne approcher, ce qui lui prit un certain temps. La queue basse, il vint se mettre à ses côtés et elle le caressa avant de prendre le gant qu’elle avait mis dans l’eau au fond de la baignoire.  

 

- Tu veux aller dedans ?, lui demanda-t-elle.  

 

Le chien s’allongea, les pattes sur sa tête, ce qui la fit rire.  

 

- Je prends ça pour un non. Bon, on va y aller doucement. Regarde ce qu’on va faire., lui suggéra-t-elle.  

 

Elle posa une main devant lui et passa le gant dessus.  

 

- On essaie ? Tu me donnes ta patte ?  

 

Elle attendit un moment mais il ne la lui donna pas. Doucement, elle en prit une, veillant Azor au cas où il déciderait de la dissuader en essayant de la mordre. Il se laissa faire, écoutant les paroles rassurantes qu’elle lui disait. Elle posa le gant dessus et frotta doucement la zone.  

 

- Tu vois, ça ne fait pas mal. Ca mousse.  

 

Il releva la tête et renifla le gant. Elle retira sa main, lui laissant le temps de s’adapter. D’un coup, il attrapa l’éponge et la balança au loin.  

 

- Ok… Vous n’êtes pas encore copains… Il faudra bien te laver pourtant., soupira-t-elle.  

 

Elle se releva pour aller chercher le gant au fond de la baignoire. Elle sentit soudain quelque chose appuyer sur ses fesses et, surprise, fit un bond, glissant la tête la première. Elle se releva et souffla sur ses mèches dégoulinantes avant de se tourner vers Azor, les sourcils froncés.  

 

- Alors ça, c’était pas très sympa…, grogna-t-elle.  

 

Le chien la regarda avec un air malicieux et elle crut presque voir la satisfaction de s’être vengé de ce mauvais coup qu’elle lui faisait.  

 

- On y retourne., s’encouragea-t-elle cette fois.  

 

Gant en main, elle approcha du chien qui recula jusqu’à se retrouver acculé contre le mur. Lorsqu’elle fut à portée de main, elle se baissa pour le laver mais il lui échappa, partant de l’autre côté de la pièce. Elle ne se démonta pas et repartit vers lui. Quand elle finit par lui mettre la main dessus après de multiples tentatives, elle était un peu essoufflée et agacée mais elle n’en laissa rien paraître. Elle parvint à le frotter quelques secondes avant de se faire bousculer, tombant sur les fesses, Azor lui échappant à nouveau. Heureux de ce tour qu’il venait de lui jouer, il aboya avant de s’asseoir non loin la queue battant.  

 

- Ok, maintenant c’est un jeu pour toi…, soupira-t-elle, malgré tout touchée par sa détente.  

- Bon, ça doit faire une heure qu’on y est maintenant et on a lavé quoi ? Deux pour cent de ton corps ? On en a pour la journée. Zora ne nous verra pas aujourd’hui., lui apprit-elle.  

 

Elle vit ses oreilles se dresser au nom de la chienne et se releva, bien décidée à avancer. Elle reprit de l’eau et essora le gant. Elle approcha de lui et il la laissa lui laver un peu le dos avant de s’échapper à nouveau.  

 

- Azor !, s’impatienta-t-elle.  

 

Il vint se frotter contre ses jambes comme pour s’excuser et elle lui gratta la tête, se détendant. Elle se pencha de nouveau pour continuer à le frotter, voyant les flaques d’eau noircie s’agrandir au sol. D’un coup, il se rebiffa et la bouscula pour lui échapper. Kaori glissa sur le carrelage humide et se sentit buter contre le rebord de la baignoire. Elle bascula en arrière et tomba dans l’eau, grimaçant au contact douloureux de son dos sur le fond.  

 

- Est-ce que la journée peut être pire… soupira-t-elle, ne prenant même pas la peine de se redresser.  

 

Sa fierté en avait peut-être pris un plus grand coup que son corps, se dit-elle, sentant ses vêtements trempés. Elle avait encore les jambes au sec mais ça ne durerait pas. Soudain, elle vit la tête d’Azor apparaître à la limite entre inquiet et intrigué.  

 

- Je ne suis pas morte mais toi… sacré chenapan., gronda-t-elle avec le sourire malgré tout.  

 

Elle se releva avec bien du mal et sortit de la baignoire, trempant le sol.  

 

- Encore pire que ce que je pensais., soupira-t-elle, retirant son pantalon trempé.  

 

Azor approcha et posa la gueule sur ses cuisses. Elle le caressa, pas vraiment fâchée contre lui. Elle avait eu peur qu’il se montre agressif mais, s’il lui échappait, il était plus en mode joueur qu’autre chose… comme Ryô quelque part.  

 

- On essaie d’en finir ?, suggéra-t-elle.  

- Tu ne veux toujours pas grimper dans la baignoire ?, tenta-t-elle.  

 

Le niveau de l’eau avait bien baissé avec toutes ces péripéties. Elle n’avait mis qu’une dizaine de centimètres tout au plus et il devait n’en rester que cinq. Azor posa les deux pattes sur le rebord et observa le liquide d’un œil méfiant. Il la regarda ensuite et repartit.  

 

- C’est toujours non visiblement…, comprit-elle.  

- Que s’est-il passé, Azor ? On t’a maltraité pendant un bain ? Non, je pense que tu ne m’aurais même pas laissée t’approcher sinon. As-tu failli te noyer ?, lui demanda-t-elle.  

 

Il ne répondit pas mais revint vers elle et poussa sa truffe dans sa main, quémandant des caresses.  

 

- Je ne suis pas fâchée, Azor. Tu sais, Ryô est aussi coriace que toi. Je ne ferai rien qui te fasse du mal. Le bain même si tu en as peur, ça ne peut que te faire du bien. On pourra peut-être voir si tu as un tatouage et chercher ton maître. Tu pourras rester avec nous dans l’appartement. Je te laisserai même venir dans ma chambre si tu te tiens bien… Et Zora te trouvera définitivement irrésistible., le taquina-t-elle, frottant son pelage autour de son cou.  

- Pour le moment, nous sommes repartis au gant. Tu choisis quoi ?, fit-elle en plaisantant comme s’ils jouaient une partie de Twister.  

 

Elle se pencha et frotta une autre patte jusqu’à ce qu’il s’échappe de nouveau. Elle se leva et retenta de l’approcher mais il la fit tourner bourrique pendant un bon moment avant de se laisser faire. Kaori allait le toucher lorsque la porte de la salle de bains s’ouvrit et que Ryô apparut.  

 

- T’en mets un temps…, pesta-t-il.  

 

Elle n’eut pas le temps de répondre qu’Azor se faufila entre les jambes du nettoyeur hors de la salle de bains.  

 

- Arrête-le !, cria Kaori, se redressant.  

 

Elle croisa le regard sombre et un peu écarquillé de son partenaire qui ne pouvait détacher les yeux de la silhouette en débardeur trempé et aux jambes dénudées. Il pouvait voir le dessin de son soutien-gorge, les pointes de ses seins dressées et…  

 

- Je… Tu me laisses passer, s’il te plaît…, balbutia Kaori, mal à l’aise.  

 

Elle avait un joli vermillon aux pommettes, un peu gênée de se montrer ainsi en si petite tenue et surtout se demandant ce qu’il pensait de ce qu’il voyait.  

 

- Azor, au pied !, appela-t-il sans détacher les yeux d’elle.  

 

Sa voix était ferme mais douce comme il pouvait l’être avec elle. Elle se dit que, malgré tout, Azor ne lui répondrait pas. Il n’était pas habitué à échanger avec Ryô mais, contre toute attente, l’animal revint et s’assit aux pieds du nettoyeur. Elle en fut sidérée. Il referma la porte.  

 

- Tu restes ?, murmura-t-elle.  

- J’ai comme l’impression qu’un coup de main ne serait pas superflu., fit-il remarquer.  

 

Ce n’était pas du tout ce qu’il avait prévu de faire. Il était juste venu faire un tour et voir ce qui prenait autant de temps et il l’avait trouvée presque nue, lui offrant un spectacle des plus enchanteurs avec ses cheveux humides, ses mèches collées au front. Impossible de s’en aller dès lors, il ne pouvait que profiter de l’occasion.  

 

- Effectivement, il est un peu difficile à convaincre. J’en ai fait les frais., admit-elle, se désignant.  

- Je remarque…, lâcha-t-il.  

- Azor dans la baignoire., lui ordonna-t-il.  

- Non Ryô. Il a peur de l’eau., objecta-t-elle.  

- Tu as essayé la méthode douce. C’est à mon tour. Ca fait déjà près de deux heures que tu y es…, lui fit-il remarquer.  

- Vraiment ?, s’étonna-t-elle.  

- Oui et j’espère bien manger ce midi. Allez Azor., répéta-t-il.  

 

Le chien approcha, la queue entre les jambes, et Kaori faillit intervenir mais elle vit Ryô se pencher et lui caresser le crâne avant de tapoter son flanc.  

 

- Allez, tu peux le faire. Grimpe dans la baignoire., l’incita-t-il.  

 

Azor les regarda tour à tour, encore hésitant.  

 

- J’ai une idée., souffla Kaori, grimpant dans la baignoire.  

- Tu es sûre de ne pas te tromper de mâle ?, plaisanta Ryô, un peu jaloux qu’elle fasse cela pour le chien.  

- Tu voudrais être à sa place ?, lui retourna-t-elle sans réfléchir.  

 

Elle piqua un fard aussitôt et Ryô mit un temps avant de répondre, sidéré par son audace.  

 

- Tant qu’il n’est pas dans l’eau, pas vraiment…, admit-il avec un léger sourire qui accentua la rougeur des joues de sa partenaire.  

- Azor dans la baignoire !, lui ordonna-t-il.  

- Allez viens, tu ne seras pas seul., l’invita Kaori.  

 

Le chien les regarda tous les deux et sauta dans la baignoire, éclaboussant Kaori qui se mit à rire. Ryô la regarda avec un léger sourire aux lèvres avant de fixer son attention sur Azor.  

 

- Bon, on y va. Si tu me mords, je te castre. Finies les galipettes avec les chiennes mokkori., le prévint le nettoyeur.  

- Ryô…, souffla Kaori.  

- Quoi ? Je mets les choses au point avant de commencer. Tu me regardes et Kaori te lave., lui dit-il.  

 

Le chien gémit et se tourna vers Kaori mais Ryô claqua des doigts et il revint sur lui.  

 

- Les mains de Kaori sont plus douces que les miennes., lui dit-il, adressant un clin d’oeil à sa partenaire qui rosit.  

 

A deux, ils parvinrent à laver Azor, Ryô captant son attention dès qu’il commençait à se montrer agité. Le moment le plus délicat arriva avec le rinçage.  

 

- Il n’y a pas trente-six solutions. Ca sera à la douche., appréhenda Kaori.  

- Alors on y va. Azor, pas bougé. Après, tu auras le droit à un bon bol de croquettes., l’encouragea Ryô.  

 

Il fit signe à sa partenaire de commencer et elle s’exécuta. Elle était ravie d’avoir son aide, de partager ce moment avec lui, d’avoir badiné un peu avec lui. Ca lui redonnait le sourire et la force de croire qu’ils avaient peut-être un avenir ensemble. Le chien se laissa faire même s’il tremblait un peu et couinait par moments.  

 

- C’est fini., annonça-t-elle, éteignant la douche.  

- Bon, je te laisse finir., fit soudain Ryô, se redressant et quittant la salle de bains.  

 

Il avait à peine fermé la porte qu’il entendit Kaori crier puis rire alors qu’Azor s’ébrouait joyeusement. Il resta là à l’écouter jusqu’à ce qu’elle se soit calmée et fut ravie d’avoir pu vivre ce moment avec elle, d’autant que ça égaya le reste de la matinée et leur repas du midi.  

 

- Je sors avec Azor., lui annonça-t-elle en début d’après-midi.  

- Je pensais que tu ferais le sapin., fit-il, impassible.  

- Je m’en occuperai demain. J’ai autre chose à faire cette après-midi et il faut que j’aille à la gare aussi., lui expliqua-t-elle.  

- Tu… Tu veux venir avec nous ?, suggéra-t-elle, se demandant pourquoi elle n’arrivait pas à lui lâcher l’information sur l’existence de Zora.  

 

Il serra la mâchoire imperceptiblement avant de se tourner vers elle en prenant une cigarette. Elle allait encore voir son amoureux, cet autre homme qui lui volait la vedette et ça le rendait fou de ne pas être capable d’aller encore plus loin avec elle.  

 

- Non, je n’ai pas vraiment envie de tenir la chandelle., répliqua-t-il.  

- Ah ah très drôle, Ryô…, grinça Kaori, pensant qu’il se moquait encore de sa capacité à sortir avec un vrai homme.  

- Bonne après-midi avec tes filles en papier glacé alors…, lui souhaita-t-elle d’un ton aigre.  

 

Voilà encore une fois, c’était chou blanc. Un pas en avant, trois pas en arrière… Elle avait cru que c’était possible pourtant… Mais apparemment, elle devrait patienter encore un moment.  

 

Elle sortit de l’appartement avec Azor et se dirigea vers le cabinet vétérinaire. Masa étant occupé, elle regarda pendant une heure Azor et Zora qui, après des retrouvailles chaleureuses, s’étaient simplement tenus l’un contre l’autre. Elle n’en aurait pas demandé plus avec Ryô. Simplement pouvoir se tenir contre lui, se savoir aimée et pouvoir l’aimer sans devoir le lui cacher lui auraient suffi. Pour le moment, elle se contenterait de ce qu’elle avait : quelques moments grappillés par ci par là.  

 

Quand ils sortirent de là, elle s’arrêta en fronçant les sourcils, se sentant épiée. Elle fila jusqu’à la gare non loin de là, espérant se fondre dans la foule et échapper à ceux qui voulaient probablement du mal à Azor. Elle resta un long moment devant le tableau, repérant les deux hommes à ses trousses, avant de ressortir de la gare. Entendant des cris familiers, elle se dépêcha de se rendre sur les lieux et, même si elle fut à la fois déçue et soulagée de ne pas trouver Ryô, elle trouva Mick qu’elle cueillit avec une massue. Les habitudes avaient aussi la vie dure chez elle.  

 

- Je suis contente de te voir., lui fit-elle malgré tout savoir.  

- T’as de drôle de manière de le montrer., grimaça l’américain, s’époussetant.  

- T’as piqué le pote à Ryô ?, s’amusa-t-il, voyant le golden retriever à ses côtés.  

- Je ne vois pas de quoi tu parles…, fit-elle, passant un bras sous le sien et l’emmenant vers leurs appartements, faisant signe à Azor de suivre.  

- Ce chien… Attends, ce n’est pas celui dont m’a parlé Miki ?, lui demanda Mick.  

 

Kaori roula des yeux, exaspérée face à la propension de son amie à jouer les commères.  

 

- Miki parle beaucoup., lui fit-elle remarquer.  

- C’est vrai. Alors c’est lui, l’amour de ta vie., plaisanta-t-il en mimant des guillemets, reprenant les paroles de leur amie.  

- Oui. Que veux-tu ? La vie nous joue de drôles de tours., acquiesça Kaori, entrant dans son jeu.  

 

Aucun d’eux n’avait perçu la présence de Ryô dans la ruelle, sortant d’une discussion avec un de ses indics. Il n’avait entendu qu’une partie de la conversation, celle où Kaori confirmait à Mick l’identité de son nouvel amour. Fâché, il prit leur chemin en sens inverse et, croisant les deux présences hostiles qui les suivaient, leur mit une bonne correction sans attendre, laissant un tas informe. 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de