Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 31 chapitres

Publiée: 01-12-21

Mise à jour: 31-12-21

 

Commentaires: 25 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: C'est l'histoire de deux nettoyeurs et un chien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Un beau cabot de Noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment changer son pseudo?

 

Je n'autorise pas les gens à changer leur pseudo en ligne, mais je peux le faire si vous me contacter en me donnant votre ancien pseudo et votre mot de passe (question de securité) et ce quelque soit les changements (mettre une majuscule au début du pseudo, changer l'orthographe,...) Cela ne me prendra que quelques secondes.

 

 

   Fanfiction :: Un beau cabot de Noël

 

Chapitre 31 :: Chapitre 31

Publiée: 31-12-21 - Mise à jour: 31-12-21

Commentaires: Bonjour, voici le dernier chapitre de ce calendrier de l'avent-après Noël. Je vous remercie d'avoir suivi cette histoire jusqu'au bout et espère qu'elle vous aura apporté un petit moment de tendresse et de chaleur. Merci pour tous les commentaires laissés par Didinebis, ShaninXYZ, hcity, Rkever, Léa Je vous souhaite un bon réveillon et une très belle année 2022 dans la joie et la santé. Disons au revoir à nos chouchiens mais qui sait, peut-être les retrouverons-nous l'année prochaine... Bonne lecture et surtout bonne soirée. a l'année prochaine ;).

 


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Chapitre 31  

 

Vendredi 31 décembre.  

 

Assise sur le divan, Kaori caressait le crâne de Zora allongée à côté d’elle. Par moments, elle levait les yeux vers l’étage et fronçait les sourcils en se demandant ce que faisait Ryô.  

 

- Après le bruit, c’est le silence… Je me demande bien ce qu’il fiche. En tout cas, ça a l’air d’intéresser Azor…, fit-elle, un peu vexée que le chien ait eu l’autorisation de monter mais pas elle.  

- En plus, il est dans ma chambre… Bon, allez, j’y vais. J’ai le droit de savoir aussi après tout.  

 

Elle se leva mais n’avança pas en entendant Zora geindre derrière elle. Elle se retourna, croisa le regard de chienne battue… et fut vaincue. Elle se rassit et la laissa poser à nouveau sa tête sur elle.  

 

- Tu n’es vraiment pas dans un bon jour… Ca passera, tu verras. Plains-toi ! Tu n’en as que pour deux mois. Chez les hommes, c’est neuf mois…, plaisanta Kaori pour lui remonter le moral.  

 

Elle ne fit pas de cas du petit pincement au cœur qu’elle ressentait à chaque fois qu’elle pensait à cela. Elle y était habituée et c’était son choix donc elle l’assumait.  

 

Soudain, Ryô apparut et dévala les escaliers, se dirigeant vers le placard à balais.  

 

- Tu as bientôt fini ?, lui demanda-t-elle.  

- Je te manque ?, lui retourna-t-il, malicieux, sortant un seau et une serpillière.  

- Oui, gros nigaud. Et je me demande vers quelle heure tu veux dîner ou si je dois attendre comme ce midi ?, l’interrogea-t-elle, feignant l’impatience.  

 

Le simple fait de le revoir effaçait tout ce qu’elle avait ressenti de négatif avant. Elle devait juste apprendre à gérer son manque de lui alors qu’ils avaient été plutôt fusionnels pendant quelques jours.  

 

- Donne-moi encore une demi-heure le temps de finir et prendre une douche et je serai tout à toi., lui promit-il avec un clin d’oeil.  

- D’accord… Tu… Tu vas laver par terre ?, s’étonna-t-elle, le voyant repartir avec un flacon de produit en plus.  

- Oui. Un travail parfait inclut de rendre la pièce dans l’état dans lequel elle était., répliqua-t-il, montant les escaliers.  

 

Entendant un « Aïe », il se retourna et vit Kaori se frottant la tête alors qu’une libellule gisait sonnée à terre sous le regard intéressé de la chienne cependant trop fatiguée pour lui sauter dessus.  

 

- C’est bien la première fois que je te vois nettoyer le sol., fit sa compagne.  

- Pour un nettoyeur, quel manque de tact !, plaisanta-t-il.  

- Tu m’en diras tant…, soupira-t-elle, le voyant de nouveau disparaître.  

- Je me demande bien ce qu’il nous prépare…  

 

Elle resta encore un moment avec la chienne avant d’aller réchauffer le repas qu’elle avait préparé pour cette soirée du réveillon. Allant se changer après avoir dressé la table, elle fut tentée d’aller jeter un œil dans sa chambre mais Azor montait la garde et dès qu’elle tentait de mettre la main sur la poignée de la porte, il venait fourrer sa truffe dans des endroits gênants et elle finit par abdiquer.  

 

- Je devrais te priver de dîner…, lui lança-t-elle.  

- Mais je suppose que tu as reçu un ordre de Ryô.  

 

Le chien aboya et remua la queue et elle le laissa là. Elle passa une petit robe noire et se maquilla légèrement avant de redescendre pieds nus.  

 

Lorsqu’il la rejoignit quelques minutes plus tard dans un look tout aussi décontracté avec son pantalon de ville noir et sa chemise blanche entrouverte au col, Ryô admira sa compagne avant d’en faire autant avec la table joliment dressée.  

 

- Tu as mis les petits plats dans les grands…, apprécia-t-il.  

- J’ai eu le temps… et puis, ce n’est pas parce que Mick a emmené Kazue pour le week-end et que nous n’avons pu nous joindre à Miki et Umi au chalet qu’il ne faut pas fêter le moment., répondit-elle.  

- Nous faisons ce réveillon en famille comme tu l’as dit., lui rappela-t-elle.  

- Tout à fait., fit-il, s’éloignant d’elle.  

 

Elle fut un peu déçue de ne pas avoir un baiser mais ça ne dura pas lorsqu’elle entendit la musique s’élever dans les airs.  

 

- Tu danses ?, lui demanda-t-il, caressant son dos.  

- Avec plaisir.  

 

Il l’enlaça et l’attira à lui, sa main dans la sienne. Ils évoluèrent sur le rythme lent du slow qui passait, profitant simplement du moment présent sous le regard de deux chiens.  

 

- Ca fait du bien de sentir tes bras autour de moi…, finit par murmurer Kaori à la fin de la danse.  

- Ca m’a manqué aujourd’hui., lui avoua-t-elle.  

- C’était pour la bonne cause… enfin, j’espère., lui répondit-il, un peu nerveux.  

- Pourquoi ?, lui demanda-t-elle.  

- Plus tard… Je te le dirai plus tard., lui promit-il, une lueur indéfinissable dans le regard.  

 

Malgré sa curiosité, elle acquiesça, lui faisant confiance, et ils se séparèrent pour passer à table. Kaori donna d’abord leur ration aux chiens avant d’amener les plats pour eux et ils dînèrent en discutant de tout et de rien, entrecoupant parfois le repas d’une danse lorsque la musique qui tournait toujours en fond les y poussait.  

 

La soirée passa donc tranquillement, toute en tendresse et complicité, et ils finirent par monter alors que les chiens étaient endormis depuis un moment déjà.  

 

- Ils sont mignons. Je ne sais pas ce que ça donnera avec les chiots mais j’apprécie de les avoir ici., lui confia Kaori en les regardant de l’étage.  

- Moi aussi. Je sais que ce sera dur quand il faudra les ramener à l’orphelinat mais, si Zora venait à attendre une autre portée, la porte leur serait toujours ouverte., lui promit Ryô, embrassant son cou.  

- Ca ne te gêne pas de transformer l’appartement en nurserie pour chiots ?, plaisanta-t-elle.  

- Rien que pour ton regard lumineux ? Non., répondit-il calmement avant de la serrer plus fort contre lui.  

- Et si on faisait brûler ton regard maintenant ?, chuchota-t-il contre son oreille, lui faisant ressentir le désir qu’il avait d’elle.  

 

Elle se retourna dans ses bras et passa les bras autour de son cou avant de l’embrasser. Ce fut le prélude à un moment de passion qui les amena aux portes de minuit. Ils se tenaient enlacés, alanguis après avoir fait l’amour pendant un long moment lorsque Ryô se redressa et sortit du lit, enfilant son pantalon.  

 

- Viens, j’ai quelque chose à te montrer., dit-il soudain à sa compagne, lui lançant sa chemise.  

- Maintenant ? Je pensais que tu me montrerais à quel point tu m’aimais pendant toute la nuit., le taquina-t-elle, mutine.  

 

Il lui retourna un sourire chaud et coquin avant de venir chercher un baiser.  

 

- C’est ce que je compte faire mais ça ne se passe pas ici., lui dit-il, mystérieux.  

- Si tu comptes me faire l’amour dans le salon, fais attention à Zora. Tu es beaucoup moins couvert que la dernière fois…, le prévint-elle.  

- Et si tu arrêtais de faire des suppositions et que tu t’exécutais simplement pour une fois ?, lui retourna-t-il, s’impatientant en voyant 23h58 inscrit sur le réveil.  

 

Kaori sortit du lit, sans faire de cas de sa nudité qui était une extrême tentation pour son compagnon et enfila la chemise en boutonnant lentement les boutons. Il ne lui laissa même pas le temps de finir qu’il l’entraîna dans le couloir avant de s’arrêter et de passer derrière elle.  

 

- Ferme les yeux., lui demanda-t-il.  

- Et ne discute pas par pitié., soupira-t-il, exaspéré.  

- D’accord., répondit-elle, ne pouvant se retenir de rire, un peu nerveuse et excitée par tout ce mystère.  

 

Elle avait l’impression d’être enfant devant le sapin de Noël au pied duquel étaient étalés tout un tas de cadeaux en se demandant ce qui l’attendait. Comme s’il ne lui faisait pas confiance, Ryô posa les mains sur ses paupières pourtant closes et la fit avancer. Ils n’allèrent pas bien loin et il ne retira une main qu’un bref instant pour ouvrir une porte et une lumière.  

 

- Tu gardes les yeux fermés encore un instant., lui demanda-t-il.  

- Promis., souffla-t-elle, une boule à l’estomac.  

 

Elle pouvait sentir l’odeur de peinture fraîche et savait qu’elle se trouvait dans sa chambre. Qu’avait-il fait ? Repeint sa chambre pour en faire un bureau, une salle de sport ou autre ? Elle devait avouer que l’idée la gênait un peu mais c’était son appartement après tout. D’un autre côté, aurait-il eu le temps de faire tout cela ? Elle n’avait pas entendu de bruit de mobilier bougé ni ne l’avait vu descendre quoi que ce fut…  

 

- Tu peux ouvrir les yeux., lui dit-il, la coupant dans ses réflexions.  

- Bonne année, Kaori. J’espère que tous tes vœux se réaliseront., lui souffla-t-il, lui semblant étrangement tendu.  

 

Plutôt que de regarder devant elle comme il s’y attendait, elle leva les yeux sur lui, le scrutant du regard.  

 

- Le plus cher à mes yeux s’est déjà réalisé… Je ne vois pas ce que je pourrais demander de plus., lui murmura-t-elle avec tellement d’amour dans le regard qu’il se sentit rasséréné.  

 

Il ne sut quoi lui répondre et effleura simplement son front des lèvres avant de tourner son visage doucement vers sa surprise. Kaori sentit son cœur s’arrêter de battre en voyant sa surprise. Il n’avait que peu touché à sa chambre, poussant son lit dans un coin et, sur une bâche encore tâchée de peinture blanche, était posé un lit à barreaux fraîchement repeint. Elle ne voulait pas croire ce que ça pouvait signifier, pas alors qu’ils venaient tout juste de se mettre ensemble. C’était juste invraisemblable.  

 

- Si tu me poses la question, je sais que c’est trop haut pour Zora et ses chiots., fit-il d’une voix éraillée qu’il éclaircit en se raclant la gorge.  

- Pourquoi Ryô ?, lui demanda-t-elle d’une voix blanche.  

 

Elle sentit ses bras l’entourer, sa chaleur la gagner, son cœur battre contre son dos.  

 

- Parce que j’aimerais que ce soit le premier de nos réveillons en famille., fit-il.  

- En cherchant le carton pour Zora, je suis tombé sur ce berceau sur le point d’être jeté et… je n’ai pas pu le laisser là. J’ai compris ce qui me manquait lorsque les chiens sont partis, ce vide que tu ressentais en leur absence, vide qu’ils ne devaient combler que partiellement., continua-t-il.  

- Je n’ai jamais voulu te forcer la main à quoi que ce soit… Si c’est l’impression que je t’ai donnée…, se défendit-elle, interrompue par un doigt sur ses lèvres.  

- Tu ne m’as forcé à rien. Accepter de t’avoir enfin dans ma vie, c’était accepter d’autres choses dont j’avais envie sans me l’avouer., lui confia-t-il.  

 

Il la retourna dans ses bras et plongea dans son regard. Elle put voir toute sa sérénité, son amour et l’espoir qui y luisaient.  

 

- Alors je me disais qu’on pourrait s’occuper de ces deux cabots et de leur progéniture et ensuite envisager de fonder notre propre famille. J’aimerais beaucoup passer les prochaines fêtes de fin d’année à trois ou sur le point d’être à trois. Qu’en penses-tu ?, lui demanda-t-il d’une voix douce en caressant sa joue.  

 

Elle sentit une larme rouler sur sa joue alors qu’un sourire tremblant étirait ses lèvres. Elle n’arrivait pas à croire qu’il lui proposait d’avoir un enfant alors qu’il avait toujours dit qu’il n’en voulait pas, que ce serait trop dangereux. Elle ne chercherait pas à argumenter avec lui, il avait déjà certainement pesé le pour et le contre très sérieusement.  

 

- J’en pense que ce serait une excellente idée… surtout après que tu aies passé autant de temps à restaurer ce lit., approuva-t-elle, heureuse.  

- Ca, c’est un bon début d’année, Sugar., fit-il, rassuré qu’ils soient en accord sur ce point.  

- Je trouve aussi. Merci Ryô et bonne année., souffla-t-elle.  

- Bonne année, Kaori., lui répondit-il.  

 

Enlacés l’un contre l’autre, ils s’embrassèrent tendrement jusqu’à ce que l’ambiance se passionne. Haletant, ils se séparèrent et se regardèrent.  

 

- Tu crois que c’est prématuré de s’entraîner ?, demanda Ryô, déboutonnant la chemise de sa compagne.  

- Je ne pense pas. On a toute la nuit devant nous et quelques semaines…, fit-elle, un sourire mutin aux lèvres.  

- Ca, c’est un début d’année qui me plaît beaucoup., approuva Ryô, la soulevant et l’emmenant dans leur chambre, fermant soigneusement la porte.  

 

Alors qu’un couple dormait paisiblement, un autre fêtait la nouvelle année de manière plus agitée mais l’un comme l’autre le passait en compagnie de la personne qu’ils aimaient.  

 

Bonne année à tous !!! 

 


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